Comment bien négocier le prix d’achat d’une maison

Source: www.journaldemontreal.com

 

Le prix de la maison que vous souhaitez acheter vous semble trop élevé ? Voici les huit étapes afin de négocier à la baisse le prix demandé.

Étape 1 : Obtenez une préapprobation hypothécaire

Non seulement vous connaîtrez le montant que vous pouvez emprunter, mais vous gagnerez aussi en crédibilité aux yeux des vendeurs. Cela sera notamment utile dans un marché compétitif, où vous aurez plus de chance que votre offre soit considérée. Mais attention : il est important de faire votre propre budget et de ne pas vous fier au maximum que la banque consent à vous prêter.

Étape 2 : Analysez le marché

Avant même de déposer une offre d’achat, vous devez connaître le secteur. Certains endroits où la demande est forte sont moins propices à la négociation. Un courtier immobilier pourra vous aider dans cette étape.

Étape 3 : Identifiez les premiers points de négociation.

Lorsqu’une maison vous intéresse, vous pouvez mener votre petite enquête et cibler les points qui vous aideront à négocier. Pourquoi la maison est-elle en vente ? Depuis quand est-elle sur le marché ? Le vendeur est-il pressé ? A-t-il déjà reçu des offres d’achat ? Y a-t-il des travaux à faire ?

Étape 4 : Déposez une offre d’achat

En plus du prix que vous proposez au vendeur, votre offre d’achat peut contenir certaines clauses, notamment la condition de faire inspecter avant d’acheter. Il est important que votre offre d’achat soit envoyée par écrit. Évitez les offres verbales ou à même un courriel. Aussi, le prix offert doit refléter l’état de la maison. Si vous offrez trop peu sans justification, vous risquez de vous mettre à dos le vendeur.

Étape 5 : Faites inspecter

L’inspection coûte environ 500 $, mais elle pourrait vous faire économiser plusieurs milliers de dollars, en plus de vous informer sur de possibles défauts que vous n’auriez pas vus au premier coup d’œil. L’inspecteur vous fournira un rapport d’inspection détaillé qui pourra vous servir d’argument de négociation.

Étape 6 : Identifiez de nouveaux éléments de négociations

Avec le rapport d’inspection en main, vous disposez peut-être de nouveaux arguments de négociation. Y a-t-il des travaux dispendieux à faire ? Certains peuvent-ils être faits par le vendeur ?

Étape 7 : Écoutez beaucoup et parlez peu

Tout au long de vos négociations, il ne faut pas avoir peur de garder le silence. C’est une bonne manière de faire parler un vendeur. Selon mon expérience, la meilleure approche est d’écouter 80 % du temps pour ne parler que les 20 % restants.

Étape 8 : Laissez le temps faire son œuvre

Si vous êtes pressé d’acheter, ne le laissez pas paraître. Le vendeur doit percevoir que vous avez tout votre temps. S’il refuse votre offre, mais que les semaines s’étirent et que la maison ne se vend pas, il pourrait éventuellement revenir sur sa décision. C’est ce qui arrive dans beaucoup de cas.

  • Ghislain Larochelle est un professionnel inscrit à l’Ordre des ingénieurs du Québec ainsi qu’à l’OACIQ.

CONSEILS

  • Le prix n’est pas le seul élément à négocier. En fait, tout se négocie. Pensez aux inclusions et à la date de prise de possession ou encore à la réalisation de certains travaux par le vendeur.
  • Les émotions n’ont pas leur place en négociation. Il vaut mieux laisser de côté votre ego et éviter de tomber en amour avec la maison.
  • Un courtier immobilier pourra vous aider dans la négociation et l’évaluation de la maison. Les courtiers ont accès à de l’information et à des bases de données qui leur sont exclusives.

Conseils 101 : Accélérer la vente de sa maison

Source: www.centris.ca

 

Vous avez pris la décision de vendre votre propriété? Voici quelques conseils à mettre en pratique pour la vendre rapidement!

Faites équipe avec un courtier immobilier

Faire équipe avec un courtier immobilier est le premier conseil que nous pouvons donner afin d’accélérer la vente de votre propriété. En effet, le courtier immobilier est un professionnel qui met son expertise à votre service afin d’optimiser et d’accélérer la vente de votre maison. Il s’occupera de la mise en marché ainsi que de la promotion de votre propriété. Votre courtier immobilier est également en charge de préparer les documents nécessaires pour la vente. Pour en savoir plus sur le rôle et les qualités d’un courtier immobilier, cliquez ici.

Consultez le répertoire des courtiers immobiliers sur Centris.ca.

Déterminez la valeur marchande de votre propriété

Une des étapes les plus importantes est bien de déterminer la valeur marchande de votre propriété. En effet, si le prix est surévalué le nombre de visites sera moindre et vous mettrez plus de temps à réussir une vente. En revanche si le prix est sous-évalué vous risquerez de perdre de l’argent ou du moins de ne pas tirer de profit. En vous associant avec un courtier immobilier, vous mettez toutes les chances de votre côté puisqu’il sera apte à effectuer une analyse comparative du marché grâce à ses accès aux autres propriétés similaires vendues dans un secteur précis.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur comment déterminez la valeur marchande de votre propriété? Cliquez ici

Maximisez le potentiel de votre propriété

Le futur acheteur doit se sentir chez lui dès son arrivée, pour cela investir dans des petits travaux d’amélioration ou de « home staging » peut avoir des impacts très positifs. Certaines pièces de la maison ont plus de valeur que d’autres, par exemple la cuisine et la salle de bain sont des pièces particulièrement importantes pour l’acheteur. Des petits travaux comme repeindre les murs ou les meubles, ajouter des plantes, organiser les étagères, et surtout nettoyer de fond en comble fera toute la différence.

Vous pouvez également choisir d’investir dans une cuisine ou salle de bain neuve, ceci pourrait faire grimper le prix de votre maison! N’hésitez pas à consulter nos divers articles sur le sujet pour encore plus de conseils :

  1. Dépersonnaliser votre maison pour la vendre
  2. Les rénovations les plus payantes pour votre maison
  3. 5 erreurs à éviter en rénovant sa cuisine 

 

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Le taux directeur demeure à sa valeur plancher de 0,25%

Source: https://www.journaldemontreal.com/

OTTAWA | La Banque du Canada a maintenu mercredi le taux directeur à sa valeur plancher de 0,25%, estimant que de «premiers signes positifs se dégagent» après le déconfinement un peu partout au pays.

Ainsi, jusqu’à l’atteinte de l’objectif d’inflation de 2%, la banque centrale s’est dite prête à assouplir les conditions monétaires pendant une période prolongée. Elle a rappelé que l’inflation est à près de zéro en ce moment.

«En résumé, l’économie canadienne a subi un choc historique et la réponse des autorités devait aussi être historique. De premiers signes positifs se dégagent de la réouverture, mais la récupération s’annonce inégale et longue», a fait savoir le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem.

Ce dernier estime toutefois qu’il «faudra beaucoup de temps pour que l’activité économique revienne même à son niveau de la fin de 2019, avant que la pandémie frappe».

«Nous pensons que la croissance à court terme, exceptionnellement forte pendant la réouverture, sera probablement suivie d’une récupération plus lente et inégale», a-t-il précisé.

Tiff Macklem a averti que, pour plusieurs raisons, la phase de récupération pourrait se prolonger. «La confiance des entreprises et des consommateurs a été ébranlée, et ces derniers continueront vraisemblablement à se montrer prudents dans leurs dépenses, a-t-il noté. Bien des gens pourraient trouver le retour au travail difficile, surtout si les écoles et les garderies ne peuvent rouvrir complètement.»

Selon les prévisions de l’institution, l’économie canadienne pourrait se contracter de près de 8% cette année, puis croître d’un peu plus de 5% en 2021 et de près de 4% en 2022.

«Nous postulons aussi que la pandémie aura pris fin ou presque d’ici le milieu de 2022, lorsqu’un vaccin ou un traitement efficace sera offert à la population générale. Nos discussions sur la politique monétaire ont été guidées par ce scénario, mais nous avons tenu compte de l’extrême incertitude qui entoure ces hypothèses.»

D’ici là, la Banque va poursuivre son programme d’assouplissement quantitatif en effectuant des achats à grande échelle d’obligations du gouvernement du Canada, à raison d’au moins 5 milliards de dollars par semaine.

Par ailleurs, elle estime que les conditions financières se sont améliorées, ici comme ailleurs, en raison de la relance progressive des économies à la suite du déconfinement lié à la crise sanitaire.

En l’occurrence, les prix de la plupart des produits de base, qui étaient très bas, ont augmenté, notamment ceux du pétrole. Selon le scénario intermédiaire, l’économie mondiale se contractera d’environ 5% dans l’ensemble en 2020, puis progressera d’à peu près 5% en moyenne en 2021 et en 2022, a-t-on précisé.

La prochaine mise à jour du taux directeur aura lieu le 9 septembre prochain.

 

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Quels documents préparer pour vendre sa maison

Source: www.centris.ca

La vente de sa maison est un processus important, qui comporte de nombreuses étapes. Faites équipe avec un courtier immobilier pour une vente réussie! Votre courtier vous demandera certains documents que vous pourrez préparer à l’avance pour être plus efficace.

Voici donc les documents à rassembler :

Contrat d’achat

Ce document est la preuve que vous êtes bien le propriétaire. Celui-ci sera notamment utile en cas de séparation ou encore d’une succession.

Certificat de localisation

Ce document est essentiel et doit être fourni par le vendeur. Il est valide pour une période maximale de 10 ans et doit décrire l’état actuel des lieux. Ce certificat indique notamment les mesures du bâtiment et de la propriété ainsi que le cadastre. Si le vôtre n’est pas jour, notez qu’il y a des délais d’environ 4 à 6 semaines pour la confection d’un nouveau certificat et qu’il y a des frais. Le notaire devra en prendre connaissance au moins 20 jours avant la signature de l’acte de vente.

Compte de taxes municipales Si le registre de votre ville n’est pas gratuit, il vous faudra fournir le compte de taxes à votre courtier.

Actes notariés et documents relatifs à l’immeuble

Si vous avez en votre possession des documents relatifs à l’immeuble, rassemblez-les pour accélérer le processus. Voici des exemples de documents que vous pourriez avoir selon votre situation : acte de vente, acte de prêt, acte de servitude, compte de taxes scolaires, titre de propriété, rapport d’inspection ou expertise, acte de garantie hypothécaire. Sinon, quelques outils, comme le registre foncier, permettent de récupérer les renseignements de ce genre.

Factures et documents pour la déclaration du vendeur

Factures et documents se rapportant aux travaux

Une déclaration du vendeur complète, précise et juste est nécessaire pour bien protéger le vendeur et pour établir une relation de confiance avec l’acheteur. C’est donc à cet endroit que vous détaillerez les divers travaux et réparations que vous avez faits. Faire preuve de transparence est primordial! S’il y a eu infiltration d’eau par exemple, il faut le déclarer. Si vous avez refait la toiture ou installé une piscine, essayez de trouver les factures des matériaux utilisés notamment. Étoffez votre dossier avec les garanties, factures, plans, permis, rapports, etc., qui peuvent attester des travaux effectués.

Factures d’électricité et de gaz

Ces documents peuvent servir à l’acheteur afin de connaître les coûts d’énergie de la propriété et pour s’assurer que les factures sont acquittées avant de vendre la propriété.

Pièce d’identité pour l’identification des parties

  • Pièce d’identité avec photo Votre courtier devra vérifier votre identité à l’aide d’une pièce d’identité avec photo délivrée par un gouvernement (permis de conduire, carte d’assurance maladie, passeport, etc.).

Autres documents
Vous pouvez préparer d’avance tout autre document pertinent pour la vente de votre maison, par exemple le rapport d’inspection, d’évaluation, etc. Rappelez-vous que la préparation de vos documents est importante pour que votre dossier soit complet et que la mise en marché puisse être réalisée dans les meilleurs délais. Pour en savoir plus sur la vente d’une maison, consultez le guide les étapes de la vente d’une propriété sur Centris.ca.

 

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Vous achetez une maison avec votre conjoint?

Source: www.lesaffaires.com

 

EXPERT INVITÉ. Acheter une résidence personnelle est une bonne façon de se constituer un patrimoine. C’est d’ailleurs souvent l’actif qui a la plus grande valeur et celle-ci augmente généralement avec le temps.

De plus, le gain en capital à la disposition n’est pas imposable. Fait intéressant, le dernier recensement, datant de 2016, nous a permis d’apprendre que 61% des Québécois sont propriétaires de leur résidence. D’autres, sans doute, souhaitent le devenir.

Mais l’évolution de nos modes de vie peut avoir des conséquences financières graves pour certains d’entre nous. C’est qu’à une certaine époque, les couples se mariaient en déclarant devant le célébrant : «jusqu’à ce que la mort nous sépare». Aujourd’hui, 40% des Québécois vivent en union libre. Et ils n’en sont pas nécessairement à leur première expérience en couple. Alors, quelles précautions doit-on prendre, qu’on soit «propriétaire marié» ou «propriétaire conjoint de fait»? Pour plusieurs, c’est la même chose.

Avant d’aménager avec votre nouvelle flemme en achetant à deux, mieux vaut savoir ce qui arriverait en cas de décès. Si vous prenez le temps de rédiger un testament, vous pouvez léguer votre part de la maison à votre conjoint, de fait ou marié, sans avoir à vous préoccuper de l’impôt. C’est tout simple. À noter que si les testaments devant témoins ou olographes sont reconnus au Québec, il est recommandé de demander l’aide d’un notaire. De cette façon, non seulement votre testament ne peut être perdu, mais vous bénéficierez aussi des conseils d’un professionnel.

Qu’arrive-t-il si vous négligez de rédiger votre testament lorsque vous achetez à deux?

Malheureusement, je constate régulièrement que de nombreux Québécois ne s’en sont pas préoccupés et ne réalisent pas à quel point ils peuvent mettre leur conjoint survivant dans l’embarras.

En l’absence de testament, c’est le Code civil du Québec (Code civil) qui décide à votre place ce qu’il adviendra de vos biens et, de toute évidence, cela pourrait ne pas faire votre affaire. Voyons quelques exemples en cas de décès de votre conjoint.

 

– Votre conjoint de fait a des enfants mineurs d’une union précédente

Dans ce cas, ce sont les enfants qui héritent de tous les actifs du défunt, incluant la moitié de la résidence que vous possédez conjointement. Et qui est le parent survivant de ces enfants mineurs, donc la personne qui administrera leurs biens? L’ex de votre conjoint, bien entendu. Je n’ai pas encore rencontré un seul Québécois qui choisirait cette avenue.

 

– Votre conjoint de fait n’a pas d’enfants et vos beaux-parents et beaux-frères ou belles-sœurs sont vivants

Le Code civil prévoit qu’en l’absence d’enfants, les parents et les frères et sœurs survivants se partagent la succession. Donc, vous pourriez avoir plusieurs copropriétaires que vous n’aurez évidemment pas choisis.

 

– Vous et votre conjoint êtes mariés et avez un enfant en bas âge

Le patrimoine familial et le régime matrimonial protègent vos actifs en partie, mais une fois dissout, le reste de la succession sera partagé de la manière suivante : 1/3 pour vous, 2/3 pour votre enfant. Être propriétaire d’une partie de la maison familiale avec votre enfant en bas âge apportera son lot de problèmes, surtout si vous voulez vendre. En effet, le produit de la vente ne vous appartiendra pas en totalité et donc, ne pourra servir à l’achat d’une autre résidence.

Certains pourraient être tentés de dire que ce n’est pas si grave puisque c’est «mon enfant». C’est vrai. Mais il y a suffisamment de risques à gérer en planification financière pour ne pas en ajouter un autre.

Le testament est donc aussi important pour les couples mariés. Éducaloi a préparé un tableau qui résume ce qui arriverait en cas de décès sans testament selon plusieurs situations.

Convaincu de l’importance du testament? Sachez que dans certains cas, notamment en présence d’enfants d’une union précédente, le sujet peut être difficile à aborder. Une bonne planification peut inclure d’autres éléments pour aider à trouver la meilleure solution. Par exemple, un contrat de vie commune ou une protection d’assurance en cas de décès (qui permettrait d’acheter la part du défunt) peuvent résoudre (ou prévenir) bien des problèmes. Une chose est claire : la planification financière englobe de nombreux éléments qui doivent être évalués.

En terminant, je ne peux m’empêcher de rappeler ce qui peut paraître une évidence : si votre conjoint de fait a déjà été marié, assurez-vous que le divorce est réglé!

André Lacasse, Pl. Fin., MBA

 

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Comment régler le problème de la maison lors d’une séparation

Source: www.journaldemontreal.com

 

Le confinement risque d’ébranler plusieurs couples, ce qui pourrait entraîner des séparations et par le fait même enclencher quelques transactions immobilières.

Pandémie ou pas, la séparation demeure une finalité probable pour beaucoup de couples. Selon Statistique Canada, 40 % des unions se terminent en séparation, et leur durée moyenne est de 14 ans.

Si cette statistique devait vous concerner et que vous deviez éventuellement gérer la vente de votre maison détenue en copropriété avec votre ex-conjoint, voici les cinq options qui s’offrent à vous.

Option no 1 : Acheter la partie de votre partenaire

Cette option peut être intéressante, surtout si vous avez des enfants. En conservant la maison, vous leur permettez de conserver leurs repères. De plus, vous conservez votre investissement et vous évitez d’avoir à trouver un acheteur si le marché n’est pas favorable à la revente. Toutefois, il faut avoir les moyens de le faire.

Option no 2 : Vendre votre partie à votre partenaire

Selon Me Chantal Larochelle, qui est avocate spécialisée en droit familial dans la région de l’Estrie, cette option peut être intéressante, par exemple si vous n’avez pas d’intérêt financier à acquérir l’immeuble, si vous ne voulez pas assumer l’entretien, ou encore pour ne pas dépayser les enfants si ces derniers résident avec votre ex-conjoint.

Option no 3 : Faire appel à un endosseur

Si vous n’avez pas la capacité financière d’acheter la partie de votre ex-conjoint, un endosseur (par exemple un parent) peut vous aider à le faire en endossant votre prêt et/ou en devenant copropriétaire avec vous de l’immeuble. L’avantage est que vous conservez la résidence. L’inconvénient est qu’une tierce personne aura un droit de parole dans la prise de décision et qu’elle devra acquitter vos paiements hypothécaires et taxes municipales si vous êtes en défaut de paiement. De plus, en pareil cas, ce sont votre dossier de crédit ainsi que celui de votre endosseur qui seront affectés.

Option no 4 : Accord de prise en charge

Ce type d’accord permet d’assumer la part d’hypothèque de votre ex-conjoint, ce qui évite d’avoir à contracter un nouveau prêt hypothécaire. Ceci évite de briser votre contrat hypothécaire et donc de payer une pénalité au prêteur, tout en bénéficiant du même taux d’intérêt. Toutefois, Me Chantal Larochelle recommande d’éviter cette option, puisque le propriétaire ayant cédé sa charge demeure sur l’hypothèque, ce qui pourrait entraîner plusieurs conséquences sur l’une ou l’autre des deux parties en cas de revente ou de non-paiement des taxes municipales ou encore de l’hypothèque.

Option no 5 : Vendre la maison

Si vous n’avez pas les moyens de conserver la maison, vous pourriez n’avoir d’autre choix que de vendre. Dans cette période difficile, faire appel à un courtier immobilier pourrait être une bonne décision, puisque ce dernier s’occupera de toutes les étapes de la mise en marché et de la vente, ce qui vous ôtera plusieurs soucis et vous protégera de tout problème ultérieur en lien avec la vente et les garanties.

CONSEILS

  • Évitez de prendre de grandes décisions financières sous le coup de l’impulsivité émotionnelle. Si possible, laissez passer quelques jours avant d’officialiser votre séparation, le temps que les choses reviennent à la normale.
  • Si votre conjoint refuse de vendre la maison ainsi que d’acheter votre partie, vous pouvez demander au tribunal d’ordonner la vente, et par le fait même le partage de l’équité et des dépenses de vente.
  • Lors de l’acquisition de la résidence, vous pouvez déterminer dans le contrat notarié ce qui arrivera en cas de séparation ou de la vente des parts d’un des copropriétaires.
  • Un médiateur pourrait vous aider à traverser cette période difficile. Si vous avez des enfants à votre charge, vous avez accès gratuitement à des heures de médiation familiale avec un professionnel accrédité.

 

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Que faire quand on se sent à l’étroit chez soi à la suite du confinement

Source: www.journaldemontreal.com

Le confinement en aura fait réfléchir plus d’un ; « est-ce que je préfère vivre entassé près du centre-ville, ou si je ne préfère pas m’éloigner un peu et vivre dans un plus grand espace ? »

Demeurer en quasi permanence au même endroit peut changer les perspectives et mener à se poser plusieurs questions. Ainsi, après le confinement, votre logement vous apparaît désormais peut-être trop petit, et peut-être même microscopique si votre table de cuisine vous sert à la fois d’espace bureau, de coin repas, de classeur pour vos factures et de table de travail pour les devoirs des enfants.

Si vous partagez cette impression, il est possible que le fait de travailler en télétravail y soit pour quelque chose.

Mais si vous êtes comme la plupart des Québécois, il est probable que vous y teniez, à votre télétravail.

Selon un sondage publié le 4 mai dernier par l’agence de recrutement Robert Half, 74 % des 500 employés de bureau sondés aimeraient avoir plus souvent recours au télétravail, même après la fin du confinement.

Comment faire pour adapter votre milieu de vie au télétravail ? Voici les options.

Option 1 : S’éloigner pour acheter plus grand

Acheter en région coûte normalement moins cher.

C’est donc possible d’acheter plus grand pour le même budget. Par exemple, selon les données fournies par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), le prix médian en avril 2020 des maisons de la Rive-Nord de Montréal était de 305 000 $, contre 520 000 $ sur l’île de Montréal.

Option 2 : Rester et rénover

Si vous ne souhaitez pas déménager et vous expatrier dans une ville plus éloignée, l’option de rénover demeure un excellent choix.

En plus d’agrémenter votre milieu de vie, certaines rénovations permettent d’augmenter la valeur de votre maison.

Pensez notamment à donner une couche de peinture, ou encore à rénover cuisine et salles de bain.

Option 3 : Louer plus grand

Vous êtes locataire et avez besoin d’une chambre de plus pour faire un bureau ? La location d’un plus grand logement en vaut peut-être la peine. Mais selon les données de la SCHL (Société canadienne d’hypothèques et de logement), les grands logements ne sont pas très nombreux au Québec.

Par exemple, dans son dernier rapport disponible (octobre 2019), la SCHL révèle que les logements de trois chambres et plus ne représentent que 13,7 % des logements à Montréal, et 13,5 % à Québec. Cela peut donc être plus difficile de trouver un logement de trois chambres et plus, et assurément plus dispendieux. D’où l’intérêt de considérer la location d’un logement un peu plus éloigné, dont le loyer sera moins cher qu’en ville.

Option 4 : Louer un bureau

Si vous êtes travailleur autonome et que vous travaillez de la maison, pourquoi ne pas envisager la location d’un espace de travail en dehors de votre domicile ? En plus de jouir d’une atmosphère propice au travail, vous pourriez réseauter avec d’autres professionnels, notamment si vous louez un espace de travail partagé. Et n’oubliez pas qu’une grande part des frais de bureau pourrait être déduite de votre facture d’impôt.

CONSEILS

  • Pour éviter les mauvaises surprises, il faut tout prévoir : si vous déménagez en région, le transport en commun y est-il développé ? En aurez-vous besoin ? Aurez-vous besoin d’une nouvelle voiture ? Si vous avez des enfants, quelle est la réputation des écoles ? Quels services y sont offerts ?
  • En région, il ne faut pas négliger les distances à parcourir. À quelle distance se trouve l’épicerie ? La pharmacie ? L’hôpital ?
  • Êtes-vous autorisé à faire du télétravail à temps plein ou à temps partiel ? Si vous devez vous rendre plusieurs fois par semaine en ville, considérez le trajet qu’il vous faudra réaliser.
  • N’oubliez pas de calculer les frais de déménagement, notamment les déménageurs, les droits de mutation, le notaire, ainsi que les rénovations.

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Le taux directeur demeure inchangé à 0,25 %

Source: www.journaldemontreal.com

La Banque du Canada a annoncé mercredi que son taux directeur se maintient à 0,25 %, reflétant ainsi les attentes des analystes.

La Banque indique que malgré «des pertes de production et d’emplois historiques» en raison de la crise de la COVID-19, le Canada «semble avoir évité le scénario le plus pessimiste présenté dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) d’avril de la Banque».

Si, au 1er trimestre, le niveau du PIB réel était 2,1 % plus bas qu’au 4e trimestre de 2019, il pourrait toutefois reculer de 10 % à 20 % au 2e trimestre «étant donné que le maintien des fermetures et l’investissement nettement plus bas dans le secteur de l’énergie pèseront encore sur la production», note la banque centrale, dont le nouveau gouverneur, le Montréalais d’origine Tiff Macklem, entrait en poste mercredi.

«Les mesures budgétaires fermes et ciblées, conjuguées aux taux d’intérêt plus bas, amortissent l’impact des fermetures sur le revenu disponible et aident à jeter les bases de la reprise économique, ajoute-t-on. Bien que les perspectives pour la deuxième moitié de 2020 et au-delà demeurent fortement brouillées, la Banque s’attend à ce que l’économie se remette à croître au troisième trimestre.»

Le taux directeur actuel est considéré comme un taux plancher par la Banque du Canada, qui n’a jamais signifié l’intention de le baisser davantage.

«Comme on s’y attendait, les taux d’intérêt directeurs sont demeurés à leur niveau plancher effectif», a indiqué Benoit P. Durocher, économiste principal de Desjardins, dans une note économique.

«Les conditions économiques se sont évidemment détériorées de façon importante au cours des derniers mois, sans toutefois rejoindre le pire des scénarios envisagés dans le dernier RPM de la BdC, a-t-il enchaîné. Même si les résultats du deuxième trimestre seront encore plus négatifs que ceux du premier, le début du déconfinement graduel un peu partout au pays ramène un certain optimisme.»

 

Vendeurs, arrêtez d’attendre et mettez votre maison en vente

Source: https://www.journaldemontreal.com

 

Par peur de ne pas trouver d’acheteurs et de vendre à perte, la pandémie vous a-t-elle poussé à reporter la vente de votre maison ?

Les acheteurs de maisons ne boudent pas nécessairement le marché immobilier. Le problème est plutôt que de plus en plus d’acheteurs ne trouvent plus de maisons à acheter, puisque leur nombre a beaucoup diminué depuis l’arrivée du coronavirus.

Il y a un an, au mois d’avril 2019, le marché québécois des maisons comptait 41 221 inscriptions en attente de trouver preneur. Un an plus tard, au mois d’avril 2020, ce nombre avait fortement diminué. Selon les statistiques fournies par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), il y avait 30 608 maisons en vente le mois dernier. Cela représente une baisse de 26 % du nombre d’inscriptions par rapport à l’année dernière.

Les prix en hausse

Normalement, en temps de crise, la quantité d’inscriptions est élevée, le nombre de reprises bancaires augmente et la demande diminue.

Sur papier, il y a présentement moins de maisons à vendre. Le mois dernier, le nombre de transactions a également baissé de 61 % par rapport à l’année dernière.

Mais sur le terrain, les acheteurs n’ont pas nécessairement disparu. C’est ce que constate le courtier immobilier Francis Lavoie, qui est actif dans la grande région de Montréal. Depuis le début de la crise de la COVID-19, il constate qu’environ une quarantaine d’acheteurs supplémentaires le contactent toutes les semaines pour acheter une maison. Toutefois, il note que ces acheteurs doivent composer avec un marché présentant une offre inhabituellement faible. Plusieurs attendent qu’il y ait un plus d’inscriptions pour trouver la maison de leur rêve.

Quoi qu’il en soit, le contexte actuel pour vendre une maison n’est peut-être pas aussi défavorable qu’on pourrait le penser, mais cela dépend de votre région. Dans la région de Montréal, par rapport au mois d’avril 2019, les prix des maisons unifamiliales affichaient une croissance de 9 % le mois dernier. Mais pour l’ensemble du Québec, la croissance a été moindre, à seulement 1 %.


LES OPTIONS POUR LA MISE EN MARCHÉ

Contacter un courtier immobilier

Un courtier pourra vous aider à déterminer la valeur de votre maison, puis à la mettre en vente. Notez que depuis le 11 mai dernier, les visites de maisons sont à nouveau permises. Toutefois, une grande partie du travail du courtier continue de se faire à distance, par des moyens virtuels.

Vendre par vous-même

Vendre par vous-même est bien possible, mais vous n’avez pas le soutien ni le coaching d’un professionnel. De plus, cela demande plus de temps et de démarches de votre part.

CONSEILS

  • Pandémie ou pas, il y aura toujours quelques maisons plus difficiles à vendre qui traîneront longtemps sur les sites internet de vente. C’est notamment le cas des maisons affichées à un prix trop élevé, ou celles présentant plusieurs problèmes qui ont pour effet de faire fuir les acheteurs.
  • Si, à cause du coronavirus, vous avez décidé d’attendre pour vendre votre maison, je vous recommande de ne plus hésiter et de passer à l’action. Les acheteurs sont au rendez-vous, surtout dans la grande région de Montréal.
  • Si vous recevez une offre et que le prix de l’offre d’achat ne vous convient pas, vous demeurez toujours libre de refuser cette offre, et vous tentez votre chance pour vendre votre maison. Qui sait, il y a peut-être quelqu’un qui cherche une maison comme la vôtre…

Le programme Rénoclimat bonifié de 1000 dollars

Source: https://www.journaldemontreal.com

 

Sans tambour ni trompette, le gouvernement Legault a annoncé jeudi une bonification de 1000 $ du programme de rénovation résidentielle Rénoclimat pour stimuler la relance.

« Une bonification de 1000 $ de l’aide financière sera accordée aux participants ayant reçu ou demandé d’ici le 31 décembre 2020 leur évaluation après travaux », peut-on lire sur le site web de Transition énergétique Québec (TEQ), mis à jour jeudi après-midi.

Nouvelles mesures

Depuis le 11 mai dernier, les Québécois ont ainsi droit à de nouvelles mesures pour éponger les coûts des rénovations visant à rendre leur domicile plus vert.

Par exemple, une nouvelle aide financière supplémentaire de 1000 $ est accordée de façon temporaire pour l’installation d’une thermopompe.

« Un seul montant bonifié de 1000 $ est accordé par habitation (et non par nombre d’appareils installés) », précise TEQ à ce sujet.

Québec annonce également qu’il payera les visites d’évaluation énergétique avant travaux qui tournent autour de 150 $ pour une maison unifamiliale ou de 250 $ pour un duplex.

Les Québécois qui remplacent leur chauffage au combustible fossile par un système électrique ont droit à 1000 $ de plus du programme Chauffer vert.

Une autre aide temporaire de 1000 $ est accordée aux entrepreneurs pour chaque projet de maison Novoclimat, rétroactivement au 1er novembre 2019

« Premier pas »

Jeudi après-midi, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a salué cette cascade de mesures.

« Nous considérons qu’il s’agit d’un premier pas encourageant visant à soutenir et stimuler le domaine de la construction et de la rénovation écoénergétiques au Québec », a souligné François Bernier, vice-président principal affaires publiques.

Ces dernières semaines, l’APCHQ a envisagé l’instauration d’un crédit d’impôt sur les dépenses de rénovation, la bonification du crédit d’impôt pour l’achat d’une première propriété ou encore le remboursement complet ou partiel des droits de mutation aux premiers acheteurs.

Rappelons que le secteur de la construction et la rénovation résidentielles représente près de 30 milliards $ de dépenses par année et plus de 150 000 emplois directs, selon l’APCHQ.

 

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