Cinq choses à savoir sur la déclaration du vendeur

Source: https://www.journaldemontreal.com/
Lorsqu’on démarre le processus de vente de sa propriété avec courtier immobilier, on doit remplir un document intitulé « déclaration du vendeur », dans lequel le vendeur indiquera toute information liée à la propriété pouvant nuire à sa valeur, son fonctionnement ou augmenter ses dépenses.

Certains sont tentés d’omettre ou de diminuer certaines informations pour faciliter la vente.

Doit-on tout dire dans la déclaration du vendeur ?

1. Obligation 

Depuis 2012, les lois se sont durcies afin d’assurer une obligation de transparence du vendeur et de responsabilisation de l’acheteur. Ce document obligatoire avec les courtiers immobiliers permet de connaître l’historique de la propriété avec des informations variées telles que son année de construction, les travaux d’amélioration, de remplacement et d’entretien de ses éléments ainsi que du terrain, des inspections, des animaux nuisibles et tout autre aspect ou événement pouvant affecter sa valeur.

2. Confiance et transparence 

Pour l’acheteur, la déclaration du vendeur permet une transaction en toute connaissance de ses forces et faiblesses et permet de mieux établir sa valeur, ses possibilités et prévoir au besoin certaines dépenses, certaines décisions ou certains travaux. On ne doit pas nuire à sa responsa-bilité d’acheter en connaissant bien l’état et les risques de la propriété.

3. Poursuites et responsabilité 

Omettre des informations vous expose à des poursuites. Vous pourriez être tenu responsable dans le cas où des problèmes découverts prendraient leur source avant la vente de votre propriété, même si la propriété était vendue sans garantie légale. Par contre, lorsque vous déclarez des incidents, des réparations ou des faiblesses de la propriété dans la déclaration du vendeur, l’acheteur procède à la transaction de façon éclairée et sera en confiance de réaliser l’achat avec les informations pertinentes en main.

4. Erreurs à éviter 

Bien remplir sa déclaration peut vous éviter des erreurs coûteuses. Par exemple, déclarer une réparation en laissant croire qu’un remplacement complet a été fait alors qu’il est partiel, diminuer la mention d’un problème, comme déclarer de l’humidité au lieu d’une fuite d’eau, se tromper de plusieurs années pour un changement de toiture, se contredire ou laisser croire à de fausses informations, par exemple ne pas déclarer certaines informations en ne cochant pas des cases concernant des informations à déclarer.

5. Vendre sans connaître la propriété

Il arrive dans certains cas que l’on connaisse bien peu la propriété à vendre, comme dans le cas de la vente d’une propriété pour une succession. Dans ces cas, on doit tout de même remplir la déclaration du vendeur au meilleur de ses connaissances. Si certaines informations manquent, on peut mentionner le tout de façon transparente en expliquant les raisons de cette absence d’informations ou pourquoi elles sont incomplètes.

CONSEILS

  • Remplissez la déclaration du vendeur au meilleur de votre connaissance : on ne peut pas vous blâmer pour une information que vous n’avez pas ou vous blâmer pour un vice caché. Un oubli ? Déclarez-le par la suite !
  • L’acheteur a lui aussi des droits et responsabilités : c’est à lui de procéder à une inspection du bâtiment et de faire preuve de prudence.
  • N’hésitez pas à déclarer : même si vous pensez que votre déclaration fera baisser le prix de vente, mieux vaut une baisse qu’une poursuite.

 

Source: lejournaldemontrela.com

10 trucs pour devenir propriétaire

Source: centris.ca

Acheter une maison au Canada, c’est vous confronter à un marché immobilier difficile. Pourtant, devenir propriétaire n’est pas impossible. Consultez ces 10 trucs qui vous guideront afin d’acquérir votre première propriété.

Amasser votre mise de fonds

Il est possible d’utiliser vos économies, bien sûr. Mais plusieurs programmes peuvent vous aider à augmenter votre mise de fonds et, ainsi, réduire votre emprunt hypothécaire et vos paiements mensuels. C’est le cas du régime d’accession à la propriété (RAP), de l’Incitatif à l’achat d’une première propriété (IAPP), des crédits d’impôt et de certains autres programmes d’accès à la propriété.

En parler avec vos proches

Vous pourriez bénéficier d’un don d’un parent, mais ce dernier pourrait aussi cosigner votre emprunt avec vous, ce qui lui permet de vous aider à accéder à votre première maison, sans avoir à sortir de l’argent de son côté. Le mieux reste d’en parler ouvertement et sérieusement, si cela est une possibilité dans votre situation.

Consulter les offres municipales

Certaines villes proposent des programmes favorisant l’acquisition résidentielle sur leur territoire. Faites un inventaire des offres dans votre région. Ces incitatifs pourraient vous aider à choisir le lieu de l’achat de votre maison.

Évaluer votre capacité d’emprunt
Rencontrez un conseiller hypothécaire auprès de votre institution bancaire pour évaluer votre capacité d’emprunt. Vous devez obtenir une préapprobation hypothécaire avant de commencer les démarches et votre magasinage.

Redorer votre dossier de crédit
Prenez l’habitude de vérifier votre dossier de crédit qui indique comment vous gérez votre crédit (autant les paiements de vos cartes de crédit, vos emprunts, etc.). Apprenez aussi comment vous pouvez améliorer votre cote de crédit. Cela ne pourra pas nuire quand vous voudrez faire un emprunt hypothécaire.

Évaluer ses besoins
Prenez le temps d’écrire la liste de vos réels besoins (type d’habitation, localisation, nombre de pièces, etc.) et aussi une liste des « plus » qui, sans être nécessaires, seraient fort appréciés. Cet exercice sérieux vous permet de mieux cibler vos attentes incontournables et de faire de meilleures recherches.

Ouvrir ses horizons
Après avoir bien analysé vos besoins, vous verrez s’il est possible de faire des compromis. Par exemple, êtes-vous prêts à acheter une maison sans garage dans la ville espérée ou acheter une propriété avec garage, mais dans la municipalité voisine? Élargissez vos recherches et faites des comparaisons. Restez ouverts aux possibilités. Rappelez-vous que votre première maison ne sera peut-être pas celle de vos rêves, mais elle est le tremplin pour vous y rendre ensuite.

S’entourer de professionnels
Pour devenir propriétaire, vous aurez besoin de vous entourer de professionnels (notaire, assureur, inspecteur, etc.) pour vous guider efficacement, répondre à vos questions et vous épauler à travers toutes les étapes. Entre autres, fiez-vous à ces conseils pour trouver votre courtier immobilier, car il sera le pivot central de la réussite de votre grand projet.

Prévoir les frais associés
Devenir propriétaire, c’est bien sûr acheter la propriété, mais il y a plusieurs autres frais associés comme l’inspection, les droits de mutation, les frais juridiques, le déménagement, les rénovations, etc. Faites la liste des frais à prévoir pour éviter les mauvaises surprises et mieux gérer votre budget.

Ne rien précipiter

N’oubliez pas que l’achat d’une première maison dans le présent contexte immobilier est une aventure générant des émotions intenses. Soyez informés, gardez l’œil alerte, mais sans vous mettre de pression inutile.  Ne cherchez pas à précipiter les choses. L’important n’est pas d’aller vite, mais de bien faire les choses.

 

Source: centris.ca