Fixe, variable, ouvert, fermé, hybride : quel type de prêt hypothécaire choisir?

Source: realtor.ca
Quand vient le temps d’acheter une maison, la plupart des Canadiens choisissent de financer l’achat de leur propriété à l’aide d’un prêt hypothécaire. Ce prêt à long terme permet d’amortir une portion de la valeur de la propriété sur une durée souvent comprise entre 20 et 30 ans.

Au Canada, les principales banques avaient émis, au 31 janvier 2023, plus de cinq millions de prêts hypothécaires résidentiels.

Prêt hypothécaire ouvert ou fermé , à taux fixe, variable, ou hybride , hypothèque inversée … On fait le point sur les différents produits et le jargon hypothécaire.

Le remboursement anticipé
Contracter un prêt hypothécaire est un acte contractuel normé au Canada, chaque type de prêt ayant des avantages et des inconvénients pour différents types d’emprunteurs et de situations.

Le prêt hypothécaire fermé est un type de prêt dont la durée est fixe, variant de 6 mois à 10 ans, et dont le taux est généralement plus avantageux que celui d’un prêt hypothécaire ouvert. En contrepartie, il ne peut être fermé, remboursé ou refinancé avant son terme, sauf avec pénalité — il limite donc la flexibilité des emprunteurs, en échange de la prévisibilité. C’est le produit idéal pour un ménage qui ne pense pas devoir vendre avant l’échéance hypothécaire.

À l’inverse, le prêt hypothécaire ouvert peut être remboursé ou refinancé à tout moment, sans pénalité. Toutefois, le taux d’intérêt est généralement plus élevé que celui d’un prêt fermé. Il s’agit d’une solution, parfois temporaire, visant ceux et celles qui prévoient vendre leur maison dans un avenir rapproché, ou qui souhaitent maintenir la possibilité d’effectuer un remboursement anticipé, sans pénalité.

Les taux d’intérêt
Le deuxième facteur à considérer est la variabilité du taux : dans le cas d’un prêt hypothécaire à taux fixe, le taux d’intérêt sera le même pour toute la durée de l’ emprunt, de sorte que l’emprunteur connaîtra dès le départ le montant exact des versements hypothécaires pour toute la durée du prêt. Cela favorise la stabilité et la prévisibilité, notamment pour les ménages qui vivent selon un budget serré requérant une planification plus étroite.

À l’inverse, le prêt hypothécaire à taux variable signifie que des changements peuvent survenir en cours de route, selon les décisions de la Banque du Canada qui agit sur le taux directeur. Lorsqu’un emprunteur souscrit un prêt hypothécaire à taux variable, il peut choisir entre un paiement variable et un paiement fixe. Dans le premier cas, la somme à payer variera en même temps que le taux d’emprunt variable (à la hausse ou à la baisse).; Dans le second, le paiement demeurera le même, mais la période d’amortissement changera : si l’intérêt augmente, la période d’amortissement augmentera également, puisque la part d’intérêt payée mensuellement sera plus importante et il faudra plus de temps pour réduire le capital à zéro.

La « boule de cristal » est importante ici, car si on anticipe une baisse du taux directeur, un taux variable s’avérera parfois intéressant sur le plan des intérêts totaux payés. À l’inverse, si le taux directeur est amené à augmenter, le taux variable payé par l’emprunteur augmentera également. Il est donc intéressant de « verrouiller » un taux fixe plus faible avant la hausse.

Au croisement de ces deux formules, le prêt hypothécaire hybride combine les caractéristiques des prêts à taux fixe et variable. Le taux d’intérêt d’un prêt hypothécaire hybride est généralement fixe pendant une certaine période, après quoi il devient variable. Il s’agit d’une solution intéressante pour ceux et celles qui recherchent la stabilité de l’un et les économies potentielles de l’autre.

L’hypothèque inversée, c’est quoi?
Une hypothèque inversée est un instrument qui, comme son nom l’indique, fonctionne à l’inverse du prêt habituel. En somme, l’hypothèque inversée permet aux propriétaires, âgés de plus de 55 ans, d’accéder à la valeur nette de leur maison («  l’équité  ») sans avoir à la vendre. Le prêt est remboursé lors de la vente de la propriété.

L’hypothèque génère des «  revenus  », sous forme d’ajouts au capital, qui ne sont donc pas imposables, et les intérêts cumulés ne sont payables que lors de la vente. Bien qu’il s’agisse d’une mesure qui puisse convenir à certains, des solutions de rechange, comme le refinancement combiné à un placement, peuvent atténuer la charge d’intérêts à long terme.

Il n’existe évidemment pas de «  meilleur  » type de prêt hypothécaire : cela dépend de la situation de chacun, de ses objectifs, de son aversion au risque et d’autres paramètres financiers personnels. Il est, comme toujours, recommandé de consulter un courtier hypothécaire ou un conseiller financier, qui pourra vous aider à choisir le type de prêt qui conviendra le mieux à votre situation.

Source: realtor.ca

Voici pourquoi votre maison est un bon moyen d’épargner

Source: journaldemontreal.com

Acheter une maison représente, pour la plupart des propriétaires, une épargne forcée.

Pour plusieurs personnes, les versements hypothécaires (capital) sont, et seront, le seul et unique argent économisé.

C’est, cela dit, heureusement, un bon véhicule d’épargne et voici pourquoi.

Un capital qui se bonifie…

L’achat d’une maison vous permettra de vous loger tout en bonifiant votre capital puisque chaque mois, en effectuant vos paiements hypothécaires, l’équité de votre maison augmentera.

L’achat d’une maison s’avère être un moyen d’épargne forcée qui vous aidera à accumuler de l’argent à long terme.

… surtout si on achète tôt

Achetez-vous une maison dès que votre situation vous le permet.

En effet, les statistiques le démontrent ; les jeunes adultes qui décident d’acheter une maison voient la valeur nette de celle-ci augmenter considérablement au fil du temps.

En achetant plus tôt, votre capital augmente plus rapidement. Si votre situation s’y prête, que vous êtes un jeune professionnel à l’aise financièrement, que vous avez un emploi stable et prévoyez demeurer au même endroit au moins cinq ans, alors l’achat d’une maison est tout indiqué pour vous.

Un bon plan de retraite

L’appréciation de la valeur de votre maison augmentera d’elle-même avec les années, ce qui en fait un bon plan de retraite.

Celle-ci prendra également de la valeur si vous y avez effectué des améliorations ou rénovations. Au moment où vous vendrez votre propriété, sachez que le gain en capital que vous réaliserez ne sera pas imposable si vous êtes propriétaire occupant.

Un bon plan de secours

Votre maison peut être un bon plan de secours si vous n’avez pas accumulé assez d’économies au moment de prendre votre retraite.

En effet, si vous avez acheté une maison, au moment où vous vendrez celle-ci, vous encaisserez votre équité.

Vous pourrez alors réinvestir cet argent dans une maison moins coûteuse, un logement ou obtenir une ligne de crédit hypothécaire inversée sans paiement ni impôt.

Une stratégie fiable

Posséder une maison est une bonne façon d’économiser pour sa retraite. En achetant une maison, si vous êtes professionnellement stable, vous optez pour une stratégie de retraite à long terme qui est fiable.

En investissant dans une propriété, vous aurez en effet plus de chances d’arriver à épargner, les taux d’intérêt des épargnes offerts au Canada étant en chute depuis bon nombre d’années.

Source: journaldemontreal.com

Rester locataire toute votre vie, ça aura un gigantesque impact sur votre retraite

Source: journaldemontreal.com
Il est non seulement difficile pour les millénariaux d’accéder à la propriété en raison des prix de l’immobilier, mais rester locataire toute leur vie pourrait aussi avoir un lourd impact sur leur retraite, car ils devront économiser davantage.

Les travailleurs millénariaux qui louent un logement durant toute leur vie devront épargner 50 % de plus que ceux qui ont acheté une propriété. Les millénariaux sont la génération Y, née entre 1981 et 1996, qui est âgée aujourd’hui de 25 à 40 ans. «Notre analyse démontre que pour pouvoir disposer d’un revenu raisonnable à la retraite, un millénarial qui loue pendant toute sa carrière devra épargner huit fois son salaire annuel pour pouvoir prendre sa retraite à l’âge de 68 ans. Inversement, un millénarial propriétaire n’aura besoin d’économiser que 5,25 fois son salaire annuel et pourra même prendre sa retraite trois ans plus tôt, à 65 ans», explique Jean-Philippe Côté, conseiller en placement chez Mercer Canada, la firme qui a réalisé le baromètre du degré de préparation à la retraite.

À double tranchant

Or, les prix des loyers n’ont cessé de grimper au cours de la dernière année et atteignent désormais des niveaux records. Au Québec, le Tribunal administratif du logement a accepté pour 2023 des hausses moyennes de 2,8 % pour un logement chauffé à l’électricité, soit plus du double qu’en 2022. Cela rendra la tâche des locataires encore plus difficile pour économiser les montants nécessaires à une retraite confortable.

Et une fois à retraite, les propriétaires seront encore une fois privilégiés, puisqu’ils auront probablement terminé de rembourser leur hypothèque. Résultat, ils n’auront plus que les taxes municipales et l’entretien de leur propriété à payer, contrairement aux locataires qui eux devront continuer à verser un loyer pour se loger. Cependant, les calculs de Mercer partent du principe voulant que l’hypothèque soit entièrement remboursée, ce qui ne sera pas nécessairement le cas de tous, il faut donc nuancer légèrement les résultats.

En revanche, les propriétaires qui vendront leur maison auront probablement accès à un bon montant d’argent et, s’ils préfèrent conserver leur propriété, ils pourront utiliser sa valeur ou l’équité accumulée pour avoir accès à une bonne flexibilité financière. Autre possibilité : vendre la propriété familiale et s’acheter un logis plus petit et moins coûteux, tout en conservant des liquidités.

Pour Jean-Philippe Côté, la problématique est à double pour les non-propriétaires. «Alors que le coût de la vie continue de grimper et que l’accessibilité à la propriété diminue, de nombreux millénariaux, exclus du marché immobilier pour de bon, pourraient se résigner à demeurer locataires. La question de l’endettement s’ajoute aussi aux difficultés liées à la retraite. Car plus le coût de la vie augmente, plus les gens s’endettent et moins ils peuvent épargner pour une mise de fonds ou pour leur retraite», constate-t-il. Notons toutefois que tout le monde est à risque de s’endetter, que l’on soit locataire ou propriétaire.

De plus, un locataire n’aura pas à payer de taxes municipales – du moins pas directement –, ni de frais de condo, ni de coûts d’entretien et de rénovation pour son logement. S’il réussissait à économiser l’équivalent de ces montants pour les placer et en tirer des rendements intéressants, il pourrait tirer son épingle du jeu et améliorer ses revenus à la retraite.

Ne négligez pas de participer au régime de l’employeur

Pour mieux attirer et retenir la main-d’œuvre, de nombreux employeurs offrent des cotisations de contrepartie. Cela signifie que chaque fois que l’employé cotise à son REER, l’employeur versera un montant équivalent dans son régime. Ceux qui bénéficient de ces régimes voient donc leurs possibilités d’épargne augmenter, ce qui les aide à atteindre leurs objectifs tant au niveau de la retraite que sur le plan de l’accès à la propriété. En effet, rappelons que le RAP permet de retirer jusqu’à 35 000 $ de ses REER pour acheter une propriété.

À cet égard, Jean-Philippe Côté exhorte les employeurs à offrir des programmes dont le design est flexible et suffisamment souple pour s’adapter aux différents besoins des employés.

Il recommande aussi aux millénariaux qui pourraient se sentir découragés devant l’ampleur de la tâche de ne pas baisser les bras, de bien évaluer les différentes options et leurs conséquences sur le futur, et d’utiliser tous les outils et leviers d’épargne à leur disposition.

Source: journaldemontreal.com

Puits artésiens et fosses septiques : ce qu’il faut savoir

Source: lapresse.ca
Vous envisagez d’acquérir une propriété qui est dotée d’un puits artésien et d’une fosse septique, mais vous montrez une certaine réticence parce que vous entrez en terre inconnue… Voici ce que vous devez savoir et les vérifications à effectuer pour vous assurer de faire un bon achat.

Si vous recherchez une résidence de campagne, vous avez probablement constaté que dans la majorité des cas, ce type de propriété ne bénéficie pas des services d’eau et d’égouts de la municipalité.

« On ne peut pas dire que ce soit un frein à la vente ou à l’achat à partir du moment où il n’y a pas d’autre option, ce qui est souvent le cas en région. Comme les gens sont éloignés les uns des autres, ça coûterait beaucoup trop cher de réaliser des travaux d’infrastructure », remarque Marc Lacasse, courtier immobilier et président du C.A. de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

Cela dit, il faut vous assurer que les équipements fonctionnent bien, qu’ils sont en bon état et qu’ils sont situés à des distances réglementaires avant d’acheter la propriété en question.

Le puits artésien : pour une eau potable de qualité
Sans entrer dans des détails techniques, le puits artésien permet d’obtenir une source d’eau potable puisée profondément dans le sol. Il faut qu’il réponde à deux données fondamentales : offrir une eau potable de bonne qualité, puis offrir une quantité et une pression d’eau suffisantes pour combler les besoins de tous les occupants que la maison peut accueillir.

Pour vous en assurer, vous devrez procéder à un test d’eau et à une inspection du puits par un inspecteur en bâtiment qualifié.

Il est important d’avoir recours à une entreprise ou un inspecteur titulaire de la certification OCaRE pour faire le test d’eau. Le tout sert à vérifier que l’eau n’est pas contaminée.

Vous pouvez aussi effectuer l’échantillonnage sans passer par un professionnel et le déposer ensuite dans un laboratoire qui doit être accrédité par le ministère de l’Environnement en analyse bactériologique, mais renseignez-vous au préalable sur le protocole à suivre. Attention : comme les courtiers immobiliers sont partie prenante, ils ne doivent en aucun cas effectuer de prélèvement ni le faire analyser à votre place.

Même si l’eau est inodore, incolore et bonne au goût, elle peut contenir des éléments ayant des effets indésirables sur la santé. Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) recommande donc de faire des tests plusieurs fois par année ; ce test est également exigé par l’institution financière avant une transaction immobilière.

En tant que propriétaire, conservez les analyses physico-chimiques de l’eau afin de pouvoir fournir un historique à l’acquéreur lorsque vous déciderez de vendre.

Outre la qualité de l’eau, la quantité, le débit ainsi que la capacité de pompage et l’état des équipements méritent toute votre attention. Il est donc primordial de faire appel à un inspecteur en bâtiment avant de vous engager à acheter afin qu’il procède à des vérifications précises. Le résultat de cette inspection vous assurera (ou non) un certain confort et vous permettra de savoir si vous risquez de manquer d’eau ou de pression.

Et maintenant, la fosse septique
Une fosse septique sert à recevoir les eaux usées et les déchets organiques par l’intermédiaire d’une tuyauterie reliée à votre maison. Une fois les déchets décomposés, les eaux usées sont généralement dirigées vers un champ d’épuration pour un traitement supplémentaire, puis dans un sol récepteur.

Il existe plusieurs systèmes de fosses septiques. Cela dit, quel qu’il soit, il est impératif de le faire vérifier par un inspecteur en bâtiment qualifié et qui a l’habitude de ce genre d’expertise avant d’acheter, comme pour le puits artésien.

Ce qu’il faut savoir, notamment, c’est que le nombre de chambres à coucher et d’occupants détermine le volume minimal du réservoir de la fosse septique.

Il est essentiel de s’y conformer pour éviter de fâcheux désagréments. Marc Lacasse donne l’exemple d’un chalet comprenant trois chambres à coucher et un sous-sol non fini.

« Si le propriétaire décide d’ajouter deux chambres au sous-sol sans demander de permis, on a cinq chambres lors de la revente du chalet et les installations septiques ne sont plus conformes. » Une raison supplémentaire de procéder à une inspection !

Afin d’éviter des problèmes, chaque propriétaire a l’obligation de faire vidanger sa fosse septique généralement tous les deux ans. Selon les régions, c’est le propriétaire ou la Ville qui se charge de la vidange.

Dans la mesure où les équipements sont conformes aux réglementations et que vous effectuez l’entretien régulier requis pour les maintenir en bon état, il n’y a pas lieu de vous inquiéter. Et si l’inspection révèle que des changements majeurs sont à faire, vous aurez certainement matière à négocier le prix avec le vendeur.

Source: lapresse.ca

Évaluation municipale ou valeur marchande?

Source: centris.ca

Au cours de la dernière année, plusieurs propriétaires ont vu la valeur de leur habitation bondir de manière impressionnante. Combinée au phénomène de surchauffe immobilière, cette situation a fait en sorte que de nombreuses propriétés se sont vendues à un prix élevé, et ce, très rapidement. Cela dit, pour connaître la valeur réelle d’un bien immobilier, est-il préférable de se fier à la valeur marchande ou à l’évaluation municipale? Poursuivez votre lecture pour découvrir les différences entre ces deux indicateurs et savoir si le prix affiché est juste.

1. L’évaluation municipale

L’évaluation municipale représente la somme de l’estimation du terrain et de l’immeuble. Elle est effectuée par la ville ou la municipalité où se situe la propriété et a pour but de fixer le montant des taxes foncières que chaque propriétaire devra payer au cours de l’année. Elle est valide à partir du 1er juillet, 18 mois avant l’entrée en vigueur du prochain rôle d’évaluation et est réalisée tous les 3 ans[1]. Cette information se trouve habituellement sur la fiche de chaque propriété à vendre. Si ce n’est pas le cas, contactez le courtier immobilier responsable de l’inscription pour obtenir l’heure juste.

Règle générale, l’évaluation municipale est réalisée par des évaluateurs agréés mandatés par la ville qui calculent la valeur en bloc d’habitations comparables. Autrement dit, le prix de chaque propriété est évalué en fonction des autres biens immobiliers qui se situent à proximité et non de manière individuelle. Même si elle est effectuée par des professionnels, cette estimation demeure approximative et ne permet pas de déterminer précisément la véritable valeur de chacun des immeubles. De plus, comme le rôle d’évaluation est en vigueur pour une période fixe de trois ans, il n’est pas totalement représentatif de l’évolution du marché.Vous aimeriez faire quelques recherches par vous-mêmes?

Consultez le Registre foncier du Québec en ligne pour avoir accès au rôle d’évaluation d’autres propriétés situées à proximité de la vôtre ou de celle que vous convoitez.

2. La valeur marchande

La valeur marchande d’une propriété, quant à elle, suit l’évolution du marché immobilier. Elle est généralement réalisée par un évaluateur agréé qui tiendra compte d’un ensemble d’éléments, tels que[2] :

  • Le type de propriété
  • L’année de construction
  • Les caractéristiques intérieures et extérieures
  • La superficie du terrain
  • La localisation

De plus, la propriété sera comparée à d’autres biens immobiliers similaires qui ont récemment été vendus. Ainsi, contrairement à l’évaluation municipale, la valeur marchande n’est pas fixée pour une période donnée et fluctue en fonction de l’offre et de la demande, ce qui la rend beaucoup plus précise[3].

Dans ce contexte, les rénovations ou les améliorations apportées à une propriété pourraient affecter favorablement son prix. Et l’inverse est aussi vrai : la valeur marchande d’une propriété nécessitant quelques rénovations pourrait être influencée à la baisse – ce qui n’est pas nécessairement considéré dans l’évaluation municipale.

3. Comment bien fixer le prix de vente d’une propriété?

Sachant ce qui précède, quelle est la meilleure manière de déterminer le juste prix d’une propriété? Vous l’aurez sans doute deviné : la valeur marchande demeure un indicateur plus fiable. Comme celle-ci tient compte d’un plus grand nombre de facteurs et de l’évolution du marché, elle s’avère plus représentative du prix réel d’une propriété.

Pour vendre ou acheter aux meilleures conditions possibles, pensez à faire équipe avec un courtier immobilier. Grâce à ses connaissances pointues du marché et à un vaste réseau d’experts, celui-ci vous aidera à fixer le juste prix de votre propriété ou à négocier l’achat de votre future maison en toute connaissance de cause.

[1]https://www.lapresse.ca/maison/immobilier/201603/31/01-4966194-que-vaut-levaluation-municipale.php
[2]https://www.lapresse.ca/maison/immobilier/201603/31/01-4966194-que-vaut-levaluation-municipale.php
[3]https://xpertsource.com/fr/blogue/valeur-marchande-evaluation-municipale?category=11

Source: centris.ca

Faut-il opter pour un taux fixe à court terme pour son hypothèque?

Source: journaldemontreal.com

Le but des nombreuses augmentations du taux directeur de la Banque du Canada est de faire baisser l’inflation.

• À lire aussi: Quelle mise de fonds verser lors de l’achat d’une propriété?

La majorité des emprunteurs se tournent habituellement vers les termes de 5 ans, c’est actuellement moins tentant dans les circonstances : personne ne veut payer un taux élevé pour 5 ans… 

Que faire ? J’en ai parlé avec M. Charles-Antoine Boudreau, courtier hypothécaire chez Planiprêt.

Parmi les éléments qui ont une incidence sur les taux d’intérêt, il y a le coût des fonds que la banque emprunte sur les marchés pour ensuite vous proposer votre prêt. Actuellement, ils sont en baisse, ce qui favorise de meilleurs taux d’intérêt fixes. 

«On peut se réjouir de cette nouvelle», ajoute M. Boudreau. 

En période d’instabilité économique, il propose de réfléchir aux trois options suivantes pour faire un choix éclairé:

1 – UN TAUX FIXE À COURT TERME (2-3 ANS) POURTRAVERSER LES INCERTITUDES  
Bien entendu, nous souhaitons tous que l’inflation soit maîtrisée afin que les taux d’intérêt baissent à nouveau. Plusieurs ont bon espoir que ce sera le cas avant 5 ans et ne souhaitent donc pas renouveler leur prêt pour une si longue période avec les taux actuels. Un taux fixe à court terme offre donc la possibilité d’avoir l’esprit tranquille sur un paiement, sans variation, sur une plus courte période.

2 – UN TAUX FIXE DE 5 ANS POUR AVOIR L’ESPRIT TRANQUILLE, NE SACHANT PAS COMMENT L’INFLATION SE COMPORTERA 
Si vous souhaitez tout de même aller de l’avant avec ce terme avec taux fixe, M. Boudreau rappelle ceci: «Pensez à privilégier un prêteur avec de faibles pénalités en cas de rupture de contrat avant l’échéance du terme.» 

En effet, les pénalités peuvent parfois être si salées ou le terme si avancé qu’il ne vaut plus la peine de s’en prévaloir. Toutefois, ces pénalités sont différentes selon l’institution financière. 

3 – UN TAUX VARIABLE  
«Il peut aussi être intéressant advenant un ralentissement rapide de l’économie», rappelle M. Boudreau. 

En effet, le taux variable suit à la hausse ou à la baisse le taux directeur : lorsque celui-ci monte, votre taux variable monte et lorsque le taux directeur baisse, votre taux variable baisse. Si l’inflation est maîtrisée plus rapidement, le taux directeur pourrait baisser ses taux d’intérêt rapidement, ce qui pourrait signifier des économies plus importantes qu’avec un taux fixe de 5 ans, ou même un taux fixe à court terme de 3 ans. Qui veut manquer le bateau? Le taux variable offre la possibilité d’en profiter sans délai.

Source: journaldemontreal.com

Les meilleures rénovations à faire pour maximiser le prix de vente de sa maison

Source: journaldemontreal.com

Voilà que les rayons du soleil sont plus chauds, que l’eau ruisselle ici et là… On se surprend à parler de cabane à sucre, de sirop d’érable et du retour des oies blanches. Pas de doute, le printemps frappe à nos portes. Pour les propriétaires qui souhaitent vendre leur maison, c’est le temps de passer à l’action.

source: lejournaldemontreal.com

En cette période, le bassin d’acheteurs potentiels augmente, étant donné que les locataires désirant accéder à la propriété ont posté leur avis de non-renouvellement de bail et voudront emménager avant juillet.

Quelles sont les meilleures rénovations à effectuer pour augmenter la valeur de votre maison ?

Le top 5

En voici cinq provenant de l’Institut canadien des évaluateurs.

Évidemment, l’envergure des travaux variera selon l’état des lieux.

1. La salle de bain

Selon l’Institut, une proportion de 75 % à 100 % des sommes investies dans la rénovation d’une salle de bain est récupérée à la revente.

En moyenne, le coût d’une nouvelle salle de bain varie de 8000 dollars à 20 000 dollars.

À vous de juger de l’ampleur des modifications à apporter. Les acheteurs accordent beaucoup d’importance à la propreté, au confort et à la facilité d’entretien. Tenez compte de ces critères dans vos choix.

2. La cuisine

Même constat pour la cuisine, dont la valeur se situe souvent entre 20 000 dollars et 50 000 dollars.

Le taux de récupération oscille entre 75 % et 100 %.

Évaluez l’état de chaque composante.

Ceux et celles qui aiment cuisiner porteront une attention particulière à l’ergonomie et à l’aménagement de l’espace lors de la visite.

3. La peinture

Rafraîchir les lieux, effacer les traces laissées au cours des années, c’est comme inviter l’acheteur potentiel à prendre possession des lieux.

Taux de récupération : entre 50 % et 100 %. Les couleurs étant une question de goût personnel, on optera pour des coloris neutres. On veut que le futur acheteur puisse se voir vivre dans votre maison.

4. La toiture

Les acheteurs porteront également leur attention à la toiture, élément architectural important. Quand a-t-elle été faite ? Pour combien d’années était-elle garantie ? L’Institut évalue qu’entre 50 et 80 % des sommes investies dans la rénovation de la toiture seront récupérées. Combien ça coûte ? Il existe de nombreux types de toitures. Le plus populaire, en bardeaux d’asphalte, coûte en moyenne de 3 dollars à 5 dollars le pied carré.

5. La finition du sous-sol

Concernant la rénovation du sous-sol, l’Institut évalue à entre 50 % et 75 % la récupération des sommes investies. À vous d’évaluer si cela est rentable.

Et soigner la présentation…

Effectuer des rénovations fera augmenter la valeur de votre maison, certes, mais il ne faut pas oublier de bien préparer la visite des acheteurs en appliquant les grands principes de la valorisation résidentielle (home staging) :

  • Nettoyer et réparer tout ce qui ne fonctionne pas bien
  • Désencombrer l’espace en remisant le mobilier trop massif
  • Dépersonnaliser les pièces en retirant des éléments comme les photos de famille
  • Créer des ambiances chaleureuses où l’acheteur pourra se projeter.

CONSEILS

  • Faites faire une inspection avant la vente. D’une part, cela rassurera l’acheteur et, d’autre part, vous évitez les risques de poursuite pour vices cachés.
  • Assurez-vous d’avoir en main un certificat de localisation valide.
  • Effectuez des rénovations, certes, mais restez dans la gamme de prix des maisons du quartier.
  • Demandez au moins trois soumissions pour faire faire vos travaux.

Source: journaldemontreal.com

Que savez-vous des unités d’habitation accessoires?

Source: centris.ca
Découvrez les avantages et les caractéristiques des unités d’habitation accessoires, qui partagent le terrain d’une maison principale déjà existante.

Caractéristiques d’une unité d’habitation accessoire

Une unité d’habitation accessoire (UHA) est en fait une habitation secondaire construite et aménagée sur un lot occupé par un bâtiment principal, plus grand et déjà existant. Cette appellation constitue un dérivé de l’expression anglaise « Accessory Dwelling Unit (ADU) ». D’autres termes sont utilisés pour les désigner comme logement secondaire, annexe, maison de fond de cour, etc. Une UHA doit répondre à certains critères. Elle doit être de taille réduite tout en permettant le respect de la vie privée des occupants et des voisins, son aménagement doit s’harmoniser à la résidence autant qu’au quartier et sa construction doit, le plus possible, respecter l’environnement et miser sur l’aménagement durable.

Trois types d’unité d’habitation accessoire

Les UHA peuvent prendre plusieurs formes selon leurs particularités propres et celles du bâtiment principal auquel elles sont liées, le type d’aménagement et leur emplacement sur le terrain. On constate trois types d’unité d’habitation accessoire.

  • Un logement accessoire directement aménagé à même l’intérieur de la résidence principale comme dans le garage ou le sous-sol.
  • Une unité d’habitation accessoire attachée (nommée UHAA) constituée d’une annexe jouxtée à l’immeuble existant, comme un espace aménagé au-dessus d’une section de la maison ou d’un garage, ou encore l’ajout d’une annexe latérale attenante à l’immeuble.
  • Une unité d’habitation accessoire détachée (UHAD) composée d’une unité indépendante non attenante à la résidence principale, mais partageant le même terrain, comme le sont les mini maisons.

Les avantages

Au Canada, l’attrait des unités d’habitation accessoires remonte à la pénurie de logements vécue lors de la crise économique de 1929 et de l’après Deuxième Guerre mondiale. Si, par la suite, les besoins d’avoir recours à ces habitations secondaires se sont affaiblis, voilà qu’ils reviennent en force depuis les années 1990 comme une solution possible pour répondre aux défis imposés par l’âpreté du marché immobilier. C’est que les avantages de ce type d’habitation sont variés et s’adressent autant aux occupants qu’aux villes.

  • Quand les UHA sont des maisons intergénérationnelles, elles permettent d’accroître les liens familiaux en plus de soutenir le maintien à domicile des aînés.
  • Les UHA pourraient contribuer à lutter contre la pénurie de logements en favorisant l’accès à des logements abordables.
  • Les municipalités gagnent à permettre l’implantation d’UHA, car celles-ci limitent l’étalement urbain en densifiant de façon progressive et contrôlée leur territoire.
  • Les UHA apportent un revenu supplémentaire autant aux propriétaires de l’immeuble principal (revenus de location) qu’aux villes (revenus fonciers).

La réglementation 
Au Québec, l’implantation des unités d’habitation accessoires est fortement limitée. Si la pratique n’est pas encore répandue, c’est que plusieurs municipalités ont des règlements tellement contraignants qu’elles empêchent la réalisation du projet ou la confinent à des conditions strictes (par exemple : l’UHA doit servir à un membre de la famille, uniquement, et ne pourrait être loué à d’autres personnes). Toutefois, une certaine ouverture semble poindre à l’horizon comme pour les villes de Sainte-Catherine et Mont-Saint-Hilaire en Montérégie, et Victoriaville, au Centre-du-Québec. Certaines villes, dont Rimouski et Longueuil, sont en réflexion quant au déploiement des UHA sur leur territoire et changeront peut-être leurs réglementations. Les unités d’habitation accessoires constituent une tendance à surveiller au cours des prochaines années.

Source: centris.ca

Être propriétaire occupant d’un plex : avantages et inconvénients

Source: centris.ca

Dans un marché immobilier hautement concurrentiel où les enjeux d’accession à la propriété sont nombreux, plusieurs futurs acheteurs tentent de faire preuve de créativité pour réaliser leur projet. Dans ce contexte, devenir propriétaire occupant d’un plex pourrait être une option à considérer. À la lecture de cet article, vous découvrirez les types d’immeubles qui sont les plus profitables, ainsi que les avantages et les inconvénients de cette solution.

1. Propriétaire occupant : de quoi parle-t-on exactement?

Être propriétaire occupant signifie qu’une personne fait l’acquisition d’un plex ou d’un immeuble de cinq logements et moins afin de l’habiter. Dans ce cas, elle loue les autres appartements en vue d’en retirer des revenus. Les loyers l’aident ainsi à payer le prêt hypothécaire, les taxes foncières et les travaux d’entretien.

La mise de fonds minimale pour l’achat d’un plex est généralement de 5 à 10 %, ce qui est inférieur à celle d’une maison unifamiliale, par exemple[1]. Toutefois, certains facteurs peuvent influencer le montant de la mise de fonds obligatoire, tels que le nombre de logements et la valeur du bâtiment. Dans certains cas, la souscription à une assurance prêt hypothécaire de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)peut donc être exigée. Informez-vous auprès de votre conseiller financier ou d’un courtier hypothécaire pour connaître tous les détails et prendre une décision en fonction de votre réalité.

2. Types d’immeubles pour lesquels être propriétaire occupant est profitable

Se lancer dans l’achat d’un plex n’est pas toujours un investissement lucratif et peut ne pas être adapté à tous les styles de vie. Ainsi, la rentabilité financière et la taille de l’immeuble – tout comme votre ratio d’endettement – peuvent avoir un impact important sur votre décision[2].

Taille de l’immeuble

Pour devenir propriétaire occupant sans trop de tracas, l’achat d’un duplex ou d’un triplex est l’idéal. Au-delà de ce nombre d’appartements, les responsabilités sont plus importantes, tout comme les risques de vous faire déranger par vos locataires.

Rentabilité

La rentabilité est sans doute le facteur décisif lorsque vient le temps de choisir un immeuble dans lequel devenir propriétaire occupant. Pour l’évaluer, vous pouvez calculer le rendement net net de votre investissement qui tient compte des divers frais associés à la propriété : taxes foncières et scolaires, charges non récupérables, frais de gestion, imposition des revenus immobiliers, etc[3]. Ainsi, vous saurez si le montant des loyers couvrira les différentes charges… ou non.

3. Comparaison des avantages et des inconvénients

Se lancer dans l’achat d’un plex est un pensez-y-bien! Peser le pour et le contre est un exercice judicieux qui vous permettra d’y voir plus clair[4] [5].

Avantages

Devenir propriétaire occupant vous permettra de :

  • Faciliter votre accession à la propriété
  • Diminuer votre mise de fonds minimale
  • Rembourser votre prêt hypothécaire plus rapidement grâce aux loyers perçus
  • Profiter de quelques dépenses déductibles d’impôt

Inconvénients

En habitant près de vos locataires, vous devrez :

  • Renoncer à une certaine tranquillité en raison de la proximité et du bruit
  • Assurer une jouissance paisible de leur appartement
  • Répondre à leurs demandes

Bref, l’avantage financier à lui seul ne peut justifier un tel investissement. N’oubliez donc pas de considérer le mode de vie qui y est associé.

4. Le point sur la reprise de logement

En devenant propriétaire occupant, vous devrez respecter certaines obligations; cela implique que vos locataires pourront continuer d’occuper le logement qu’ils ont loué pour autant qu’ils respectent l’ensemble des conditions du bail.

Vous souhaitez reprendre l’un des appartements pour l’habiter? Ce n’est pas impossible, mais vous devrez respecter une procédure stricte et émettre un avis de reprise de logement dans un délai précis qui tient notamment compte de la durée du bail du locataire.

Néanmoins, dans certains cas, vous ne pourrez pas reprendre un logement. C’est le cas si le locataire[6] :

  • Est âgé de plus de 70 ans
  • Occupe l’appartement depuis plus de 10 ans
  • Possède un revenu qui ne lui permet pas de bénéficier d’un logement à loyer modique

Par ailleurs, le propriétaire qui souhaite reprendre le logement devra être âgé de plus de 70 ans.

En somme, devenir propriétaire occupant pourrait vous permettre de vous loger à moindres coûts. Dans certains cas, les revenus générés par les loyers sont même suffisants pour couvrir l’ensemble du prêt hypothécaire et des dépenses associées à l’entretien de l’immeuble. Bien que ce scénario puisse faire rêver, il n’est malheureusement pas toujours réaliste.

Source: centris.ca

Que faire si vous ne pouvez pas payer votre hypothèque?

Sources: journaldemontreal.com
Branle-bas de combat dans l’univers des prêts hypothécaires, les détenteurs de prêt à taux variable avec remboursement fixe sont touchés.

À la suite des hausses successives du taux d’intérêt, les mensualités de ces prêts ne couvrent plus les intérêts, alors qu’en plus de ceux-ci, elles devraient payer une partie du capital emprunté. Ce point de bascule est appelé le taux de déclenchement. Les institutions financières contactent les emprunteurs afin qu’ils remédient à la situation. Que faire?

Pas de panique! Il existe plusieurs options pour vous tirer d’embarras, le temps que la tempête se calme. En voici quelques-unes.

Allonger la période d’amortissement

L’amortissement sur une plus longue période permet de diminuer les mensualités. Par exemple, pour un prêt de 200 000 $ avec un amortissement restant de 15 ans avec un terme de 5 ans à un taux de 6 %, les mensualités sont de 1679 $. En prolongeant l’amortissement sur 25 ans, elles diminuent à 1279 $. Une différence de 4800 $ par année.

Bien sûr, à long terme, vous paierez plus d’intérêt. Mais vous aurez la possibilité de rajuster l’amortissement au prochain renouvellement, une fois que la situation sera revenue à la normale.

Si votre prêt est déjà amorti sur 25 ans, prenez note que ce n’est pas toutes les institutions financières qui accepteront de le porter à 30 ans et encore moins de le prolonger davantage.

Choisir un taux fixe

Autre possibilité, abandonnez le taux variable et optez pour un taux fixe. Nous savons tous que le taux variable est profitable à long terme. Cependant, peut-être faut-il songer à y renoncer pour un certain temps. Encore là, vous pourrez revoir la situation au prochain renouvellement. D’ici là, un taux fixe vous procurera un peu de sécurité.

Choisir un taux et un remboursement variables 

En ne plafonnant pas votre remboursement, vous serez en mesure d’absorber les modulations du taux d’intérêt. Les adeptes inconditionnels du taux variable choisiront cette option. Les données empiriques sur les avantages des taux variables leur donnent raison.

Effectuer un remboursement anticipé

Généralement, les institutions financières déterminent à l’avance dans l’acte de prêt hypothécaire le cadre dans lequel vous pouvez effectuer un remboursement anticipé. Vous diminuerez ainsi le capital emprunté.

Par exemple, concernant un prêt de 200 000 $ amorti sur 25 ans et un terme de 5 ans à un taux de 6 %, supposons qu’après deux ans, soit à la 24e mensualité, vous accélérez le remboursement en ajoutant 200 $ par mois pour les trois dernières années du terme. Ainsi, lorsque celui-ci sera écoulé, vous aurez économisé 697 $ en intérêt.

Autre possibilité, à compter de la 24e mensualité, vous ajoutez un versement ponctuel de 5000 $ par année aux mensualités. Le terme écoulé, vous aurez économisé 1902 $. 

En conclusion

Nous traversons actuellement une période de turbulence en ce qui a trait aux taux d’intérêt, qui nous oblige à revoir certaines priorités. Dans ce genre de situation, il convient de conserver son calme et de ne pas prendre de décision hâtive. Commencez par analyser votre situation à tête reposée. Quels sont vos projets à court terme? Pouvez-vous reporter certaines dépenses? Une planification financière vous aidera à trouver des solutions.

Conseils

  • Soyez proactifs! Présentez une proposition qui vous convient à l’institution financière. Il y a de fortes chances qu’une offre raisonnable soit acceptée.
  • Demander l’aide d’un proche pour vous aider à traverser cette période difficile.
  • Consultez un conseiller financier qui vous aidera à planifier vos finances. Dans les institutions financières, c’est gratuit.

Source: journaldemontreal.com