Louer son chalet pour l’hiver?

Un lecteur me demande : « J’ai un chalet que j’utilise chaque fin de semaine l’été. L’hiver, je n’y vais pas. Devrais-je le louer ou est-ce recommandé de le fermer ? »

Il s’agit d’une question que plusieurs propriétaires de chalet se posent. La réponse varie, bien sûr, mais pour vous aider, voici quatre options à considérer.

1. Fermer complètement son chalet

Si vous n’utilisez jamais votre chalet l’hiver et que vous ne comptez pas le louer, pour une question de tranquillité d’esprit, fermez-le. Baissez l’électricité au minimum afin d’économiser de l’énergie, utilisez un liquide antigel dans les conduits afin d’éviter tout bris et coupez l’alimentation en eau.

Vous retrouverez votre chalet l’été prochain dans le même état que vous l’avez laissé. Et si vous avez des voisins qui sont présents toute l’année, vous pourriez leur demander d’aller y jeter un coup d’œil de temps à autre.

2. Laisser son chalet à température ambiante

La deuxième option est pour les personnes qui pensent profiter de leur chalet quelquefois durant l’hiver. Si c’est votre cas, ne le fermez pas, mais laissez votre chalet à température ambiante plus basse, afin d’économiser de l’énergie. Si vous pensez y aller régulièrement, il peut être très intéressant de se procurer un thermostat qui permet de contrôler à distance la température de son chalet. Le réglage à distance du système de chauffage est bien pratique lors des journées glaciales de l’hiver !

3. La location saisonnière

La location saisonnière est idéale si vous n’allez pas au chalet l’hiver et que vous souhaitez le rentabiliser sans trop de gestion. Vous pouvez annoncer la location de votre chalet sur différents sites internet et choisir une personne qui l’occupera tout l’hiver. Encore mieux s’il s’agit d’une personne en qui vous avez déjà confiance.

4. La location à court terme

La location à court terme convient très bien aux propriétaires qui veulent faire un coup d’argent avec leur chalet l’hiver. Certains sites comme Airbnb permettent de louer son chalet une nuit ou quelques jours, cela reste à votre discrétion.

C’est très payant d’opter pour la location à court terme. Les prix peuvent être assez élevés, selon le chalet et les commodités. Il y a donc moyen que ce soit très rentable. Par contre, cette option vient avec plus de responsabilités. Vous devez vous occuper du ménage, de l’entretien de la propriété, du déneigement, de la location, etc.

Attention ! Avant d’annoncer son chalet sur un site comme Airbnb, le zonage municipal doit le permettre. Contactez votre municipalité afin de vous en assurer.

CONSEILS

  • Il est important de toujours déneiger son chalet l’hiver et surtout le toit, sans oublier le chemin pour s’y rendre. En cas de problème, comme un feu, l’accès est primordial.
  • Pensez à avoir des détecteurs de fuite d’eau connectés à distance. Vous serez averti par message texte en cas de problème. Ils sont toujours pratiques et donnent la température ambiante du chalet. Il faut bien sûr avoir internet pour pouvoir en profiter.

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L’ABC de l’immobilier commercial pour l’investisseur

Source: www.centris.ca

 

Si vous désirez placer votre argent, l’immobilier résidentiel n’est pas la seule option : l’immobilier commercial peut aussi vous offrir d’excellentes occasions d’investissement.

Avant de vous lancer, assurez-vous de bien comprendre les particularités de ce secteur, qui ne fonctionne pas comme l’immobilier résidentiel.

Voici un guide abrégé des principales notions à connaître.

Les catégories de l’immobilier commercial

Le terme « immobilier commercial » fait instantanément penser à des gratte-ciels au centre-ville ou à des centres commerciaux. Cependant, le secteur ne se limite pas à des propriétés réservées aux grands fonds d’investissement ou aux grandes entreprises.

On distingue généralement trois grandes catégories d’immeubles commerciaux :

1.   Les bâtiments industriels. Ces propriétés servent essentiellement au secteur manufacturier et aux activités connexes. L’immobilier industriel peut donc servir à abriter des entrepôts ou des activités de fabrication.

2.   Les immeubles de bureaux. Destinés à accueillir des entreprises de services ou de professionnels, les immeubles de bureaux peuvent prendre la forme d’un gratte-ciel ou d’un petit édifice sur une rue commerciale de quartier. Les spécialistes les partagent en trois classes : A, B et C, selon leur taille et le marché. À ces grandes divisions s’ajoutent de multiples subdivisions.

3.   Les commerces. Cette catégorie regroupe tant les centres commerciaux gigantesques que les commerces de proximité.

Il faut distinguer entre ces grandes catégories et la vocation de chaque type de propriété. Ainsi, le secteur de l’immobilier commercial englobe une multitude de vocations commerciales à l’intérieur de chaque catégorie :

  • Les restaurants ;
  • Les boutiques ;
  • Les cabinets médicaux ;
  • Les espaces de travail partagé ;
  • Les centres de distributions, etc.

Le commercial vs le résidentiel

Quand un différend survient entre un propriétaire et un locataire dans le résidentiel, les deux parties peuvent s’adresser à la Régie du logement. Il n’existe aucun organisme du genre en immobilier commercial ; c’est le Code civil qui fait loi.

Le bail commercial est un contrat qui doit être négocié comme tout autre contrat. Le propriétaire d’un immeuble commercial est libre de fixer les conditions qu’il désire, en fonction de ses objectifs de rentabilité, et du marché, bien entendu. Si certaines pratiques sont la norme, les modalités de l’entente sont à négocier comme n’importe quel contrat entre un client et son fournisseur.

Par exemple, certains baux prévoient que toutes les dépenses d’opération et d’entretien seront la responsabilité du locateur. À l’opposé, un propriétaire peut prendre à sa charge l’entretien ménager des locaux.

À noter que le propriétaire peut mettre un terme au bail quand il le désire, selon les modalités prévues au bail et la loi. Si le locataire veut se protéger d’une éventuelle éviction, il doit faire enregistrer son bail commercial. Un locataire avisé s’empressera donc de faire notarier son bail dès la signature pour protéger les investissements qu’il fera dans l’aménagement de ses installations.

Les avantages de l’investissement dans l’immobilier commercial

Les histoires d’horreur que vivent les propriétaires d’immeubles à logements suffisent souvent à décourager l’investissement dans le résidentiel.

  • Investir dans le commercial constitue une tout autre réalité, parce que celui-ci présente de multiples avantages :
  • Cet investissement est sécuritaire, parce que le loyer commercial est rarement impayé. Si ça arrive, les propriétaires se placent parmi les créanciers prioritaires ;
  • Vous n’avez pas à régler toutes sortes de petits ennuis comme c’est le cas quand vous possédez un multiplex, par exemple ;
  • Les locataires restent en place longtemps, surtout s’ils doivent investir pour aménager les locaux ;
  • La rentabilité peut souvent être atteinte rapidement et de façon plus sûre, parce que le loyer est stable et les imprévus sont limités.

Un domaine pour les professionnels

Si vous songez à investir dans un immeuble commercial, il est impératif de vous faire accompagner par un courtier immobilier. Il s’agit d’une opération complexe, aux ramifications multiples ; une erreur ou une omission peut vous coûter cher.

Le courtier vous guidera dans la sélection du type d’immeuble et son emplacement. Il sera très utile pour évaluer la valeur des loyers et vous expliquer les modalités du bail commercial. Son expertise fera la différence entre un investissement rentable, en toute tranquillité d’esprit, et une mauvaise transaction aux conséquences pénibles.

Pour l’achat d’un 5 plex et plus, il sera nécessaire de faire appel à un courtier ayant un permis commercial.

 

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Ventes résidentielles: un nouveau record atteint au Canada

Les ventes résidentielles nationales ont considérablement augmenté cette année, atteignant un nouveau record, selon les données publiées lundi par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI).

À l’échelle nationale, les ventes résidentielles ont augmenté de 8,6 % de septembre à octobre 2021. Il s’agit de la hausse mensuelle la plus importante depuis juillet 2020.

Si le nombre de transactions réelles (non désaisonnalisées) a baissé de 11,5 % en octobre 2021 par rapport au record de 2020, il s’agit tout de même de la deuxième meilleure performance jamais enregistrée pour octobre, et de loin, a fait savoir l’ACI.

Entre janvier et octobre 2021, près de 581 275 propriétés résidentielles ont changé de propriétaire dépassant le record annuel de 552 423 enregistré en 2020.

«Après un été un peu plus calme, les chiffres d’octobre semblent indiquer que les marchés de l’habitation ont déjà repris la tendance du printemps, marquée par une pénurie d’offres et une demande croissante», a expliqué par voie de communiqué Cliff Stevenson, président de l’ACI.

«Cela dit, un échantillon d’un mois n’est pas suffisant pour tirer des conclusions, et nous continuerons de surveiller cette année pleine de rebondissements jusqu’à la fin. N’oubliez pas que les choses peuvent évoluer très rapidement», a-t-il ajouté ensuite.

En comparant le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, le marché a redonné la main aux propriétaires-vendeurs. En octobre, le nombre de nouvelles inscriptions a baissé de 3,2 % par rapport à septembre, entraînant une hausse des prix dans environ 70 % des marchés locaux.

De plus, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré pour s’établir à 79,5 %, comparativement à 75,5 % en septembre et 73,5 % en août, tandis que la moyenne à long terme est de 54,8 %.

«Il suffit d’une hausse du nombre d’inscriptions durant un mois donné pour stimuler les ventes, car elles trouveront assurément preneur rapidement. Face à la demande écrasante, l’offre continue de se réduire. Puisqu’on a atteint un creux record, il n’est pas étonnant que les prix remontent en flèche. Il faut construire plus de logements», a souligné Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI.

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Rénovation : les subventions disponibles

Source: www.centris.ca

 

Une facture de rénovation peut grimper rapidement. Avant de lancer les travaux, vous avez tout intérêt à vérifier si vous avez accès à des subventions ainsi que les règles à suivre pour y avoir droit.

Pour vous aider dans vos démarches, nous avons rassemblé ici pour vous les principaux programmes d’aide offerts par les gouvernements.

Subvention canadienne pour des maisons plus vertes (fédéral) :

Travaux admissibles : Isolation, étanchéité, chauffage, énergies renouvelables, etc.

  • Jusqu’à 600 $ pour faire évaluer l’efficacité énergétique de votre maison;
  • Jusqu’à 5 000 $ pour effectuer les travaux.

Note importante : au Québec, il faut s’inscrire au programme Rénoclimat du gouvernement provincial pour avoir accès à cette subvention.

Pour en savoir plus.

Rénoclimat (gouvernement du Québec) :
Travaux admissibles : isolation, étanchéité, remplacement de portes et de fenêtres et installation ou remplacement de systèmes mécaniques (système de ventilation, chauffe-eau, thermopompe, système de chauffage et système géothermique).

  • Jusqu’à 20 000 $ pour le propriétaire d’une maison;
  • Jusqu’à 40 000 $ pour le propriétaire d’un duplex, d’un triplex ou d’un immeuble résidentiel à logements multiples.

Pour en savoir plus.

Chauffez vert (gouvernement du Québec) :

Ce programme subventionne le remplacement d’un système de chauffage au mazout ou au propane par un système alimenté par de l’énergie renouvelable.

  • L’aide financière varie selon le type d’habitation et elle peut être plus importante dans le cas des habitations multilogements;
  • Par exemple, pour une maison individuelle, l’aide peut atteindre 1 275 $ si elle est alimentée au mazout et 850 $ si c’est au propane.

Pour en savoir plus.

Thermopompes efficaces (Hydro-Québec) :

Le programme vise l’installation d’une thermopompe efficace par un client résidentiel d’Hydro-Québec. De multiples types d’habitations sont admissibles.

  • L’aide financière est de 50 $ par tranche de mille Btu de chauffage à -8 °C, jusqu’à un maximum de 1 000 $.

Pour en savoir plus.

Maison écolo (SCHL) :

Ce programme peut vous aider si vous achetez ou construisez une maison écoénergétique ou si vous rénovez un logement pour le rendre plus écoénergétique.

  • Jusqu’à 25 % du montant de la prime d’assurance hypothécaire de la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

Pour en savoir plus.

Éconologis (gouvernement du Québec) :

Ce programme s’adresse aux familles à revenus modestes. Il permet de « profiter gratuitement de conseils personnalisés et de travaux légers pour améliorer le confort de son habitation et mieux gérer sa consommation d’énergie ». Vous pouvez aussi obtenir, dans certains cas, l’installation de thermostats électroniques.

Pour en savoir plus.

Subvention pour le gaz naturel (Énergir) :

Si vous songez à convertir votre vieux système de chauffage par un système au gaz naturel, vous pourriez profiter d’une aide financière ou d’un rabais d’Énergir (anciennement Gaz Métro).

Pour en savoir plus.

Novoclimat (gouvernement du Québec) :

Ce programme vise à encourager la construction de maisons hautement efficaces sur le plan énergétique.

  • Le premier propriétaire d’une maison neuve homologuée Novoclimat reçoit une aide financière de 2 000 $;
  • Si quelqu’un accède à la propriété pour la première fois, une aide financière additionnelle de 2 000 $ est également accordée, soit une aide totale de 4 000 $.

Pour en savoir plus.

RénoRégion (Société d’habitation du Québec) :

Si vous habitez en milieu rural et que votre demeure nécessite d’importants travaux pour réparer des défectuosités majeures, ce programme pourrait vous donner un coup de main. Il s’adresse aux familles à revenus faibles ou modestes.

  • Jusqu’à 95 % du coût reconnu pour la réalisation des travaux admissibles, pour un maximum de 12 000 $.

Pour en savoir plus.

Vérifiez auprès de votre municipalité

Des subventions additionnelles sont offertes pour la rénovation de maisons et d’immeubles résidentiels par certaines municipalités. Prenez le temps de vérifier auprès de votre ville pour savoir ce qui est offert.

Bonnes rénovations!


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Aide-mémoire : fermer son chalet pour l’hiver

Source: http://www.centris.ca

Si vous n’occupez pas votre chalet en hiver, c’est le temps de le préparer à affronter la saison froide! Ça veut dire qu’il faut tout faire pour éviter le gel dans les tuyaux et l’intrusion de bestioles qui pourraient profiter du confort de votre chalet pendant que vous n’y êtes pas.

Voici un aide-mémoire sous forme de liste pour bien préparer votre chalet pour l’hiver afin d’en profiter plus rapidement au printemps, sans souci.

  1. Videz votre garde-manger. Ne laissez aucun aliment qui pourrait attirer les bestioles, écureuils ou souris, qui pourraient causer bien des dégâts.
  2. Dégivrez et lavez votre réfrigérateur. Un frigo propre sera moins attirant pour les indésirables et aura une meilleure odeur au printemps!
  3. Retirez les draps et conservez-les dans des sacs. La literie peut être très attirante pour les petits rongeurs. Gardez-la à l’abri de l’humidité.
  4. Rapportez chez vous les armes pour la chasse. Soyez prudent et rangez les armes à votre domicile principal.
  5. Fermez ou baissez le chauffage. Mettez le chauffage hors fonction, à moins que vous désiriez garder une température de 5 à 8 degrés Celsius dans l’habitation afin d’éviter le gel des tuyaux et la formation de moisissures.
  6. Coupez l’alimentation en eau et videz les tuyaux. Protégez votre tuyauterie contre les bris causés par le gel et les mauvaises odeurs laissées par de l’eau stagnante. Il peut être utile de verser de l’antigel à plomberie dans les tuyaux d’évacuation, comme on le fait dans une roulotte.
  7. Si vous ne chauffez pas, coupez l’électricité. De nombreux appareils consomment de l’électricité même si vous ne vous en servez pas. Débranchez tous les gros appareils.
  8. Bouchez toutes les ouvertures par lesquelles des indésirables pourraient entrer dans la maison.
  9. Videz les gouttières et inspectez le toit. Réparez tout dommage apparent qui pourrait être la source d’infiltration d’eau durant l’hiver.
  10. Laissez les rideaux entrouverts pour dissuader les voleurs. Il est vraiment difficile d’empêcher les cambriolages, parce que personne n’est là pour surveiller le chalet. Mais une maison qui semble vide n’est pas très attrayante pour les voleurs.

À propos des assurances

Si vous visitez votre chalet sur une base régulière toute l’année, vous n’avez pas à vous préoccuper de la validité de votre assurance.

Si vous le fermez en hiver, c’est différent : avertissez-en votre assureur. Si vous n’avez pas informé votre assureur, vous pourriez avoir des ennuis en cas de sinistre.

L’idéal est de mentionner dès le départ que votre chalet sera fermé pendant la saison froide et que vous n’irez pas pendant plusieurs mois.

Dans tous les cas, informez-vous auprès de votre assureur et soyez transparent avec lui quant à l’utilisation de votre chalet.

Un entretien important

Même s’il est tentant de négliger l’entretien de son chalet en automne, il ne faut pas le faire! Une petite fin de semaine de travail dans et autour du chalet pourrait vous éviter bien des ennuis et des frais.

 

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