Vente sans garantie légale : tout ce que vous devez savoir

Vente sans garantie légale : tout ce que vous devez savoir

Source: centris.ca

Lorsque vient le moment d’acheter ou de vendre une propriété, il est essentiel d’explorer toutes les avenues qui s’offrent à vous. L’une des options est la vente sans garantie légale. À la lecture de cet article, vous découvrirez ce qu’est la garantie légale, les risques encourus si elle est exclue d’une transaction, ainsi que les recours possibles en cas de vice caché.

Qu’est-ce que la garantie légale?

Le Code civil du Québec prévoit que la vente d’un immeuble est faite avec une garantie légale qui l’exempte de tous vices cachés, sauf ceux dénoncés. Néanmoins, certaines propriétés peuvent être vendues sans garantie légale. Dans ce cas, la promesse d’achat et l’acte de vente comporteront la mention suivante : « La présente vente est faite sans garantie légale, aux risques et périls de l’acheteur ».

La garantie légale est composée de deux éléments qui existent par le seul effet de la loi.

1. La garantie de qualité

Le vendeur garantit que la propriété est exempte de tous vices au moment de la vente, à l’exception des éléments dénoncés dans le formulaire de déclaration du vendeur et de ceux découverts lors de l’inspection préachat.

2. La garantie du droit de propriété

Cet élément concerne les vices de titres qui pourraient priver l’acheteur de son droit de propriété et lui assure que :

Le bien est libre de tous droits, autres que ceux déclarés par le vendeur;
La propriété est libérée de toutes hypothèques, sauf celle qu’il assume;
L’immeuble ne fait l’objet d’aucun empiètement;
Le bien ne viole aucune limitation de droit public, sauf celles dénoncées par le vendeur ou découvertes par l’acheteur.

Peut-on vendre une maison sans garantie légale?

La garantie légale peut être exclue en partie ou en totalité d’une transaction immobilière. C’est parfois le cas d’une vente de succession, d’un immeuble appartenant à une personne âgée qui souhaite protéger son patrimoine, d’un bien faisant l’objet d’une reprise de finance ou à démolir.

Les exclusions partielles, quant à elles, peuvent concerner des composantes de la construction, des appareils mécaniques ou des électroménagers.

Acheter une maison sans garantie légale signifie que vous l’acquérez dans l’état où elle se trouve en renonçant à tout recours envers le vendeur. En cas d’insatisfaction, vous devrez démontrer que le vendeur a volontairement dissimulé un aspect assez important pour ne pas conclure la vente ou revoir le prix à la baisse.

Quels sont les recours possibles en cas de vice caché?

La garantie légale permet d’intenter un recours contre un vendeur dans les trois années suivant la découverte d’un vice caché. L’acheteur devra alors envoyer une mise en demeure à l’ancien propriétaire l’informant de la situation et lui demandant une indemnisation dans un délai de trois à six mois.

L’acheteur pourrait alors[6] :

  • Obtenir un remboursement partiel du prix de vente;
  • Se faire rembourser les rénovations nécessaires à la réparation du vice;
  • Faire annuler la transaction;
  • Réclamer une somme pour dommages et intérêts.

Comme chaque transaction implique certains risques, entourez-vous de professionnels immobiliers aguerris pour vivre une expérience sécuritaire.

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Comment calculer le ratio d’endettement?

Comment calculer le ratio d’endettement?

Source: centris.ca

Comment calculer le ratio d’endettement? Plusieurs futurs propriétaires ou parents prêts à aider leur enfant à accéder à une première propriété se posent sans doute la question. Indicateur essentiel pour analyser votre santé financière, il est pris en considération par les banques et les institutions financières avant de consentir un prêt. Regardons-y de plus près!

Qu’est-ce que le ratio d’endettement?

Le ratio d’endettement – aussi appelé « taux d’endettement » ou « niveau d’endettement » – est une mesure qui compare le rapport entre vos revenus et vos dettes. Il permet d’estimer votre capacité à rembourser un emprunt en évaluant le montant dont vous disposez après avoir payé vos impôts, vos cotisations de sécurité sociale et vos dettes.

Contrairement à la cote de crédit, qui brosse le portrait de vos antécédents de crédit sur une échelle de 300 à 900, le ratio d’endettement tient compte de votre revenu actuel et s’exprime en pourcentage.

Comment calculer le ratio d’endettement?

Le calcul du ratio d’endettement consiste à additionner tous les paiements réalisés sur une base régulière et à diviser le total par le revenu mensuel brut. Les dépenses à examiner sont :

  • Le loyer ou un prêt hypothécaire;
  • Un prêt automobile;
  • Un prêt étudiant;
  • Les cartes de crédit;
  • Les impôts à payer.

En contrepartie, les dépenses courantes et celles liées à un service public qui ne génèrent pas de dettes – telles que la nourriture, un forfait cellulaire, l’électricité et les frais de transport – ne sont pas prises en considération dans le calcul du ratio d’endettement.

Quant au revenu, il comprend votre salaire, vos revenus de placement, une pension alimentaire (pour vous ou pour un enfant), ainsi que les prestations gouvernementales que vous recevez.

Le gouvernement du Canada propose un tableau permettant de faire le calcul de votre ratio d’endettement facilement; n’hésitez pas à l’utiliser pour y voir plus clair.

Qu’est-ce qu’un bon ratio d’endettement?

Il est préférable d’avoir un ratio qui est le plus bas possible. Un résultat inférieur à 30 % est excellent et vous positionnera comme un bon candidat auprès des banques et des institutions financières. Ce ratio démontre que vous gérez bien vos dépenses quotidiennes et que vous vous acquittez bien de vos dettes.

Un ratio situé entre 30 % et 36 % est considéré comme bon. Néanmoins, un résultat équivalent ou supérieur à 40 % indique un risque supplémentaire pour les prêteurs. Cela pourrait donc vous occasionner des difficultés pour obtenir un prêt hypothécaire ou le rembourser. En somme, un ratio d’endettement élevé est un signal d’alarme signifiant que vos dettes occupent trop de place dans vos finances personnelles.

Que vous soyez à la recherche d’un bien immobilier pour vous-même ou que vous vous portiez garant du prêt de votre enfant, vous devrez inévitablement calculer votre ratio d’endettement. Demander un nouveau prêt ou devenir solidairement responsable de l’emprunt d’une autre personne aura un effet sur votre situation financière : c’est donc un pensez-y-bien!

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Titre de propriété et assurance-titres : de quoi s’agit-il?

Source: centris.ca

L’un des rôles du notaire en matière d’immobilier consiste à examiner la « chaîne de titres » d’une propriété. L’objectif? Établir que chacune des ventes successives de celle-ci a transféré tous les droits de propriété du vendeur à l’acheteur. Que faire si le notaire constate des irrégularités? C’est alors qu’entre en jeu l’assurance-titres. Découvrez tout ce que vous devez savoir avant votre rencontre chez le notaire.

Qu’est-ce que l’examen des titres de propriété au Québec?

En réalisant diverses vérifications, le notaire s’assure que le vendeur est le véritable propriétaire et vérifie si :

  • Le vendeur possède le droit et la capacité de vendre la propriété;
  • Une autre personne doit consentir à la vente;
  • Le certificat de localisation est conforme.

Le certificat de localisation permettra, entre autres, de confirmer si les dimensions du terrain sont exactes, si l’habitation a été construite selon les règlements municipaux et les lois en matière de zonage et s’il existe des droits de passage.

Grâce à l’examen des titres, le notaire pourra déceler les éléments susceptibles d’affecter, de limiter ou de dévaluer votre droit de propriété. Vous aurez alors l’assurance que la propriété est libre de tout droit, qu’elle est libérée des hypothèques l’affectant, qu’elle ne fait pas l’objet d’un empiètement par un tiers et qu’elle ne viole aucune limitation du droit public.

Vous pouvez consulter un titre de propriété sur le site du Registre foncier du Québec en ligne en ayant en main la circonscription foncière, le nom du cadastre, le numéro de lot et la désignation secondaire de la propriété convoitée.

À quoi sert une assurance-titres?

Il s’agit d’une assurance de dommages qui a pour but d’indemniser un assuré qui subit un dommage en lien avec un risque couvert. Elle offre une protection, mais ne corrige pas une irrégularité. Elle n’est pas obligatoire, mais elle est recommandée par de nombreux notaires.

Comme tout produit d’assurance, l’assurance-titres comporte des inclusions, des exclusions et des conditions relatives à la réclamation. Voici quelques exemples de risques couverts :

  • Les vices dans les titres de propriété;
  • La non-conformité à la réglementation municipale;
  • L’empiètement sur un lot voisin;
  • La fraude, la falsification ou l’usurpation d’identité;
  • Les dettes du propriétaire précédent garanties par l’immeuble;
  • Les hypothèques légales issues de la construction et de travaux antérieurs;
  • L’existence de servitudes inconnues;
  • Les erreurs dans le plan d’arpentage;
  • Les fautes commises au cours de la recherche et de l’examen des titres.

Pour une assurance-titres, le prix est déterminé en fonction de plusieurs facteurs, dont la valeur marchande au moment de l’achat, la couverture et le niveau de risque. Le coût est d’environ 375 $ pour les habitations de moins de 500 000 $. L’assuré est l’acheteur de la propriété, mais c’est habituellement le vendeur qui assume le paiement unique de la prime.

Afin d’éviter les mauvaises surprises au moment de signer l’acte de propriété, faites équipe avec un courtier immobilier, qui vous accompagnera dans vos recherches tout en effectuant les vérifications essentielles au bon déroulement de la transaction.

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Inspection préachat: élémentaire mon cher Watson!

Inspection préachat: élémentaire mon cher Watson!

Avant d’acheter, il est fortement recommandé de procéder à une inspection. Au-delà des éléments bien visibles, le bâtiment est-il en bonne santé? Pour poser un diagnostic et vous donner l’heure juste sur les éléments comme la toiture, la fondation, le chauffage et la climatisation, la plomberie, l’électricité, l’état du revêtement extérieur ainsi que des portes et des fenêtres, il vaut mieux recourir à un inspecteur reconnu.
Au Québec, la fonction d’inspecteur n’est encadrée par aucune loi. Toutefois, il existe des associations professionnelles comme l’Association des inspecteurs en bâtiments du Québec et l’Association nationale des inspecteurs et experts en bâtiments. Elles exigent que leurs membres possèdent une formation adéquate, comme une attestation d’études collégiales en inspection de bâtiments.

Les inspecteurs peuvent aussi appartenir à un ordre professionnel, par exemple l’Ordre des architectes du Québec, l’Ordre des technologues professionnels du Québec, l’Ordre des évaluateurs agréés du Québec ou encore l’Ordre des ingénieurs du Québec. Les ordres professionnels ont comme responsabilité de protéger le public, ce qui ajoute à la responsabilité de leurs membres. Enfin, demandez à votre courtier de vous référer deux ou trois inspecteurs. Contactez-les pour connaître la durée de l’inspection selon la grandeur de la propriété, obtenir un prix et des renseignements sur le type de rapport qu’ils produiront. Comme la période au cours de laquelle vous pouvez faire une inspection est limitée, entreprenez vos démarches rapidement pour fixer un rendez-vous.

Soyez présent et attentif
L’inspection est l’occasion de bien connaître votre future propriété. Soyez présent et attentif au cours de la visite. Il est probable que l’inspecteur vous fera remarquer différents éléments à améliorer ou à entretenir, mais qui ne feront pas nécessairement partie de son rapport final. Celui-ci devrait être accompagné de photographies et de recommandations pour corriger certains problèmes (pose d’un isolant; changement du chauffe-eau, etc.). Si certains aspects ne sont pas clairs pour vous dans le rapport d’inspection, soyez à l’aise de poser des questions.

Copropriété et inspection
Dans le cas d’une copropriété où il n’est pas possible de réaliser une inspection, en raison de la taille du bâtiment, par exemple, il faut bien examiner la documentation comme les procès-verbaux des assemblées de propriétaires – dans lesquels il peut être fait mention de travaux à venir ou de problèmes particuliers – le carnet d’entretien de l’immeuble et le fonds de prévoyance. Il arrive aussi que le syndicat demande aux copropriétaires des contributions spéciales en plus des charges de copropriété mensuelles en raison des dépenses importantes pour des travaux. Elles pourraient avoir été votées par le syndicat avant la vente notariée, mais n’être payables par l’acheteur qu’après la date de la vente.

Votre courtier immobilier possède l’expertise requise pour bien vous accompagner dans ce processus.

Marché immobilier : comment suivre les tendances?

Marché immobilier : comment suivre les tendances?

Source: centris.ca

Changements législatifs, variations de prix, fluctuations de l’inventaire, ralentissement de l’activité et surchauffe : le marché immobilier peut parfois être un tourbillon en mouvance constante. Comment demeurer à l’affût de l’actualité immobilière pour tirer son épingle du jeu? C’est précisément ce que vous découvrirez en parcourant cet article.

Pourquoi suivre l’actualité immobilière?

Les acheteurs tout comme les vendeurs en ont été témoins au cours des dernières années : le marché immobilier bouge rapidement! Qu’il s’agisse de faire construire une maison neuve, d’acheter, de vendre ou de louer une habitation, ce contexte en perpétuelle évolution affecte la prise de décision.

La solution? Suivre les tendances en immobilier de manière assidue en vue de trouver la propriété de vos rêves, de maximiser votre investissement ou d’optimiser la valeur d’un immeuble locatif. Ainsi, vous connaîtrez vos droits et obligations, tout comme les meilleures pratiques à adopter pour réaliser votre projet, tout en limitant les risques qui y sont associés[1].

Comment être à l’affût des dernières nouvelles?

Voici cinq sources fiables qui vous permettront d’être informé des nouveautés de l’industrie en temps réel.

1. L’actualité en ligne

En seulement quelques clics, vous trouverez sur le Web une multitude de renseignements riches et variés qui vous éclaireront sur toutes les facettes du marché immobilier. Pensez donc à consulter :

Les sites web de médias et de nouvelles
Les sites Internet spécialisés en immobilier
Les blogues axés sur l’actualité immobilière
Truc de pro : programmez des alertes Google. Ce service gratuit envoie une notification lorsqu’une nouvelle page web correspondant aux mots-clés sélectionnés apparaît dans les résultats du moteur de recherche. Et pour être certain de recevoir les informations les plus récentes directement dans votre boîte de courriels, abonnez-vous à l’infolettre de Centris.

2. Les rapports de recherche

Les rapports de recherche permettent une analyse approfondie des grandes tendances du marché immobilier à partir de données fiables. L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) propose d’ailleurs un baromètre du marché résidentiel et des statistiques mensuelles détaillées qui vous aideront à rester branché sur l’actualité immobilière.

La Banque du Canada, tout comme la plupart des banques et des institutions financières publient également des rapports brossant un portrait complet de l’état du marché.

3. Les événements immobiliers

Saviez-vous que plusieurs activités immobilières sont accessibles au grand public? Conférences, salons et séminaires : voilà autant d’occasions d’approfondir vos connaissances dans le domaine tout en développant votre réseau de contacts. En obtenant une information juste et exclusive, vous serez à même de concrétiser votre projet aux meilleures conditions possibles.

4. Balado L’immobilier en mouvement

L’APCIQ a récemment lancé son tout premier balado : L’immobilier en mouvement. Ne manquez pas ce rendez-vous mensuel où des experts de l’industrie vulgarisent l’évolution du marché avec rigueur. Celui-ci peut être écouté à partir du site web de l’Association, de Spotify ou d’Apple Podcasts. Plusieurs autres balados du même genre sont également disponibles sur ces plateformes.

5. Suivre des courtiers immobiliers

Les réseaux sociaux regorgent de renseignements constamment mis à jour. Suivre quelques courtiers immobiliers, des agences immobilières et des experts dans le domaine peut donc être une stratégie payante. Gardez toutefois l’œil ouvert et assurez-vous de l’exactitude et l’objectivité de l’information que vous lirez.

Qu’il s’agisse de sites web, de réseaux sociaux, de balados ou d’événements, plusieurs moyens s’offrent à vous pour observer l’évolution du marché immobilier. La clé du succès? Consulter des sources de confiance sur une base régulière pour être prêt à bouger rapidement lorsque l’occasion se présentera.

Source: centris.ca

Comment faire une offre d’achat sur une maison

Comment faire une offre d’achat sur une maison?

Source: centris.ca

Signer une offre d’achat est une étape déterminante qui vous engagera dans l’une des transactions les plus importantes de votre vie : l’acquisition d’une propriété. Grâce à cette démarche encadrée par la Loi sur le courtage immobilier, vous signifierez au vendeur votre intention d’acheter son bien immobilier à certaines conditions.

Comme le formulaire de promesse d’achat est un engagement formel qui vous lie dès la signature des deux parties, voici quelques éléments qui vous aideront à présenter une offre d’achat sur une maison en toute connaissance de cause.

5 éléments à considérer lors de la signature d’une promesse d’achat

Le formulaire d’offre d’achat comporte plusieurs clauses qui vous seront expliquées en détail par votre courtier immobilier au moment de sa signature, dont les principales sont les suivantes :

1. L’identification des parties

Le vendeur est-il le véritable propriétaire de la maison? En plus de lui demander de vous montrer des pièces d’identité, vous pourriez effectuer une recherche au Registre foncier du Québec en ligne pour trouver la réponse à cette question. Veillez également à obtenir l’accord de tous les propriétaires, dans le cas où il y en aurait plus d’un.

2. La description du bien immobilier

Assurez-vous que l’adresse, le numéro de lot et la dimension du terrain soient clairement identifiés. Votre courtier immobilier pourra aussi effectuer les vérifications nécessaires auprès du registre foncier.

3. Le prix, l’acompte et les modalités de paiement

En plus du prix de vente, pour une offre d’achat, le formulaire devrait préciser les conditions du financement. Si un acompte est prévu, il faut mentionner le montant et ce qu’il en adviendra si le contrat est annulé, en plus de l’inclusion des taxes – ou non – dans le prix de vente.

4. Les conditions de vente

La promesse d’achat doit inclure toutes les conditions essentielles à la vente de la propriété. Celle-ci peut même prévoir une annulation si l’une d’entre elles n’est pas respectée. Ainsi, prenez soin d’indiquer les documents à obtenir et les étapes à franchir avant de concrétiser l’achat de la maison, par exemple :

Le certificat de localisation à jour;
La déclaration du vendeur;
La déclaration de copropriété;
Les baux en vigueur;
La garantie légale;
La réalisation d’une inspection préachat;
Les éléments inclus et exclus de la transaction.

5. Les délais prévus

Le « délai de rigueur » correspond à la période allouée au vendeur pour répondre à l’offre d’achat. Une fois celle-ci entièrement écoulée, la promesse d’achat devient invalide. Par ailleurs, il est conseillé de prévoir d’un à trois mois entre la signature de l’offre d’achat et le déménagement afin de permettre à votre institution financière et au notaire de remplir tous les documents légaux.

Somme toute, déposer une promesse d’achat représente un acte de bonne foi. Autrement dit, chacune des parties s’engage à respecter les conditions et les délais prévus de manière honnête et loyale afin d’assurer le bon déroulement de la transaction immobilière

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7 avantages du CELIAPP

7 avantages du CELIAPP expliqués par un avocat

Source: centris.ca

Depuis quelques mois, un nouveau véhicule d’épargne est disponible pour les personnes qui souhaitent devenir propriétaire : le CELIAPP ou compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété. Poursuivez votre lecture pour connaitre les 7 avantages du CELIAPP expliqués par un avocat, Me Martin Fortier.

« Imaginez le CELIAPP : vous avez une économie fiscale, vous accumulez de l’argent à l’abri de l’impôt et vous n’avez pas de maximum pour le retirer. Je ne vois pas beaucoup d’inconvénients », explique Me Martin Fortier.

Pour avoir plus d’informations sur le régime d’accession à la propriété, consultez l’article Le RAP, un outil pour augmenter la mise de fonds d’une 1re propriété.

5 avantages du CELIAPP

1. Est-il possible de retirer plus de 40 000 $ ?

Le maximum à vie que vous pouvez cotiser à un CELIAPP est de 40 000 $. C’est le total de vos cotisations seulement, mais il est possible de retirer une somme supérieure en investissant.

2. Placements

Voici les produits financiers dans lesquels vous pouvez investir, ce sont les mêmes que pour un REER.

Dépôts à terme
Obligation du gouvernement ou de sociétés
Fonds communs de placement
Fonds négociés en Bourse
Actions
3. Maximum annuel

Vous pouvez cotiser à ce compte d’épargne jusqu’à un maximum de 8000 $ par année. Mais si vous n’atteignez pas ce montant, la portion non utilisée sera reportée à l’année suivante.

4. Impôt

Cotiser à un CELIAPP vous aide à épargner afin d’acheter une première propriété, le tout à l’abri de l’impôt, puisque les cotisations sont déductibles, et permet de réduire votre revenu imposable.

5. Aucun remboursement

Contrairement au RAP, où on doit rembourser les fonds dans un REER pendant les années suivant l’achat d’une maison, vous n’avez rien à rembourser avec le CELIAPP.

Autres avantages pour les premiers acheteurs

Le CELIAPP comporte de nombreux avantages dont deux particulièrement intéressants, selon Me Martin Fortier.

6. Pas d’achat de maison ? Pas grave !

« Disons que vous n’achetez pas la maison convoitée. Vous avez deux choix avec votre CELIAPP : vous le transférez dans votre REER, libre d’impôt. Vous ne perdrez pas le maximum de REER auquel vous avez droit, ce sera un surplus.

Si vous ne voulez pas le transférer parce que vous avez besoin de cet argent pour un achat, votre deuxième choix est de le retirer et payer de l’impôt selon votre braquette au moment où vous allez faire le retrait. L’avantage est que quand vous cotisez à votre CELIAPP, il n’y a aucune obligation d’utiliser la déduction fiscale à ce moment, il est possible de l’utiliser plus tard », mentionne Me Martin Fortier.

7. Combiner CELIAPP et RAP

Un n’empêche pas l’autre. « Si vous avez de l’argent dans votre REER, vous pouvez utiliser le RAP. En cotisant à votre CELIAPP, vous bénéficierez de deux véhicules d’épargne. Si vous avez 40 000 $ dans le CELIAPP et 35 000 $ en RAP, ça fait 75 000 $ plus les économies d’impôts et l’argent généré par ce montant. Ajoutez ce que votre partenaire a accumulé, on parle d’un bon montant pour faciliter l’acquisition », mentionne Me Martin Fortier.

Comme le dit Me Martin Fortier, ce qu’il faut retenir du CELIAPP, c’est qu’il est vraiment très flexible.

Si vous avez décidé de devenir propriétaire, consultez cet article pour connaitre Les dépenses à prévoir à l’achat d’une propriété.

Source: centris.ca

Premiers acheteurs

Premiers acheteurs : ce qu’il faut savoir avant d’acheter

Source: realtor.ca
L’achat d’une première propriété – qu’il s’agisse d’une maison ou d’un condo – est un moment important dans la vie d’un ménage ou d’un individu. Il est important de bien préparer cette étape cruciale en prenant en compte un ensemble de facteurs qui influencent la faisabilité du projet lors de l’achat, mais aussi lors de la revente de la propriété.

On peut acheter une première propriété à tout moment, mais la situation financière de votre ménage, les conditions macroéconomiques, et l’inventaire sur le marché devraient inciter l’acheteur à agir dans l’urgence ou à faire preuve de patience. Les conditions du marché peuvent en effet varier en fonction du moment de l’année, de l’offre et de la demande, des taux d’intérêt et des politiques gouvernementales. Un courtier ou agent immobilier pourra obtenir des informations pour déterminer le moment opportun pour acheter.

 

Commencer par le commencement : le budget
Avant de se lancer dans la grande aventure de l’achat d’une première propriété, il est crucial de faire le point sur ses finances. Que vous achetiez seul ou en couple, avec ou sans aide, il faut dresser la liste des revenus, de l’épargne, et des coûts qu’un tel projet engendrera.

Bien évidemment, différents régimes de mises de fonds peuvent être envisagés, grâce à la flexibilité offerte par les institutions financières et la SCHL. Il faut toutefois considérer aussi certains frais, payables directement à l’achat, comme les frais de notaire, les taxes de mutation, les frais de déménagement, ainsi que l’achat de meubles et d’accessoires qui viendront inévitablement alourdir votre budget une fois emménagé.

On incite aussi souvent les acheteurs à anticiper les coûts futurs d’entretien d’une propriété. Dans les copropriétés bien gérées, un fonds de prévoyance viendra éponger une partie de ces coûts. Toutefois, lors de l’achat d’une maison, il peut être utile d’anticiper, par l’épargne notamment, de telles dépenses ou d’autres dépenses imprévues. 

Certains programmes municipaux ou gouvernementaux peuvent également aider à financer votre projet, et changer significativement vos calculs : prêts à faible taux, programmes de garantie de prêts ou même certaines subventions. Votre courtier ou agent immobilier pourra certainement vous renseigner sur votre admissibilité à ces programmes.

Choisir une propriété : c’est l’emplacement qui compte avant tout!
Avant de partir à la recherche d’une propriété, il est généralement recommandé de cibler certains critères, au premier rang desquels se trouve l’emplacement. Ce critère devrait vous amener à réfléchir à la proximité de différents services, dont les boutiques, les transports, les parcs ou, pour les jeunes familles, les garderies et les écoles.

Le site REALTOR.ca offre pour chaque propriété une évaluation du quartier en fonction d’une vingtaine de critères, qui incluent entre autres la vie du quartier, les sources de bruit à proximité, mais aussi la convivialité pour les piétons, les cyclistes et les voitures. Un autre onglet vous permettra de connaître l’âge médian, la taille moyenne des ménages, les études et la principale langue parlée à la maison, qui sont autant d’indicateurs importants pour un acheteur.  

Le projet d’achat d’une première propriété est enthousiasmant, mais il est crucial de l’analyser froidement afin de bien comprendre toutes les implications. Un courtier ou agent immobilier saura mettre les choses en perspective et vous accompagner tout au long de ce projet. 

Acheter une propriété qui nous convient, au bon moment, et qui respecte notre capacité de paiement est la garantie d’une opération réussie et durable.

 

Source: realtor.ca

Déménagement : où dois-je signaler mon changement d’adresse

Déménagement : où dois-je signaler mon changement d’adresse?

Source: centris.ca
Signaler son changement d’adresse auprès des gouvernements, institutions financières, fournisseurs de services et autres organisations est une étape essentielle pour bien préparer son déménagement. En lisant cet article, vous découvrirez comment le faire de manière rapide et efficace grâce à une liste détaillée des différents endroits à contacter.

1. Gouvernement du Québec

Le gouvernement provincial propose un Service québécois de changement d’adresse qui permet d’informer plusieurs organismes de votre nouveau lieu de résidence en une seule étape[1]  :

  • Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail
  • Élections Québec
  • Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale
  • Régie de l’assurance maladie du Québec
  • Revenu Québec
  • Retraite Québec
  • Société de l’assurance automobile du Québec

Les autres instances gouvernementales, quant à elles, doivent être avisées de manière individuelle. Vous pouvez compléter cette démarche en ligne, ce qui aura pour avantage d’accélérer le processus. Pour ne rien oublier, consultez la liste des ministères et organismes du Québec.

2. Gouvernement du Canada

Le gouvernement fédéral ne possède malheureusement pas de service de changement d’adresse centralisé. Vous devez donc signaler votre nouveau lieu de résidence à chacun des ministères concernés. Parmi les incontournables, n’oubliez pas l’Agence du revenu du Canada (ARC) et Élections Canada. Vous pouvez également parcourir la liste des ministères et organismes du Canada pour avoir une vue d’ensemble .

3. Fournisseurs de services

Afin d’éviter tout bris de service ou souci relatif à la facturation, pensez à contacter l’ensemble de vos fournisseurs, comme :

  • Hydro-Québec
  • Energir
  • Votre fournisseur Internet
  • Votre fournisseur de câblodistribution
  • Votre fournisseur de services téléphoniques résidentiels
  • Votre fournisseur de téléphonie mobile
  • Votre fournisseur de combustible pour le chauffage
  • Les entreprises de location de vos appareils de chauffage
  • L’entreprise responsable du système de sécurité de votre propriété

4. Institutions financières et créanciers

En plus de votre institution financière, vous devrez informer vos différents créanciers de votre nouveau lieu de résidence. Parmi les produits détenus, pensez à[4]  :

  • Vos cartes de crédit
  • Vos prêts personnels
  • Votre prêt hypothécaire
  • Vos REER
  • Vos placements

5. Assureurs

Pour être adéquatement protégé en tout temps, vous devrez aussi contacter les entreprises responsables de votre assurance[5]  :

  • Vie et invalidité
  • Salaire
  • Collective (offerte par un employeur)
  • Habitation
  • Automobile

6. Professionnels de la santé

Tous les professionnels de la santé que vous consultez souhaitent maintenir votre dossier à jour. Vous pourrez les informer de votre nouvelle adresse avant votre déménagement ou attendre votre prochain rendez-vous pour le faire. Voici un aperçu des endroits concernés :

  • Hôpital
  • Clinique médicale
  • Pharmacie
  • Dentiste
  • Optométriste
  • Services spécialisés

Vous avez un animal de compagnie et sa santé vous tient à cœur? N’oubliez pas d’informer la clinique vétérinaire de votre nouvelle adresse.

7. Employeur et établissements scolaires

En plus de votre employeur, vous aurez à contacter votre ordre professionnel et les associations dont vous faites partie. Vos enfants sont aux études? Communiquez avec votre centre de services scolaire, ainsi que les établissements concernés. Vous devrez également signifier votre changement d’adresse au ministère de l’Enseignement supérieur relativement aux prêts et bourses.

Vous craignez d’oublier quelque chose? Postes Canada offre – moyennant quelques frais –, un service de réacheminement du courrier. Celui-ci vous permettra d’avoir l’esprit tranquille en recevant tous vos envois postaux à votre nouvelle résidence, même ceux qui vous parviennent peu fréquemment.

Finalement, le site web movingwaldo.com propose une solution pour réaliser votre changement d’adresse à plusieurs endroits simultanément, incluant tous vos abonnements[6] . De quoi vous faciliter la vie dans cette période bien occupée!

Source: centris.ca

Comment obtenir une préapprobation hypothécaire?

Comment obtenir une préapprobation hypothécaire?

Source: Centris.ca

Prêt à partir à la recherche d’une future propriété? La première étape pour concrétiser votre rêve : obtenir une préapprobation hypothécaire. Cette démarche vous permettra de connaître votre capacité d’emprunt, d’estimer le montant de vos versements et de garantir un taux d’intérêt pendant une période allant de 60 à 130 jours, selon le prêteur.
Parcourez cet article pour découvrir comment avoir une préapprobation hypothécaire et vous positionner comme un acheteur sérieux. Vous aurez ainsi une longueur d’avance lorsque viendra le temps de présenter une offre d’achat.

Qu’est-ce qu’une préapprobation hypothécaire?

La préapprobation hypothécaire – aussi appelée préautorisation hypothécaire – permet d’évaluer le montant maximal que vous pourriez emprunter pour une habitation. Celui-ci est établi en fonction de nombreux critères, dont :

  • Votre situation financière;
  • La mise de fonds;
  • La valeur de la propriété.

Bon à savoir : au cours de ce processus, vous devrez fournir différents renseignements personnels et documents. Votre dossier de crédit sera également analysé.

Comment obtenir une préautorisation hypothécaire?

En contactant plusieurs prêteurs ou courtiers hypothécaires, vous obtiendrez le produit le mieux adapté à votre réalité, au taux hypothécaire le plus avantageux.

Sachez que les prêteurs consentent directement un prêt. C’est le cas des banques, des caisses populaires, des coopératives de crédit, des sociétés de prêts hypothécaires, des compagnies d’assurance et des sociétés de fiducie et de prêt.

Les courtiers hypothécaires, quant à eux, ne consentent pas de prêts; ils négocient la transaction pour vous. Puisqu’ils ont accès à de nombreux prêteurs, ils peuvent généralement vous proposer une plus large gamme de produits. De plus, ils ne facturent habituellement aucuns frais pour leurs services, mais ils reçoivent une commission à la fin du processus.

3 conseils pour obtenir une préapprobation hypothécaire

1. Évaluez votre capacité d’emprunt

Avant de contacter un prêteur, réalisez un bilan détaillé de vos revenus et dépenses. Vous pourrez ainsi estimer plus facilement votre capacité à concrétiser votre projet immobilier en fonction de votre style de vie. Plusieurs outils sont à votre disposition pour y arriver, dont notre calculatrice hypothécaire.

2. Surveillez votre situation financière

Veillez à maintenir une bonne situation financière en tout temps. Autrement dit, évitez de réaliser des achats importants – comme une voiture ou un électroménager – qui pourraient diminuer votre capacité d’emprunt. De fait, si votre portrait change entre le moment de votre demande et l’acquisition d’une propriété, vous pourriez avoir accès à un prêt moins élevé que celui indiqué sur votre préapprobation ou vous le voir refuser.

3. Considérez les autres dépenses associées à l’achat d’une maison

Ne perdez pas de vue que la préapprobation hypothécaire évalue le montant maximal qui pourrait vous être consenti. Or, celle-ci ne tient pas compte des autres dépenses associées à l’achat d’une propriété, telles que les frais de clôture et de déménagement, ainsi que les coûts d’entretien. Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut donc rechercher des habitations se trouvant dans une fourchette inférieure de prix.

Vous voilà fin prêt à entreprendre cette belle aventure! Pour acheter une maison en toute tranquillité d’esprit, n’hésitez pas à faire appel à un courtier immobilier. Son expertise pointue vous facilitera grandement la vie!

Source: Centris.ca