Comment régler le problème de la maison lors d’une séparation

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Le confinement risque d’ébranler plusieurs couples, ce qui pourrait entraîner des séparations et par le fait même enclencher quelques transactions immobilières.

Pandémie ou pas, la séparation demeure une finalité probable pour beaucoup de couples. Selon Statistique Canada, 40 % des unions se terminent en séparation, et leur durée moyenne est de 14 ans.

Si cette statistique devait vous concerner et que vous deviez éventuellement gérer la vente de votre maison détenue en copropriété avec votre ex-conjoint, voici les cinq options qui s’offrent à vous.

Option no 1 : Acheter la partie de votre partenaire

Cette option peut être intéressante, surtout si vous avez des enfants. En conservant la maison, vous leur permettez de conserver leurs repères. De plus, vous conservez votre investissement et vous évitez d’avoir à trouver un acheteur si le marché n’est pas favorable à la revente. Toutefois, il faut avoir les moyens de le faire.

Option no 2 : Vendre votre partie à votre partenaire

Selon Me Chantal Larochelle, qui est avocate spécialisée en droit familial dans la région de l’Estrie, cette option peut être intéressante, par exemple si vous n’avez pas d’intérêt financier à acquérir l’immeuble, si vous ne voulez pas assumer l’entretien, ou encore pour ne pas dépayser les enfants si ces derniers résident avec votre ex-conjoint.

Option no 3 : Faire appel à un endosseur

Si vous n’avez pas la capacité financière d’acheter la partie de votre ex-conjoint, un endosseur (par exemple un parent) peut vous aider à le faire en endossant votre prêt et/ou en devenant copropriétaire avec vous de l’immeuble. L’avantage est que vous conservez la résidence. L’inconvénient est qu’une tierce personne aura un droit de parole dans la prise de décision et qu’elle devra acquitter vos paiements hypothécaires et taxes municipales si vous êtes en défaut de paiement. De plus, en pareil cas, ce sont votre dossier de crédit ainsi que celui de votre endosseur qui seront affectés.

Option no 4 : Accord de prise en charge

Ce type d’accord permet d’assumer la part d’hypothèque de votre ex-conjoint, ce qui évite d’avoir à contracter un nouveau prêt hypothécaire. Ceci évite de briser votre contrat hypothécaire et donc de payer une pénalité au prêteur, tout en bénéficiant du même taux d’intérêt. Toutefois, Me Chantal Larochelle recommande d’éviter cette option, puisque le propriétaire ayant cédé sa charge demeure sur l’hypothèque, ce qui pourrait entraîner plusieurs conséquences sur l’une ou l’autre des deux parties en cas de revente ou de non-paiement des taxes municipales ou encore de l’hypothèque.

Option no 5 : Vendre la maison

Si vous n’avez pas les moyens de conserver la maison, vous pourriez n’avoir d’autre choix que de vendre. Dans cette période difficile, faire appel à un courtier immobilier pourrait être une bonne décision, puisque ce dernier s’occupera de toutes les étapes de la mise en marché et de la vente, ce qui vous ôtera plusieurs soucis et vous protégera de tout problème ultérieur en lien avec la vente et les garanties.

CONSEILS

  • Évitez de prendre de grandes décisions financières sous le coup de l’impulsivité émotionnelle. Si possible, laissez passer quelques jours avant d’officialiser votre séparation, le temps que les choses reviennent à la normale.
  • Si votre conjoint refuse de vendre la maison ainsi que d’acheter votre partie, vous pouvez demander au tribunal d’ordonner la vente, et par le fait même le partage de l’équité et des dépenses de vente.
  • Lors de l’acquisition de la résidence, vous pouvez déterminer dans le contrat notarié ce qui arrivera en cas de séparation ou de la vente des parts d’un des copropriétaires.
  • Un médiateur pourrait vous aider à traverser cette période difficile. Si vous avez des enfants à votre charge, vous avez accès gratuitement à des heures de médiation familiale avec un professionnel accrédité.

 

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Que faire quand on se sent à l’étroit chez soi à la suite du confinement

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Le confinement en aura fait réfléchir plus d’un ; « est-ce que je préfère vivre entassé près du centre-ville, ou si je ne préfère pas m’éloigner un peu et vivre dans un plus grand espace ? »

Demeurer en quasi permanence au même endroit peut changer les perspectives et mener à se poser plusieurs questions. Ainsi, après le confinement, votre logement vous apparaît désormais peut-être trop petit, et peut-être même microscopique si votre table de cuisine vous sert à la fois d’espace bureau, de coin repas, de classeur pour vos factures et de table de travail pour les devoirs des enfants.

Si vous partagez cette impression, il est possible que le fait de travailler en télétravail y soit pour quelque chose.

Mais si vous êtes comme la plupart des Québécois, il est probable que vous y teniez, à votre télétravail.

Selon un sondage publié le 4 mai dernier par l’agence de recrutement Robert Half, 74 % des 500 employés de bureau sondés aimeraient avoir plus souvent recours au télétravail, même après la fin du confinement.

Comment faire pour adapter votre milieu de vie au télétravail ? Voici les options.

Option 1 : S’éloigner pour acheter plus grand

Acheter en région coûte normalement moins cher.

C’est donc possible d’acheter plus grand pour le même budget. Par exemple, selon les données fournies par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), le prix médian en avril 2020 des maisons de la Rive-Nord de Montréal était de 305 000 $, contre 520 000 $ sur l’île de Montréal.

Option 2 : Rester et rénover

Si vous ne souhaitez pas déménager et vous expatrier dans une ville plus éloignée, l’option de rénover demeure un excellent choix.

En plus d’agrémenter votre milieu de vie, certaines rénovations permettent d’augmenter la valeur de votre maison.

Pensez notamment à donner une couche de peinture, ou encore à rénover cuisine et salles de bain.

Option 3 : Louer plus grand

Vous êtes locataire et avez besoin d’une chambre de plus pour faire un bureau ? La location d’un plus grand logement en vaut peut-être la peine. Mais selon les données de la SCHL (Société canadienne d’hypothèques et de logement), les grands logements ne sont pas très nombreux au Québec.

Par exemple, dans son dernier rapport disponible (octobre 2019), la SCHL révèle que les logements de trois chambres et plus ne représentent que 13,7 % des logements à Montréal, et 13,5 % à Québec. Cela peut donc être plus difficile de trouver un logement de trois chambres et plus, et assurément plus dispendieux. D’où l’intérêt de considérer la location d’un logement un peu plus éloigné, dont le loyer sera moins cher qu’en ville.

Option 4 : Louer un bureau

Si vous êtes travailleur autonome et que vous travaillez de la maison, pourquoi ne pas envisager la location d’un espace de travail en dehors de votre domicile ? En plus de jouir d’une atmosphère propice au travail, vous pourriez réseauter avec d’autres professionnels, notamment si vous louez un espace de travail partagé. Et n’oubliez pas qu’une grande part des frais de bureau pourrait être déduite de votre facture d’impôt.

CONSEILS

  • Pour éviter les mauvaises surprises, il faut tout prévoir : si vous déménagez en région, le transport en commun y est-il développé ? En aurez-vous besoin ? Aurez-vous besoin d’une nouvelle voiture ? Si vous avez des enfants, quelle est la réputation des écoles ? Quels services y sont offerts ?
  • En région, il ne faut pas négliger les distances à parcourir. À quelle distance se trouve l’épicerie ? La pharmacie ? L’hôpital ?
  • Êtes-vous autorisé à faire du télétravail à temps plein ou à temps partiel ? Si vous devez vous rendre plusieurs fois par semaine en ville, considérez le trajet qu’il vous faudra réaliser.
  • N’oubliez pas de calculer les frais de déménagement, notamment les déménageurs, les droits de mutation, le notaire, ainsi que les rénovations.

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Le taux directeur demeure inchangé à 0,25 %

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La Banque du Canada a annoncé mercredi que son taux directeur se maintient à 0,25 %, reflétant ainsi les attentes des analystes.

La Banque indique que malgré «des pertes de production et d’emplois historiques» en raison de la crise de la COVID-19, le Canada «semble avoir évité le scénario le plus pessimiste présenté dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) d’avril de la Banque».

Si, au 1er trimestre, le niveau du PIB réel était 2,1 % plus bas qu’au 4e trimestre de 2019, il pourrait toutefois reculer de 10 % à 20 % au 2e trimestre «étant donné que le maintien des fermetures et l’investissement nettement plus bas dans le secteur de l’énergie pèseront encore sur la production», note la banque centrale, dont le nouveau gouverneur, le Montréalais d’origine Tiff Macklem, entrait en poste mercredi.

«Les mesures budgétaires fermes et ciblées, conjuguées aux taux d’intérêt plus bas, amortissent l’impact des fermetures sur le revenu disponible et aident à jeter les bases de la reprise économique, ajoute-t-on. Bien que les perspectives pour la deuxième moitié de 2020 et au-delà demeurent fortement brouillées, la Banque s’attend à ce que l’économie se remette à croître au troisième trimestre.»

Le taux directeur actuel est considéré comme un taux plancher par la Banque du Canada, qui n’a jamais signifié l’intention de le baisser davantage.

«Comme on s’y attendait, les taux d’intérêt directeurs sont demeurés à leur niveau plancher effectif», a indiqué Benoit P. Durocher, économiste principal de Desjardins, dans une note économique.

«Les conditions économiques se sont évidemment détériorées de façon importante au cours des derniers mois, sans toutefois rejoindre le pire des scénarios envisagés dans le dernier RPM de la BdC, a-t-il enchaîné. Même si les résultats du deuxième trimestre seront encore plus négatifs que ceux du premier, le début du déconfinement graduel un peu partout au pays ramène un certain optimisme.»

 

Vendeurs, arrêtez d’attendre et mettez votre maison en vente

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Par peur de ne pas trouver d’acheteurs et de vendre à perte, la pandémie vous a-t-elle poussé à reporter la vente de votre maison ?

Les acheteurs de maisons ne boudent pas nécessairement le marché immobilier. Le problème est plutôt que de plus en plus d’acheteurs ne trouvent plus de maisons à acheter, puisque leur nombre a beaucoup diminué depuis l’arrivée du coronavirus.

Il y a un an, au mois d’avril 2019, le marché québécois des maisons comptait 41 221 inscriptions en attente de trouver preneur. Un an plus tard, au mois d’avril 2020, ce nombre avait fortement diminué. Selon les statistiques fournies par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), il y avait 30 608 maisons en vente le mois dernier. Cela représente une baisse de 26 % du nombre d’inscriptions par rapport à l’année dernière.

Les prix en hausse

Normalement, en temps de crise, la quantité d’inscriptions est élevée, le nombre de reprises bancaires augmente et la demande diminue.

Sur papier, il y a présentement moins de maisons à vendre. Le mois dernier, le nombre de transactions a également baissé de 61 % par rapport à l’année dernière.

Mais sur le terrain, les acheteurs n’ont pas nécessairement disparu. C’est ce que constate le courtier immobilier Francis Lavoie, qui est actif dans la grande région de Montréal. Depuis le début de la crise de la COVID-19, il constate qu’environ une quarantaine d’acheteurs supplémentaires le contactent toutes les semaines pour acheter une maison. Toutefois, il note que ces acheteurs doivent composer avec un marché présentant une offre inhabituellement faible. Plusieurs attendent qu’il y ait un plus d’inscriptions pour trouver la maison de leur rêve.

Quoi qu’il en soit, le contexte actuel pour vendre une maison n’est peut-être pas aussi défavorable qu’on pourrait le penser, mais cela dépend de votre région. Dans la région de Montréal, par rapport au mois d’avril 2019, les prix des maisons unifamiliales affichaient une croissance de 9 % le mois dernier. Mais pour l’ensemble du Québec, la croissance a été moindre, à seulement 1 %.


LES OPTIONS POUR LA MISE EN MARCHÉ

Contacter un courtier immobilier

Un courtier pourra vous aider à déterminer la valeur de votre maison, puis à la mettre en vente. Notez que depuis le 11 mai dernier, les visites de maisons sont à nouveau permises. Toutefois, une grande partie du travail du courtier continue de se faire à distance, par des moyens virtuels.

Vendre par vous-même

Vendre par vous-même est bien possible, mais vous n’avez pas le soutien ni le coaching d’un professionnel. De plus, cela demande plus de temps et de démarches de votre part.

CONSEILS

  • Pandémie ou pas, il y aura toujours quelques maisons plus difficiles à vendre qui traîneront longtemps sur les sites internet de vente. C’est notamment le cas des maisons affichées à un prix trop élevé, ou celles présentant plusieurs problèmes qui ont pour effet de faire fuir les acheteurs.
  • Si, à cause du coronavirus, vous avez décidé d’attendre pour vendre votre maison, je vous recommande de ne plus hésiter et de passer à l’action. Les acheteurs sont au rendez-vous, surtout dans la grande région de Montréal.
  • Si vous recevez une offre et que le prix de l’offre d’achat ne vous convient pas, vous demeurez toujours libre de refuser cette offre, et vous tentez votre chance pour vendre votre maison. Qui sait, il y a peut-être quelqu’un qui cherche une maison comme la vôtre…