Faut-il rénover avant de vendre?

Source: https://www.journaldemontreal.com/

 

Un lecteur demande : je veux vendre ma maison, mais je pense qu’elle a besoin de quelques rénovations. Est-ce que je devrais rénover avant de mettre ma maison sur le marché ?

Notre lecteur part du principe qu’une maison ayant besoin de quelques rénovations se vend moins facilement. Mais est-ce réellement le cas ? En fait, cela dépend des conditions du marché.

Lorsque les maisons prennent du temps à se vendre et qu’il y a beaucoup de vendeurs, mais peu d’acheteurs, cela peut valoir la peine de rénover.

Marché de vendeurs

À l’inverse, lorsque les maisons se vendent rapidement et que les acheteurs se livrent une guerre d’enchères pour mettre la main sur les rares propriétés sur le marché, rénover devient peut-être superflu.

Prenons l’exemple actuel des copropriétés de la Rive-Nord (région de Montréal).

Selon les statistiques de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, le délai de vente moyen est passé de 81 jours en février 2020 à seulement 30 jours en février 2021. De plus, pendant la même période, le nombre d’inscriptions en vigueur est passé de 844 à 366. Enfin, le prix médian de vente a grimpé de 199 900 dollars à 250 000 dollars.

Dans ces conditions, si vous êtes vendeur, il ne sert à rien de vous casser la tête : il vaut mieux mettre en vente votre propriété telle qu’elle est, puisque de toute façon, elle risque de se vendre rapidement et à un bon prix.

À l’heure actuelle, dans la foulée de la pandémie de COVID-19, beaucoup de vendeurs hésitent à vendre leur maison, mais la demande ne dérougit pas.

L’offre étant réduite, les vendeurs tiennent le gros bout du bâton et disposent de conditions favorables pour mettre en vente leurs propriétés. Mais ce n’est pas automatiquement le cas dans toutes les régions.

Marché d’acheteurs

Si vous souhaitez vendre dans un marché où les conditions sont plus difficiles, rénover peut devenir une solution pour vendre plus facilement.

Mais attention : il faut bien cibler vos rénovations.

D’abord, entreprenez celles qui sont essentielles, par exemple la réfection d’une toiture qui a atteint la fin de sa vie. Ensuite, vous pouvez regarder du côté des travaux qui donneront de la valeur à votre propriété, comme la rénovation de votre cuisine et de vos salles de bain.

Évitez les rénovations qui ne donnent pas de valeur à votre maison. Généralement, les travaux d’extérieur, comme la réfection de votre entrée en asphalte ou les travaux de terrassement, ne donnent pas le meilleur rendement.

L’idéal, c’est de prévoir une stratégie de rénovation sur plusieurs années, puisque vous aurez moins de défis et de travail avant de revendre votre maison. Le moment venu, votre maison se démarquera des autres qui n’auront pas été aussi bien entretenues.

CONSEILS

  • Dans un marché où il est facile de vendre, la meilleure solution est souvent de ne pas se casser la tête et de vendre tel quel.
  • Consultez un courtier immobilier ou encore un évaluateur. Ces derniers pourront vous aider à comparer la valeur de votre maison, avec ou sans rénovations.
  • Si vous choisissez de rénover, mais que votre maison est parmi les plus dispendieuses de votre quartier, ce sera plus difficile d’augmenter son prix. La valeur d’une maison est souvent nivelée par la valeur moyenne des autres maisons qui l’entourent.

► Ghislain Larochelle est un professionnel inscrit à l’Ordre des ingénieurs du Québec ainsi qu’à l’OACIQ.

 

Article original

Les ventes d’habitation devraient atteindre un sommet en 2021

Source: www.lesaffaires.com

 

Les ventes d’habitations seront si vigoureuses cette année qu’elles devraient atteindre des niveaux records, avant de commencer à ralentir leur cadence en 2022, a prédit lundi l’Association canadienne de l’immeuble (ACI). 

Près de 702 000 propriétés devraient changer de mains par l’entremise du service interagences MLS cette année, comparativement à 551 262 propriétés en 2020, a indiqué l’agence. Ses projections de ventes de maisons pour 2022 visent un total de 614 000 transactions.

L’ACI s’attend à ce que le prix moyen national des maisons grimpe de 16,5 % sur une base annualisée pour s’établir juste au-dessus de 665 000 $ en 2021, puis à 679 341 $ en 2022.

Les prévisions de l’ACI montrent que la COVID-19 n’a pas dissuadé les acheteurs, qui se sont lancés sur des marchés coûteux malgré les nombreuses mises à pied et la hausse du taux de chômage. Pendant la deuxième moitié de 2020 et au début de 2021, les agents immobiliers ont fait état de guerre d’enchères et d’une grande quantité d’offres pour les maisons en banlieue ou les propriétés qui nécessitent des rénovations.

Les nouvelles perspectives de l’ACI ont été présentées en marge des chiffres de ventes pour le mois de février. Pas moins de 58 021 propriétés ont été vendues en février, un chiffre en hausse de 6,6 % par rapport à celui de janvier. Il s’agissait en outre d’une progression de 39,2 % par rapport aux 40 550 transactions de février 2020.

Le prix moyen national a atteint en février le sommet record de 678 091 $, en hausse de 25 % par rapport à celui de 542 484 $ enregistré un an plus tôt.

 

La Banque du Canada maintient son taux directeur à 0,25 %

(Ottawa) La Banque du Canada a laissé son taux d’intérêt directeur inchangé, mercredi, et a indiqué qu’elle tablait désormais sur une croissance de l’économie pour les trois premiers mois de l’année, alors qu’elle projetait, il n’y a que quelques semaines, que l’économie se contracterait au premier trimestre.

 

JORDAN PRESS
LA PRESSE CANADIENNE

La banque centrale avait prévenu en janvier que les confinements et le resserrement des restrictions sanitaires dans une grande partie du pays forceraient le produit intérieur brut réel à diminuer dans les premiers mois de 2021.

Statistique Canada a cependant révélé dans les semaines suivantes que l’économie avait été plus vigoureuse que prévu à la fin de l’année dernière et a livré une estimation préliminaire pour le mois de janvier qui laisse entrevoir un léger gain malgré les restrictions strictes mises en place.

Les responsables de la banque ont souligné que la résilience de l’économie s’expliquait par les façons dont les consommateurs et les entreprises se sont adaptés à la plus récente ronde de confinements et de restrictions.

En outre, la Banque du Canada a évoqué l’activité « beaucoup plus vigoureuse » que prévu du marché du logement, dont la croissance inattendue a contribué à la croissance du produit intérieur brut pendant les trois premiers mois de l’année.

Mais la banque centrale a aussi lancé un avertissement au sujet de l’incertitude considérable entourant l’évolution de la pandémie, qui complique les perspectives économiques à plus long terme. Elle se demande notamment combien de temps il faudra avant que le marché du travail ne récupère complètement toutes les pertes historiques enregistrées l’an dernier.

La déclaration évoque aussi les nouveaux variants du coronavirus, plus contagieux, et les considère comme le plus grand risque à la baisse pour la reprise, puisque les éclosions et les restrictions plus localisées pourraient « limiter la croissance et la rendre plus variable ».

La Banque du Canada a indiqué que le taux cible du financement à un jour resterait à sa valeur plancher de 0,25 % jusqu’à ce que les capacités excédentaires dans l’économie se résorbent, de sorte que la cible d’inflation de 2 % soit atteinte de manière durable — ce qui ne devrait pas se produire avant 2023, selon elle.

Des experts s’attendent pour leur part à ce que cela puisse se produire vers la fin de l’année prochaine.

S’assurer que tout le monde profite de la reprise

L’économiste Josh Nye, de la Banque Royale, a estimé que l’importance accordée par la banque centrale à l’impact disproportionné des pertes d’emplois sur les travailleurs à faibles salaires, les jeunes et les femmes pourrait également faire en sorte que les taux restent bas plus longtemps.

« Ils veulent s’assurer que l’impact inégal de la pandémie soit renversé et que les personnes qui ont été le plus touchées soient, en fin de compte, en mesure de partager la croissance économique et les gains d’emplois que nous attendons avec la réouverture de l’économie », a-t-il affirmé lors d’une entrevue.

« La discussion sur le marché du travail est un élément de conciliation qu’ils utilisent ici pour contrebalancer une partie de l’optimisme quant à la vigueur des récents chiffres sur le PIB. »

La banque centrale a indiqué qu’elle avait l’intention de poursuivre son programme d’assouplissement quantitatif, qui est une façon pour elle d’injecter de l’argent dans l’économie.

Le taux directeur est à 0,25 % depuis un an. La banque centrale l’a abaissé à trois reprises en mars dernier, alors que l’économie entrait dans une crise historique, en le portant à ce qu’elle considère être sa valeur plancher — signalant qu’elle ne le réduirait pas davantage.

Cette décision s’inscrivait dans le cadre des efforts de la banque pour maintenir la circulation du crédit et alléger les coûts des ménages en faisant baisser les taux appliqués aux prêts hypothécaires et aux prêts personnels.

Même si l’aide gouvernementale a, dans l’ensemble, plus que contrebalancé les pertes de salaire, certains ménages ressentent toujours une pression financière, en particulier dans l’Ouest, selon FP Canada, une association de planificateurs financiers.

Shannon Lee Simmons, fondatrice de la société de planification financière The New School of Finance, a indiqué que les préoccupations financières persistantes pourraient être dues au fait que la pandémie a encore plus fragilisé les ménages qui n’étaient pas prêts à l’adversité.

« C’est là que nous voyons vraiment cette dichotomie entre les personnes qui se rétablissent maintenant, même si elles ont été touchées, et les personnes qui ont un genre de gueule de bois financière », a-t-elle observé.

Elle a ajouté que l’incertitude persistante compliquait la planification de certains ménages au-delà des prochaines semaines, ce qui pourrait prolonger leur reprise financière.

Dans un rapport publié mercredi, le Conference Board du Canada a prédit un fort rebond des économies provinciales cette année, alors que les efforts de vaccination finiront par permettre d’assouplir les restrictions sur l’activité économique et les voyages. Une demande refoulée et les économies considérables réalisées par des millions de Canadiens qui ont réussi à conserver leur emploi contribueront à la reprise, selon le rapport.

« Nous pensons que les consommateurs mèneront la reprise au cours du second semestre 2021, à mesure que les cas de COVID-19 se dissiperont et que les perspectives économiques et la confiance des consommateurs s’amélioreront », a affirmé dans un communiqué l’économiste en chef du groupe de recherche, Pedro Antunes.

La Banque du Canada doit dévoiler à la fin du mois prochain une mise à jour de ses prévisions économiques dans le cadre de la publication trimestrielle de son Rapport sur la politique monétaire.

Quand votre toiture doit-elle être déneigée?

Source: https://www.caaquebec.com/

 

Dans des conditions hivernales normales et si la structure du bâtiment n’a pas été modifiée, il n’y a généralement pas lieu de s’attaquer au couvert de neige d’une habitation.

En effet, les toits plats et inclinés sont en principe construits de manière à pouvoir supporter des charges de neige propres à chaque région. Mises à rude épreuve par la rigueur des hivers d’antan, les maisons érigées depuis plusieurs décennies en fournissent la preuve.

La plus grande vigilance est cependant requise lorsque les accumulations de neige s’avèrent exceptionnelles, particulièrement en période de redoux ou lors d’un épisode de verglas. En pareille situation, la charge se trouve du coup considérablement accrue et le drainage normal de la toiture peut être entravé par la formation de glace.

 

Toit à déneiger

Reconnaître les signes pour savoir quand déneiger votre toit

Cela dit, à partir de quel moment doit-on appréhender un affaissement structural ou une infiltration d’eau et procéder au déneigement?

Sachez que, le plus souvent, un toit surchargé lancera d’abord des appels à l’aide. En période critique, il faut donc être attentif aux signes avant-coureurs que constituent notamment les craquements inhabituels, la déformation d’un plafond, l’apparition de fissures et le frottement des portes.

Ces symptômes justifieront le déclenchement d’une intervention préventive.

 

Quelques trucs pour déneiger votre toiture

Mais attention, le déneigement d’une toiture est un travail délicat. Il est recommandé d’utiliser des outils en bois ou en plastique, et non pointus ou tranchants.

Cette opération comporte bien sûr des risques de chute et même d’électrocution pour les personnes qui y procèdent. Aussi est-il conseillé de confier cette tâche à un couvreur spécialisé disposant de l’expérience et des équipements requis. Fait à signaler, si la couverture est toujours sous garantie, il faut d’abord contacter l’entrepreneur qui l’a accordée.

Il pourrait par ailleurs s’avérer inutile de tout déneiger. Tout dépend du type de toit : sur un toit plat, il suffira de dégager le drain et d’aménager des voies d’écoulement de l’eau y convergeant; sur un toit incliné, on s’assurera que l’eau peut s’écouler normalement au bas de la pente au moyen de rigoles.

Dans les deux cas, la couche inférieure de neige doit toujours être laissée en place pour éviter d’endommager la membrane d’étanchéité. De plus, les aérateurs contribuant à la ventilation du comble («entretoit») et les évents de plomberie doivent être déblayés de toute neige.

Dommages causés par la neige: couvert ou pas?

Et si, malgré votre intervention, le poids de la neige ou une infiltration d’eau occasionnent des dommages à votre maison ou à vos biens, sachez que votre assurance habitation peut vous être utile! Choisir une police d’assurance habitation adaptée aux conditions climatiques du Québec est un bon moyen de demeurer à l’abri d’une mauvaise surprise! N’hésitez pas à en discuter avec votre agent d’assurance.