Acheter un condo indivis : les avantages et les inconvénients

Source: centris.ca

Devenir copropriétaire est un rêve accessible? Plusieurs façons vous permettront de le réaliser en toute confiance. Consultez cet article pour mieux comprendre les particularités d’une copropriété indivise afin d’orienter vos recherches et de trouver la propriété idéale.

Qu’est-ce qu’une copropriété indivise?

En faisant l’acquisition d’une copropriété indivise, parfois appelée condo indivis, vous ferez l’achat d’un pourcentage de l’immeuble entier puisque contrairement à la copropriété divise, celle-ci n’est pas divisée en parties privatives et communes. Ainsi, plusieurs personnes détiennent le droit de propriété sur l’ensemble de l’immeuble et partagent les coûts d’acquisition, tout comme les frais d’exploitation.

Comme une copropriété indivise ne possède qu’un seul numéro de cadastre, les taxes municipales et scolaires, par exemple, sont communes et doivent être payées par l’ensemble des propriétaires en fonction de leur part respective.

L’exemple le plus fréquent d’une copropriété indivise est celui d’un couple qui fait l’achat d’une nouvelle habitation. En cosignant les documents, ils deviennent tous deux propriétaires de la bâtisse. C’est ce qu’on appelle également un immeuble en copropriété par indivision.

Les parts détenues par chacun d’entre eux sont présumées égales, sauf si l’acte de vente contient une précision à ce sujet. C’est également le cas de trois amis de longue date qui feraient l’acquisition d’un triplex, par exemple.

Clarifier la situation grâce à une convention d’indivision

Une convention d’indivision permet de définir les droits d’usage de chacun des copropriétaires. Celle-ci n’est pas obligatoire, mais elle est fortement recommandée. Elle doit être publiée au Registre foncier du Québec pour être opposable aux tiers.

La convention d’indivision peut inclure :

  • la durée de la convention (jusqu’à un maximum de 30 ans);
  • les droits et les obligations des copropriétaires (droit d’usage exclusif, la quote-part de l’indivisaire, droit de préemption, droit de retrait);
  • le partage des obligations quant à l’entretien et aux rénovations;
  • la répartition des dépenses;
  • les restrictions quant à la vente;
  • les règles d’administration de l’immeuble;
  • les règles entourant le partage en cas de fin de l’indivision.

À titre d’exemple, la convention d’indivision permet de déterminer si les propriétaires peuvent céder leur part à la personne de leur choix ou s’ils doivent d’abord l’offrir aux autres propriétaires. Elle peut également préciser si l’une des sections de l’immeuble est à l’usage exclusif de l’un ou l’autre des propriétaires.

Précisions concernant l’hypothèque et la mise de fonds

L’obtention d’un prêt hypothécaire pour l’achat d’une copropriété indivise peut être plus ardue, notamment parce que chaque propriétaire doit disposer d’une mise de fonds équivalente ou supérieure à 20 % de la valeur de sa part. Règle générale, chacun des propriétaires indivis est responsable de rembourser son propre prêt. Advenant un défaut de paiement, le créancier n’exercera sa garantie que contre le propriétaire concerné.

Toutefois, bien que le Code civil du Québec permette à chaque propriétaire d’obtenir une hypothèque distincte, les institutions financières peuvent exiger l’intervention de tous les propriétaires indivis pour accorder un financement hypothécaire. Généralement, la banque finance la totalité de l’immeuble, elle ne voudra pas être en deuxième rang par rapport à une autre institution financière.

Quelques avantages intéressants

Le plus grand avantage de la copropriété indivise est sans doute qu’elle permet l’accès à la propriété pour des personnes qui ne pourraient y parvenir autrement, compte tenu des investissements que cela implique. Et bien que la mise de fonds exigée soit de 20 %, cette condition peut représenter une sécurité financière intéressante.

Par ailleurs, contrairement à une copropriété divise, la convention d’indivision donne plus de liberté aux copropriétaires. Par exemple, celle-ci peut exiger l’unanimité pour la prise de certaines décisions ou proposer la répartition des charges autrement qu’en fonction des parts.

Des inconvénients à considérer

Le Code civil du Québec encadre peu les droits et les obligations des copropriétaires indivis, ce qui implique que différentes situations conflictuelles peuvent survenir, comme l’utilisation exclusive d’une partie de l’immeuble par l’un ou l’autre des propriétaires.

Qui plus est, les copropriétaires indivis sont solidairement responsables de certains frais, mais n’ont aucune obligation de cotiser à un fonds de prévoyance. Cette situation peut devenir problématique lorsque des travaux de plus grande envergure doivent être réalisés, ou lorsqu’un propriétaire ne paie pas sa part à temps. (Ex. : une seule facture de taxes municipales, tous les indivisaires sont tenus responsables aux yeux de l’émetteur).

Finalement, la vente de la part d’une copropriété indivise peut être plus difficile. Même si la convention d’indivision est détaillée, il se peut que de nouveaux acheteurs soient plus réticents à acquérir ce type de copropriété.

Enfin, parmi les autres inconvénients, une mise de fond de 20 % est une somme importante pour un futur acheteur.

Source: centris.ca

Premiers acheteurs : Quels coûts prévoir dans la première année ?

Source: centris.ca
Vous avez enfin trouvé LA maison pour vous. Félicitations ! Il est important de connaître les coûts lors de l’achat d’une propriété afin de les anticiper, surtout si vous êtes de premiers acheteurs. Découvrez quels sont les coûts à prévoir dans la première année.

Avant et pendant l’achat de votre première maison

Accompagné de votre courtier immobilier, vous avez un coup de cœur pour cette maison. Attention : avant même de pouvoir y emménager, plusieurs frais sont à prévoir.

Frais d’évaluation (entre 350 $ et 800 $) : votre institution financière pourrait exiger une évaluation de votre future propriété. Cette étape sert à valider la valeur marchande de la maison afin de pouvoir obtenir un prêt hypothécaire. Cette évaluation vous assure de payer le juste prix.

Frais d’inspection (500 $ et plus) : inclure une inspection comme condition à l’offre d’achat est fortement recommandé. L’inspection permet de déceler certains problèmes et d’obtenir un rapport complet sur l’état de votre future demeure. Pour en apprendre plus, consultez l’article Inspection préachat : ce qu’il faut savoir.

Frais de notaire (entre 500 $ et 1500 $) : acheter un bien immobilier exige un passage obligatoire devant un notaire afin qu’il rédige et enregistre les actes d’achat et actes hypothécaires.

Après l’achat d’une maison

C’est le jour J : vous emménagez dans votre première maison. Il y aura plusieurs dépenses dans les prochaines semaines, voire les prochains mois.

Frais de déménagement : à moins d’offrir pizzas et bières à vos amis, vous devrez mandater une entreprise de déménagement. Demandez des références autour de vous et lisez les avis afin de faire le bon choix.

Assurance habitation : protégez votre bien immobilier avec une assurance habitation. On n’est jamais à l’abri d’un dégât d’eau ou d’un arbre qui tombe sur le toit. Vous aurez également une protection en cas de poursuite pour responsabilité civile.

Taxe de mutation (taxe de bienvenue) : lors de l’achat, le montant à payer est établi en fonction du pourcentage du prix d’achat ou de l’évaluation municipale. Pour en apprendre davantage, consultez l’article Qu’est-ce que la taxe de bienvenue.

Taxes foncières : les taxes municipales et scolaires sont calculées selon l’évaluation de votre nouvelle propriété. Truc : versez un montant dans un compte à part tout au long de l’année. Sans même y penser (ou presque !), vous accumulerez les taxes foncières à payer.

Rénovations mineures : emménager dans une nouvelle maison signifie de la mettre à votre goût. L’envie de peindre quelques pièces, d’installer de nouveaux rideaux, ou encore de refaire les planchers, la salle de bain ou la cuisine sera forte. Ne faites pas tout en même temps ! Prévoyez ces améliorations sur plusieurs mois.

L’achat d’une propriété, surtout si c’est votre première, est un processus qui nécessite d’être bien guidé. N’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel, être accompagné par un courtier immobilier tout au long du processus transactionnel est un gage de tranquillité d’esprit.

Source: centris.ca

6 astuces pour l’obtention ou le renouvellement d’un prêt hypothécaire

Source: centris.ca

Devenir propriétaire est un projet qui exige beaucoup de planification. Et les premiers acheteurs ont tout avantage à élaborer une bonne stratégie s’ils souhaitent concrétiser leur rêve. Dans cet article, nous vous dévoilons six astuces qui facilitent l’obtention d’un prêt ou d’un renouvellement hypothécaire. Découvrez les conseils avisés d’Audrey Hubert-Vallières, directrice développement hypothécaire à la Banque Nationale, présentés dans le 17e épisode du balado L’immobilier en mouvement de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.

Emprunt hypothécaire : comment se préparer à devenir propriétaire?

Selon Audrey Hubert-Vallières, trois étapes essentielles précèdent l’achat d’une maison. Voici ses meilleures recommandations aux premiers acheteurs.

1. Avoir une bonne préparation

Revoir ses priorités, mettre à jour son budget, prévoir les dépenses à venir : voilà autant d’initiatives pour établir une structure financière adaptée à vos projets. Cette étape vous aidera à planifier l’achat d’une maison en tenant compte des nouveaux changements.

2. Amasser une mise de fonds

Ensuite, il est primordial de déterminer d’où proviendra votre mise de fonds. Pour ce faire, définissez de quelle manière vos retraits potentiels pourront affecter vos économies et établissez des stratégies fiscales avantageuses.À titre d’exemple, la mise de fonds peut provenir :

  • de l’épargne dans un compte bancaire
  • d’un placement
  • d’un REER sous forme de RAP
  • de la stratégie du prêt REER
  • d’un CELI
  • du CELIAPP
  • du refinancement d’une propriété actuelle

Au moment venu, la nécessité d’avoir recours à une assurance-prêt ou non sera établie en fonction du pourcentage de la mise de fonds.

3. Obtenir une préautorisation hypothécaire

Bien que l’obtention d’une préautorisation hypothécaire ne soit pas obligatoire, Audrey Hubert-Vallières précise qu’elle est fortement recommandée : « C’est très important d’obtenir une préautorisation hypothécaire, car cela permet de déterminer sa capacité d’emprunt, ainsi que sa solvabilité. C’est aussi une manière d’identifier la fourchette de prix dans laquelle réaliser vos recherches et de déterminer vers quel type de propriété votre courtier immobilier pourra vous diriger », explique-t-elle. Rappelons qu’une préapprobation hypothécaire est valide pour six mois et que l’exercice garantit un taux d’intérêt basé sur l’analyse complète de votre portrait financier.

Les ratios d’endettement ont également un impact sur le montant d’un emprunt hypothécaire. Ceux-ci peuvent représenter un prêt allant jusqu’à 3,5 fois le revenu brut – soit avant impôts et sans dettes. Par conséquent, pour chaque tranche de revenu de 100 000 $, le montant du prêt peut atteindre 350 000 $ en financement hypothécaire. Ce scénario peut toutefois varier en fonction des taux d’intérêt en vigueur.

Renouvellement hypothécaire : absorber le choc de paiement

Votre prêt hypothécaire vient à échéance bientôt? Audrey Hubert-Vallières émet trois suggestions pour absorber le choc de paiement.

1. Faire des simulations

Établir différents scénarios vous permettra d’estimer le montant de vos versements hypothécaires en fonction des taux actuels. Ainsi, vous pourrez apporter quelques changements dans votre consommation avant de renouveler votre prêt.

2. Prévoir un fonds de secours

Grâce à quelques économies, il sera plus facile de traverser la tempête. Pour y arriver plus aisément, il est aussi suggéré de revoir votre style de vie et de l’adapter à votre nouvelle réalité.

3. Adapter votre budget

Il peut également être sage de réévaluer votre stratégie de financement, ce qui vous permettra d’ajuster votre budget en fonction de vos nouveaux versements hypothécaires.Pour découvrir les grandes tendances du marché immobilier et obtenir plus de conseils d’experts, consultez notre blogue. Et pour trouver une habitation adaptée à votre réalité, faites équipe avec un courtier immobilier qui saura vous guider dans vos démarches. Grâce à une bonne planification, devenir propriétaire est un rêve accessible.

Source: centris.ca

Quels sont les frais de notaire pour l’achat d’une maison?

Quels sont les frais de notaire pour l’achat d’une maison?

Source: centris.ca

Il n’y a pas à dire, acheter une propriété, c’est beaucoup plus que du bois, de la brique et du béton! En fait, il s’agit d’une transaction relativement complexe qui nécessite l’intervention de plusieurs professionnels en immobilier en vue de bien vous protéger. Parmi ceux-ci, le notaire joue un rôle de premier plan. Mais quels sont les frais de notaire pour l’achat d’une maison? C’est ce que vous découvrirez en lisant cet article.

Un notaire voit à la vérification, à la préparation et à la signature de nombreux documents légaux, comme :

  • Les titres de propriété;
  • Les avis d’adresse;
  • L’acte d’hypothèque;
  • L’acte de vente.

Au Québec, il est obligatoire de recourir aux services d’un notaire pour conclure une transaction immobilière. Dans la plupart des cas, le choix de ce professionnel revient à l’acheteur.

2. Les coûts d’un notaire pour l’achat d’une maison

Règle générale, les prix d’un notaire en immobilier varient entre 1 500 $ et 3 000 $. Par ailleurs, ceux-ci peuvent différer d’une étude à l’autre puisqu’ils ne sont pas fixés par la loi. Selon les circonstances, les coûts du notaire peuvent être répartis entre l’acheteur et le vendeur. De plus, la plupart d’entre eux sont habituellement assumés par l’acheteur, mais le vendeur pourrait avoir à payer les honoraires associés à la radiation des charges existantes et à la correction des titres, au besoin.

3. Les frais de transaction et honoraires professionnels

Les coûts d’un notaire sont habituellement de deux ordres : les frais de transaction et les honoraires professionnels.

En plus de la rédaction des documents mentionnés précédemment, les frais de transaction incluent de nombreuses dépenses taxables et non taxables, dont les coûts pour:

La consultation des index aux immeubles, plans et actes au registre foncier;
L’utilisation de diverses plateformes électroniques;
La gestion de la comptabilité en fidéicommis.
Les honoraires, quant à eux, comprennent les services-conseils préalables à la signature de la promesse d’achat, l’examen des titres, la préparation des actes d’hypothèque et de vente, la publication des avis d’adresse, ainsi que la réception des signatures des deux parties. Ces frais sont facturés selon un taux horaire qui peut varier en fonction de l’expertise du notaire, de la complexité de la transaction et de l’urgence de la situation.

4. Bien préparer sa rencontre devant le notaire

Afin d’éviter des recherches inutiles, l’acheteur et le vendeur devront fournir un certain nombre de documents en vue de bien préparer la rencontre devant le notaire. Parmi ceux-ci, il faudra remettre :

  • Les titres de propriété;
  • Le certificat de localisation à jour;
  • L’état des taxes municipales et scolaires;
  • L’attestation de l’état civil de chacune des parties.

Une fois ces renseignements en main, ce professionnel vérifiera s’il y a des irrégularités et veillera à les corriger, au besoin.

En somme, le travail d’un notaire est un gage de sécurité vous assurant que la transaction immobilière se déroule dans les meilleures conditions possibles. Il est donc préférable de considérer les coûts d’un notaire comme un investissement, plutôt qu’une dépense dans le processus d’achat d’une maison.

Source: centris.ca