Comment bien négocier le prix d’achat d’une maison

Source: www.journaldemontreal.com

 

Le prix de la maison que vous souhaitez acheter vous semble trop élevé ? Voici les huit étapes afin de négocier à la baisse le prix demandé.

Étape 1 : Obtenez une préapprobation hypothécaire

Non seulement vous connaîtrez le montant que vous pouvez emprunter, mais vous gagnerez aussi en crédibilité aux yeux des vendeurs. Cela sera notamment utile dans un marché compétitif, où vous aurez plus de chance que votre offre soit considérée. Mais attention : il est important de faire votre propre budget et de ne pas vous fier au maximum que la banque consent à vous prêter.

Étape 2 : Analysez le marché

Avant même de déposer une offre d’achat, vous devez connaître le secteur. Certains endroits où la demande est forte sont moins propices à la négociation. Un courtier immobilier pourra vous aider dans cette étape.

Étape 3 : Identifiez les premiers points de négociation.

Lorsqu’une maison vous intéresse, vous pouvez mener votre petite enquête et cibler les points qui vous aideront à négocier. Pourquoi la maison est-elle en vente ? Depuis quand est-elle sur le marché ? Le vendeur est-il pressé ? A-t-il déjà reçu des offres d’achat ? Y a-t-il des travaux à faire ?

Étape 4 : Déposez une offre d’achat

En plus du prix que vous proposez au vendeur, votre offre d’achat peut contenir certaines clauses, notamment la condition de faire inspecter avant d’acheter. Il est important que votre offre d’achat soit envoyée par écrit. Évitez les offres verbales ou à même un courriel. Aussi, le prix offert doit refléter l’état de la maison. Si vous offrez trop peu sans justification, vous risquez de vous mettre à dos le vendeur.

Étape 5 : Faites inspecter

L’inspection coûte environ 500 $, mais elle pourrait vous faire économiser plusieurs milliers de dollars, en plus de vous informer sur de possibles défauts que vous n’auriez pas vus au premier coup d’œil. L’inspecteur vous fournira un rapport d’inspection détaillé qui pourra vous servir d’argument de négociation.

Étape 6 : Identifiez de nouveaux éléments de négociations

Avec le rapport d’inspection en main, vous disposez peut-être de nouveaux arguments de négociation. Y a-t-il des travaux dispendieux à faire ? Certains peuvent-ils être faits par le vendeur ?

Étape 7 : Écoutez beaucoup et parlez peu

Tout au long de vos négociations, il ne faut pas avoir peur de garder le silence. C’est une bonne manière de faire parler un vendeur. Selon mon expérience, la meilleure approche est d’écouter 80 % du temps pour ne parler que les 20 % restants.

Étape 8 : Laissez le temps faire son œuvre

Si vous êtes pressé d’acheter, ne le laissez pas paraître. Le vendeur doit percevoir que vous avez tout votre temps. S’il refuse votre offre, mais que les semaines s’étirent et que la maison ne se vend pas, il pourrait éventuellement revenir sur sa décision. C’est ce qui arrive dans beaucoup de cas.

  • Ghislain Larochelle est un professionnel inscrit à l’Ordre des ingénieurs du Québec ainsi qu’à l’OACIQ.

CONSEILS

  • Le prix n’est pas le seul élément à négocier. En fait, tout se négocie. Pensez aux inclusions et à la date de prise de possession ou encore à la réalisation de certains travaux par le vendeur.
  • Les émotions n’ont pas leur place en négociation. Il vaut mieux laisser de côté votre ego et éviter de tomber en amour avec la maison.
  • Un courtier immobilier pourra vous aider dans la négociation et l’évaluation de la maison. Les courtiers ont accès à de l’information et à des bases de données qui leur sont exclusives.

Conseils 101 : Accélérer la vente de sa maison

Source: www.centris.ca

 

Vous avez pris la décision de vendre votre propriété? Voici quelques conseils à mettre en pratique pour la vendre rapidement!

Faites équipe avec un courtier immobilier

Faire équipe avec un courtier immobilier est le premier conseil que nous pouvons donner afin d’accélérer la vente de votre propriété. En effet, le courtier immobilier est un professionnel qui met son expertise à votre service afin d’optimiser et d’accélérer la vente de votre maison. Il s’occupera de la mise en marché ainsi que de la promotion de votre propriété. Votre courtier immobilier est également en charge de préparer les documents nécessaires pour la vente. Pour en savoir plus sur le rôle et les qualités d’un courtier immobilier, cliquez ici.

Consultez le répertoire des courtiers immobiliers sur Centris.ca.

Déterminez la valeur marchande de votre propriété

Une des étapes les plus importantes est bien de déterminer la valeur marchande de votre propriété. En effet, si le prix est surévalué le nombre de visites sera moindre et vous mettrez plus de temps à réussir une vente. En revanche si le prix est sous-évalué vous risquerez de perdre de l’argent ou du moins de ne pas tirer de profit. En vous associant avec un courtier immobilier, vous mettez toutes les chances de votre côté puisqu’il sera apte à effectuer une analyse comparative du marché grâce à ses accès aux autres propriétés similaires vendues dans un secteur précis.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur comment déterminez la valeur marchande de votre propriété? Cliquez ici

Maximisez le potentiel de votre propriété

Le futur acheteur doit se sentir chez lui dès son arrivée, pour cela investir dans des petits travaux d’amélioration ou de « home staging » peut avoir des impacts très positifs. Certaines pièces de la maison ont plus de valeur que d’autres, par exemple la cuisine et la salle de bain sont des pièces particulièrement importantes pour l’acheteur. Des petits travaux comme repeindre les murs ou les meubles, ajouter des plantes, organiser les étagères, et surtout nettoyer de fond en comble fera toute la différence.

Vous pouvez également choisir d’investir dans une cuisine ou salle de bain neuve, ceci pourrait faire grimper le prix de votre maison! N’hésitez pas à consulter nos divers articles sur le sujet pour encore plus de conseils :

  1. Dépersonnaliser votre maison pour la vendre
  2. Les rénovations les plus payantes pour votre maison
  3. 5 erreurs à éviter en rénovant sa cuisine 

 

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Le taux directeur demeure à sa valeur plancher de 0,25%

Source: https://www.journaldemontreal.com/

OTTAWA | La Banque du Canada a maintenu mercredi le taux directeur à sa valeur plancher de 0,25%, estimant que de «premiers signes positifs se dégagent» après le déconfinement un peu partout au pays.

Ainsi, jusqu’à l’atteinte de l’objectif d’inflation de 2%, la banque centrale s’est dite prête à assouplir les conditions monétaires pendant une période prolongée. Elle a rappelé que l’inflation est à près de zéro en ce moment.

«En résumé, l’économie canadienne a subi un choc historique et la réponse des autorités devait aussi être historique. De premiers signes positifs se dégagent de la réouverture, mais la récupération s’annonce inégale et longue», a fait savoir le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem.

Ce dernier estime toutefois qu’il «faudra beaucoup de temps pour que l’activité économique revienne même à son niveau de la fin de 2019, avant que la pandémie frappe».

«Nous pensons que la croissance à court terme, exceptionnellement forte pendant la réouverture, sera probablement suivie d’une récupération plus lente et inégale», a-t-il précisé.

Tiff Macklem a averti que, pour plusieurs raisons, la phase de récupération pourrait se prolonger. «La confiance des entreprises et des consommateurs a été ébranlée, et ces derniers continueront vraisemblablement à se montrer prudents dans leurs dépenses, a-t-il noté. Bien des gens pourraient trouver le retour au travail difficile, surtout si les écoles et les garderies ne peuvent rouvrir complètement.»

Selon les prévisions de l’institution, l’économie canadienne pourrait se contracter de près de 8% cette année, puis croître d’un peu plus de 5% en 2021 et de près de 4% en 2022.

«Nous postulons aussi que la pandémie aura pris fin ou presque d’ici le milieu de 2022, lorsqu’un vaccin ou un traitement efficace sera offert à la population générale. Nos discussions sur la politique monétaire ont été guidées par ce scénario, mais nous avons tenu compte de l’extrême incertitude qui entoure ces hypothèses.»

D’ici là, la Banque va poursuivre son programme d’assouplissement quantitatif en effectuant des achats à grande échelle d’obligations du gouvernement du Canada, à raison d’au moins 5 milliards de dollars par semaine.

Par ailleurs, elle estime que les conditions financières se sont améliorées, ici comme ailleurs, en raison de la relance progressive des économies à la suite du déconfinement lié à la crise sanitaire.

En l’occurrence, les prix de la plupart des produits de base, qui étaient très bas, ont augmenté, notamment ceux du pétrole. Selon le scénario intermédiaire, l’économie mondiale se contractera d’environ 5% dans l’ensemble en 2020, puis progressera d’à peu près 5% en moyenne en 2021 et en 2022, a-t-on précisé.

La prochaine mise à jour du taux directeur aura lieu le 9 septembre prochain.

 

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Quels documents préparer pour vendre sa maison

Source: www.centris.ca

La vente de sa maison est un processus important, qui comporte de nombreuses étapes. Faites équipe avec un courtier immobilier pour une vente réussie! Votre courtier vous demandera certains documents que vous pourrez préparer à l’avance pour être plus efficace.

Voici donc les documents à rassembler :

Contrat d’achat

Ce document est la preuve que vous êtes bien le propriétaire. Celui-ci sera notamment utile en cas de séparation ou encore d’une succession.

Certificat de localisation

Ce document est essentiel et doit être fourni par le vendeur. Il est valide pour une période maximale de 10 ans et doit décrire l’état actuel des lieux. Ce certificat indique notamment les mesures du bâtiment et de la propriété ainsi que le cadastre. Si le vôtre n’est pas jour, notez qu’il y a des délais d’environ 4 à 6 semaines pour la confection d’un nouveau certificat et qu’il y a des frais. Le notaire devra en prendre connaissance au moins 20 jours avant la signature de l’acte de vente.

Compte de taxes municipales Si le registre de votre ville n’est pas gratuit, il vous faudra fournir le compte de taxes à votre courtier.

Actes notariés et documents relatifs à l’immeuble

Si vous avez en votre possession des documents relatifs à l’immeuble, rassemblez-les pour accélérer le processus. Voici des exemples de documents que vous pourriez avoir selon votre situation : acte de vente, acte de prêt, acte de servitude, compte de taxes scolaires, titre de propriété, rapport d’inspection ou expertise, acte de garantie hypothécaire. Sinon, quelques outils, comme le registre foncier, permettent de récupérer les renseignements de ce genre.

Factures et documents pour la déclaration du vendeur

Factures et documents se rapportant aux travaux

Une déclaration du vendeur complète, précise et juste est nécessaire pour bien protéger le vendeur et pour établir une relation de confiance avec l’acheteur. C’est donc à cet endroit que vous détaillerez les divers travaux et réparations que vous avez faits. Faire preuve de transparence est primordial! S’il y a eu infiltration d’eau par exemple, il faut le déclarer. Si vous avez refait la toiture ou installé une piscine, essayez de trouver les factures des matériaux utilisés notamment. Étoffez votre dossier avec les garanties, factures, plans, permis, rapports, etc., qui peuvent attester des travaux effectués.

Factures d’électricité et de gaz

Ces documents peuvent servir à l’acheteur afin de connaître les coûts d’énergie de la propriété et pour s’assurer que les factures sont acquittées avant de vendre la propriété.

Pièce d’identité pour l’identification des parties

  • Pièce d’identité avec photo Votre courtier devra vérifier votre identité à l’aide d’une pièce d’identité avec photo délivrée par un gouvernement (permis de conduire, carte d’assurance maladie, passeport, etc.).

Autres documents
Vous pouvez préparer d’avance tout autre document pertinent pour la vente de votre maison, par exemple le rapport d’inspection, d’évaluation, etc. Rappelez-vous que la préparation de vos documents est importante pour que votre dossier soit complet et que la mise en marché puisse être réalisée dans les meilleurs délais. Pour en savoir plus sur la vente d’une maison, consultez le guide les étapes de la vente d’une propriété sur Centris.ca.

 

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Vous achetez une maison avec votre conjoint?

Source: www.lesaffaires.com

 

EXPERT INVITÉ. Acheter une résidence personnelle est une bonne façon de se constituer un patrimoine. C’est d’ailleurs souvent l’actif qui a la plus grande valeur et celle-ci augmente généralement avec le temps.

De plus, le gain en capital à la disposition n’est pas imposable. Fait intéressant, le dernier recensement, datant de 2016, nous a permis d’apprendre que 61% des Québécois sont propriétaires de leur résidence. D’autres, sans doute, souhaitent le devenir.

Mais l’évolution de nos modes de vie peut avoir des conséquences financières graves pour certains d’entre nous. C’est qu’à une certaine époque, les couples se mariaient en déclarant devant le célébrant : «jusqu’à ce que la mort nous sépare». Aujourd’hui, 40% des Québécois vivent en union libre. Et ils n’en sont pas nécessairement à leur première expérience en couple. Alors, quelles précautions doit-on prendre, qu’on soit «propriétaire marié» ou «propriétaire conjoint de fait»? Pour plusieurs, c’est la même chose.

Avant d’aménager avec votre nouvelle flemme en achetant à deux, mieux vaut savoir ce qui arriverait en cas de décès. Si vous prenez le temps de rédiger un testament, vous pouvez léguer votre part de la maison à votre conjoint, de fait ou marié, sans avoir à vous préoccuper de l’impôt. C’est tout simple. À noter que si les testaments devant témoins ou olographes sont reconnus au Québec, il est recommandé de demander l’aide d’un notaire. De cette façon, non seulement votre testament ne peut être perdu, mais vous bénéficierez aussi des conseils d’un professionnel.

Qu’arrive-t-il si vous négligez de rédiger votre testament lorsque vous achetez à deux?

Malheureusement, je constate régulièrement que de nombreux Québécois ne s’en sont pas préoccupés et ne réalisent pas à quel point ils peuvent mettre leur conjoint survivant dans l’embarras.

En l’absence de testament, c’est le Code civil du Québec (Code civil) qui décide à votre place ce qu’il adviendra de vos biens et, de toute évidence, cela pourrait ne pas faire votre affaire. Voyons quelques exemples en cas de décès de votre conjoint.

 

– Votre conjoint de fait a des enfants mineurs d’une union précédente

Dans ce cas, ce sont les enfants qui héritent de tous les actifs du défunt, incluant la moitié de la résidence que vous possédez conjointement. Et qui est le parent survivant de ces enfants mineurs, donc la personne qui administrera leurs biens? L’ex de votre conjoint, bien entendu. Je n’ai pas encore rencontré un seul Québécois qui choisirait cette avenue.

 

– Votre conjoint de fait n’a pas d’enfants et vos beaux-parents et beaux-frères ou belles-sœurs sont vivants

Le Code civil prévoit qu’en l’absence d’enfants, les parents et les frères et sœurs survivants se partagent la succession. Donc, vous pourriez avoir plusieurs copropriétaires que vous n’aurez évidemment pas choisis.

 

– Vous et votre conjoint êtes mariés et avez un enfant en bas âge

Le patrimoine familial et le régime matrimonial protègent vos actifs en partie, mais une fois dissout, le reste de la succession sera partagé de la manière suivante : 1/3 pour vous, 2/3 pour votre enfant. Être propriétaire d’une partie de la maison familiale avec votre enfant en bas âge apportera son lot de problèmes, surtout si vous voulez vendre. En effet, le produit de la vente ne vous appartiendra pas en totalité et donc, ne pourra servir à l’achat d’une autre résidence.

Certains pourraient être tentés de dire que ce n’est pas si grave puisque c’est «mon enfant». C’est vrai. Mais il y a suffisamment de risques à gérer en planification financière pour ne pas en ajouter un autre.

Le testament est donc aussi important pour les couples mariés. Éducaloi a préparé un tableau qui résume ce qui arriverait en cas de décès sans testament selon plusieurs situations.

Convaincu de l’importance du testament? Sachez que dans certains cas, notamment en présence d’enfants d’une union précédente, le sujet peut être difficile à aborder. Une bonne planification peut inclure d’autres éléments pour aider à trouver la meilleure solution. Par exemple, un contrat de vie commune ou une protection d’assurance en cas de décès (qui permettrait d’acheter la part du défunt) peuvent résoudre (ou prévenir) bien des problèmes. Une chose est claire : la planification financière englobe de nombreux éléments qui doivent être évalués.

En terminant, je ne peux m’empêcher de rappeler ce qui peut paraître une évidence : si votre conjoint de fait a déjà été marié, assurez-vous que le divorce est réglé!

André Lacasse, Pl. Fin., MBA

 

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