Achat d’un condo : quels sont les avantages?

Source: www.centris.ca

Ça y est, vous êtes prêt à devenir propriétaire pour la toute première fois! Mais peut-être êtes-vous confronté à un choix important : acheter un condo ou une maison? Explorez cet article pour connaître les avantages liés à l’achat d’un condo et ainsi orienter vos recherches en fonction de votre mode de vie.

1. Évaluez vos besoins

Règle générale, habiter un condo implique moins de responsabilités qu’une maison de ville, jumelée ou unifamiliale. Parfait pour ceux et celles qui aiment voyager ou avoir du temps libre pour vaquer à d’autres occupations!

Outre votre espace de stationnement et votre balcon, les lieux extérieurs sont habituellement considérés comme des aires communes. Ainsi, leur entretien est généralement pris en charge par l’ensemble des propriétaires, incluant[1] :

  • Le terrain et l’aménagement paysager
  • Le déneigement
  • Les travaux d’entretien ponctuels
  • Les réparations de toutes sortes
  • Les frais de copropriété qui servent à payer ces types de travaux. De plus, les copropriétaires disposent habituellement d’un fonds de prévoyance pour les rénovations de plus grande envergure, comme la réfection de la toiture ou l’asphaltage du stationnement. Autrement dit, il pourrait vous coûter moins cher d’assumer ces frais d’entretien en étant propriétaire d’un condo que d’une maison[2].

À titre indicatif, les frais moyens de copropriété au Québec s’élèvent à près de 195 $ par mois, ce qui représente 2 340 $ annuellement[3]. Lorsque viendra le moment de présenter une offre d’achat, rappelez-vous aussi que l’hypothèque combinée aux frais de copropriété, aux impôts fonciers et à l’assurance ne devrait pas dépasser 30 % de votre revenu.

2. Déterminez votre style de vie

Si le fait de vivre en ville peut être un rêve pour plusieurs futurs propriétaires, en revanche, cela peut être un frein pour ceux qui souhaiteraient fonder une famille. Prenez donc le temps d’évaluer vos besoins à court et à long terme.

Voici quelques questions qui pourront vous guider dans votre réflexion[4] :

  • Vivez-vous avec plusieurs personnes?
  • Avez-vous besoin d’un grand espace extérieur?
  • Souhaitez-vous avoir un sous-sol aménagé?
  • Possédez-vous un bureau à la maison?
  • Avez-vous besoin d’une pièce destinée à un usage spécifique?
  • Voulez-vous une piscine ou un espace extérieur privé?
  • Avez-vous des animaux de compagnie?

Malgré ce que l’on pourrait penser, de plus en plus de jeunes familles achètent un condo en raison du mode de vie urbain qui y est associé. Écoles, garderies, cliniques médicales, pharmacies, épiceries et restaurants à proximité : voilà de quoi vous faciliter la vie avec de jeunes enfants.

Pour d’autres acheteurs, un condo c’est un peu comme un tout inclus! Salle d’entraînement, piscine, sauna, terrasse sur le toit : les équipements qui agrémentent la qualité de vie sont nombreux[5]. Toutefois, ces avantages ont un coût qui devra être considéré avant de faire votre choix.

3. Dressez un budget

Même si acheter un condo peut sembler plus accessible à première vue, ce n’est pas toujours le cas[6]. En fait, le coût d’acquisition dépendra grandement de la manière dont celui-ci est construit. Structure de béton insonorisée, climatisation, garage avec ascenseur : tous ces éléments influenceront le prix d’un condo.

Ainsi, l’une des premières choses à faire avant d’entreprendre vos démarches est d’évaluer votre budget, et la mise de fonds. Vous voulez être prêt à agir rapidement? Pensez également à obtenir une préapprobation hypothécaire.

Et n’oubliez pas qu’en achetant un condo, vous devrez prévoir[7] :

  • L’hypothèque
  • Les taxes foncières
  • Les frais de copropriété
  • Les assurances

En somme, différents éléments vous permettront de faire un choix adapté à votre mode de vie. D’ailleurs, certains d’entre eux augmenteront la valeur de revente, tels que l’emplacement, la qualité des matériaux et de la finition, l’insonorisation, la présence d’ascenseurs, les équipements des aires communes, la présence d’un stationnement intérieur et les équipements de sécurité.

Que vous souhaitiez acheter un condo ou une maison, un courtier immobilier sera toujours un allié de choix pour vous donner de bons conseils. En outre, il pourra vous éclairer sur les règlements des copropriétés divises et vous aider à faire le meilleur choix selon votre situation personnelle.

 

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Investir en immobilier sans acheter de propriété

Acheter des propriétés n’est pas la seule manière d’investir dans le marché immobilier. Si la gestion d’édifices et tout ce qui y est relié est loin de vous passionner, une option intéressante est de regarder ce que la ­Bourse peut veut offrir.

Une manière d’investir dans l’immobilier sans avoir de propriétés est de le faire par l’entremise d’un fonds de placement immobilier (FPI ou, en anglais, ­Real ­Estate ­Investment ­Trust — ­REIT).

« ­Lorsqu’on investit dans des propriétés, il y a l’aspect gestion qui entre en jeu, souligne ­Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille principal et associé à ­Cote 100. Et même en embauchant des gens pour gérer les immeubles, beaucoup d’autres aspects sont à considérer. Les ­FPI sont une solution clé en main pour un investisseur. »

Le ­vice-président et stratège d’investissement chez ­Desjardins ­Gestion de patrimoine, ­Jean-René ­Ouellet, indique que de choisir la voie des ­FPI permet d’éviter certains risques et certaines contraintes, particulièrement en 2022. Toute personne qui achètera une propriété cette année doit garder en tête le coût du financement et, dans le cas d’une propriété déjà acquise, celui du refinancement.

Une hausse des taux d’intérêt doit être prise en considération pour un investissement direct dans le marché immobilier, car les prix des loyers ne grimperont ­peut-être pas aussi rapidement.

« ­Les charges financières seront en augmentation, ­remarque-t-il. L’abordabilité des propriétés est bonne lorsque les taux d’intérêt sont bas, mais la détérioration est rapide lorsqu’ils augmentent. Si le levier financier est utilisé à plein rendement, il y aura un risque lors du refinancement. »

Les ­FPI sont aussi une façon beaucoup plus simple d’investir à l’étranger, ajoute ­Marc L’Écuyer. Acheter des propriétés aux ­États-Unis ou en ­Europe comporte son lot de défis et de formalités.

 

Critères de sélection

Lorsqu’on décide de se tourner vers les ­FPI, il y a plusieurs critères à considérer, explique ­Jean-Philippe ­Legault, ­CFA et analyste financier à ­Cote 100.

Le premier est celui de la capitalisation boursière. Plus la capitalisation est élevée, plus elle offre à l’investisseur une diversité d’édifices sous gestion. Elle offre de plus une certaine protection à l’investisseur, car les ­FPI résidentiels nécessitent de bons investissements pour maintenir les actifs, notamment dans les aires communes des édifices.

­Jean-Phillipe ­Legault recense six ­FPI canadiens résidentiels qui possèdent une capitalisation boursière de plus de 1 milliard de dollars. À son avis, ce sont ceux qui offrent la meilleure diversité des actifs et la meilleure capacité de générer des bénéfices.

Le deuxième critère est la localisation des propriétés sous gestion. « C’est la principale différenciation entre les ­FPI, ­avance-t-il. La localisation va déterminer quel est le potentiel de croissance pour le fonds. Il faut regarder si le marché aura une croissance de population et s’il permet d’augmenter les prix des loyers et les revenus. »

Les propriétés de ­Killam ­Apartment ­REIT (­KMP-UN, 22,07 $), par exemple, sont concentrées dans l’est du pays, surtout en ­Nouvelle-Écosse et au ­Nouveau-Brunswick. Celles de ­Canadian ­Apartment ­Properties ­REIT (­CAR-UN, 57,04 $) se trouvent dans de plus grands marchés, comme ­Toronto, ­Ottawa, ­Québec et ­Montréal.

Il faut également jeter un œil sur les taux d’occupation. Chaque point de pourcentage absent implique une incidence importante sur les bénéfices.

­Jean-René ­Ouellet soutient que les investisseurs doivent aussi se renseigner sur l’état des actifs, les niches dans lesquelles les ­FPI sont actifs et la feuille de route des dirigeants avant de faire leurs choix de titres.

 

Quelques fonds

­Jean-René ­Ouellet suggère aux investisseurs qui ne veulent pas se poser de questions et qui veulent démarrer avec de l’immobilier générique de regarder du côté d’un fonds négocié en ­Bourse (FNB) qui est investi dans le secteur des ­FPI. « C’est une solution à faible coût qui va se rééquilibrer par ­elle-même, mais qui se trouve exposée à l’ensemble des niches immobilières, pas seulement au résidentiel », ­précise-t-il.

Sinon, il suggère ­Canadian ­Apartment ­Properties chez les joueurs à plus grande capitalisation, mais aussi ­InterRent (­IIP-UN, 16,12 $), « un groupe immobilier qui achète des propriétés qui ont un peu besoin d’amour dans des endroits stratégiques, qui va les rénover, ce qui leur permet une accélération de leur croissance ». L’investissement dans ­InterRent pourrait apporter plus de rendement à moyen terme que ­Canadian ­Apartement, mais cela vient également avec son lot de volatilité, ­prévient-il.

Le ­vice-président et stratège d’investissement chez ­Desjardins ­Gestion de patrimoine avoue ne jamais avoir investi dans des ­FPI en ­Europe et ne sait pas s’il recommanderait aux gens de le faire. Par contre, aux ­États-Unis, il affirme qu’il est beaucoup plus simple d’investir, avec des valeurs plus riches qu’au ­Canada.

­Jean-René ­Ouellet met un bémol aux investissements dans les ­FPI dans un contexte de hausse des taux d’intérêt comme celui qui est prévu pour 2022.

« L’immobilier tend à pouvoir s’ajuster à l’inflation et à préserver une certaine valeur si les taux n’augmentent pas trop rapidement, ­explique-t-il. Mais si nous avons un choc rapide, il se pourrait qu’il y ait une compression des valorisations publiques. »

 

Investir dans les matériaux

Une autre option à l’achat direct de propriétés serait de se procurer des actions d’entreprises qui produisent des matériaux de construction ou encore des entrepreneurs généraux cotés en ­Bourse. Il faut toutefois comprendre que les risques liés à ce type d’investissement sont beaucoup plus élevés que ceux des ­FPI.

« ­Ils sont liés à la demande de la construction neuve, mentionne ­Jean-Philippe ­Legault. Ce secteur est plus affecté par les ralentissements économiques. On peut voir la hausse de l’inflation comme très intéressante pour ces secteurs, mais ce sont des facteurs temporaires et cycliques. La valeur du titre est liée à celle de la commodité, et c’est difficile de prévoir les variations à long terme. »

En plus d’être plus volatiles que les ­FPI, les actions d’entreprises de matériaux de construction n’offrent pas de facteurs différenciateurs. Un deux par quatre demeure un deux par quatre, rappelle ­Jean-Philippe ­Legault. Il devient difficile d’obtenir de la ­plus-value créée par les produits.

Copropriété divise ou indivise : connaissez-vous la différence?

Source: www.oaciq.com

Martyne souhaite acheter sa première copropriété. Son amie Katia lui demande s’il s’agit d’une copropriété divise ou indivise. Martyne ne sait quoi répondre et se demande bien quelle est la différence.

Règle générale, lorsqu’on souhaite acheter une copropriété, un des premiers éléments à vérifier est le type de copropriété : s’agit-il d’une copropriété divise ou indivise? Ces deux types de copropriétés possèdent des caractéristiques bien à elles. Il est important de vous assurer qu’elles correspondent à vos besoins et à vos attentes.

Voici un bref aperçu des principales distinctions entre ces types de copropriétés.

La copropriété divise

Si vous faites l’achat d’une copropriété divise, vous ferez l’achat d’une partie privative (ex. : votre appartement, votre stationnement privé) et aussi d’un pourcentage des parties communes de l’immeuble (ex. : les corridors, les cages d’ascenseurs, la piscine, etc.).

Vous serez le seul propriétaire de votre partie privative et partagerez, avec les autres copropriétaires, la propriété des parties communes.

Dans ce type de copropriété, il est possible qu’un des copropriétaires ait l’usage exclusif de certaines parties communes à usage restreint (ex. : une terrasse ou un balcon). Cette information doit être inscrite dans la section « Description sommaire de l’immeuble » de votre contrat de courtage.

En achetant une copropriété divise, votre appartement aura son propre numéro de lot (cadastre). Vous aurez aussi vos propres comptes de taxes scolaires et municipales.

Puisqu’il s’agit d’une copropriété divise, il vous sera possible de vendre votre fraction sans l’avis des autres copropriétaires. D’ailleurs, advenant un problème de solvabilité d’un voisin, vous ne serez pas affecté par la situation hypothécaire de ce dernier.

Une autre caractéristique de la copropriété divise est la présence d’un syndicat de copropriété qui a pour mission de veiller à l’administration de l’immeuble.

La copropriété indivise

Si vous faites l’achat d’une copropriété indivise, vous ferez l’achat d’un pourcentage d’un immeuble entier. L’immeuble appartient donc à plusieurs propriétaires.

Dans la copropriété indivise, il n’y a pas de syndicat de copropriété comme dans la copropriété divise. C’est une convention d’indivision qui permet d’administrer les droits de tous les propriétaires et d’établir les droits d’usage exclusif attribués à chacun d’entre eux (ex. : votre appartement, votre stationnement privé).

La convention d’indivision est facultative, mais généralement recommandée. On y indique le fonctionnement et la gestion de la copropriété. C’est également dans la convention d’indivision qu’on détermine si, au moment de la revente de votre part, vous êtes libre de la vendre ou de la céder à n’importe qui ou encore si vous êtes obligé de l’offrir aux autres propriétaires déjà en place. Cette convention doit être publiée au Registre foncier du Québec pour que tout futur acheteur soit tenu de la respecter.

Dans le cas d’une copropriété indivise, un seul numéro de lot (cadastre) décrit l’ensemble de la propriété. Les taxes scolaires et municipales sont communes entre les propriétaires. Aussi, les charges de l’immeuble sont assumées par tous les propriétaires, et ce, en proportion de leur part respective.

Suivant les conseils de son amie Katia, Martyne a communiqué avec un professionnel de l’immobilier autorisé par l’OACIQ. C’est ainsi qu’elle a appris qu’il s’agissait d’une copropriété divise. Emballée par cette première conversation, Martyne a pris rendez-vous avec lui pour faire une visite en bonne et due forme de la copropriété… À suivre!

Devenir copropriétaire vous donne certains droits, mais aussi des obligations. Assurez-vous de bien vous renseigner et de bien comprendre toutes les implications liées à l’acquisition d’une copropriété. L’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) recommande de consulter un professionnel dûment formé qui possède les compétences spécifiques pour vous assister dans l’achat d’une copropriété.

 

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Mauvaises herbes : que faire?

Source: www.centris.ca

C’est enfin le printemps ! Le gazon refait surface, et les mauvaises herbes envahiront votre pelouse, le gravier de l’entrée et vos plates-bandes plus vite que vous ne le croyez. Ces pissenlits, chiendents et autres herbes sont tenaces et réapparaissent chaque année. Voici plusieurs trucs pour vous aider à les éliminer, le plus longtemps possible.

Un gazon en santé = moins de mauvaises herbes

Pour commencer, moins de mauvaises herbes pousseront dans votre gazon si celui-ci est en bonne santé. Voici trois mots à retenir : aération, engrais, ensemencement.

Aération : pour certaines mauvaises herbes, un sol compact est l’idéal. Aérez vos sols!

Engrais : utilisez le gazon fraîchement coupé comme engrais naturel. Coupez-le et laissez-le, un moyen simple de le rendre plus fort.

Ensemencement : une pelouse bien fournie aura moins tendance à laisser la place aux indésirables mauvaises herbes. Procurez-vous des semences à gazon pour regarnir votre pelouse. Un petit truc : faites un mélange de semences à gazon et semences de trèfles.

Ah! Ces mauvaises herbes!

Votre pelouse est envahie par les mauvaises herbes. Est-ce que vos voisins croient qu’il y en a plus que le gazon lui-même? Si oui, ne vous découragez pas. Il existe plusieurs solutions pour vous en débarrasser.

Attaquons-nous à ces mauvaises herbes :

  • Arrachez-les : pour certaines herbes, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais ce moyen demeure efficace et sans danger pour l’environnement puisqu’il n’y a aucune utilisation de produits chimiques.
  • Eau, vinaigre et soleil : dans une bouteille à vaporiser, mélangez une part d’eau pour deux parts de vinaigre. Par une journée où le soleil brille intensément, vaporisez les mauvaises herbes et attendez. Le vinaigre combiné au soleil fera brûler l’herbe.
  • Eau, sel, vinaigre, savon à vaisselle et soleil : même principe que l’astuce précédente.
  • L’eau bouillante des œufs : prenez l’eau dans laquelle vous avez fait cuire des œufs et versez-la sur les herbes à éradiquer. Un moyen naturel efficace.
  • Bicarbonate de soude : saupoudrez-en sur les herbes qui poussent entre les pavés ou dans le gravier

Soyez bien préparé avec tout ce qu’il y a à faire au printemps, consultez l’article Préparez votre cour pour l’été.

Liste des mauvaises herbes

Nous reconnaissons facilement les mauvaises herbes qui envahissent nos terrains, mais leur nom est souvent un mystère. Pour les identifier, voici une liste non exhaustive des mauvaises herbes qu’on retrouve le plus souvent sur le gazon, entre les pavés et dans le gravier.

  • Un classique : le pissenlit
  • Un sol compact : le plantain majeur
  • Une graminée non désirée : le chiendent
  • Une petite fleur mauve à découvrir : le lierre terrestre
  • Le roi du pavé : la digitaire

Pour découvrir comment entretenir votre terrain pendant la belle saison, consultez l’article Astuces pour pelouse et plates-bandes.

 

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Ce qu’il faut savoir sur la fosse septique

Source: www.centris.ca

Si vous avez acheté récemment votre première maison à la campagne, vous avez probablement bien des questions au sujet de la fosse septique, n’est-ce pas ? Soyez sans crainte : cet article répond aux questions les plus courantes concernant les fosses septiques.

Qu’est-ce qu’une fosse septique ?

Quand une maison n’est pas reliée à un service municipal d’égouts, il faut installer une fosse septique. Il s’agit d’un réservoir enfoui dans le sol à proximité de votre maison.

Le principe commun à toutes les fosses septiques est le suivant : les eaux usées sont envoyées dans ce réservoir où les bactéries transforment les résidus liquides ou semi-liquides. Les liquides sont évacués par des tuyaux vers un champ de drainage. Les matières liquéfiées sont évacuées à l’aide de tuyaux percés. Il ne reste plus dans le fond du réservoir qu’une boue qui doit être retirée pour éviter que la fosse septique se bouche.

À quelle fréquence faut-il faire nettoyer la fosse septique ?

En fonction de l’utilisation, la fosse septique doit être vidée tous les deux, trois ou quatre ans. S’il s’agit de votre résidence principale, la loi québécoise exige une vidange aux deux ans. S’il s’agit plutôt d’un chalet ou d’une résidence secondaire, vous pouvez attendre un peu plus longtemps.

Attention : plusieurs municipalités ont des exigences précises concernant les fosses septiques. Assurez-vous de vérifier ce qu’il en est dans votre cas.

Quand faut-il changer la fosse septique ?

Les fosses septiques ont une durée de vie de 20 à 25 ans.

Comment peut-on savoir s’il est temps de vider la fosse septique ?

Vous pouvez ouvrir une trappe qui recouvre votre fosse septique et y descendre un bâton pour connaître le niveau de résidus accumulés. Si le niveau dépasse la moitié de la hauteur, il est temps de faire appel à des spécialistes du vidage des fosses septiques.

Mais vous devez aussi être attentifs à différents signes que votre fosse septique est pleine :

  • l’eau (ou les résidus) s’écoule plus lentement dans vos drains ;
  • vous remarquez des refoulements d’eau dans la douche ou les éviers ;
  • les drains dégagent des odeurs désagréables ;
  • le gazon qui recouvre la fosse septique est plus vert ou croît plus vite que normal (le trop-plein de la fosse septique lui donne plus d’eau) ;
  • le sol est détrempé aux alentours de la fosse ;
  • il y a une croissance anormale d’algues dans les ruisseaux ou cours d’eau près de votre terrain (les détergents peuvent favoriser la croissance des algues).

Attention : si vous entendez des bruits d’écoulement en vidant la laveuse ou une baignoire, il se peut que l’évacuation soit bouchée.

Rappelez-vous qu’un vidage périodique est la meilleure méthode pour éviter des problèmes avec votre fosse septique.

Quelles sont les précautions à prendre pour maintenir une fosse septique en bon état et assurer son efficacité ?

En plus de procéder régulièrement à un vidage, il est prudent de :

  • ne pas installer une structure lourde ou circuler avec un véhicule sur le terrain d’une fosse septique ;
  • ne pas jeter dans les toilettes de mouchoirs, tampons hygiéniques et autres produits qui se décomposent plus difficilement ;
  • restreindre l’utilisation de produits nettoyants chimiques ;
  • ne pas jeter dans les drains de graisses ou d’huiles, de peintures, etc.

La fosse septique a besoin de micro-organismes pour « digérer » les matières qu’on y dépose. Il faut donc éviter d’y jeter tout produit qui nuirait à leur efficacité.

Si vous avez une fosse septique, voici ce qu’il faut retenir : vous devez faire attention à ce que vous y jetez, la vidanger régulièrement et rester attentif à tout signe de problèmes.

Pour en savoir plus, consultez ce Guide des bonnes pratiques.

 

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