Location avec option d’achat : une solution pour devenir propriétaire

Source: centris,ca
Dans un contexte immobilier hautement concurrentiel qui fluctue avec l’offre et la demande, l’accession à la propriété peut être toute une aventure! Cela dit, plusieurs avenues peuvent vous permettre de devenir propriétaire, dont la location avec option d’achat. Cependant, cette solution peut être complexe et ne pas convenir à tous, comme le souligne l’ Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ).

En parcourant cet article, vous découvrirez les avantages et les inconvénients d’une telle option, incluant les obligations et les risques pour chacune des parties impliquées[1] . Vous verrez également comment un courtier immobilier peut vous aider à analyser les différents scénarios possibles afin de concrétiser votre rêve aux meilleures conditions possibles.

 

1. Qu’est-ce que la location avec option d’achat?

Louer un condo ou une maison en vue de l’acquérir constitue une solution particulièrement intéressante pour les futurs acheteurs qui ne sont pas admissibles à une hypothèque classique ou qui n’ont pas la mise de fonds nécessaire.

Dans certains cas, obtenir un prêt hypothécaire peut être ardu, notamment en raison :

De la situation financière de l’acheteur
Des règles relatives au financement hypothécaire
De la condition de l’immeuble
En choisissant de louer avec option d’achat, le locataire signe un bail stipulant qu’il a la possibilité – mais pas l’obligation – d’acheter le condo ou la maison à la fin de la période de location.

2. La promesse de location avec option d’achat et la préoccupation : deux concepts à ne pas confondre

La location avec option d’achat concerne la location d’un immeuble. Dans ce cas, le locataire s’engage à louer la propriété, tout en ayant la possibilité de l’acquérir à la toute fin du bail, selon des conditions préalablement établies. C’est de cette situation dont traite cet article.

La préoccupation, quant à elle, s’inscrit dans le cadre de la vente d’un immeuble. Dans ce cas, le futur acheteur s’engage à acquérir la propriété au moyen d’une promesse d’achat, mais il souhaite occuper les lieux avant la signature de l’acte de vente.

3. Les différents scénarios possibles

De manière générale, la location avec option d’achat est avantageuse pour un locataire-acheteur qui souhaite améliorer son crédit puisque les montants versés sous forme de loyer constitueront sa mise de fonds. Cette option lui permet aussi de définir certaines conditions d’acquisition comme le prix et les obligations prévues au bail.

De son côté, la location avec option d’achat permet au vendeur de trouver un locataire prêt à maintenir l’unité ou l’immeuble en bon état, tout en obtenant des revenus de location.

Cela étant dit, trois différents scénarios différents peuvent être envisagés avec votre courtier :

Signer une Promesse de location résidentielle par laquelle une personne s’engage à louer les lieux tout en prévoyant une condition lui permettant d’acheter la propriété dans un délai déterminé.
Inclure un droit de préférence par lequel le propriétaire peut laisser son immeuble en vente en offrant toutefois la priorité au locataire par rapport aux autres acheteurs potentiels. Ce scénario permet au locataire d’acheter la propriété en remplissant une Promesse d’achat, comme dans la situation précédente.

Présenter une Promesse de location résidentielle et une Promesse d’achat au même moment. En plus de définir les termes de la location, cette façon de faire précise les conditions de vente, comme l’obtention du financement, l’inspection préachat et la date de signature de l’acte de vente, par exemple.

4. Les obligations et les risques de chacune des parties

Une location avec option d’achat implique des obligations pour chacune des parties; celles-ci diffèrent en fonction du moment de la transaction. Ainsi, pendant toute la durée du bail, le locataire-acheteur a les mêmes droits et obligations que ceux prévus dans le Code civil du Québec. Une fois la propriété achetée, ce sont les règles relatives à la vente d’un immeuble qui prédominent.

De plus, des risques bien distincts existent pour chacune des deux parties. D’un côté, le locataire-acheteur risque de perdre les sommes versées en tant que loyer s’il n’exerce pas son option d’achat ou si l’immeuble est vendu à une autre personne. En revanche, le propriétaire doit honorer le droit au maintien dans les lieux du locataire si la vente ne se concrétise pas et se pencher sur certaines considérations fiscales, comme les gains en capital.

5. Le rôle du courtier immobilier

Contrairement à ce que plusieurs personnes pourraient penser, un courtier immobilier demeure un précieux allié, même pour un projet de location avec option d’achat. Encadré par la Loi sur le courtage immobilier, il remplira avec diligence ses devoirs de vérification, d’information et de conseil, exactement comme il le ferait pour toute autre transaction immobilière.

Grâce à son expérience sur le terrain et à son expertise pointue, il pourra vous conseiller sur de nombreux aspects, dont :

  • La durée du bail
  • Les conditions de location
  • L’échéance avant laquelle confirmer l’option d’achat
  • Le prix de vente
  • Les inclusions et les exclusions de la transaction

Il pourra également vous accompagner dans l’éventualité où le propriétaire ne voudrait plus vendre son bien immobilier.

Vendre, acheter ou louer : un courtier immobilier veille au bon déroulement de chacune des étapes d’une transaction immobilière. Parcourez le répertoire pour trouver celui avec qui faire équipe et vivre une expérience sécuritaire, en toute tranquillité d’esprit.

 

Source: centris,ca

Les non-Canadiens ne peuvent désormais plus acheter de maison au pays

Source: Centris.ca
Depuis le 1er janvier 2023, les non-Canadiens ne peuvent plus acheter de propriétés résidentielles pendant une période de 2 ans, soit jusqu’en 2025. Le gouvernement du Canada a adopté, en juin, la Loi sur l’interdiction d’achat d’immeubles résidentiels par des non-Canadiens lors de son budget 2022. Voici 7 infos à retenir concernant cette nouvelle loi.

Qui est visé?

Une grande partie d’étrangers – non-Canadiens – ne pourront plus acheter une maison au Canada pour une période de 2 ans à compter du 1er janvier 2023. On mentionne toutefois deux exemptions. D’abord, un non-Canadien pourra acheter une propriété résidentielle avec son époux.se ou conjoint.e de fait, en autant que ce dernier.ère soit admissible à l’achat d’une propriété résidentielle au Canada. Aussi, un résident temporaire inscrit à un programme d’études autorisé pourra acheter une propriété au pays, pourvu que le prix d’achat soit inférieur à 500 000 $.

Pourquoi la mise en place de cette loi?

Par cette initiative, le gouvernement canadien souhaite notamment donner un coup de pouce au marché immobilier et aux Canadiens. En fait, cette mesure vise d’abord à limiter temporairement les acheteurs étrangers afin de donner priorité aux acheteurs canadiens. Cela pourrait donc contribuer à ralentir l’augmentation des prix des maisons et faciliter ainsi l’accessibilité aux logements pour les Canadiens.

Quelle est la portée de la loi?

L’interdiction de la Loi sur l’interdiction d’achat d’immeubles résidentiels par des non-Canadiens s’étend également aux achats indirects de propriétés résidentielles comme les ceux effectués par l’intermédiaire de sociétés, de fiducies ou d’autres entités juridiques.

Y a-t-il des exceptions?

La Loi s’applique partout au pays pour les non-Canadiens, pour les propriétés résidentielles non récréatives, sauf s’il est confirmé que l’achat constitue un prélude à un emploi ou à une immigration au Canada et ce, dans les deux prochaines années.

Quels types de propriété sont visés par la loi?

Elle s’appliquera aux propriétés résidentielles, soit les unifamiliales, les copropriétés, les jumelés, ainsi que les immeubles comprenant au plus trois locaux d’habitation, y compris les parties de bâtiments comme les maisons jumelées, les copropriétés ou autres locaux semblables. Cette loi n’entrave pas les projets des non-Canadiens souhaitant louer un logement au Canada.
Existait-il d’autres lois semblables?

Les propriétaires non-Canadiens et non-résidents sont déjà soumis, annuellement, à la taxe sur les logements sous-utilisés de 1%, depuis le 1er janvier 2022, pour leurs propriétés résidentielles vacantes ou sous-utilisées. Cette taxe touche aussi certains propriétaires canadiens selon des situations spécifiques.

Qu’arrive-t-il s’il la Loi sur l’interdiction d’achat d’immeubles résidentiels par des non-Canadiens n’est pas respectée?

Une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 $ est prévue en cas d’infraction pour tout non-Canadien qui contrevient à la Loi ou pour toute personne (ou entité) qui incite, aide, conseille ou encourage délibérément un non-Canadien à l’enfreindre.

Source: Centris.ca