Les copropriétaires ont intérêt à tenir des assemblées virtuelles

Source: https://www.journaldemontreal.com/

Québec autorise désormais les syndicats de copropriété à tenir des assemblées virtuelles de copropriétaires. Ils ont intérêt à les tenir s’ils veulent respecter la loi.

Avant la pandémie, seuls les administrateurs d’un syndicat de copropriété pouvaient se réunir en conférence à distance. Mais Québec autorise depuis peu les assemblées annuelles et spéciales en mode virtuel.

« On se comprend que, pour un triplex, ce n’est pas la même chose que pour une tour de 200 appartements », explique Me Yves Joli-Cœur, spécialiste du droit de la copropriété.

Plusieurs applications permettent d’organiser des réunions virtuelles (Zoom, Signal, Jitisi Meet, FaceTime, Skype, Google Hangouts, Messenger, ainsi que la Québécoise Mybys de Facilis Global). Certaines imposent toutefois un nombre maximum de participants ou une limite de durée des échanges.

Se réunir tous sur le même écran n’est pas une garantie de succès. « Il faut faire en sorte que les décisions soient prises d’une manière à éviter des contestations judiciaires », insiste Me Jolicoeur.

Se préparer adéquatement

Les organisateurs doivent s’assurer à l’avance que les copropriétaires disposent de la même application (indiquée à l’avis de convocation) et que tous la maîtrisent, notamment les copropriétaires âgés.

« Enfin, ils devraient se doter de mesures de contrôle des présences pendant l’assemblée, afin d’identifier adéquatement chacun des copropriétaires pour assurer le quorum, explique François Daigle, vice-président de la firme de sécurité informatique Okiok. Et on n’a pas besoin d’une technologie de 350 000$ pour y arriver. »

Certaines décisions se prennent souvent par vote secret (élection des administrateurs, consultation sur le budget, modification au règlement d’immeuble…).

Le cabinet d’avocat De Grandpré Jolicoeur propose depuis quelques jours sa plateforme numérique de gestion des assemblées de copropriétaires, assembleevirtuelle.com. Cette technologie combine une application de visioconférence et une plateforme où chaque syndicat a sa propre salle virtuelle, où sont enregistrés présences et votes secrets. La technologie permet d’enregistrer les votes selon les quotes-parts de chaque unité. Le service sera offert à 100$ par assemblée, peu importe la taille de la copropriété, avec ou sans assistance technique.

La société Solution Condo, qui produit le logiciel de gestion de copropriété Upperbee, offrira sa propre plateforme d’assemblées virtuelles le 18 mai prochain. De son côté, Immo Square va aussi offrir, d’ici quelques semaines, une application offerte sur ordinateur, téléphone et tablette, qui va régler ce problème. Elle fera appel à l’identification à deux facteurs pour inscrire les copropriétaires et enregistrer leurs votes. La tarification variera selon la taille de la copropriété, mais on parle de quelques centaines de dollars par assemblée.

CONSEILS
Prévoir une période de contrôle des présences en début d’assemblée pour établir le quorum. Exiger des copropriétaires qu’ils aient une preuve d’identité avec photo (permis de conduire, passeport) : chacun l’exhibe à la caméra lorsqu’on demande le numéro d’unité, que le scrutateur ou secrétaire note sur une liste où sont aussi inscrites les procurations des absents. Cette étape peut se faire individuellement à l’avance.
Chaque copropriétaire doit fournir à l’avance son numéro de téléphone ou adresse courriel pour valider les votes secrets.
Lors des scrutins, chaque vote (par courriel ou texto) est inscrit dans un registre tenu par le secrétaire d’assemblée. Gardez en tête que le résultat pourrait théoriquement être contesté en cour.
On évite les applications de type Doodle, Google Surveys, Survey Gizmo ou SurveyMonkey, qui ne garantissent pas l’intégrité du vote.
Les assemblées des petites copropriétés peuvent être tenues à partir des balcons ou dans la cour, en maintenant la distanciation sociale…

 

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Transactions immobilières – Vendre ou acheter une maison en toute sécurité

Source: https://www.lequotidien.com

Depuis le 20 avril dernier, les activités de courtage immobilier sont autorisées si ces transactions immobilières sont jugées essentielles, c’est-à-dire si celles-ci s’inscrivent dans le cadre d’une prise de possession d’un immeuble prévue au plus tard le 31 juillet 2020 ou si elles ont pour but de se reloger d’ici au 31 juillet de la même année.

Il est également possible de mettre en marché sa propriété de façon partielle, mais toutes actions liées à cette opération doivent être faites à distance, grâce à des moyens technologiques. Il ne peut ainsi y avoir de visites, de prise de photos, ni d’inspection.

Afin d’aider la population à respecter ces directives gouvernementales et à effectuer des transactions en toute sécurité, l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) a produit un guide pratique disponible au oaciq.com.

Aide-mémoire

Pour les transactions jugées essentielles, il est conseillé de procéder autant que faire se peut à distance. L’OACIQ nous rappelle que les courtiers immobiliers ont plusieurs outils à leur disposition pour effectuer des visites virtuelles et des téléconférences, faire remplir des formulaires électroniques et autres.

En cas de nécessité et sous certaines conditions, il demeure possible d’effectuer une visite en personne. Le courtier immobilier doit alors être présent et il lui revient de faire respecter les règles qui comprennent notamment de conserver une distance de 2 m entre toutes les personnes présentes, d’éviter de toucher aux surfaces de la maison, de désinfecter, avant et après la visite, les poignées de porte, les interrupteurs, les rampes, etc., et de se laver les mains avant et après la visite.

Les occupants doivent par ailleurs demeurer à l’extérieur de la maison durant la visite et seul un visiteur à la fois est autorisé pour accompagner le courtier. Il est également interdit d’organiser des visites libres.

Le courtier immobilier devra aussi, en préambule, faire remplir à tout acheteur ou vendeur une attestation de transaction prioritaire ainsi qu’une déclaration attestant de son état de santé en lien avec la COVID-19.

Pour les mises en marché partielles, donc qui ne relèvent pas d’opérations considérées comme étant essentielles, tout doit être fait en télétravail. C’est-à-dire que le courtier ne peut en aucun cas se déplacer ou demander à d’autres professionnels dont les activités sont liées à la mise en marché (inspecteur, photographe, évaluateur, etc.) de le faire. Le courtier pourrait cependant demander au client de fournir ses propres photos, de faire visiter virtuellement sa propriété, de remplir divers formulaires électroniques, etc.

N’hésitez pas à vos référer à votre courtier immobilier pour vous guider dans vos démarches et à visiter le site Web de l’OACIQ pour plus de détails sur la situation actuelle en lien avec la COVID-19.

OACIQ

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Vendre une maison ne sera plus jamais comme avant

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Un point positif du confinement est qu’il nous aura poussés à adopter de nouvelles manières de faire, souvent plus productives. En immobilier, ces changements pourraient devenir la norme.

Depuis le 20 avril dernier, le gouvernement provincial a recommencé à autoriser les activités entourant le courtage immobilier, notamment pour les transactions relatives à une prise de possession ou un déménagement d’ici le 31 juillet 2020. Cet assouplissement concerne également l’inspection des bâtiments résidentiels et les services d’arpenteur. Toutefois, les visites libres demeurent interdites, et ce jusqu’à nouvel ordre. Jusqu’à quand ? Pour l’instant, il est difficile de le prédire. Mais lorsque les mesures de confinement seront levées, beaucoup d’acheteurs et de vendeurs continueront de vouloir se protéger du virus. D’autres auront découvert de nouvelles manières plus efficaces pour réaliser leurs transactions immobilières.

La distanciation sociale : nouvelle norme

Plusieurs observateurs croient que la crise du coronavirus entraînera un changement profond dans le monde du travail ; après avoir été contraints au télétravail, beaucoup de travailleurs et d’employeurs adopteront cette manière de fonctionner. En immobilier, le même phénomène est en train de se produire. Les outils jusqu’ici jugés parfois exagérés ou inutiles vont devenir très utiles. Les visites virtuelles sont en train de prendre une plus grande place, tout comme la modélisation et les plans en trois dimensions, les vidéoconférences, les conférences téléphoniques, les formulaires électroniques et les solutions de signatures électroniques.

Le glas de la traditionnelle visite libre du dimanche matin a-t-il sonné ? Pas nécessairement. Mais la technologie de visite virtuelle change la donne. Plutôt que de visiter cinq ou dix maisons qui vous intéressent, vous pouvez vous faire une bonne idée en consultant des modélisations en trois dimensions. Le rendu est similaire à la réalité et vous pouvez vous « promener » dans le logement comme si vous y étiez réellement. Vous pouvez ensuite consacrer vos visites en personne à deux ou trois maisons qui vous intéressent réellement. Ce genre de technologie vous permet donc de gagner du temps et de ménager vos efforts.

Courtiers en télétravail

Beaucoup de courtiers immobiliers adopteront aussi le télétravail dans différents aspects de leur profession. Dorénavant, il sera beaucoup plus accepté par les gens de parler au courtier par l’entremise d’une vidéo, puis dans un spectre plus général, de faire des affaires de manière virtuelle.

Quant aux technologies de signature électronique chez le notaire, là aussi le changement pourrait amener un gain de productivité. Mais est-ce que cela pourra remplacer une chaleureuse poignée de main ? C’est difficile à dire, mais ce qu’on peut prédire, c’est que dans le monde de l’après COVID-19, l’immobilier virtuel aura fait un pas de géant et le gain de productivité des courtiers ainsi que des vendeurs et acheteurs de maisons sera phénoménal.

CONSEILS

  • Si vous avez peur des procédures électroniques et des nouvelles technologies, dites-vous que la sécurité informatique a fait des progrès considérables dans les dernières années.
  • Les visites virtuelles, les appels en vidéoconférence et les signatures électroniques vous feront gagner du temps. Ces technologies vous permettront notamment de mieux trier les maisons qui ne sont pas faites pour vous.

 

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Immobilier: les banques devraient financer la «taxe de bienvenue»

Source: https://www.lesaffaires.com/

 

BLOGUE INVITÉ. Cela fait plus de trois ans déjà que je prône que les institutions financières devraient financer systématiquement les droits de mutation, communément appelés « taxe de bienvenue », lors de l’achat d’un immeuble, surtout pour les transactions de plus grande envergure.

La souplesse des banques lors des nouvelles acquisitions serait plus que bienvenue en ces temps de crise de la COVID-19, où l’investisseur immobilier risque de voir ses liquidités affectées par des locataires qui, en raison de pertes de revenus, pourraient avoir des difficultés à faire face à leurs obligations financières.

De nombreux frais

Comme vous le savez, les nouveaux acquéreurs doivent, en plus de la mise de fonds exigée par l’institution financière, payer de leurs poches les frais suivants: notaire, inspection en bâtiment, études environnementales et autres reliés à la transaction.

Or, ces charges sont relativement négligeables si on les compare aux mises de fonds requises. Toutefois, la taxe de bienvenue peut, à elle seule, représenter de grosses sommes.

Une taxe de bienvenue n’a aucune valeur!

J’entends déjà quelques-uns d’entre vous avancer que c’est normal que les banques refusent de financer la taxe de bienvenue, car advenant une reprise d’immeuble, ce montant supplémentaire de financement ne serait pas lié à un bien tangible. La taxe de bienvenue financée n’a aucune valeur aux yeux du créancier, contrairement à l’immeuble qu’on peut prendre en garantie.

Jusqu’ici, je suis d’accord.

Mais quelle est la différence, en matière de garantie, entre la rétribution des courtiers immobiliers parfois impliqués comme intermédiaires dans une transaction et la taxe de bienvenue? Je n’en trouve aucune! Les deux ne représentent aucune valeur en matière de garantie pour une institution financière.

Or, pourquoi accepter de financer à même le prix d’acquisition une rétribution de 60 000$ aux courtiers et refuser de faire la même chose pour 40 000$ en taxe de bienvenue? Cela est complètement illogique!

Si l’on exigeait de l’acheteur qu’il paye de sa poche les 60 000$ plus taxes de rétribution, certains investisseurs s’en trouveraient incapables et, dans certains cas, les courtiers immobiliers ne verraient peut-être pas la couleur de leur argent malgré leurs nombreux efforts, j’en conviens. Financer cette commission est une sage décision qui permet de protéger le travail des courtiers immobiliers.

Mais en quoi une rétribution de 60 000$ taxable sur un achat de 2 000 000$ (soit 2 000 000$ multipliés par 3%, par exemple) s’avère-t-elle plus tangible qu’une taxe de bienvenue en cas de reprise par le créancier? Me suivez-vous?

Heureusement, certaines institutions auraient commencé, semble-t-il, à accepter de financer la taxe de bienvenue à même le prix d’achat. Selon moi, c’est une bonne pratique qui permet à l’investisseur de souffler un peu à la suite d’une acquisition et de conserver ses liquidités pour les utiliser à de meilleures fins. Un fonds de roulement n’est jamais un luxe!

Tellement peu de différence
Toujours dans le même exemple, à supposer que les frais de taxe de bienvenue soient de 40 000 $, cela équivaut à environ 200 $ par mois pour l’acheteur, à un taux d’intérêt de 3,5% et un prêt hypothécaire amorti sur 25 ans. Sur un immeuble à revenus de l’ordre de 2 000 000$, cela correspond à peu en comparaison du pouvoir des 40 000$ devenus disponibles immédiatement.

Évidemment, le financement de la taxe de bienvenue coûtera à l’acheteur environ 60 000$ à terme, dans 25 ans, mais ne vaut-il pas mieux avoir 40 000$ maintenant?

Et si, grâce à cette somme de 40 000$, l’acheteur était en mesure de procéder à une autre acquisition qu’il financerait peut-être par l’entremise du même créancier? Cela augmenterait grandement les intérêts percevables par ce dernier.

Et vous, en tant qu’investisseur immobilier, qu’en pensez-vous? Êtes-vous d’accord avec mon propos et mes arguments? Si oui, n’hésitez pas à partager et à vous faire entendre des institutions financières.

 

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COVID-19: Rendre sa maison plus confortable sans dépenser

Source: https://quebec.huffingtonpost.ca

Cette période de confinement pourrait être l’occasion de réorganiser notre maison et de la rendre encore plus douillette, sans dépenser un sou.

Alors que notre monde semble s’écrouler, plus que jamais on rêve d’un cocon dans lequel se réfugier avec plaisir. Cette période de confinement pourrait être l’occasion de réorganiser notre maison et de la rendre encore plus douillette, sans dépenser un sou.

Ce confinement imposé, si on le consacrait à regarder autour de nous et à repérer les endroits de notre maison que l’on pourrait améliorer? Une occupation aussi ludique qu’utile. Entretien avec Eve Champagne, designer d’intérieurs et chroniqueuse télé.

VIVRE
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1- NON aux jouets partout!
Les enfants ont cette incroyable capacité à faire basculer un espace rangé en un véritable bazar et seulement en quelques secondes. Une petite prouesse qui nous fait bien souvent enrager, avouons-le!

Les conseils d’Eve
– Pour les tout-petits, les larges paniers sont idéaux pour faire disparaître les jouets qui trainent partout!

– Installer une table basse ou une console près d’une fenêtre pour les enfants en âge pré-scolaire et primaire, parce qu’on ne peut pas les confiner dans leurs chambres. Vous pouvez la repeindre avec eux et installer des coussins décoratif au sol et en faire un coin brico-zen! Peu importe vos talents, ce style le permet.

– Si vous optez pour une console, mon idée est (comme je l’avais fait pour l’émission de cuisine Curieux Bégin) d’utiliser simplement une large planche de bois. Elle prend peu de place. Vous pourriez la mettre derrière un sofa s’il n’est pas placé contre un mur évidemment. Vous pouvez aussi l’installer sur le mur de votre salle à manger. Leurs projets en cours peuvent y rester sans entacher votre décor.

2 – La cuisine
La cuisine est au coeur de notre maison et de l’action, c’est là où se déroule la vie familiale. Et c’est pour cette raison que cet espace une fois bien rangé et optimisé va faciliter le quotidien, au-delà de ce que l’on peut penser! Ne plus chercher pendant des heures planches et couteaux à découper, passoires et casseroles en tout genre. Et que dire du garde-manger qui regorge de conserves dont on a oublié les dates de péremption?

Selon Brigitte Boulanger , une experte dans le domaine des cuisines au Québec, nous n’utiliserions réellement que 30% des espaces de nos cuisines, que ce soit les tablettes des armoires, les garde-manger, etc. Un chiffre qui en dit long.

Les conseils d’Eve
– Si la pièce la plus utilisée de votre maison était aussi la plus ergonomique et la plus fonctionnelle? Donnez, donnez, donnez tout ce que vous n’avez pas utilisé depuis trop longtemps – et rangez ailleurs les autres fours à raclette ou bols à fondue auxquels vous tenez, mais qui pourraient aller au garage ou au sous-sol.

(Il faudra conserver ce que l’on veut donner dans des boîtes, le temps que les différents centres de dons reprennent du service.)

– Videz tout et rangez dans des pots en verre. On voit mieux la nourriture et on se l’approprie mieux aussi. Moi, j’adore ranger la nourriture dans des pots, et les marquer. Quand je me retrouve avec trop de pots peu remplis, je les regroupe et invente une recette. Deux fonds de lentilles et un fond de pois chiches, je fais un humus du moment ou une soupe dahl.3 – Dans le salon
Un coup de frais dans le salon pour booster notre moral?

Les conseils d’Eve
– Sans dépenser un sou, remplacez les images dans vos cadres par des photos plus récentes (on ne prend jamais le temps de le faire) et changez-les d’emplacement. Vous pourriez également composer vous-même un large tableau ou un montage, beaucoup plus intéressant de personnaliser sa déco. Autre idée que j’aime, de longues tablettes au-dessus du sofa agrémentées de cadres appuyés directement dessus et d’une ou deux plantes.

– Pour rénover vous-même à peu de frais, un coup de peinture (s’il vous en reste). Sinon, vous faire livrer de la peinture. Benjamin Moore livre à Montréal, par exemple.

4 – La chambre à coucher
C’est bien la pièce dans laquelle on se ressource. Et ce n’est pas parce qu’essentiellement on y dort qu’il faut négliger cet espace – qui selon la disposition du lit, des rideaux, des meubles ou tables à chevet pourra nous inviter à un repos salvateur bien mérité.

Les conseils d’Eve
– Les rideaux sont souvent plus intéressants et donneront plus de hauteur à la fenêtre quand ils sont fixés près du plafond, plutôt que directement sur le cadrage de la fenêtre. Prendre une pôle de 12 pouces plus large que le cadrage permettra aussi de donner le l’air et de l’ampleur.

– Triez vos vêtement et ne gardez pas tout! Pour les modèles que vous ne portez plus depuis des années, mais que vous souhaiteriez conserver absolument, rangez-les dans des bacs (un seul idéalement!). Quand je conçois des rangements intégrés de garde-robe, je prévois un tiroir pour les chaussettes, un pour les sous-vêtements, un pour les soutiens-gorges et maillots de bain et un autre pour les pyjamas ou vêtements de sports. Donc quatre tiroirs.

Pour ces derniers points, il faudra débourser un peu

– Remplacez vos vieux coussins et votre housse par des fibres naturelles. Mon coup de coeur: les mélanges de lin et de coton biologique. De nombreuses compagnies québécoises offrent de magnifiques produits disponibles en ligne. Bigarade en est un exemple.

– L’autre option très pratique dans une chambre est un lit avec des tiroirs. Je préconise les produits québécois comme Jaymar pour les lits, vous pouvez choisir le tissu de recouvrement parmi un très grand choix.

– Un système de tablettes et de tiroirs permet de vous défaire de la commode qui occupe trop de place. Un lit au centre et deux tables de chevet symétriques sont à privilégier. Deux appliques, une au dessus de chaque table de chevet, c’est l’idéal. J’adore aussi les abat-jours de tissu blanc dans les chambres.

 

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Les propriétaires immobiliers vont-ils perdre de l’argent?

Source: https://www.journaldemontreal.com

En temps de crise, la brique et le mortier survivent souvent mieux aux tempêtes économiques que ne le font les valeurs boursières. Mais cela n’empêche pas de craindre une chute des prix de l’immobilier. 

Souvenons-nous ce qui est arrivé en 2008 aux États-Unis. Les prix des maisons avaient baissé d’environ 30 % dans certaines régions. Les villes les plus touchées avaient même dû encaisser une chute de plus de 50 %.

Le Québec et le Canada avaient été moins touchés, mais la croissance des prix avait ralenti.

Un tel scénario de baisse pourrait-il se reproduire ? Et surtout, pourrait-il survenir au Canada ? Certains pensent que oui, d’autres non. Mais cela demeure difficile à prévoir, puisque tout change très rapidement.

Croissance positive sur 30 ans

La crise de 2008 avait eu moins d’impact au Canada qu’elle n’en avait eu aux États-Unis. Selon une étude réalisée par la firme JLR, en 2017, le prix réel des maisons unifamiliales dans la RMR de Montréal s’est accru de 121 % entre 1986 et 2016. Fait à noter : cette augmentation tient compte de l’inflation.

On peut donc dire que sur une période de 30 ans, la maison familiale a été un bon placement, malgré les tempêtes économiques survenues en cours de route.

Pensons à l’inflation des années 1980, puis à la hausse du taux directeur au début des années 1990. Cette mesure gouvernementale, visant à contrer l’inflation, avait refroidi le marché immobilier.

Puis les prix sont repartis à la hausse lors des années 2000. Malgré la bulle techno de 2001, le 11 septembre et la crise de 2008, les prix des maisons dans la RMR de Montréal ont presque doublé (croissance de 95 %) seulement dans la décennie 2000-2010.

Au Québec, immédiatement après le ralentissement de 2008, le prix médian des maisons unifamiliales est passé de 179 000 $ en 2008 à 200 000 $ en 2010, ce qui représente une augmentation de 11,7 %.

Surveillez les aubaines

Au début des années 1990, avec la remontée des taux hypothécaires, certains propriétaires fonciers qui avaient acheté leurs immeubles locatifs sans faire de bons calculs de rentabilité avaient dû remettre leurs clés à la banque. En même temps, plusieurs nouveaux acheteurs avaient alors réalisé de superbes aubaines.

Le même scénario s’est produit en 2008, surtout aux États-Unis, où les contrastes avaient été plus prononcés. Suite à la crise, la valeur des immeubles à logements avait baissé de 7,9 % chez nos voisins du sud.

Mais 10 ans plus tard, en 2018, ces mêmes immeubles avaient connu une hausse de 25 % par rapport à leur valeur d’avant la crise. Ceux qui en avaient alors profité pour investir au rabais ont certainement réalisé de bonnes affaires.

Ce qu’il faut retenir, c’est que l’économie connaît plusieurs cycles et que c’est un phénomène tout à fait normal. Si vous investissez en immobilier sur le long terme, il n’y a pas de raison de vous inquiéter d’une baisse soudaine de la valeur de votre maison ou de votre immeuble. Vous finirez tôt ou tard par remonter la pente.

CONSEILS

  • Conservez votre calme. Même si la valeur de votre maison ou de votre immeuble venait à baisser, cette baisse demeure virtuellement sur papier tant que vous n’avez pas vendu.
  • La rentabilité d’un investissement en immobilier se concrétise plus facilement sur un horizon de plusieurs années. Gardez une perspective à long terme.
  • Gardez en tête que tout le monde a besoin de se loger. Historiquement, l’immobilier résidentiel subit moins l’effet des crises que les valeurs boursières et les immeubles commerciaux.

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Une solution coûteuse de reporter ses paiements hypothécaires

Source: https://www.journaldemontreal.com

Les grandes banques et Desjardins offrent la possibilité à certains de leurs clients de prendre congé durant six mois de leurs paiements hypothécaires.

Lorsqu’il est question des grandes institutions financières, n’importe quel geste de bonne volonté de leur part paraît suspect. Des commentateurs se fâchent à l’idée que les banques ne donnent pas de congé d’intérêts à leurs clients en difficulté.

Pour un propriétaire qui commence à rembourser une hypothèque amortie sur 25 ans, la moitié de ses mensualités représente de l’intérêt. Penser qu’une banque peut faire un tel cadeau à ses clients chaque mois durant six mois, c’est vivre au pays des licornes, même en pleine crise de la COVID-19.

ÉCOUTEZ l’entrevue de Daniel Germain, sur QUB radio:

Comment fonctionne l’aide en question ?

C’est simple : les paiements reportés, incluant l’intérêt, sont « capitalisés », c’est-à-dire qu’ils s’ajoutent à l’hypothèque.

Le spécialiste Denis Doucet, porte-parole de Mutli-Prêts, a réalisé pour nous quelques calculs pour nous donner une idée de l’effet des reports de paiements.

Nous avons utilisé comme hypothèse un prêt de 200 000 $ à 3 % amorti sur 25 ans. Dans nos scénarios, le terme de l’hypothèque est de trois ans et la maison a été achetée il y a 24 mois. Les mensualités s’élèvent à 946 $, dont 469 $ en intérêts au 25e remboursement, prévu le 1er avril.

Sauter des paiements

Si le propriétaire de la maison ne saute pas de paiements, le solde de son hypothèque au renouvellement s’élèvera 183 090 $, remboursable sur 22 ans.

Si le client s’entend avec sa banque pour reporter les six prochaines mensualités, cela lui assure des liquidités supplémentaires de plus de 5675 $, une somme qui, en contrepartie, sera ajoutée à sa dette hypothécaire.

Cela comprend 2815 $ en intérêts sur lesquels courront dorénavant de nouveaux intérêts. C’est le bout qui grince.

Avec un taux d’intérêt de 3 %, les nouvelles mensualités, au renouvellement, s’élèveront à 975 $ par mois, plutôt que 946 $.

Quand le propriétaire de la maison aura remboursé entièrement son hypothèque, le fait d’avoir reporté six paiements et d’avoir capitalisé six mois d’intérêt lui aura coûté 2070 $ d’intérêts supplémentaires. Sur 22 ans.

Pas de quoi déchirer sa chemise.

CONSEILS

En capitalisant les intérêts sur les paiements reportés, c’est comme si la banque prêtait les sommes dues au taux de l’hypothèque (autour de 3 %), ce qui est plus avantageux que n’importe quel autre type de crédit sur le marché.
Utilisez la somme dégagée pour payer l’essentiel, c’est le but.
Utilisez-la pour rembourser des créances plus chères, comme le solde de la carte de crédit, si vous avez de la marge de manœuvre.
Au moment du renouvellement de votre hypothèque, rien ne vous empêche de faire un paiement anticipé pour ramener le solde hypothécaire au niveau où il aurait été sans la crise.

 

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Que faire si le vendeur d’une maison a attrapé la COVID-19?

Source: https://www.journaldemontreal.com/

Planifiez-vous vendre ou acheter une propriété dans les prochains jours ? Avec le coronavirus qui sévit, il est probable que vous vous posiez plusieurs questions sur la faisabilité actuelle du projet.

Répondons d’abord à la première question qui vous vient probablement en tête : oui, c’est possible d’acheter ou de vendre un bien immobilier en temps de crise, comme celle que nous traversons présentement.

Cela dit, ce n’est pas la seule question qu’on m’a posée sur le sujet. Voici les trois qui sont revenues le plus souvent.

Dans la déclaration du vendeur, ce dernier est-il obligé de nous informer de son état de santé ?

La déclaration du vendeur est en quelque sorte le portrait de la propriété. Ce document contient tous les éléments qui pourraient affecter la valeur de l’immeuble. Le vendeur doit y déclarer tout ce qu’il sait sur la propriété ; les rénovations qui ont été effectuées, mais aussi les problèmes rencontrés avec la maison.

Selon l’OACIQ (Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec), l’état de santé du vendeur n’est pas une information qui doit être consignée dans le formulaire de déclarations du vendeur sur l’immeuble. Vous n’êtes donc pas obligé de dire que votre famille a été en quarantaine dans la maison et que vous avez eu la COVID-19. Selon le gouvernement canadien, le coronavirus a une durée de vie de seulement trois heures sur les surfaces sèches, et six jours en milieu aqueux.

Peut-on annuler une offre d’achat parce que l’on a peur de ce qui va arriver avec le coronavirus ?

La promesse d’achat est un contrat signé par les deux parties, qui détaille les conditions de l’achat (prix, délai, inspection, etc.) Selon l’OACIQ, acheteurs et vendeurs sont liés par les termes de la promesse d’achat et se doivent de respecter leurs obligations. Toutefois, si des délais supplémentaires sont requis à cause de l’état de santé du vendeur ou de l’acheteur, une entente peut être prise entre les parties.

À savoir si une maladie à coronavirus pourrait être un motif viable pour annuler une offre d’achat, l’OACIQ suggère de consulter un conseiller juridique.

Comment faire pour gérer les visites ?

Le phénomène de contagion n’est pas à prendre à la légère. La visite virtuelle prend donc tout son sens dans ce contexte. Si vous n’avez jamais « visité » de manière virtuelle une propriété mise en vente, je vous invite à le faire. La perspective obtenue par une caméra moderne et la possibilité de se déplacer dans la propriété comme si on y était donnent le sentiment d’y être réellement. Je prédis que ce mode de visite sera de plus en plus populaire, surtout en ces temps de pandémie.

De plus, avant les visites, le courtier immobilier dispose également du droit de demander aux acheteurs ou aux vendeurs s’ils sont infectés par la COVID-19 ou s’ils ont visité un autre pays dans les 14 derniers jours. Selon l’OACIQ, il n’y a rien dans la loi sur le courtage immobilier ou dans le code déontologique des courtiers qui les empêche de poser une telle question pour protéger l’un ou l’autre des deux parties. Ceci étant dit, chaque personne a un rôle à jouer afin de diminuer les risques de propagation. Il vaut donc mieux prendre le plus de précautions possible et s’attendre à ce que plusieurs visites soient annulées ou reportées à plus tard, ce qui est déjà le cas.

♦ Ghislain Larochelle est un professionnel inscrit à l’Ordre des ingénieurs du Québec ainsi qu’à l’OACIQ.

CONSEILS
Il est important de prendre des précautions, mais cela ne veut pas dire pour autant que vous devez annuler vos transactions immobilières.
Dans le cas où un vendeur aurait contracté la COVID-19, le mieux est de s’entendre à l’amiable afin de repousser de quelques semaines la visite, l’inspection ou la vente, le temps que le vendeur puisse guérir.
Lors de vos visites, respectez les règles sanitaires recommandées par les gouvernements provincial et fédéral.

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Les dépenses à prévoir à l’achat d’une propriété

Source: https://www.centris.ca

Vous avez décidé devenir propriétaire? Voyez quels sont les frais à prévoir lors de l’achat d’une propriété.
La mise de fonds
La mise de fonds est obligatoire pour acheter une propriété. Le minimum requis est de 5 %, à condition de payer une assurance prêt hypothécaire afin de protéger votre institution financière. L’idéal serait de disposer d’une mise de fonds de 20 % afin d’être exempté de l’assurance prêt.

L’assurance hypothécaire
Le coût de l’assurance hypothécaire varie en fonction de plusieurs critères, tels que votre situation financière et professionnelle, votre dossier de crédit et votre mise de fonds. Plus la mise de fonds sera élevée, moins l’assurance sera coûteuse. Pour en savoir plus sur l’assurance prêt hypothécaire, visitez le site de la SCHL.

L’inspection
Afin d’éviter les mauvaises surprises, une inspection est fortement recommandée. Un inspecteur en bâtiment saura relever les forces et faiblesses de la propriété et surtout identifier les réparations potentielles et les frais à prévoir.

Le coût d’une inspection est variable, mais prévoyez un minimum de 500 $.

Le notaire
Il est obligatoire de faire affaire avec un notaire lors d’une transaction immobilière. Le notaire vous accompagne dans le processus d’achat et s’assure que vos titres de propriété ne comportent aucune irrégularité.

Le notaire prépare des documents tels que l’acte de vente, l’acte hypothécaire ainsi que l’inscription de la propriété au Registre foncier du Québec.

Le coût est d’environ 1 000 $, mais il peut varier en fonction de la ville et du type de propriété notamment.

Les droits de mutation
Les droits de mutation (parfois appelés « taxe de bienvenue ») sont perçus par la municipalité de votre nouvelle propriété. Ils sont payables à la conclusion de la vente chez le notaire.

Ces droits sont calculés selon différents critères. Utilisez notre calculatrice de simulation pour connaitre le montant des droits de mutation.

Les taxes municipales et scolaires
Lorsque vous devenez propriétaire, vous devez payer votre part de taxes municipales et scolaires. Les taxes sont calculées en fonction de la municipalité, de la commission scolaire et de la valeur de la propriété.

Le déménagement et les frais connexes

Il est essentiel de prendre en compte les frais de déménagement, que l’on fasse appel à des professionnels ou à ses amis.

Comptez un minimum de 500 $ pour une compagnie de déménagement et environ 250 $ pour une location de camion, voire plus si c’est le 1er juillet!

Enfin, réservez-vous une petite somme supplémentaire pour l’achat de meubles et d’articles de décoration pour embellir votre nouvelle propriété.

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L’achat d’un terrain pour bâtir recèle de nombreux pièges

Source: https://www.journaldemontreal.com/

Qui n’a jamais rêvé d’acheter un terrain et de construire la maison de ses rêves ? Malheureusement, ce scénario idyllique n’est peut-être pas le scénario idéal pour vous.

Pour décrire les trois principaux critères d’achat d’une maison ou d’un terrain, les anglophones utilisent l’expression suivante : « location, location, location ». Autrement dit, acheter un terrain ou une maison revient avant tout à acheter un emplacement. Ce n’est pas pour rien que les terrains en ville coûtent souvent le double ou même le triple de ceux situés en périphérie.

Supposons que vous souhaitez acheter un terrain proche de votre lieu de travail au centre-ville. La tâche risque d’être ardue. Vous risquez de chercher longtemps et de payer le gros prix une fois que vous aurez trouvé l’emplacement qui vous convient. Vous aurez plus de chances en cherchant dans les zones périphériques que sont les banlieues.

Les vérifications qui s’imposent

Vous avez trouvé l’emplacement idéal ? Attention : assurez-vous que le terrain est constructible. L’emplacement est-il contaminé ? S’agit-il d’une zone humide ? La superficie du terrain permet-elle de construire ? Avez-vous accès à une rue (dans certaines municipalités, il n’est permis de construire que si au moins une façade du terrain a accès à un chemin entretenu par la ville) ? Quelles sont les infrastructures ? Devez-vous construire un puits ? Le zonage permet-il la construction résidentielle ? Et si le terrain a déjà abrité une exploitation polluante, on vous demandera une étude environnementale.

Bien entendu, il faut faire ces vérifications avant d’acheter le terrain.

Des économies ?

Selon le site rénoassistance.ca, une autoconstruction peut, dans le meilleur des cas, permettre de réaliser jusqu’à 30 % d’économies par rapport à l’achat d’une maison déjà existante. Or, construire sa propre maison demande une certaine expertise. Sans cette expertise, il faudra déléguer les différents travaux, ce qui fera grimper la facture.

De plus, si vous souhaitez économiser en entreprenant certaines choses vous-même, il faudra y mettre du temps. Et il faudra surtout vous poser la question suivante : combien vaut votre temps ?

Il ne faut pas oublier la question du financement, qui sera différent dans le cas d’une autoconstruction. Une fois que la banque aura accepté vos plans, elle vous accordera une hypothèque à déboursés progressifs, ce qui veut dire que vous obtiendrez votre prêt en plusieurs étapes, selon l’avancement de votre projet. À retenir : il est plus simple de financer une propriété déjà existante.

Avez-vous le temps ?

En plus de vous demander combien vaut votre temps, il faudra vous demander si vous en avez. Construire une maison, ce n’est pas un projet qui se réalise en quelques week-ends. Il y aura plusieurs efforts à faire sur une période de temps relativement courte, soit environ de 3 à 6 mois.

Quoi qu’il en soit, il vaut mieux envisager un projet d’autoconstruction davantage comme un projet personnel, plutôt que comme une possibilité de réaliser des économies.

CONSEILS
Selon diverses sources, le coût du terrain ne devrait pas dépasser 25 % à 30 % de votre projet de construction.
Acheter une maison existante pour y entreprendre des rénovations majeures pourrait être la meilleure des options si vous ne trouvez pas de terrain.
Que vous choisissiez de rénover ou de construire, faire affaire avec un entrepreneur général vous épargnera bien des tracas.

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