Comment investir en immobilier : 3 solutions

Comment investir en immobilier : 3 solutions

Source: centris.ca

Comment investir en immobilier : 3 solutions

Plusieurs investisseurs se tournent vers le marché immobilier pour faire fructifier leurs avoirs. Immeuble locatif, flipping, fonds de placement : les possibilités d’investissement sont pour le moins variées. Prêt à vous lancer? Découvrez trois manières d’investir en immobilier en parcourant cet article.

Qu’est-ce que l’investissement immobilier?

Investir dans l’immobilier consiste à acquérir une propriété pour en tirer un revenu, sans toutefois l’habiter. Dans certains cas, cette forme d’investissement direct permet de générer un rendement annuel allant de 5 % à 7 %.

Bien que l’achat d’une propriété demande généralement un bon capital, sachez qu’il est également possible d’investir en immobilier en ayant un petit budget grâce aux fonds de placement; on parlera alors d’investissement indirect.

3 suggestions pour investir en immobilier

1. Acheter un immeuble locatif

L’investissement locatif, comme l’achat d’un immeuble multilogement, est sans doute la méthode la plus fréquemment utilisée pour investir en immobilier. Bien que le rendement soit généralement constant en raison des loyers versés mensuellement, cette option n’est toutefois pas sans risques.

C’est d’autant plus vrai lorsqu’on réalise le temps consacré à la gestion des locataires et à l’entretien du bâtiment. De plus, la mise de fonds minimale exigée pour les immeubles de quatre logements et moins est de 20 % du prix de la propriété[1], ce qui n’est pas négligeable.  

Avant d’investir une importante somme, pensez à consulter un courtier immobilier, qui vous aidera à dénicher l’immeuble à revenus le plus rentable en fonction de nombreux critères, dont l’état du marché et la localisation.

2. Réaliser un flip

Avez-vous déjà envisagé d’acheter une maison dans le but de la rénover, puis de la revendre à un prix supérieur? Malgré le fait qu’un flip requiert un capital important, il permet souvent d’obtenir un revenu ponctuel de faible à élevé[1]. Néanmoins, plusieurs investisseurs commettent l’erreur de minimiser le temps, l’argent et la rigueur essentiels à la réussite d’un tel projet. Il vous faut également tenir compte de la nouvelle taxe anti-flip en vigueur depuis le 1er janvier 2023.

Pour maximiser vos chances de succès, faites équipe avec un courtier immobilier qui vous aidera à analyser le marché et à identifier les propriétés ayant le plus de potentiel. Cet expert pourra également vous accompagner pour la vente de la maison lorsqu’elle aura été rénovée.

3. Investir dans un fonds de placement

Pour investir dans la pierre sans acheter de bien immobilier, vous pouvez également réaliser un investissement par le biais d’un fonds de placement[1] au sein :

d’une fiducie immobilière;
d’un fonds négocié en bourse (FNB);
d’un fonds commun de placement immobilier.
En achetant des titres, comme vous le feriez sur le marché boursier, par exemple, vous aurez la chance d’investir sans vous préoccuper de la gestion d’un bâtiment et de ses locataires. D’ailleurs, quelques centaines ou milliers de dollars seront suffisants pour faire vos premiers pas en la matière.

Somme toute, il est assez complexe d’estimer le rendement d’un investissement immobilier. Plusieurs facteurs sont à considérer, tels que le prix payé, la mise de fonds versée, les revenus générés, ainsi que les dépenses courantes. Dans tous les cas, un courtier immobilier est un précieux allié, qui vous aidera à trouver la meilleure opportunité de placement en fonction de votre situation.

Source: centris.ca

Quelle cote de crédit faut-il avoir pour acheter une maison

Quelle cote de crédit faut-il avoir pour acheter une maison?

Source: centris.ca

Quelle cote de crédit faut-il avoir pour acheter une maison?

Acheter une propriété est une aventure qui comporte plusieurs jalons importants. Évaluation des besoins, recherche d’habitations, présentation d’une promesse d’achat… Mais pour plusieurs futurs acheteurs, l’étape cruciale est l’obtention d’une préapprobation hypothécaire. Cela dit, concrétiser un investissement immobilier peut être influencé par de multiples facteurs, dont votre revenu, votre situation financière et votre dossier de crédit. Alors, quelle cote de crédit faut-il avoir pour acheter une maison?

Qu’est-ce qu’une bonne cote de crédit?

La cote de crédit est un score allant de 300 à 900 qui permet d’établir votre capacité à rembourser un emprunt en fonction de votre historique de crédit. Plus ce pointage est élevé, meilleure est votre situation.

Quelle cote de crédit faut-il avoir pour acheter une maison? Règle générale, une cote entre 620 et 680 devrait être suffisante afin de vous qualifier pour un prêt hypothécaire auprès d’une institution financière[1]. D’ailleurs, ce score servira également à déterminer le taux et les conditions de votre emprunt.

Comment améliorer sa cote de crédit pour acheter une maison?

Il existe plusieurs stratégies pour augmenter votre pointage en vue de concrétiser un investissement immobilier. Voici cinq actions qui vous aideront à maintenir un bon dossier de crédit.

1. Vérifier sa cote de crédit le plus tôt possible

En parcourant votre dossier de crédit au début du processus d’achat, vous serez en mesure de déterminer si une erreur s’y est glissée et de la corriger avant de présenter une demande de prêt hypothécaire. Pour ce faire, consultez le site web d’agences d’évaluation de crédit, telles qu’Equifax et TransUnion Canada. Certaines institutions financières peuvent aussi vous fournir cette information.

2. Bâtir un historique de crédit

Avoir un historique de crédit permet aux institutions financières de connaître vos antécédents en la matière. Ainsi, il est conseillé de conserver vos comptes et cartes de crédit ouverts, et ce, même si vous ne les utilisez pas fréquemment[2]. Si ceux-ci démontrent que vous êtes un emprunteur fiable, cela aura un impact positif sur votre cote de crédit.

3. Maintenir une bonne utilisation du crédit

Idéalement, le taux d’utilisation de votre crédit ne devrait pas dépasser 35 % de l’ensemble de la limite autorisée. Si cela n’est pas réaliste, tentez de ne pas recourir à plus de 60 % des sommes disponibles[3].

4. Effectuer tous ses paiements

L’une des règles d’or en matière de crédit est de réaliser ses paiements avant la date d’échéance. En outre, ceux-ci ne devraient pas se limiter au montant minimum exigé, mais couvrir l’ensemble du solde.

5. Éviter de présenter plusieurs demandes de prêts

En effectuant plusieurs demandes de prêts, cela indiquera que vous êtes en quête de crédit, ce qui aura l’effet contraire à celui désiré, et pourrait même faire perdre quelques points à votre cote. Si cela n’est pas possible, tentez de réaliser vos démarches sur une courte période afin de préserver un score favorable.

Vous souhaitez améliorer votre cote de crédit en vue d’acquérir une maison? N’hésitez pas à consulter un conseiller financier qui saura vous accompagner dans ce processus. Dès lors, vous aurez tous les outils en main pour entreprendre vos démarches afin d’acheter avec un courtier immobilier.

Source: centris.ca

Est-il possible d’acheter une maison s’il reste des dettes d’étude?

Source: realtor.ca

Est-il possible d’acheter une maison s’il reste des dettes d’étude?

Un nombre croissant de jeunes Canadiens choisissent de poursuivre des études postsecondaires. Parmi les jeunes âgés de 25 à 34 ans, cette proportion est passée de 59 % en 2000 à 73 % en 2019, selon Statistique Canada.

Bien que nous puissions nous réjouir collectivement de cette augmentation du niveau d’éducation, cela a un coût : la dette moyenne cumulée par les étudiants canadiens est de 28 000 $ pour un baccalauréat et de 15 300 $ additionnels pour les étudiants ayant fait des études supérieures. Selon le magazine Maclean’s, ceux-ci paieront ensuite leurs dettes pendant une période de 9 à 15 ans en moyenne.

L’accès à la propriété
Le fait d’avoir des dettes n’est pas un critère qui bloque l’accès à un prêt hypothécaire. Comme les dettes d’études sont généralement financées à des taux très avantageux par rapport à d’autres produits de crédit, il n’est pas toujours judicieux de les rembourser hâtivement.

En soi, un prêt étudiant n’est un problème que si son remboursement mensuel, par rapport au revenu, vient diminuer la capacité d’épargne et de remboursement d’un prêt hypothécaire. Si le budget mensuel est serré avant même d’avoir acheté une propriété, mieux vaut attendre et épargner davantage.

Bien entendu, la dette étudiante fait partie des engagements de crédit qui affectent la cote de crédit. Elle sera considérée par les institutions financières qui calculent l’amortissement total de la dette. Plus votre paiement de dettes – incluant d’autres dettes comme un prêt auto ou des marges de crédit personnelles – est élevé, moins votre capacité d’emprunt sera importante.

Trouver des solutions alternatives
Au Canada, la SCHL offre différents programmes qui facilitent l’accès à la propriété, notamment pour les premiers acheteurs dont les revenus sont plus modestes. L’Incitatif à l’achat d’une première propriété est une formule de partage de risques par laquelle le gouvernement du Canada participe à la mise de fonds des premiers acheteurs, puis partage la hausse ou la baisse de valeur lors de la revente.

Bien que ce programme ne s’adresse pas particulièrement aux acheteurs détenant des dettes d’études, il s’applique à cette situation en diminuant l’incidence des paiements hypothécaires sur l’amortissement de la dette.

Plusieurs stratégies d’optimisation fiscale peuvent également venir en aide à un acheteur aux prises avec des dettes d’études. En cotisant par exemple au REER ou au CELIAPP, il est possible de cumuler rapidement une mise en fonds tout en bénéficiant de la réduction du revenu imposable, donc d’une économie d’impôt significative qui pourra être dédiée à réduire le fardeau de la dette d’études.

Les courtiers hypothécaires ainsi que les courtiers et agents immobiliers sont en mesure de fournir un portrait de ces programmes, et même parfois, de mettre en contact les acheteurs avec des spécialistes de la gestion financière afin d’accélérer la réalisation du projet. Les dettes d’études – liées à un investissement dans votre cerveau, ne l’oublions pas! – ne sont donc pas un obstacle en soi à l’achat d’une propriété. Elles font partie du portrait, au même titre que vos revenus et vos autres obligations. Un projet bien ficelé, prenant en compte l’ensemble des données, pourra se réaliser avec le bon accompagnement.

Source: realtor.ca

Des dépenses à assumer à l’achat d’une maison

Source: journaldemontreal.com

Des dépenses à assumer à l’achat d’une maison

Afin de réduire le prêt hypothécaire, certains acheteurs, particulièrement lorsqu’il s’agit d’une première maison, ont tendance à puiser au maximum dans leurs ressources financières pour effectuer une mise de fonds substantielle. Résultat, ils n’ont plus de marge de manœuvre pour effectuer les étapes ultérieures et se retrouvent dans une fâcheuse position.

Pour les guider, voici un aide-mémoire des dépenses à court terme qu’il faut assumer lorsqu’on devient propriétaire.

1. Inspection préachat

Il convient d’inclure dans l’offre d’achat une clause d’inspection afin d’éviter les mauvaises surprises. Prévoir de 400 $ à 800 $.

2. Évaluation

Certaines institutions financières exigeront une évaluation de la propriété afin d’en connaître la valeur marchande. Parfois, elles assument elles-mêmes ces frais, d’autres fois, non. Coût : de 350 $ à 800 $.

3. Les frais de notaire

Il est obligatoire de passer devant un notaire pour effectuer la transaction. L’acheteur choisit le notaire et en assume les frais. Prévoir de 1500 $ à 2000 $.

4. Taxes foncières et scolaires

Lors de la vente, le notaire répartit les taxes payées entre les parties en précisant la part de chacun. L’acheteur doit rembourser les taxes que le vendeur a déboursées d’avance.

5. Assurance du prêt hypothécaire

Si vous versez un acompte de moins de 20 % de la valeur de la maison, vous serez obligé de vous procurer l’assurance de la SCHL. La prime est normalement ajoutée sur l’hypothèque, mais au Québec, on doit payer la taxe de vente provinciale (TVQ) sur la prime. On doit payer la taxe de vente chez le notaire, elle n’est pas finançable.

6. Droits de mutation ou taxe de bienvenue

Vous ne pouvez pas y échapper, et la taxe de bienvenue varie souvent d’une municipalité à une autre.

7. Les assurances

Dès que la date de prise de possession est connue, il convient d’en informer son assureur pour effectuer les modifications nécessaires. Des frais peuvent découler de ces changements selon les nouvelles couvertures choisies.

8. Les fournisseurs

S’établir dans une nouvelle demeure, c’est un peu comme prendre un train en marche. Selon la propriété et les systèmes qui y sont rattachés, les fournisseurs devront être contactés afin d’effectuer la mise à jour des coordonnées et des services comme pour le mazout, le gaz propane, le gaz naturel, etc. Attention, un réservoir rempli vous sera facturé lors de la signature chez le notaire.

9. Les branchements

Il en est de même pour les connexions à des réseaux : électricité, téléphone, internet, etc.

10. Décoration intérieure

Avant d’emménager dans votre nouvelle demeure, vous voudrez sans doute effectuer quelques travaux, comme rafraîchir la peinture, installer des rideaux et des stores, etc. Certains en profitent également pour effectuer des travaux plus importants comme refaire la cuisine ou la salle de bain.

11. Aménagement paysager

Le moment est propice également pour réaliser les gros travaux sur le terrain. Alors que la maison est inoccupée, la machinerie imposante et bruyante ne dérange pas.

12. Frais de déménagement

Vous voici prêt à occuper les lieux. Plusieurs facteurs peuvent faire varier le prix d’un déménagement, dont la préparation des boîtes, l’envergure du déménagement, les types de meubles, la distance, etc. Pour un déménagement normal, il faut compter de 115 $ à 190 $ de l’heure incluant 2 ou 3 déménageurs et un camion.

Conclusion

La prise de possession d’une maison et l’emménagement comprennent de nombreuses facettes, sans compter les surprises qui peuvent survenir à tout moment. Les nouveaux propriétaires doivent disposer de ressources financières suffisantes pour régler ces problèmes afin que l’expérience d’acquisition d’une propriété soit couronnée de succès.

Source: journaldemontreal.com