Face à l’explosion du coût des inondations, Ottawa souhaite se doter d’un programme d’assurance privée et envisage une assurance inondation obligatoire pour les propriétaires, particulièrement ceux dont les résidences sont en zone inondable.
«En ce moment, on est dans un régime d’assurance publique financé par les taxes et impôts. C’est sans prime par contre. Le gouvernement veut augmenter son revenu avec une prime d’assurance, pour un régime qui sera bonifié, parce que les coffres de l’État sont vides et les problèmes commencent», résume Louis Cyr, courtier d’assurances et gestionnaire de risques.
Le constat est clair : le coût des inondations au Canada explose pour atteindre une perte annuelle de près de 3 milliards de dollars. Les inondations sont les catastrophes naturelles les plus courantes et les plus coûteuses au pays, et elles sont en constante augmentation à cause des changements climatiques et du développement immobilier, explique le groupe de travail sur l’assurance contre les inondations dans son rapport publié la semaine passée.
Depuis 2017, les assureurs offrent une couverture inondation. Mais «les assureurs ne veulent pas s’approcher de la rivière et restent sur le bord de la montagne», explique Louis Cyr.
En fait, les résidences situées en zone à risque élevé ne sont pas assurées. Or elles représentent 90 % des risques d’inondations résidentiels.
Les coûts pour l’État explosent
De ce fait, la quasi-totalité des coûts retombe sur le programme d’aide aux sinistrés des catastrophes naturelles, autrement dit sur Québec, lui-même appuyé par Ottawa.
Au fédéral, on planche donc sur un «modèle d’assurance contre les inondations privé et abordable pour l’ensemble de la population» afin de faire face à l’augmentation des coûts, mais aussi afin d’inciter la population à diminuer son risque personnel.
Même si on n’en est pas encore à la mise en œuvre, des options se dessinent et celles qui cochent le plus de cases rendraient l’assurance inondation obligatoire.
Elle pourrait ainsi devenir une exigence pour obtenir une hypothèque ou s’attacher automatiquement à une police d’assurance habitation, comme c’est déjà le cas pour les tornades.
Répartir le risque
Michael Bourdeau-Brien, professeur à l’Université Laval, explique que le caractère obligatoire s’explique par la manière dont fonctionne une assurance : on cherche à répartir le risque entre un grand nombre d’assurés.
Cela permet aussi «de s’assurer que les gens qui en ont besoin la prennent, sachant que c’est un risque sous-estimé».
Les systèmes envisagés transfèrent tous une partie des coûts aux propriétaires. La prime serait variable en fonction du risque, mais supportée par le gouvernement. Le niveau d’intervention publique est à déterminer.
IL FAUT PRÉVENIR ET PAS SEULEMENT GUÉRIR
«L’assurance n’est qu’une des pistes de solution», souligne Michaël Bourdeau-Brien, professeur en finance et assurance à l’Université Laval.
Au-delà d’un meilleur système d’indemnisation des victimes, le rapport du groupe de travail sur l’assurance contre les inondations rappelle l’importance de la prévention et la réduction des risques d’inondation.
Sur le plan de la prévention, il faut remonter aux causes de l’intensification des inondations. D’abord, il y a la forte augmentation du nombre de personnes qui vivent dans des zones à haut risque d’inondation.
Au Québec, il y a 340 000 résidences exposées à un risque moyen ou élevé, selon le Bureau d’assurance du Canada. Et l’augmentation de la population en zone inondable continue, nous dit le rapport. Les experts préconisent de mettre à jour la cartographie des zones inondables et de revoir la planification d’aménagement du territoire.
Autre piste évoquée par Michaël Bourdeau-Brien : aider à la relocalisation des habitations en zone à risque élevé d’inondations.
«Souvent, la relocalisation est beaucoup plus rentable que ce qu’on croit et elle permet d’éliminer le risque», mentionne-t-il.
Ensuite, il y a les changements climatiques. Dans ce sens, «arrêtons de brûler du pétrole, du gaz et du charbon pour éviter d’accentuer le problème», lance Émile Boisseau-Bouvier. Le porte-parole d’Équiterre estime que, pour le moment, «on n’est pas en voie d’atteindre nos cibles de réduction des gaz à effet de serre, des cibles déjà pas assez ambitieuses».
Aménager les espaces naturels
Sur le plan de la réduction des risques, les mesures structurelles peuvent aider à réduire les dégâts lors d’une inondation, mais il y a aussi l’aménagement des sols et des espaces naturels.
«Oui, ça peut être une digue, mais souvent les investissements qui ont le meilleur rendement, c’est préserver nos espaces naturels qui nous rendent déjà les services écologiques», souligne M. Boisseau-Bouvier. Il explique que les sols bétonnés et sans végétation absorbent beaucoup moins l’eau. Préserver les milieux humides qui ont un rôle d’éponge, limiter l’étalement urbain et avoir un maximum d’arbres est très efficace.
Bientôt une assurance inondation obligatoire?
/in Nouvelles /by Vendirect NewsSource: www.journaldemontreal.com
Ce sont les catastrophes naturelles les plus courantes et coûteuses au pays
MISE À JOUR
Face à l’explosion du coût des inondations, Ottawa souhaite se doter d’un programme d’assurance privée et envisage une assurance inondation obligatoire pour les propriétaires, particulièrement ceux dont les résidences sont en zone inondable.
«En ce moment, on est dans un régime d’assurance publique financé par les taxes et impôts. C’est sans prime par contre. Le gouvernement veut augmenter son revenu avec une prime d’assurance, pour un régime qui sera bonifié, parce que les coffres de l’État sont vides et les problèmes commencent», résume Louis Cyr, courtier d’assurances et gestionnaire de risques.
Le constat est clair : le coût des inondations au Canada explose pour atteindre une perte annuelle de près de 3 milliards de dollars. Les inondations sont les catastrophes naturelles les plus courantes et les plus coûteuses au pays, et elles sont en constante augmentation à cause des changements climatiques et du développement immobilier, explique le groupe de travail sur l’assurance contre les inondations dans son rapport publié la semaine passée.
Depuis 2017, les assureurs offrent une couverture inondation. Mais «les assureurs ne veulent pas s’approcher de la rivière et restent sur le bord de la montagne», explique Louis Cyr.
En fait, les résidences situées en zone à risque élevé ne sont pas assurées. Or elles représentent 90 % des risques d’inondations résidentiels.
Les coûts pour l’État explosent
De ce fait, la quasi-totalité des coûts retombe sur le programme d’aide aux sinistrés des catastrophes naturelles, autrement dit sur Québec, lui-même appuyé par Ottawa.
Au fédéral, on planche donc sur un «modèle d’assurance contre les inondations privé et abordable pour l’ensemble de la population» afin de faire face à l’augmentation des coûts, mais aussi afin d’inciter la population à diminuer son risque personnel.
Même si on n’en est pas encore à la mise en œuvre, des options se dessinent et celles qui cochent le plus de cases rendraient l’assurance inondation obligatoire.
Elle pourrait ainsi devenir une exigence pour obtenir une hypothèque ou s’attacher automatiquement à une police d’assurance habitation, comme c’est déjà le cas pour les tornades.
Répartir le risque
Michael Bourdeau-Brien, professeur à l’Université Laval, explique que le caractère obligatoire s’explique par la manière dont fonctionne une assurance : on cherche à répartir le risque entre un grand nombre d’assurés.
Cela permet aussi «de s’assurer que les gens qui en ont besoin la prennent, sachant que c’est un risque sous-estimé».
Les systèmes envisagés transfèrent tous une partie des coûts aux propriétaires. La prime serait variable en fonction du risque, mais supportée par le gouvernement. Le niveau d’intervention publique est à déterminer.
IL FAUT PRÉVENIR ET PAS SEULEMENT GUÉRIR
«L’assurance n’est qu’une des pistes de solution», souligne Michaël Bourdeau-Brien, professeur en finance et assurance à l’Université Laval.
Au-delà d’un meilleur système d’indemnisation des victimes, le rapport du groupe de travail sur l’assurance contre les inondations rappelle l’importance de la prévention et la réduction des risques d’inondation.
Sur le plan de la prévention, il faut remonter aux causes de l’intensification des inondations. D’abord, il y a la forte augmentation du nombre de personnes qui vivent dans des zones à haut risque d’inondation.
Au Québec, il y a 340 000 résidences exposées à un risque moyen ou élevé, selon le Bureau d’assurance du Canada. Et l’augmentation de la population en zone inondable continue, nous dit le rapport. Les experts préconisent de mettre à jour la cartographie des zones inondables et de revoir la planification d’aménagement du territoire.
Autre piste évoquée par Michaël Bourdeau-Brien : aider à la relocalisation des habitations en zone à risque élevé d’inondations.
«Souvent, la relocalisation est beaucoup plus rentable que ce qu’on croit et elle permet d’éliminer le risque», mentionne-t-il.
Ensuite, il y a les changements climatiques. Dans ce sens, «arrêtons de brûler du pétrole, du gaz et du charbon pour éviter d’accentuer le problème», lance Émile Boisseau-Bouvier. Le porte-parole d’Équiterre estime que, pour le moment, «on n’est pas en voie d’atteindre nos cibles de réduction des gaz à effet de serre, des cibles déjà pas assez ambitieuses».
Aménager les espaces naturels
Sur le plan de la réduction des risques, les mesures structurelles peuvent aider à réduire les dégâts lors d’une inondation, mais il y a aussi l’aménagement des sols et des espaces naturels.
«Oui, ça peut être une digue, mais souvent les investissements qui ont le meilleur rendement, c’est préserver nos espaces naturels qui nous rendent déjà les services écologiques», souligne M. Boisseau-Bouvier. Il explique que les sols bétonnés et sans végétation absorbent beaucoup moins l’eau. Préserver les milieux humides qui ont un rôle d’éponge, limiter l’étalement urbain et avoir un maximum d’arbres est très efficace.
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Investir dans un chalet locatif, est-ce une bonne idée?
/in Nouvelles /by Vendirect NewsMISE À JOUR
Depuis l’arrivée de la pandémie, de plus en plus de personnes caressent le rêve de partir quelques jours hors du domicile ou de s’acheter une maison secondaire, question de se rafraîchir les idées et de souffler un peu.
En 2016, selon un sondage effectué par RE/MAX, 74 % des Québécois disaient avoir passé du temps dans un chalet au cours des cinq dernières années. Selon un autre sondage réalisé en 2022, cette fois par Royal LePage, 400 000 baby-boomers voulaient se relocaliser en campagne ou dans une région récréative dans les prochaines années.
On voit donc que l’engouement pour les chalets n’est pas seulement dû à la pandémie et que cela fait longtemps que les Québécois rêvent d’un chalet. Est-ce risqué d’acheter un chalet avec l’augmentation des taux d’intérêt?
Il y a 3 types de scénarios possibles lors de l’achat d’un chalet :
1) Vous vendez votre résidence
Une partie de l’argent de la vente de votre maison servira à payer votre nouveau chalet.
Le risque est faible, malgré l’augmentation des taux d’intérêt, car votre résidence va probablement coûter moins cher en campagne.
2) Vous achetez un chalet et vous louez à temps partiel
On va analyser un scénario : disons qu’avant l’augmentation des taux d’intérêt, vous aviez la possibilité d’avoir un taux à 2,5 % et que maintenant on est rendu à 4,5 %. Pour un prêt hypothécaire de 400 000 dollars, cela représente une augmentation mensuelle de 420 dollars (de 1790 $ à 2210 $). Si vous louez votre chalet à 500 $ par nuit, c’est seulement 1 nuit de plus de location dans le mois, si c’est 250 $/nuit, seulement 2 nuits.
Donc l’impact sur la rentabilité d’un chalet loué à temps partiel est sans trop de risques.
3) Vous conservez votre maison
Vous voulez profiter du chalet comme résidence secondaire sans le louer, alors assurez-vous que votre budget permet l’ajout des dépenses d’un chalet.
Bien sûr, pour pouvoir réussir l’acquisition d’un chalet, il convient de mettre en œuvre et d’appliquer certains conseils… Mais tout d’abord, voyons quelques avantages à faire le saut et investir dans une autre propriété.
Les principaux avantages d’un chalet
Investir dans un chalet ou une maison de campagne comporte son lot d’avantages, c’est une certitude!
En effet, une telle acquisition offre avant tout la possibilité de jouir d’un nouvel environnement pour se détendre et éviter le brouhaha de la ville.
Aussi, le chalet peut également devenir une belle source de revenus, en ce sens où il est souvent possible de le louer à court terme (moins de 31 jours).
Mission : Recherche de fonds
L’achat d’une résidence secondaire, propriétaire occupant, nécessite une mise de fonds d’au moins 5 %.
Lorsque la résidence est louée à court terme, la mise de fonds est de 20 % minimum.
Une bonne façon de procéder quant à l’obtention de fonds pour l’achat d’une résidence secondaire consiste à se servir de l’équité de la résidence principale comme levier de financement.
CONSEILS
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Acheter une maison ou un condo? Quels aspects faut-il considérer?
/in Nouvelles /by Vendirect NewsSource: www.realtor.ca/
Acheter un condo ou une maison? La réponse peut être évidente pour certains, mais pour d’autres, elle l’est moins. Chaque option comporte des avantages et des inconvénients, comme l’emplacement, des commodités, la valeur de revente et l’espace.
Pour répondre à la question, il est important de commencer en déterminant vos objectifs, votre style de vie et votre budget. Un courtier ou agent membre de l’ACI vous aidera à examiner les différentes options qui s’offrent à vous sur le marché que vous préférez, notamment les facteurs dont vous devrez tenir compte pour choisir entre un condo ou une maison. Entamez vos recherches sur REALTOR.ca au moyen du filtre Type de propriétés et comparez toutes les options que vous offre votre quartier.
Types de condos
Il y a deux principaux types de condos sur le marché : les condominiums en propriété franche et les condominiums à bail. Les condominiums en propriété franche peuvent être des immeubles divisés en un certain nombre d’unités, de maisons en rangée ou même de maisons en rangée ou unifamiliales individuelles. Dans cette catégorie se trouvent les condominiums normaux – vous achetez votre unité et vous avez un intérêt dans les parties communes, mais vous n’êtes pas propriétaire du terrain – et les condominiums de parties communes – vous n’achetez pas une unité, mais une propriété et le terrain sur lequel elle se trouve. Les propriétaires de la communauté partagent la propriété des parties communes et financent conjointement leur entretien et réparation. Dans le cas des condominiums à bail, le terrain n’appartient pas à l’association condominiale, mais les acheteurs d’un bail achètent un intérêt commun dans une partie privative et dans les parties communes.
Prix
Il y a une différence entre acheter un condo normal et acheter une maison, car vous achetez seulement une unité dans un immeuble, et non pas un terrain. (Ce n’est pas nécessairement le cas des autres types de condos.) Habituellement, un condo est plus abordable qu’une maison située dans le même quartier; toutefois, l’écart est plus important dans certains marchés plutôt que d’autres et dans le cas d’un condominium de parties communes, il n’y aura peut-être pas de différence. Dans des villes comme Vancouver et Toronto, si vous êtes prêt à vous éloigner du centre-ville afin d’obtenir un prix moins élevé, cela influencera grandement votre choix entre une maison et un condo.
Frais
Si vous choisissez le condo, vous devrez assumer des frais mensuels couvrant des services comme la sécurité, l’entretien et les commodités. Le montant de ces frais est habituellement déterminé par la taille de votre unité et le nombre d’unités dans l’immeuble. Certains condos offrent des commodités luxueuses, comme un service de concierge en tout temps, une piscine, un gym, un sauna, une salle de cinéma avec grand écran et même une allée de bowling. Il est important de noter que plus il y aura de commodités, plus les frais de condos seront élevés.
De plus, les frais de condo couvrent généralement les coûts associés aux réparations à effectuer à l’intérieur de l’immeuble (mais pas à l’intérieur de votre unité). Les propriétaires d’une maison n’ont pas cette chance. Un toit qui coule ou des améliorations aux fenêtres ne sont que quelques dépenses importantes qu’ils devront assumer, particulièrement dans une résidence construite depuis un certain temps.
L’assurance habitation est une autre dépense qui varie en fonction du type de résidence choisie. Habituellement, les primes d’assurance sont moins élevées dans le cas d’un condo puisque les murs sont couverts par l’assurance de l’immeuble. Il en va de même pour les factures de chauffage et d’électricité qui sont habituellement plus élevées dans le cas d’une maison.
Entretien
Si vous détestez tondre la pelouse, pelleter la neige ou nettoyer les gouttières, un condo est peut-être la solution idéale. Une maison exige beaucoup plus d’efforts et de travaux d’entretien physiques, ce qui signifie que le propriétaire doit investir plus de temps.
Emplacement et style de vie
Les condos sont habituellement situés dans des emplacements centraux et offrent aux propriétaires une facilité de déplacement et une accessibilité au transport en commun, en plus d’une proximité des boutiques et des restaurants. Les professionnels peuvent accorder une plus grande priorité à ces commodités urbaines plutôt qu’au fait de posséder une chambre à coucher supplémentaire ou une cour arrière. Bien que les maisons situées loin du centre-ville soient plus abordables, vous devrez sacrifier l’emplacement et d’autres commodités associées à la vie en condo. Pour trouver des quartiers qui correspondent à votre style de vie, débutez votre recherche en consultant les données locales sur REALTOR.ca.
Si vous avez des enfants ou prévoyez en avoir bientôt, vous voudrez examiner attentivement des éléments comme l’espace, le bruit et l’intimité. Bien que deux personnes puissent être heureuses dans un condo, une maison pourrait leur offrir davantage si leur famille s’agrandit. Un condo de deux ou trois chambres offrira généralement moins d’espace qu’une maison pour une progéniture en pleine croissance.
Liberté
Les syndicats de la copropriété fixent des règles que tous les propriétaires ou locataires doivent suivre. Ces règles peuvent limiter le nombre d’animaux domestiques permis, ou la taille de ceux-ci, interdire la consommation de tabac dans les espaces communs ou sur les balcons privés, restreindre le nombre de visiteurs dans les espaces communs (comme la piscine ou le gym), empêcher les propriétaires de louer leur unité (comme sur Airbnb), interdire l’utilisation de barbecues personnels sur les patios ou imposer des contraintes concernant, entre autres, l’installation de lumières de Noël ou même la couleur de vos rideaux.
Les avantages d’un condo
Les inconvénients d’un condo
Les avantages d’une maison
Les inconvénients d’une maison
Répondez à notre questionnaire pour savoir lequel vous convient le mieux.
Pour vous aider à faire un choix, consultez un courtier ou agent immobilier détenteur du titre REALTOR®. Nos experts sont là pour vous aider à trouver la propriété qui convient le mieux à vos besoins.
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Doit-on vendre sa maison avant d’en acheter une nouvelle?
/in Nouvelles /by Vendirect NewsSource: journaldemontreal.com
« C’est ce qu’on cherche depuis des années, lance Agathe. Qu’est-ce qu’on fait ? » ajoute-t-elle, se tournant vers Simon. On ne peut pas assumer deux hypothèques, pense-t-il, même si la maison lui est tombée dans l’œil également.
Dans quel ordre un acheteur doit-il procéder ? Vendre sa maison en premier, puis acheter la nouvelle ? Ou l’inverse ?
Confronté à la perspective de contracter deux hypothèques, ne serait-ce que pour une courte période, une option pour l’acheteur serait de déposer une offre d’achat comprenant une clause 72 heures.
Clause 72 heures
Une offre d’achat est un contrat qui unit deux parties. Agathe et Simon peuvent y inclure une condition, soit la vente de leur maison. Ainsi, ils ne risquent pas de devoir assumer deux hypothèques à la fois.
C’est ce qu’on appelle une clause 72 heures. Celle-ci permet de déposer une offre d’achat, tout en mettant sa maison en vente. Toutefois, le vendeur conserve la possibilité de trouver un nouvel acheteur. Si cette éventualité se produit et que celui-ci présente une offre supérieure à celle d’Agathe et Simon, ces derniers auraient 72 heures pour réagir. Ce délai écoulé, leur offre ne tiendrait plus.
Si le nombre d’acheteurs potentiels excède le nombre de maisons offertes, il est probable que le vendeur refuse l’offre conditionnelle comprenant une clause 72 heures. Une proposition alléchante, comme offrir plus qu’il demande, pourrait peut-être le faire changer d’idée.
Mais Agathe et Simon ne veulent pas courir le risque de rater l’occasion d’acquérir la maison de leurs rêves. Quelles sont les possibilités ? Il existe d’autres avenues, certes, mais elles sont plus dispendieuses.
Financement relais
Tout comme son nom l’indique, le financement relais permet aux propriétaires d’arrimer la vente de leur maison à l’achat d’une nouvelle. Comment cela fonctionne-t-il ? L’équité de la première sert à financer la mise fonds de la seconde. Il s’agit d’un prêt à court terme, souvent de six mois au maximum, qui fait le pont entre les deux transactions immobilières. Offert sous différentes appellations, la plupart des institutions financières proposent ce type de produits qui procure une certaine tranquillité d’esprit à ceux et celles qui sont pressés d’acquérir une nouvelle maison.
Marge de crédit hypothécaire
Un propriétaire pourrait également faire une demande de marge de crédit en offrant sa maison en garantie. Ainsi, le montant de la marge servirait de mise de fonds pour l’achat de la nouvelle maison.
Ces formes de financement à court terme permettent de procéder à l’acquisition d’une nouvelle propriété, tout en gagnant du temps afin de ne pas vendre sa maison au rabais.
CONSEILS
Pourquoi avez-vous de la difficulté à acheter une propriété?
/in Nouvelles /by Vendirect NewsSource: www.centris.ca
Vous êtes à la recherche de la propriété idéale depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois? Alors que les visites se multiplient, vous n’avez pourtant rédigé aucune offre d’achat. Trop petite, trop grande, trop âgée ou mal située, la maison parfaite ne semble tout simplement pas exister! Parcourez cet article pour découvrir cinq conseils qui vous permettront de revoir certains de vos critères afin de trouver votre nid douillet… une bonne fois pour toutes!
1. Réévaluer ses besoins et être plus flexible
L’évaluation de vos besoins est une étape essentielle avant de commencer vos recherches sur le marché immobilier. Toutefois, vous devrez peut-être réévaluer ceux-ci si vous constatez que, malgré le temps qui passe, aucune des propriétés visitées ne semble les combler.
Questionnez-vous sur les éléments suivants, tout en faisant preuve de flexibilité[1] :
Bref, être ouvert aux nouvelles options peut être une stratégie gagnante.
2. Revoir son budget
Depuis le début de la pandémie, le marché immobilier est particulièrement actif. Et qui dit surchauffe dit surenchères. Alors que le nombre d’acheteurs est beaucoup plus important que le nombre de propriétés à vendre, les offres d’achat pour une même propriété se multiplient.
Résultat? Vous devrez peut-être revoir votre budget à la hausse si vous souhaitez faire partie de la course. Mais avant de vous lancer, pensez à obtenir l’avis d’un conseiller hypothécaire afin de respecter votre budget et de ne pas mettre en péril vos autres projets personnels. Ainsi, la négociation des conditions de votre préapprobation hypothécaire s’avérera cruciale pour le bon déroulement de vos recherches et l’évaluation des différentes options qui s’offrent à vous[2].
Dans tous les cas, n’oubliez pas que le coût d’acquisition de la propriété ne se limite pas au prix d’achat. Lors de votre réflexion, pensez à tenir compte[3] :
3. Choisir le bon moment
Est-ce préférable d’acheter une propriété à l’hiver ou au printemps? Les visites sont-elles plus profitables le matin ou en fin d’après-midi? Chaque saison et chaque moment de la journée comporte ses avantages et ses inconvénients!
Il est vrai que le marché immobilier comporte des fluctuations saisonnières[4]. Si la saison hivernale est habituellement favorable aux acheteurs qui profiteront d’un plus grand pouvoir de négociation, en revanche, le printemps et l’été permettent généralement aux vendeurs d’obtenir le meilleur prix pour leur propriété en raison de la forte concurrence[5].
Si vous êtes à la recherche d’une propriété qui comporte des caractéristiques prisées de nombreux acheteurs, vous devrez vous attendre à affronter une forte concurrence, surtout lors de la haute saison. Ainsi, pensez à faire la meilleure offre possible dès le départ, ce qui maximisera vos chances de vous démarquer en situation d’offres d’achat multiples[6].
4. Utiliser efficacement les outils proposés par Centris
Le site web centris.ca regorge d’outils astucieux facilitant vos recherches. Parmi ceux-ci, on retrouve la fonction Polygone. Une fois le nom de la ville ou de la municipalité inscrit dans le champ de recherche, vous verrez apparaître toutes les propriétés à vendre dans un rayon donné. Ainsi, vos recherches seront délimitées à un territoire bien précis : de quoi vous éviter bien des maux de tête.
En outre, la fonction Style de vie vous permet de sélectionner des critères de recherche bien précis, comme le transport en commun et les services à proximité. Par ailleurs, en créant votre compte, vous aurez la possibilité de sauvegarder vos critères de sélection, ce qui facilitera grandement vos démarches.
5. Savoir rester objectif
Quoi qu’on en pense, l’achat d’un bien immobilier est souvent une transaction émotive. Alors, comment demeurer objectif au moment d’effectuer vos visites ou de rédiger une offre d’achat?
Ces cinq conseils pourraient bien vous permettre de prendre le recul nécessaire avant de vous engager[7] :
En somme, l’achat d’un bien immobilier est un projet à long terme qui demande beaucoup de préparation : inutile de vous précipiter. S’il n’est pas possible de réaliser ce projet à court terme, malgré la révision de vos critères de sélection ou en raison de votre situation personnelle, profitez-en plutôt pour vous préparer pour les mois ou les années à venir. Plusieurs professionnels immobiliers sont à votre disposition pour vous fournir les conseils les mieux adaptés à votre réalité : n’hésitez pas à les consulter.
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Tout savoir sur les frais de condo
/in Nouvelles /by Vendirect NewsSource: realtor.ca
Acheter un condo peut être intéressant pour les acheteurs qui n’ont pas le goût d’entretenir un terrain ou pour qui le prix des maisons est trop élevé. Les condos offrent souvent des accès à une piscine, à un gym et à plusieurs autres services intéressants. Toutefois, cette option vient avec un prix à payer : les frais de condo s’ajoutent à l’hypothèque et on doit en tenir compte dans son budget. Depuis le printemps 2022, au Québec, les copropriétés doivent constituer un fonds d’autoassurance afin d’avoir une réserve qui couvre la franchise la plus élevée à payer en cas de sinistre, comme un dégât d’eau.
Mais expliquons tout d’abord ce que sont les frais de condo. Ce sont des charges communes que chaque copropriétaire d’un condo doit payer. En général, cette somme sert à financer l’entretien du terrain et des espaces communs (par exemple le gazon, les frais de déneigement, le ménage des espaces communs, ou l’entretien de la piscine s’il y en a une). Cet argent est géré par un syndicat de copropriétaires et inclut un fonds de prévoyance qui doit être de 5 % au minimum des frais de condo, et qui servira aux situations urgentes et réparations majeures. Le montant des frais de condo est fixé à partir du budget annuel de la copropriété, mais peut facilement grimper au-delà de 300 $ par mois.
Les frais de condo, qu’est-ce que c’est?
En tant que propriétaire, vous êtes responsable des frais relatifs à votre unité, mais vous devez aussi payer des frais pour ce qui est en copropriété, comme la structure de l’édifice, les aires communes, le terrain et le toit.
On serait porté à croire que les frais de condo sont calculés en fonction de la surface habitable d’un condo. Toutefois, d’autres critères sont aussi pris en compte, comme la valeur relative de la fraction d’un copropriétaire.
Méfiez-vous des frais de condo trop bas!
Il arrive que les promoteurs affichent des frais de condo très bas pour attirer les acheteurs, et négligent alors d’avoir un bon fonds de prévoyance. De mauvaises surprises peuvent s’en suivre, telles des cotisations spéciales auprès des copropriétaires pour payer des réparations ou dépenses imprévues.
Plusieurs personnes pensent à tort que les charges d’une maison sont moins élevées que les frais de condo, mais il ne faut pas comparer des pommes et des oranges, car les frais de condo incluent aussi des services pour les parties communes ou des services comme la piscine ou le gym.
À quoi sert le fonds de prévoyance?
Le fonds de prévoyance est une réserve d’argent qui sert à couvrir des travaux majeurs d’un immeuble dont le syndicat de copropriété est copropriétaire. Cet argent peut servir par exemple à refaire le toit, effectuer des travaux dans les aires communes ou réparer les balcons. Il représente au minimum 5 % des frais de condo, mais ce pourcentage est la plupart du temps nettement insuffisant en cas de bris, de manque d’entretien ou de négligence. Cela arrive donc régulièrement que les copropriétaires soient appelés à débourser des “sommes extraordinaires” pour régler un problème, et qu’ils doivent payer d’une seule traite. Il est important de noter que les frais du fonds de prévoyance ne peuvent pas être récupérés lors de la vente du condo.
Vous voulez en savoir plus sur les frais de condo et ce qui s’y rattache? Avant d’acheter une copropriété, prenez le temps de bien vous informer auprès d’un courtier détenteur du titre REALTOR®.
5 erreurs de décoration intérieure à ne pas commettre
/in Nouvelles /by Vendirect NewsSource: www.centris.ca
Il y a une multitude de décisions qui entrent dans la décoration d’un espace. Et la moindre erreur de jugement, comme suspendre des œuvres d’art trop haut ou choisir une peinture brillante plutôt qu’une finition mate, peut avoir un effet négatif dans une pièce. Voici 5 erreurs de décoration intérieure à ne pas commettre pour obtenir un espace parfait.
Ne pas ajouter de touches de couleur
Une erreur de décoration courante est d’oublier d’ajouter des touches de couleur à un espace neutre. Plusieurs veulent recréer les décors d’inspiration scandinave ou minimalistes. Bien sûr, les espaces aux couleurs neutres sont chics, mais seulement lorsqu’ils sont bien réalisés. Sinon, cela peut créer un espace froid et déprimant. Ce qui rend le design scandinave attirant, c’est la superposition de couleurs et de textures chaleureuses. Ajoutez donc des touches de couleur et des motifs à l’aide de coussins, rideaux, tapis, et quelques objets décoratifs colorés.
De plus, marier les couleurs neutres peut représenter tout un défi. Consultez notre article pour des astuces pour bien utiliser ces teintes naturelles.
Accrocher ses rideaux trop bas
Les rideaux jouent un rôle crucial dans la décoration intérieure. Cependant, des draperies suspendues au bon niveau sont essentielles pour donner à la pièce une apparence haute et spacieuse. Installez le pôle à rideau plus près du plafond que du cadre de fenêtre pour un bel effet.
De plus, certains coupent la longueur du rideau au niveau du seuil des fenêtres, ayant pour effet de rapetisser la fenêtre, ce qui est une erreur de mauvais goût en décoration. Pour agrandir la pièce et créer l’illusion d’une fenêtre plus grande, laissez les rideaux frôler le plancher.
Besoin d’aide pour savoir comment accrocher vos rideaux? Découvrez des conseils utiles.
Accrocher les tableaux trop hauts
Il n’y a rien comme de beaux tableaux ou de jolies affiches colorées pour décorer ses murs. Mais plusieurs commettent l’erreur de les accrocher trop haut. Les toiles, affiches encadrées et autres œuvres d’art murales devraient plutôt être accrochés au niveau des yeux.
Placer tous les meubles contre les murs
Placer les meubles contre les murs est une des erreurs les plus courantes en décoration. Parfois, la taille de la pièce peut rendre la disposition des meubles difficile, mais essayez d’éloigner les meubles des murs pour créer une meilleure cohésion. Ceci est particulièrement important dans le salon. Mais puisqu’il peut être complexe de créer un bel aménagement dans certains espaces, voyez quels sont les avantages de faire appel à un designer d’intérieur.
Choisir un tapis trop petit
Si vous choisissez un tapis pour votre chambre, il devrait couvrir la majorité de la pièce pour créer le plus bel effet. Optez pour un tapis qui se rapproche le plus possible du périmètre de la pièce, en laissant environ six pouces de tous les côtés. Votre chambre devrait être un lieu de détente absolue, voici comment la valoriser.
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Mon courtier, mon allié, mon pilier
/in Nouvelles /by Vendirect NewsMon courtier, mon allié, mon pilier
Quand j’ai décidé d’acheter un condo, je pensais pouvoir y arriver toute seule. J’ai l’habitude de gérer des projets, je suis organisée et j’ai quelques connaissances dans le domaine de l’immobilier.
Ouf! J’ai vite compris que je n’y arriverais pas, que ça prenait quelqu’un d’expérience. Dans le marché actuel, il me manque de temps pour y arriver. Trouver la bonne propriété, c’est un gros investissement de temps. Il faut faire des recherches, communiquer avec les courtiers, comprendre des documents, valider l’information, etc.
Ma courtière m’aide beaucoup. Marie-Pierre me souligne ce qui devrait allumer des lumières rouges. Elle me fait aussi découvrir des propriétés qui passeraient sous mon radar.
Aujourd’hui, la vente d’un condo se fait en une semaine. La propriété est inscrite sur centris.ca en début de semaine, les visites sont le samedi et le dimanche, et les offres d’achat doivent être déposées le lundi avant 10 h. C’est débile !
Marie-Pierre me tient au courant des offres qui entrent et me conseille. Elle trouve les réponses à mes questions. En plus, elle a accès à un réseau de professionnels compétents, comme des inspecteurs. J’aurais abandonné si elle n’avait pas été là.
Marie-Pierre est aussi ma psychologue : acheter une propriété, c’est des montagnes russes d’émotions !
En plus, elle travaille tout le temps : j’ai même pu signer une promesse d’achat, préparée par Marie-Pierre, alors que j’étais à un match du Canadien.
Comme acheteuse, ce serait impensable pour moi de me passer d’un courtier immobilier : ça ne me coûte rien. Je n’ai rien à perdre et tout à gagner !
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Le taux directeur bondit à 2,5 % au Canada
/in Nouvelles /by id3techDevant l’inflation galopante, la Banque du Canada a relevé mercredi son taux directeur de 100 points de base pour le faire passer à 2,5 % tout en préparant les Canadiens à d’autres tours de vis.
La hausse de 1 % annoncée mercredi est supérieure à celle anticipée par les économistes qui s’attendaient à une hausse de 75 points de base du taux directeur.
L’inflation au Canada est plus élevée et persistante que la Banque le prévoyait et restera probablement autour de 8 % au cours des prochains mois, indique la Banque du Canada pour expliquer sa décision.
Il s’agit de la quatrième hausse consécutive du taux directeur depuis le mois de mars et la hausse la plus agressive depuis 1998.
« Même si des facteurs mondiaux comme la guerre en Ukraine et les perturbations continues de l’approvisionnement ont été les principaux moteurs de l’inflation, les pressions intérieures sur les prix attribuables à la demande excédentaire gagnent en importance. »
L’inflation a atteint 7,7 % en mai au pays, un niveau nettement supérieur à la cible de 2 % visée habituellement par les banques centrales.
« Davantage de consommateurs et d’entreprises s’attendent à ce que l’inflation soit plus élevée pendant plus longtemps, ce qui accentue le risque d’un enracinement de la forte inflation pour l’établissement des prix et des salaires. Si cela se produit, le coût économique pour restaurer la stabilité des prix sera plus grand », précise la Banque du Canada.
Puisqu’il y a une demande excédentaire évidente au sein de l’économie, que l’inflation est élevée et se propage, et que davantage d’entreprises et de consommateurs s’attendent à ce que la forte inflation dure plus longtemps, la Banque du Canada dit avoir décidé « d’accélérer sans tarder » le relèvement des taux d’intérêt.
« La Banque du Canada ajuste encore une fois l’air climatisé dans un effort visant à refroidir l’économie », image l’économiste de la TD, James Orlando.
« Une telle hausse de taux est rare », dit-il. Mais le contexte économique actuel (taux de chômage, inflation et salaires) l’est tout autant et la pression continue de se faire sentir sur la Banque du Canada, commente cet expert.
« Bien que cette hausse de taux augmente le risque de voir l’économie plonger en récession, la Banque du Canada doit accepter ce risque et les conséquences potentielles afin de prévenir que les anticipations d’inflation élevées deviennent encore plus ancrées », ajoute James Orlando.
« Le chemin vers au taux directeur plus élevé encore n’est pas terminé », souligne de son côté l’économiste Sébastien Lavoie, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.
La Banque du Canada prévient effectivement qu’elle juge encore que les taux d’intérêt devront augmenter davantage et que le rythme des hausses sera guidé par l’évaluation continue de l’économie et de l’inflation.
La Banque du Canada s’attend à ce que l’économie canadienne progresse de 3 ½ % en 2022, de 1,75 % en 2023 et de 2,5 % en 2024.
« L’activité ralentira à mesure que la croissance mondiale s’essoufflera et que le resserrement de la politique monétaire fera sentir ses effets dans l’économie », indique-t-on.
« Ces facteurs, conjugués à la résolution des perturbations de l’approvisionnement, rétabliront l’équilibre entre l’offre et la demande et atténueront les pressions inflationnistes. Les prix mondiaux de l’énergie devraient aussi reculer. »
La Banque du Canada s’attend à ce que l’inflation commence à redescendre plus tard cette année pour se situer autour de 3 % à la fin de l’année prochaine et qu’elle retourne à la cible de 2 % à la fin de 2024.
La Banque du Canada n’anticipe pas une récession au pays au cours des deux prochaines années dans son scénario de référence. Toutefois, dans son rapport sur la politique monétaire publiée mercredi, elle prévient que le risque de récession augmente si l’inflation devait s’enraciner et déclencher une spirale des salaires et des prix qui s’autoalimente.
Plus l’inflation se maintient largement au-dessus de la cible, est-il souligné, plus la probabilité d’une spirale des salaires et des prix augmente. La Banque du Canada ajoute que cette probabilité s’accentue également si les entreprises ont en place des conventions collectives pluriannuelles qui prévoient de fortes hausses salariales chaque année.
Le taux directeur avait été relevé d’un demi-point de pourcentage le 1er juin, ce qui l’avait porté à 1,5 %.
La prochaine date d’établissement du taux directeur est le 7 septembre.
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La baisse des transactions se poursuit en juin à travers la province
/in Nouvelles /by Vendirect NewsSource: www.centris.ca
Selon les données compilées par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), 8 127 transactions ont été enregistrées dans la province de Québec en juin 2022, soit une diminution de 10 %. Les inscriptions en vigueur ont augmenté de 3 % et les nouvelles inscriptions ont augmenté de 23 % comparativement à juin 2021.
Du côté du prix médian, la plus forte hausse revient aux plex avec une augmentation de 19 %. Celui des unifamiliales a augmenté de 16% et des copropriétés de 13 %.
Voici le prix médian d’une propriété unifamiliale dans les 6 RMR en juin 2022, accompagné de la variation par rapport au mois de juin l’année dernière.
Pour consulter les statistiques détaillées, cliquez ici
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