Les meilleures rénovations à faire pour maximiser le prix de vente de sa maison

Source: journaldemontreal.com

Voilà que les rayons du soleil sont plus chauds, que l’eau ruisselle ici et là… On se surprend à parler de cabane à sucre, de sirop d’érable et du retour des oies blanches. Pas de doute, le printemps frappe à nos portes. Pour les propriétaires qui souhaitent vendre leur maison, c’est le temps de passer à l’action.

source: lejournaldemontreal.com

En cette période, le bassin d’acheteurs potentiels augmente, étant donné que les locataires désirant accéder à la propriété ont posté leur avis de non-renouvellement de bail et voudront emménager avant juillet.

Quelles sont les meilleures rénovations à effectuer pour augmenter la valeur de votre maison ?

Le top 5

En voici cinq provenant de l’Institut canadien des évaluateurs.

Évidemment, l’envergure des travaux variera selon l’état des lieux.

1. La salle de bain

Selon l’Institut, une proportion de 75 % à 100 % des sommes investies dans la rénovation d’une salle de bain est récupérée à la revente.

En moyenne, le coût d’une nouvelle salle de bain varie de 8000 dollars à 20 000 dollars.

À vous de juger de l’ampleur des modifications à apporter. Les acheteurs accordent beaucoup d’importance à la propreté, au confort et à la facilité d’entretien. Tenez compte de ces critères dans vos choix.

2. La cuisine

Même constat pour la cuisine, dont la valeur se situe souvent entre 20 000 dollars et 50 000 dollars.

Le taux de récupération oscille entre 75 % et 100 %.

Évaluez l’état de chaque composante.

Ceux et celles qui aiment cuisiner porteront une attention particulière à l’ergonomie et à l’aménagement de l’espace lors de la visite.

3. La peinture

Rafraîchir les lieux, effacer les traces laissées au cours des années, c’est comme inviter l’acheteur potentiel à prendre possession des lieux.

Taux de récupération : entre 50 % et 100 %. Les couleurs étant une question de goût personnel, on optera pour des coloris neutres. On veut que le futur acheteur puisse se voir vivre dans votre maison.

4. La toiture

Les acheteurs porteront également leur attention à la toiture, élément architectural important. Quand a-t-elle été faite ? Pour combien d’années était-elle garantie ? L’Institut évalue qu’entre 50 et 80 % des sommes investies dans la rénovation de la toiture seront récupérées. Combien ça coûte ? Il existe de nombreux types de toitures. Le plus populaire, en bardeaux d’asphalte, coûte en moyenne de 3 dollars à 5 dollars le pied carré.

5. La finition du sous-sol

Concernant la rénovation du sous-sol, l’Institut évalue à entre 50 % et 75 % la récupération des sommes investies. À vous d’évaluer si cela est rentable.

Et soigner la présentation…

Effectuer des rénovations fera augmenter la valeur de votre maison, certes, mais il ne faut pas oublier de bien préparer la visite des acheteurs en appliquant les grands principes de la valorisation résidentielle (home staging) :

  • Nettoyer et réparer tout ce qui ne fonctionne pas bien
  • Désencombrer l’espace en remisant le mobilier trop massif
  • Dépersonnaliser les pièces en retirant des éléments comme les photos de famille
  • Créer des ambiances chaleureuses où l’acheteur pourra se projeter.

CONSEILS

  • Faites faire une inspection avant la vente. D’une part, cela rassurera l’acheteur et, d’autre part, vous évitez les risques de poursuite pour vices cachés.
  • Assurez-vous d’avoir en main un certificat de localisation valide.
  • Effectuez des rénovations, certes, mais restez dans la gamme de prix des maisons du quartier.
  • Demandez au moins trois soumissions pour faire faire vos travaux.

Source: journaldemontreal.com

Que savez-vous des unités d’habitation accessoires?

Source: centris.ca
Découvrez les avantages et les caractéristiques des unités d’habitation accessoires, qui partagent le terrain d’une maison principale déjà existante.

Caractéristiques d’une unité d’habitation accessoire

Une unité d’habitation accessoire (UHA) est en fait une habitation secondaire construite et aménagée sur un lot occupé par un bâtiment principal, plus grand et déjà existant. Cette appellation constitue un dérivé de l’expression anglaise « Accessory Dwelling Unit (ADU) ». D’autres termes sont utilisés pour les désigner comme logement secondaire, annexe, maison de fond de cour, etc. Une UHA doit répondre à certains critères. Elle doit être de taille réduite tout en permettant le respect de la vie privée des occupants et des voisins, son aménagement doit s’harmoniser à la résidence autant qu’au quartier et sa construction doit, le plus possible, respecter l’environnement et miser sur l’aménagement durable.

Trois types d’unité d’habitation accessoire

Les UHA peuvent prendre plusieurs formes selon leurs particularités propres et celles du bâtiment principal auquel elles sont liées, le type d’aménagement et leur emplacement sur le terrain. On constate trois types d’unité d’habitation accessoire.

  • Un logement accessoire directement aménagé à même l’intérieur de la résidence principale comme dans le garage ou le sous-sol.
  • Une unité d’habitation accessoire attachée (nommée UHAA) constituée d’une annexe jouxtée à l’immeuble existant, comme un espace aménagé au-dessus d’une section de la maison ou d’un garage, ou encore l’ajout d’une annexe latérale attenante à l’immeuble.
  • Une unité d’habitation accessoire détachée (UHAD) composée d’une unité indépendante non attenante à la résidence principale, mais partageant le même terrain, comme le sont les mini maisons.

Les avantages

Au Canada, l’attrait des unités d’habitation accessoires remonte à la pénurie de logements vécue lors de la crise économique de 1929 et de l’après Deuxième Guerre mondiale. Si, par la suite, les besoins d’avoir recours à ces habitations secondaires se sont affaiblis, voilà qu’ils reviennent en force depuis les années 1990 comme une solution possible pour répondre aux défis imposés par l’âpreté du marché immobilier. C’est que les avantages de ce type d’habitation sont variés et s’adressent autant aux occupants qu’aux villes.

  • Quand les UHA sont des maisons intergénérationnelles, elles permettent d’accroître les liens familiaux en plus de soutenir le maintien à domicile des aînés.
  • Les UHA pourraient contribuer à lutter contre la pénurie de logements en favorisant l’accès à des logements abordables.
  • Les municipalités gagnent à permettre l’implantation d’UHA, car celles-ci limitent l’étalement urbain en densifiant de façon progressive et contrôlée leur territoire.
  • Les UHA apportent un revenu supplémentaire autant aux propriétaires de l’immeuble principal (revenus de location) qu’aux villes (revenus fonciers).

La réglementation 
Au Québec, l’implantation des unités d’habitation accessoires est fortement limitée. Si la pratique n’est pas encore répandue, c’est que plusieurs municipalités ont des règlements tellement contraignants qu’elles empêchent la réalisation du projet ou la confinent à des conditions strictes (par exemple : l’UHA doit servir à un membre de la famille, uniquement, et ne pourrait être loué à d’autres personnes). Toutefois, une certaine ouverture semble poindre à l’horizon comme pour les villes de Sainte-Catherine et Mont-Saint-Hilaire en Montérégie, et Victoriaville, au Centre-du-Québec. Certaines villes, dont Rimouski et Longueuil, sont en réflexion quant au déploiement des UHA sur leur territoire et changeront peut-être leurs réglementations. Les unités d’habitation accessoires constituent une tendance à surveiller au cours des prochaines années.

Source: centris.ca

Être propriétaire occupant d’un plex : avantages et inconvénients

Source: centris.ca

Dans un marché immobilier hautement concurrentiel où les enjeux d’accession à la propriété sont nombreux, plusieurs futurs acheteurs tentent de faire preuve de créativité pour réaliser leur projet. Dans ce contexte, devenir propriétaire occupant d’un plex pourrait être une option à considérer. À la lecture de cet article, vous découvrirez les types d’immeubles qui sont les plus profitables, ainsi que les avantages et les inconvénients de cette solution.

1. Propriétaire occupant : de quoi parle-t-on exactement?

Être propriétaire occupant signifie qu’une personne fait l’acquisition d’un plex ou d’un immeuble de cinq logements et moins afin de l’habiter. Dans ce cas, elle loue les autres appartements en vue d’en retirer des revenus. Les loyers l’aident ainsi à payer le prêt hypothécaire, les taxes foncières et les travaux d’entretien.

La mise de fonds minimale pour l’achat d’un plex est généralement de 5 à 10 %, ce qui est inférieur à celle d’une maison unifamiliale, par exemple[1]. Toutefois, certains facteurs peuvent influencer le montant de la mise de fonds obligatoire, tels que le nombre de logements et la valeur du bâtiment. Dans certains cas, la souscription à une assurance prêt hypothécaire de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)peut donc être exigée. Informez-vous auprès de votre conseiller financier ou d’un courtier hypothécaire pour connaître tous les détails et prendre une décision en fonction de votre réalité.

2. Types d’immeubles pour lesquels être propriétaire occupant est profitable

Se lancer dans l’achat d’un plex n’est pas toujours un investissement lucratif et peut ne pas être adapté à tous les styles de vie. Ainsi, la rentabilité financière et la taille de l’immeuble – tout comme votre ratio d’endettement – peuvent avoir un impact important sur votre décision[2].

Taille de l’immeuble

Pour devenir propriétaire occupant sans trop de tracas, l’achat d’un duplex ou d’un triplex est l’idéal. Au-delà de ce nombre d’appartements, les responsabilités sont plus importantes, tout comme les risques de vous faire déranger par vos locataires.

Rentabilité

La rentabilité est sans doute le facteur décisif lorsque vient le temps de choisir un immeuble dans lequel devenir propriétaire occupant. Pour l’évaluer, vous pouvez calculer le rendement net net de votre investissement qui tient compte des divers frais associés à la propriété : taxes foncières et scolaires, charges non récupérables, frais de gestion, imposition des revenus immobiliers, etc[3]. Ainsi, vous saurez si le montant des loyers couvrira les différentes charges… ou non.

3. Comparaison des avantages et des inconvénients

Se lancer dans l’achat d’un plex est un pensez-y-bien! Peser le pour et le contre est un exercice judicieux qui vous permettra d’y voir plus clair[4] [5].

Avantages

Devenir propriétaire occupant vous permettra de :

  • Faciliter votre accession à la propriété
  • Diminuer votre mise de fonds minimale
  • Rembourser votre prêt hypothécaire plus rapidement grâce aux loyers perçus
  • Profiter de quelques dépenses déductibles d’impôt

Inconvénients

En habitant près de vos locataires, vous devrez :

  • Renoncer à une certaine tranquillité en raison de la proximité et du bruit
  • Assurer une jouissance paisible de leur appartement
  • Répondre à leurs demandes

Bref, l’avantage financier à lui seul ne peut justifier un tel investissement. N’oubliez donc pas de considérer le mode de vie qui y est associé.

4. Le point sur la reprise de logement

En devenant propriétaire occupant, vous devrez respecter certaines obligations; cela implique que vos locataires pourront continuer d’occuper le logement qu’ils ont loué pour autant qu’ils respectent l’ensemble des conditions du bail.

Vous souhaitez reprendre l’un des appartements pour l’habiter? Ce n’est pas impossible, mais vous devrez respecter une procédure stricte et émettre un avis de reprise de logement dans un délai précis qui tient notamment compte de la durée du bail du locataire.

Néanmoins, dans certains cas, vous ne pourrez pas reprendre un logement. C’est le cas si le locataire[6] :

  • Est âgé de plus de 70 ans
  • Occupe l’appartement depuis plus de 10 ans
  • Possède un revenu qui ne lui permet pas de bénéficier d’un logement à loyer modique

Par ailleurs, le propriétaire qui souhaite reprendre le logement devra être âgé de plus de 70 ans.

En somme, devenir propriétaire occupant pourrait vous permettre de vous loger à moindres coûts. Dans certains cas, les revenus générés par les loyers sont même suffisants pour couvrir l’ensemble du prêt hypothécaire et des dépenses associées à l’entretien de l’immeuble. Bien que ce scénario puisse faire rêver, il n’est malheureusement pas toujours réaliste.

Source: centris.ca

Que faire si vous ne pouvez pas payer votre hypothèque?

Sources: journaldemontreal.com
Branle-bas de combat dans l’univers des prêts hypothécaires, les détenteurs de prêt à taux variable avec remboursement fixe sont touchés.

À la suite des hausses successives du taux d’intérêt, les mensualités de ces prêts ne couvrent plus les intérêts, alors qu’en plus de ceux-ci, elles devraient payer une partie du capital emprunté. Ce point de bascule est appelé le taux de déclenchement. Les institutions financières contactent les emprunteurs afin qu’ils remédient à la situation. Que faire?

Pas de panique! Il existe plusieurs options pour vous tirer d’embarras, le temps que la tempête se calme. En voici quelques-unes.

Allonger la période d’amortissement

L’amortissement sur une plus longue période permet de diminuer les mensualités. Par exemple, pour un prêt de 200 000 $ avec un amortissement restant de 15 ans avec un terme de 5 ans à un taux de 6 %, les mensualités sont de 1679 $. En prolongeant l’amortissement sur 25 ans, elles diminuent à 1279 $. Une différence de 4800 $ par année.

Bien sûr, à long terme, vous paierez plus d’intérêt. Mais vous aurez la possibilité de rajuster l’amortissement au prochain renouvellement, une fois que la situation sera revenue à la normale.

Si votre prêt est déjà amorti sur 25 ans, prenez note que ce n’est pas toutes les institutions financières qui accepteront de le porter à 30 ans et encore moins de le prolonger davantage.

Choisir un taux fixe

Autre possibilité, abandonnez le taux variable et optez pour un taux fixe. Nous savons tous que le taux variable est profitable à long terme. Cependant, peut-être faut-il songer à y renoncer pour un certain temps. Encore là, vous pourrez revoir la situation au prochain renouvellement. D’ici là, un taux fixe vous procurera un peu de sécurité.

Choisir un taux et un remboursement variables 

En ne plafonnant pas votre remboursement, vous serez en mesure d’absorber les modulations du taux d’intérêt. Les adeptes inconditionnels du taux variable choisiront cette option. Les données empiriques sur les avantages des taux variables leur donnent raison.

Effectuer un remboursement anticipé

Généralement, les institutions financières déterminent à l’avance dans l’acte de prêt hypothécaire le cadre dans lequel vous pouvez effectuer un remboursement anticipé. Vous diminuerez ainsi le capital emprunté.

Par exemple, concernant un prêt de 200 000 $ amorti sur 25 ans et un terme de 5 ans à un taux de 6 %, supposons qu’après deux ans, soit à la 24e mensualité, vous accélérez le remboursement en ajoutant 200 $ par mois pour les trois dernières années du terme. Ainsi, lorsque celui-ci sera écoulé, vous aurez économisé 697 $ en intérêt.

Autre possibilité, à compter de la 24e mensualité, vous ajoutez un versement ponctuel de 5000 $ par année aux mensualités. Le terme écoulé, vous aurez économisé 1902 $. 

En conclusion

Nous traversons actuellement une période de turbulence en ce qui a trait aux taux d’intérêt, qui nous oblige à revoir certaines priorités. Dans ce genre de situation, il convient de conserver son calme et de ne pas prendre de décision hâtive. Commencez par analyser votre situation à tête reposée. Quels sont vos projets à court terme? Pouvez-vous reporter certaines dépenses? Une planification financière vous aidera à trouver des solutions.

Conseils

  • Soyez proactifs! Présentez une proposition qui vous convient à l’institution financière. Il y a de fortes chances qu’une offre raisonnable soit acceptée.
  • Demander l’aide d’un proche pour vous aider à traverser cette période difficile.
  • Consultez un conseiller financier qui vous aidera à planifier vos finances. Dans les institutions financières, c’est gratuit.

Source: journaldemontreal.com