RAP et achat de maison : y avez-vous pensé?

Source: www.centris.ca

Vous souhaitez acheter une propriété et aimeriez avoir un coup de pouce pour obtenir une mise de fonds plus importante? Le Régime d’accession à la propriété (RAP) pourrait être la solution.

 

Qu’est-ce que le RAP?

Le RAP est un programme du gouvernement fédéral qui vous permet d’utiliser jusqu’à 35 000 $ non imposables de votre Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) pour faire l’acquisition d’une première maison. Par exemple, les conjoints d’un couple pourraient retirer chacun 35 000 $ et ainsi obtenir un montant de 70 000 $.

Pour participer à ce programme, vous devez répondre à certains critères d’admissibilité. Vous devez être considéré un acheteur d’une première habitation et vous devez avoir une entente écrite pour acheter ou construire une habitation admissible.

Comment ça marche?

Pour pouvoir retirer un montant de votre REER, vous devez être résident du Canada au moment du retrait, et il est possible de retirer des fonds de plusieurs REER à condition de rembourser les montants dans chacun des REER.

De plus, afin de pouvoir retirer des sommes du REER, il est impératif que le montant ait été au minimum 90 jours dans celui-ci, sinon vous serez imposé si vous le retirez avant.

Vous disposerez ensuite de 15 ans pour rembourser votre REER, et ce, sans intérêt. Vous devrez minimalement rembourser 1/15 du prêt chaque année. Vous pouvez aussi choisir de le rembourser plus rapidement.

« RAPer », bonne ou mauvaise stratégie?

Il n’existe pas de bonne ou mauvaise stratégie, il est important de faire en fonction de son cas et ses besoins. Nombreuses sont les personnes qui ignorent qu’elles ont suffisamment d’argent dans leur REER pour en profiter, notamment dans le cadre du RAP.

La mise de fonds minimale obligatoire est de 5 %, mais vous pourriez compléter votre mise de fonds en utilisant le RAP pour obtenir une mise de fonds de 20 %, par exemple, ce qui vous exempterait des pénalités de l’assurance-prêt de la SCHL.

Pour en savoir plus sur ce programme, consultez le site du gouvernement du Canada. Vous pourriez peut-être faire l’acquisition de votre première propriété plus rapidement que vous ne le pensiez!

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Nouvelle baisse de taux hypothécaire de référence à la Banque du Canada

Source: quebec.huffingtonpost.ca

Bonne nouvelle si la pandémie vous a donné le goût de devenir propriétaire!

La Banque du Canada a abaissé son taux hypothécaire de référence de cinq ans à 4,79 %, ce qui constitue une deuxième décision du genre en trois mois.

 

En mai, la banque centrale avait réduit ce taux, qui était passé de 5,04 % à 4,94 %. Sur trois ans, le taux de référence est à 3,75 % alors que celui pour un an se situent à 3,09 %.

 

Les six principales banques canadiennes avaient déjà abaissé leurs taux hypothécaires fixes sur cinq ans. Certaines offres permettentd’obtenir dans certains cas des taux aussi bas que 2,19 %.

 

Des taux plus bas risquent de stimuler le marché immobilier.

 

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a indiqué il y a environ un mois que les taux resteraient bas jusqu’en 2023 au moins.

 

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Le désir d’acquérir une maison en forte hausse

Source: www.conseiller.ca

 

Mais les acheteurs demeurent prudents.

La plupart des propriétaires n’ont pas été « gravement touchés » par la pandémie sur le plan professionnel, mais la COVID-19 a néanmoins entraîné « des changements extrêmement volatils » dans le marché de l’habitation au pays, estime un récent rapport de Professionnels hypothécaires du Canada (PHC).

Intitulé L’évolution rapide des attentes dans le marché de l’habitation, ce document est basé sur un sondage réalisé entre le 29 juin et le 13 juillet auprès de 1 046 adultes d’un océan à l’autre. Dans un avertissement, PHC prend néanmoins soin de préciser qu’« en raison de l’étroitesse de l’échantillon (…) aucune des constatations [qui y figurent] ne s’applique à l’ensemble de la population ». En outre, ajoute l’organisme, il est aujourd’hui « impossible » d’établir des prévisions fiables pour le marché de l’habitation à cause de « l’extrême incertitude au sujet des facteurs clés qui influeront sur les décisions des consommateurs ».

Hormis la question du travail, le rapport aborde d’autres thèmes liés à l’incidence de la COVID-19 sur la vie quotidienne des Canadiens. On y découvre par exemple que plusieurs de ces derniers affirment ne s’attendre qu’à un « changement temporaire » en matière d’emploi. De même, une « grande majorité » des propriétaires actuels se disent « à l’aise » par rapport à leur dette hypothécaire courante. Enfin, sans surprise, le sondage confirme que, aux yeux de la plupart des adultes canadiens, le fait d’investir dans la pierre demeure pertinent.

LES ACHETEURS DEMEURENT PRUDENTS

L’enquête est découpée en quatre volets principaux, qui décrivent les opinions et les attentes des consommateurs vis-à-vis des quatre points suivants :

  1. l’effet qu’a eu la COVID-19 sur leur emploi et leur revenu;
  2. les effets de la pandémie concernant leurs attentes en matière d’achat d’un logement;
  3. leurs positions et leurs attentes concernant le marché immobilier et les hypothèques;
  4. enfin, leurs opinions sur le programme de report des paiements hypothécaires.

Constat de PHC : les propriétaires et les acheteurs sont demeurés « prudents » dans leurs décisions d’achat tout en effectuant des « ajustements nécessaires » à leurs projets d’acquisition d’un logement. « Une incertitude économique accrue a atténué les attentes en matière de croissance de valeur des logements. Malgré tout, les gens sont davantage convaincus qu’il s’agit du bon moment d’acheter une maison ou une copropriété », note PHC.

Concrètement, près des trois quarts (72 %) des titulaires d’hypothèque disent ne pas anticiper d’avoir du mal à poursuivre leurs versements hypothécaires. A contrario, une petite minorité (5 %) de clients s’attendent à avoir « beaucoup de difficulté » à faire leurs prochains paiements.

La firme relève aussi que « l’urgence de la COVID-19 a entraîné des changements extrêmement volatils dans le marché de l’habitation ». Avec pour conséquence notable que l’activité du marché de la revente telle que rapportée par l’Association canadienne de l’immeuble a « chuté très fortement en avril pour atteindre un taux annualisé de 200 000 », avant de reprendre en mai (307 000) puis, surtout, en juin (500 000).

UN « DÉSIR DE MAISON » EN FORTE PROGRESSION

Alors qu’une légère majorité de sondés (54 %) indique ne pas avoir subi de réduction de ses revenus à la suite de la COVID-19 (comparativement à 21 %), le niveau d’attente par rapport à l’achat d’un logement « dans un proche avenir » demeure très élevé. Ainsi, parmi les non-propriétaires, le désir d’en acquérir un dans la prochaine année a doublé, passant de 7 % à la fin de 2019 à 14 % aujourd’hui. De même, PHC observe une hausse des attentes d’achat pour les personnes déjà propriétaires de leur maison. Toutefois, nuance la firme, les données recueillies montrent que « le désir accru d’acheter des maisons n’est que partiellement attribuable à la COVID-19 ».

« Il est très important de surveiller les variations courantes dans le marché de l’immobilier au Canada, qui représente un moteur économique clé de notre économie générale. Ce que nous avons clairement constaté [dans le rapport] est que la grande majorité des propriétaires ne ressentent aucun impact financier à long terme en raison de la pandémie. Il est tout aussi clair que les acheteurs potentiels demeurent très intéressés par l’achat d’un logement, dont les signes ont été observés dans différentes régions à travers le pays », commente le pdg de PHC, Paul Taylor.

« Jusqu’à présent, les plus grandes conséquences économiques de la COVID-19 ont été vécues par les jeunes et les travailleurs à bas revenu. Les impacts sur le marché du logement seront donc probablement plus importants dans le secteur locatif plutôt que celui de la propriété » conclut le dirigeant. Ce dernier ajoute qu’il fera réaliser la même enquête à trois reprises au cours des prochains mois, en l’espaçant d’un intervalle de six semaines, « afin d’identifier tout changement de position » des consommateurs.

 

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L’immobilier est-il trop risqué?

Source: https://www.tvanouvelles.ca/

 

À Montréal, si vous possédez une maison ou un immeuble à revenus, vous êtes 25 fois plus riche que si vous êtes locataire.

C’est ce qu’avance une étude de l’IRIS (Institut de recherche et d’informations socioéconomiques) publiée le 30 juin dernier.

D’après les chiffres présentés par l’Institut, la valeur nette médiane des ménages propriétaires était de 551 000 dollars en 2016, contre seulement 22 400 dollars pour les locataires.

Et l’écart ne s’arrête pas là : les ménages propriétaires tendraient à s’enrichir plus rapidement que les ménages locataires. Selon cette étude, leur valeur nette se serait accrue de 81 % par rapport à 1999, contre 47 % pour les locataires.

L’IRIS attribue cet écart à la rentabilité des immeubles à revenus, principalement alimentée par la spéculation.

Dans l’étude disponible en ligne, on apprend que le taux de rendement annuel des logements locatifs à Montréal a été de 24 % par an depuis les quinze dernières années.

La bulle peut-elle exploser ?

On me pose souvent les questions suivantes : « est-ce que c’est le bon moment pour acheter un plex ? » « Est-ce que je devrais attendre avant d’acheter ma maison ? »

Selon les dernières données rendues publiques par l’APCIQ (l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec), la valeur des maisons sur l’île de Montréal au mois de juin l’an dernier a augmenté de 13 % en un an. Dans le cas d’un plex, le gain passe à 15 %. Et dans le dernier mois seulement, toujours à Montréal, on parle d’une augmentation de 5,4 % pour les maisons et de 2,8 % pour les plex.

Est-ce que les prix vont monter ainsi pour longtemps ? À court terme, cela peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment de la possibilité d’une seconde vague de coronavirus et de son effet élargi sur l’économie.

Personne n’a de boule de cristal. Mais sur le long terme, l’immobilier résidentiel se porte généralement bien.

Quoi qu’il en soit, une des règles d’or de l’investissement est la suivante : investir ne vient pas sans risque.

Mais pour vous prémunir face au risque, il y a deux choses à considérer : d’abord, votre tolérance face au risque, puis ce que vous faites pour le réduire.

La clé du succès en immobilier, c’est d’entreprendre des actions pour réduire le danger.

  • Ghislain Larochelle est un professionnel inscrit à l’Ordre des ingénieurs du Québec ainsi qu’à l’OACIQ.

Cinq conseils pour réduire le risque en immobilier

Soyez un investisseur et non un spéculateur. Le spéculateur ne se fie qu’à l’augmentation de la valeur de revente, alors que l’investisseur considère également le coût d’achat, le potentiel d’amélioration ainsi que les revenus locatifs.

Avant d’acheter, menez une bonne enquête. Il est important non seulement de faire inspecter l’immeuble, mais aussi de vérifier les états financiers dans le cas d’un immeuble à revenus.

Entourez-vous des bons professionnels qui vous aideront à éviter certains pièges. Pensez notamment à un courtier immobilier, ainsi qu’à un fiscaliste si vous envisagez l’acquisition d’un immeuble à revenus.

Armez-vous de patience. En immobilier locatif ou résidentiel, vous avez plus de chances de sortir gagnant si vous investissez sur le long terme.

Investir en immobilier ne se fait pas sans un minimum de connaissances. Pour partir du bon pied, investissez dans un livre théorique ou dans une formation.

 

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