Une assurance habitation locataire, est-ce vraiment nécessaire?

Source: centris.ca
Bien que l’assurance habitation ne soit pas une obligation au Québec, elle s’avère très utile en cas de sinistre.Saviez-vous qu’en tant que locataire, si les logements à proximité subissent des dégâts par votre faute, vous en serez responsable? Malheureusement, beaucoup de locataires ne le savent pas et sont sans assurance habitation. En 2017, près de 40 % des locataires n’avaient pas d’assurance. Que vous soyez locataire ou en recherche d’un logement, il est essentiel de comprendre l’importance d’être bien couvert.

Qu’est-ce qu’une assurance habitation pour appartement?
L’assurance habitation pour appartement, ou assurance pour locataire, couvre le remplacement de vos biens en cas de vol ou sinistre. Elle prend également en charge les frais de relocation si votre logement devient inhabitable. De plus, elle inclut une protection responsabilité, couvrant les cas de dommages corporels ou matériels causés involontairement à une personne qui ne vit pas sous votre toit.

Est-ce que l’assurance appartement est obligatoire?
Au Québec, l’assurance habitation n’est pas une obligation, mais il serait peu judicieux de s’en passer. Plusieurs croient qu’en louant un logement, l’assurance du propriétaire de l’immeuble va les protéger. Détrompez-vous! Le locataire est responsable des dégâts causés par sa faute. Par exemple, si vous oubliez un robinet ouvert avant d’aller travailler et que l’appartement du voisin du dessous se transforme en piscine, vous êtes responsable des dégâts dans votre appartement… et dans le sien! Ou encore, si un invité vient dîner, se prend les pieds dans un tapis et se blesse, vous êtes responsable des blessures qui en découlent et l’assurance servira à l’indemniser. Si celui-ci décide de vous poursuivre, l’assurance pourra même couvrir les frais engendrés pour votre défense. C’est donc une erreur qui pourrait vous coûter très cher, bien plus qu’une prime mensuelle!

L’assurance du propriétaire est différente de celle du locataire : elle couvre principalement le bâtiment, la structure de l’immeuble et parfois les équipements communs, comme l’ascenseur. Les deux assurances sont tout aussi importantes l’une que l’autre et, surtout, elles sont complémentaires pour garantir une protection complète.

Qu’est-ce qu’une assurance pour locataire couvre précisément?
Un contrat d’assurance comporte des limites ainsi que des exclusions et vous devez les connaître. Voici ce qui est normalement couvert par la plupart des assurances locataires sur le marché et ce qui est exclus :

Ce tableau présente un résumé général des couvertures de base et des exclusions possibles, mais les détails peuvent varier d’un assureur à l’autre. Il est donc important de bien vérifier les termes spécifiques de votre contrat et les limites de couverture pour chaque catégorie. Il est également possible de souscrire une protection additionnelle selon vos besoins.

Qu’en est-il des biens volés dans votre voiture ou ailleurs qu’à votre logement?
Votre ordinateur portatif ou vos autres biens volés à l’intérieur ou à l’extérieur de la voiture sont généralement couverts, même si celle-ci n’est pas stationnée chez vous. Advenant le vol de votre voiture, vous serez protégé par votre assurance automobile.

Si votre vélo a été volé ou endommagé, même s’il est à un autre endroit qu’à votre logement, celui-ci est couvert par l’assurance habitation, jusqu’à une certaine limite.

Qu’en est-il d’une perte de nourriture due à une panne d’électricité?
Si vous avez perdu les aliments dans votre réfrigérateur ou congélateur à cause d’une panne d’électricité, l’assurance habitation peut vous indemniser sous certaines conditions.

Qu’en est-il du vol des effets personnels d’un enfant, d’un parent ou d’une personne à charge?
Le vol des biens personnels d’une personne à charge est généralement couvert par votre assurance habitation, jusqu’à une limite déterminée au contrat. Ils seront également couverts si cette personne habite dans un établissement de soins. Les effets personnels qu’une personne à charge apporte à l’école, à la garderie ou à sa résidence étudiante sont également couverts.

Qu’en est-il du vol des biens d’une entreprise à domicile?
Notez qu’un contrat d’assurance habitation standard pourrait ne pas couvrir le vol des biens ou des équipements d’une entreprise à domicile.

Quel est le prix moyen d’une assurance habitation pour un logement?
Le prix moyen, ou la prime, pour une assurance habitation est variable selon vos besoins.

Qu’est-ce qu’une prime? C’est l’argent que vous payez pour maintenir une assurance. Habituellement, la fréquence de paiement est mensuelle, mais elle pourrait aussi être trimestrielle ou annuelle.

En 2022, le prix moyen d’une prime d’assurance locataire était de 327 $ par année ou 29 $ par mois. Bien entendu, ce montant est relatif à vos besoins. Vous pourriez souscrire une assurance pour seulement 15 $ par mois.

Ce qui influence le prix d’une assurance habitation
Le montant de la prime d’assurance est influencé par plusieurs facteurs, notamment :

  • L’emplacement du logement
  • Le nombre d’appartements dans l’immeuble
  • Si le propriétaire habite l’immeuble ou non
  • L’étage où est situé votre logement
  • Si vous avez un chauffage d’appoint ou non
  • La valeur totale de vos biens et le montant d’assurance désiré pour leur protection
  • La présence d’un commerce dans l’immeuble et le type de commerce

Ce que vous pouvez faire pour économiser sur votre assurance habitation
Afin de maximiser les économies pour votre assurance, il y a plusieurs astuces :

  • Vous avez une voiture? Combiner l’assurance habitation à celle pour votre voiture peut vous faire économiser.
  • Lors d’une réclamation, vous aurez à payer une franchise, disons 500 $. S’il y a un dégât d’eau, vous devrez payer cette franchise et l’assureur assumera les frais de nettoyage, de réparation et autres. Si vous pouvez vous le permettre et augmenter le montant de la franchise, la prime sera moins élevée.
  • Évaluez vos différentes protections, sont-elles toutes nécessaires? Discutez-en avec votre courtier d’assurance.
  • Membre d’une association, fraîchement diplômé ou étudiant? Vous pourriez avoir droit à un rabais offert par votre établissement d’enseignement ou votre ordre professionnel. Informez-vous auprès de ces organisations.
  • Comparer plusieurs soumissions peut vous faire économiser gros, et ce, chaque année. Magasinez votre assurance et faites la comparaison avec au moins trois différentes soumissions.
  • L’installation d’un système d’alarme ou de prévention de dégât d’eau peut faire une différence.
  • Le dernier point et non le moindre : si, par chance vous n’avez jamais eu de réclamation, mentionnez-le lors des soumissions.

 Comment bien choisir son assurance habitation locataire?
Savoir comment choisir son assurance est important. Vous pourrez ainsi obtenir une couverture adaptée. La première étape consiste à évaluer vos besoins : vous êtes locataire, votre assurance sera donc conforme à votre situation.

Pour la deuxième étape, vous devrez effectuer un inventaire de vos biens. Dressez-en la liste avec le plus de détails (marque, modèle, numéro de série si possible) et indiquez la valeur de chaque objet. Une image vaut mille mots : prenez-les en photo! Cette étape permet de connaître la valeur totale de vos biens et permettra à l’assureur d’établir une protection (de base ou tous risques) qui vous convient.

Comme pour tous les services, magasiner votre assurance habitation vous permettra d’obtenir le meilleur prix.

Qu’est-ce qui doit être déclaré à l’assureur?
Vous vous demandez quoi déclarer dans votre assurance habitation? Eh bien, l’honnêteté est payante dans de nombreux domaines, surtout en ce qui concerne vos assurances. Par exemple, mentir sur le fait d’être fumeur pourrait vous coûter cher si un incendie se déclare. Si vous pensez économiser sur votre prime en oubliant de mentionner des détails d’importance à votre assureur, sachez qu’en cas de sinistre, celui-ci pourrait refuser de vous indemniser.

L’assureur vous pose une question à laquelle vous ne connaissez pas la réponse? Mieux vaut dire que vous ne le savez pas plutôt que de communiquer une information erronée.

Comment modifier, renouveler ou mettre fin à son contrat?
Il est important d’aviser votre assureur pour tous changements notables, tels que l’acquisition d’un objet de grande valeur ou d’un animal de compagnie, mais également si une nouvelle personne vient habiter avec vous. Ainsi, votre protection sera optimale.

L’assurance habitation ne se renouvelle pas nécessairement de façon automatique. Cela dépend de la compagnie choisie. Souvent, mais pas toujours, votre assureur envoie un avis 30 jours avant la fin de votre contrat. Pour vous assurer d’être encore sous protection, notez la date d’échéance dans votre agenda et avisez-le si vous souhaitez annuler l’assurance habitation ou la renouveler.

Pour résilier un contrat d’assurance habitation avant la fin de celui-ci, vous devez en aviser l’assureur par écrit. Notez que plus la date de fin est éloignée, plus la pénalité sera grande. Vous pouvez aussi demander à votre nouvel assureur de commencer le contrat à la fin du précédent. Si vous avez contracté votre assurance en ligne, vous bénéficiez de 10 jours pour annuler le contrat sans pénalité, sauf dans certains cas.

Comment faire une réclamation?
Les étapes sont nombreuses lors d’un sinistre. Que vous soyez victime d’un incendie, d’un dégât d’eau ou même d’un vol, la notion la plus importante lors d’une réclamation est la vitesse à laquelle vous allez prévenir votre assureur. Dès que vous découvrez le sinistre, contactez-le avec, si possible, votre numéro de contrat d’assurance en main et expliquez au mieux ce qu’il s’est produit.

Dans le cas d’un dégât d’eau, prenez quand même le temps de limiter les dommages avant l’appel, sans non plus compromettre votre sécurité ou celle de vos proches. Documentez également le sinistre à l’aide de photos et de vidéos, ces informations seront très utiles pour votre dossier de réclamation. Ne faites aucune réparation sans l’accord de l’assureur, mais vous pouvez autoriser les travaux d’urgence en fonction de votre contrat.

L’assureur va désigner un expert en sinistre responsable de votre dossier. Celui-ci vous guidera à travers la réclamation ainsi que les travaux et pourra vérifier l’étendue de vos protections.

D’ailleurs, c’est cet expert qui identifiera la cause du sinistre, constatera les dommages et validera votre déclaration. Les dommages seront ensuite estimés et une décision sera prise quant à l’indemnité que l’assureur vous versera. À noter que la somme versée peut être différente de celle au contrat. C’est l’expert qui analyse et décide du montant alloué à l’achat de nouveaux biens et meubles. Quoi qu’il en soit, il a l’obligation de vous expliquer les raisons de ses décisions.

Habituellement, le délai pour une réclamation d’assurance habitation est de 60 jours.

L’assurance habitation pour locataire démystifiée
Même si l’assurance habitation n’est pas une obligation au Québec, vous avez pu constater au fil de votre lecture qu’elle est très utile en cas de sinistre, de vol ou de vandalisme. Si vous êtes à la recherche de votre prochain logement, vous pourriez le dénicher en effectuant un survol de ceux qui sont disponibles sur Centris.ca. Bonne recherche!

Foire aux questions
1. Est-ce que l’assureur peut refuser de payer?

Oui, il y a certaines exclusions au contrat qui pourraient ne pas être couvertes lors d’un sinistre. Un assureur peut aussi refuser de vous indemniser si vos engagements de paiements sont non respectés, si un évènement a volontairement été provoqué ou si vous avez fait une fausse déclaration.

2. Est-ce que le renouvellement d’assurance est automatique?

Le renouvellement de l’assurance habitation n’est pas nécessairement automatique. Afin de conserver votre protection, vous devrez la renouveler ou en magasiner une nouvelle qui commencera à la fin de la précédente. Assurez-vous d’être toujours protégé en notant bien la fin de votre engagement.

3. Si je suis en colocation, est-ce qu’une seule assurance suffit?

Oui, une seule assurance suffit, mais tous les noms des occupants du logement doivent être sur le contrat d’assurance habitation pour que vous soyez tous protégés en cas de sinistre.

Source: centris.ca

Les questions à poser durant une visite de propriété à vendre

Source: centris.ca

La déclaration du vendeur : un indispensable
Consulter la déclaration du vendeur est la première étape avant de visiter une maison. Ce document est, en quelque sorte, le pedigree de la propriété. D’ailleurs, simplement en le lisant, vous aurez plusieurs réponses à vos questions.

Sachez que la déclaration du vendeur protège aussi bien l’acheteur que le vendeur lors d’une transaction immobilière. Il permet à l’acheteur d’obtenir des précisions quant à l’état de la propriété et au vendeur de se protéger contre d’éventuels recours.

Le vendeur a aussi des obligations, dont celle de divulguer toutes informations importantes sur la propriété. La déclaration du vendeur, bien qu’elle ne soit pas obligatoire dans toutes les transactions immobilières, est fortement recommandée.

Questions à poser concernant les motivations du vendeur
1. Pourquoi le vendeur souhaite-t-il vendre?

Demander au vendeur la raison de la vente est un bon indicateur pour vous, qui vous aidera à comprendre s’il souhaite vendre rapidement ou non. Une information vitale et profitable lors de la négociation.

2. Est-ce qu’il y a déjà eu des offres?

Bien qu’au Québec, on ne peut pas connaître le prix des autres promesses d’achat, c’est tout de même une question intéressante pour savoir si vous avez de la compétition.

3. Depuis combien de temps la propriété est-elle sur le marché?

Si la propriété est sur le marché depuis un certain temps, lorsque vous ferez votre offre d’achat, peut-être que le vendeur sera plus enclin à négocier le prix afin de pouvoir vivre d’autres aventures. À noter qu’une maison haut de gamme peut avoir des délais de vente plus longs, ce qui n’est pas nécessairement un indicateur de problèmes cachés.

Questions à poser concernant le prix et les comparables
4. Qu’est-ce qui explique le prix fixé? 

Demander au vendeur de justifier le prix de sa propriété est légitime. Le courtier s’est probablement basé sur les comparables immobiliers du quartier, l’évaluation municipale ou la valeur marchande, peut-être qu’un professionnel a effectué cette évaluation. Demandez à voir cette dernière si c’est le cas.

5. Quelle est l’évaluation municipale de la propriété?

L’évaluation municipale ne fait pas uniquement état de la valeur du bâtiment, mais du terrain aussi. Saviez-vous que l’évaluation de la valeur marchande diffère de l’évaluation municipale? La valeur marchande suit l’évolution du marché immobilier alors que l’évaluation municipale est effectuée par la ville afin de fixer le montant des taxes foncières. Cette dernière est une estimation et ne permet pas de déterminer exactement la valeur d’une propriété.

6. Qu’est-ce qui est inclus et exclu dans la vente de la propriété?

Connaître les inclusions et les exclusions pour la maison est nécessaire. Mine de rien, c’est un outil de négociation! Vous saurez ainsi quoi inclure dans votre offre d’achat.

7. En quelle année la maison a-t-elle été construite?

Connaître l’âge de la propriété, son année de construction, donne des indices sur les normes de construction de l’époque. Il va sans dire que c’est une information non négligeable avant d’acheter.

Questions concernant les dépenses récurrentes
8. Quels sont les frais annuels pour la maison : l’eau chaude, l’électricité, la climatisation et le chauffage?

Les frais d’électricité, donc de climatisation et de chauffage, sont un bon indicateur de l’isolation et de l’efficacité énergétique de la propriété.

9. Quel est le coût de l’assurance habitation?

Bien que le prix de l’assurance habitation peut différer d’une personne à l’autre en raison de plusieurs facteurs, ça vaut le coup de poser la question. Vous pouvez également appeler votre assureur et, avec les informations que vous connaissez, lui demander de faire une estimation du coût de l’assurance pour cette habitation.

10. À combien se chiffre les taxes municipales et scolaires?

Le vendeur peut vous fournir les comptes de taxes municipales et de taxes scolaires lors de votre visite. Vous pouvez également vous renseigner avant celle-ci en consultant le site web de la municipalité et celui du centre de services scolaires.

11. À combien s’élèveront les droits de mutation immobilière?

Bien entendu, le vendeur ne pourra pas vraiment vous aider avec cette question, mais vous pourrez trouver la réponse et connaître le montant de la taxe de bienvenue avant de faire une offre.

12. À combien s’élèvent les frais de copropriété, si applicable?

Une excellente question à poser lors de la visite d’un condo. Combien y a-t-il dans le fonds de prévoyance et quels sont les travaux à faire bientôt dans l’immeuble sont également des questions importantes auxquelles répondre avant de faire une offre d’achat sur une copropriété.

13. Est-ce qu’il y a d’autres frais annuels à considérer?

Certains propriétaires ont opté pour la location du réservoir à eau chaude, ce sont des frais annuels ou mensuels qui s’ajoutent. Si la propriété a un système septique indépendant, vous devrez faire la vidange de la fosse septique chaque année ou aux deux ans. Les frais pour une maison sont nombreux, notamment pour l’entretien, que ce soit avant, pendant ou après l’achat.

14.  Quels sont les coûts de déneigement?

Demandez au propriétaire s’il fait affaire avec un déneigeur et combien ça coûte pour la saison hivernale. Est-ce qu’il y a plus d’une entreprise de déneigement?

Questions concernant l’état de l’intérieur de la propriété
15.  Est-ce que la maison a subi des dégâts majeurs au cours des dernières années? Quelles ont été les réparations?

Demandez au vendeur l’historique de la maison, une propriété n’est jamais à l’abri de dommages. Ce qui est important, c’est comment ils ont été traités. Les dégâts possibles sont nombreux : infiltration d’eau dans le toit, dégâts d’eau à la suite d’une inondation, feu de cuisine, bris d’une fenêtre, etc.

16.  Est-ce que cette propriété se situe dans une zone inondable?

Si la maison a déjà subi une inondation, peut-être est-elle située dans une zone à risque. Renseignez-vous en consultant la carte des zones inondables.

17.  Est-ce que des fissures dans la fondation ont déjà été observées?

Simplement en observant la fondation, on peut déceler si une fissure est passive ou active. L’inspection préachat prend ici tout son sens, puisque ce professionnel pourra vous guider dans l’éventualité d’un problème de fondation plus important.

18.  Est-ce que la propriété a déjà été déclarée positive pour le radon, l’amiante ou la pyrite?

Si c’est le cas, comment le vendeur a-t-il réglé la situation? Vous aurez besoin de preuves de ce qui a été fait (facture, documents, inspection).

19.  Est-ce que la maison a déjà été infestée par des rongeurs ou des insectes?

Si oui, demandez au vendeur ce qui a été fait. Expliquez-lui que vous aurez besoin de preuves que le problème a été pris en charge avant de faire une offre.

20.  Qu’est-ce que la précédente inspection a révélé comme points d’amélioration?

Si une inspection a déjà été effectuée, demandez à voir le rapport. Est-ce que les points à améliorer soulevés par l’inspecteur ont été réglés?

21.  Y a-t-il parfois de la condensation dans les fenêtres?

Si les fenêtres embuent parce que le thermos n’est plus bon, quel est le coût de remplacement? Peut-être que le vendeur s’est déjà renseigné et qu’il a une estimation d’une entreprise. Demandez-la-lui ou renseignez-vous par vous-mêmes. De plus, si les fenêtres sont encore d’origine, c’est un bon point à négocier lors de l’offre d’achat, puisque changer la fenestration complète d’une maison est coûteux.

22.  Est-ce que l’isolation de la maison semble efficace?

L’efficacité énergétique d’une maison est importante, puisque vos frais reliés au chauffage ou à la climatisation seront importants dans le cas où l’isolation est déficiente. Un signe à surveiller : les glaçons qui se forment autour de la toiture indiquent qu’il manque d’isolant. Si certaines pièces semblent froides l’hiver ou chaudes l’été, peut-être que l’isolation est aussi à revoir. Même chose si les murs sont froids au toucher ou qu’il y a des courants d’air. Discutez-en avec le vendeur.

23.  Le chauffe-eau est de quelle année?

Information importante puisqu’un chauffe-eau a une durée de vie d’environ 10 ans. D’ailleurs, certaines compagnies d’assurances demandent à le faire changer à la fin de sa vie, sinon le dégât d’eau causé par lui ne sera pas couvert.

24.  La plomberie date de quelle année?

Quels sont les matériaux utilisés? Les maisons construites avant 1980 peuvent comporter des tuyaux de fer, d’acier galvanisé ou de cuivre, qui ne sont plus aux normes actuelles. Le PVC ou le PEX sont les matériaux utilisés de nos jours, car ils présentent moins de risques de bris, comme ils ne corrodent pas. Est-ce que des travaux récents ont été effectués, et par qui? La plomberie dans une maison est importante, et un risque non négligeable de dégât d’eau dans le cas où elle a été mal faite ou si elle est trop vieille.

25.  Le système électrique date de quelle année?

Demandez à voir le panneau électrique pour savoir s’il est en bon état et conforme aux normes en vigueur. Quelle est sa puissance? Reste-t-il de la place pour brancher un spa? Des réponses qu’un inspecteur pourra également vous donner.

26.  Quel est le type de chauffage dans la maison?

Il existe différents types : chauffage à eau chaude, au mazout, électrique, au gaz, au bois, un système central ou une thermopompe. S’il y a un foyer, est-il conforme aux exigences des assurances? La cheminée a-t-elle été ramonée à la fin de la saison hivernale? Demandez une copie de la dernière facture.

27.  Est-ce qu’il y a déjà eu de la moisissure sur les murs?

Une question très pertinente sachant que la qualité de l’air est importante dans une maison. Quelle était la source et comment cela a été réglé? N’hésitez jamais à questionner le vendeur. Après tout, c’est peut-être votre future maison.

28. Est-ce qu’il y a un échangeur d’air?

Un échangeur d’air offre plusieurs avantages, notamment l’amélioration de la qualité de l’air intérieur en éliminant les polluants, la régulation de l’humidité pour prévenir la condensation et les moisissures, ainsi que la réduction des coûts énergétiques grâce à la récupération de chaleur. Ce système peut également prévenir l’accumulation de CO2 dans les maisons hermétiques.

29.  Des rénovations ont-elles eu lieu au cours des années?

Une pièce ajoutée, un deuxième garage, la rénovation complète de la cuisine et la salle de bain sont toutes des rénovations majeures. Demandez où le mur porteur se situe et s’il a été modifié lors de ces rénovations. Au Québec, légalement, il faut faire appel à un ingénieur lorsqu’on souhaite modifier un mur porteur, donc vérifiez si cela a été fait. Refaire le système électrique ou la plomberie sont aussi des rénos d’envergure. Pour tout cela, demandez à voir les factures et aussi les garanties.

Questions concernant l’état de l’extérieur de la propriété
30.  Quel est l’état de la toiture et l’année d’installation? 

La mousse, le bardeau relevé, etc. sont facilement observables à l’œil nu. Toutefois, si le toit a été refait dernièrement, demandez la facture pour connaître les détails et la garantie.

31. Quel est l’état du revêtement extérieur et l’année d’installation?

Comme pour la toiture, les signes de vieillissement du revêtement extérieur se voient à l’œil nu : mortier qui s’effrite, peinture écaillée, l’usure du PVC, etc.

32.  Est-ce que de l’eau s’accumule sur le terrain?

Si de l’eau s’accumule à certains endroits, cela pourrait indiquer un terrain gorgé d’eau nécessitant un drainage. Le drain français, qui a généralement une durée de vie de 20 ans, peut perdre son efficacité au fil du temps, soit en raison de son âge, soit en raison d’obstructions. Un taux d’humidité élevé au sous-sol peut aussi être signe que le drain français ne fonctionne plus adéquatement. Si la maison a été construite avant 1960, il est possible qu’elle ne dispose tout simplement pas de drain. Demandez l’âge du drain, et vérifié s’il a été inspecté récemment.

33.  Quelles sont les limites du terrain?

Le terrain est clôturé, c’est génial, mais à qui appartiennent les clôtures et la haie? Est-ce qu’il y a une servitude sur le terrain? Pour connaître les limites de la servitude sur une propriété, consultez un arpenteur ou demandez le certificat de localisation au vendeur. Vous pourrez ainsi constater où sont les limites. D’ailleurs, l’assurance titres peut vous venir en aide dans certains cas.

34.  Est-ce que le cabanon, le patio, le balcon et la piscine sont sécuritaires et conformes aux règlements municipaux?

Il est toujours possible de contacter le service d’urbanisme de la municipalité afin de vérifier que tout est sécuritaire et de vous assurer que les demandes de permis ont été faites lors de ces ajouts.

Questions concernant le quartier
35.  Comment pourrait-on décrire le quartier?

Faire parler le vendeur sur son quartier vous donnera plusieurs informations. Est-ce un endroit calme, majoritairement habité par de jeunes familles avec des enfants, des retraités, etc. Demandez aussi ce qui se trouve à proximité : arrêts d’autobus, parcs, usines, écoles, commerces, rues passantes, etc.

36.  Comment sont les voisins immédiats?

C’est toujours intéressant de connaître l’opinion du vendeur sur ses voisins. Cela dit, il faut en prendre et en laisser.

37.  Est-ce que la rue est desservie par la ville (dans le cas d’un chalet, par exemple)?

Visitez le site de la municipalité pour découvrir les règlements de stationnement sur la rue ou encore le déneigement.

38.  Est-ce qu’il y a une présence de bruit importante?

Sans nécessairement le demander au vendeur, vous pouvez regarder, avec l’adresse de la résidence, s’il y a un chemin de fer, un aéroport ou toute autre source de bruits. En consultant les propriétés sur Centris.ca, vous pouvez activer l’option Style de vie – Silencieux, ce qui affichera un score de 1 à 10 sur les fiches de propriété de votre recherche. Un score de 10 indique que la propriété se situe dans un environnement calme avec peu de sources de bruit à proximité, tandis qu’un score de 1 indique la présence de sources de bruit, comme pour une propriété en plein centre-ville. Cela peut être un critère précieux pour choisir un endroit qui correspond à vos préférences en matière de tranquillité!

Autres questions pertinentes
39.  Est-ce que la ville permet un agrandissement de maison sur le lot?

Pour obtenir cette information, mieux vaut contacter l’urbanisme de la ville.

40.  Est-ce qu’il y a déjà eu une mort dans la propriété?

Le courtier immobilier du vendeur doit mentionner si un décès a eu lieu dans la propriété, que ce soit un décès accidentel ou non. Si le vendeur n’a pas de courtier, il n’est pas tenu de le divulguer, à moins que vous posiez la question directement et qu’il soit au courant.

41.  Est-ce que la propriété a déjà fait l’objet d’une culture de cannabis (risque de moisissures)?

Tout comme pour un décès, la culture de cannabis dans une propriété doit être divulguée par le courtier.

42.  Combien de stationnements sont inclus, dans le cas d’un condo, et combien sont disponibles pour les visiteurs?

Excellente question à poser au vendeur. S’il n’y a pas assez de places disponibles, demandez-lui aussi s’il est possible de louer une place de stationnement supplémentaire à un autre propriétaire.

Une liste complète de questions pour bien se préparer
Vous êtes maintenant bien équipé pour visiter autant de maisons à vendre que vous le voulez. Bien entendu, être préparé et avoir en main une liste de questions ne remplacera jamais l’expertise et le soutien d’un courtier immobilier et d’un inspecteur de maison. Faites un tour sur le site Centris.ca pour ajouter d’autres maisons à visiter en fin de semaine!

Source: centris.ca

Pyrite dans la maison : causes, tests et solutions

Source: centris.ca

Au Québec, la présence de pyrite et de pyrrhotite peut causer des dommages importants aux bâtiments, surtout ceux construits il y a 40 à 50 ans. Comment savoir si une propriété est à risque? Quels tests peuvent détecter la pyrite dans une maison? Quelles sont les mesures à prendre? Que vous soyez acheteur, propriétaire ou vendeur, cet article vous donnera des conseils utiles sur la pyrite en vue de protéger votre santé et votre investissement immobilier.

Qu’est-ce que la pyrite et comment se forme-t-elle?
Selon la Régie du bâtiment du Québec, la pyrite est un minéral présent dans le remblai utilisé lors de la construction d’une maison. En présence d’humidité et d’oxygène, cette roche sédimentaire subit une réaction chimique, formant de l’acide sulfurique et parfois du gypse. Ce dernier, en cristallisant, fait éclater la pierre, ce qui provoque un gonflement du remblai.

Avec le temps, la pression fait craquer et effriter le béton, notamment sous les dalles des garages et des sous-sols. La pyrite abîme les fondations et peut causer des dommages intérieurs aux éléments porteurs et aux revêtements de sol. Ce phénomène évolue lentement et devient visible après environ 10 ans. C’est pourquoi les maisons âgées de 40 à 50 ans sont les plus touchées.

La pyrrhotite, quant à elle, est un minéral de sulfure de fer dont la couleur varie du jaune-bronze au noir. Elle peut endommager le béton en provoquant des fissures lorsqu’elle est présente sous forme de lamelles.

Quelles sont les conséquences de la pyrite?
La présence de pyrite ou de pyrrhotite peut entraîner des détériorations importantes, comme des fissures, un soulèvement du béton et, à long terme, des dommages structurels. Ces problèmes peuvent engendrer une dépréciation de la valeur marchande d’une propriété et compliquer l’accès au financement hypothécaire, dissuadant ainsi les acheteurs potentiels. Les institutions financières peuvent également être réticentes à accorder un prêt pour un bâtiment affecté, et les compagnies d’assurance peuvent refuser de couvrir les dommages liés à la pyrite.

Avant toute transaction immobilière, il est essentiel de bien s’informer sur les tests permettant de détecter la pyrite et d’en comprendre les coûts. En présence de pyrite confirmée, il est recommandé de régler les problèmes de fondation le plus tôt possible, ce qui évitera des négociations difficiles. De plus, sachez que toute information connue sur la présence de pyrite dans une maison doit être inscrite dans la déclaration du vendeur.

Quelles sont les zones et les villes à risque?
De nombreuses études ont permis d’identifier certains facteurs communs aux propriétés touchées par la pyrite. Deux d’entre eux se démarquent particulièrement :

1.  L’année de construction

Les propriétés construites dans les années 1980 sont les plus touchées, mais des cas ont été observés avant 1970 et après 1998.

2.  La provenance des matériaux

Certaines zones à risque sont plus touchées que d’autres. Sur la Rive-Sud de Montréal, on peut citer les régions allant de Châteauguay à Varennes, en passant par le fleuve Saint-Laurent jusqu’à la rivière Richelieu, sans oublier l’est de l’île, y compris Rivière-des-Prairies, Pointe-aux-Trembles, Repentigny, ainsi que l’ouest de l’île, comprenant Lachine, Dorval, Dollard-des-Ormeaux, Pointe-Claire, Kirkland, Pierrefonds-Roxboro, Beaconsfield. Toutefois, c’est en Montérégie que le problème est le plus répandu, en raison de la présence de carrières ayant fourni des remblais contenant de la pyrite.

Des classifications ont été établies pour évaluer le niveau de risque associé aux villes et aux quartiers québécois les plus à risque selon un indice pétrographique de potentiel de gonflement (IPPG).

Si vous envisagez d’acheter une maison qui correspond à ces critères, demandez qu’un test de pyrite soit effectué lors de l’inspection préachat. Une simple inspection visuelle n’est pas suffisante pour détecter la présence de pyrite. Il est conseillé de procéder à des évaluations des matériaux de remblai, de la dalle et du sol. Le coût moyen se situe autour de 350 $ et est généralement à la charge du vendeur.

Quels sont les indices généraux de la présence de pyrite dans une maison?
Voici quelques indices qui peuvent indiquer la présence de pyrite dans une maison :

  • Réaction de sulfatation : une action progressive qui affaiblit le béton.
  • Niveau d’humidité élevé dans le sous-sol : une conséquence occasionnée par des fissures dans le béton.
  • Poussière blanche autour des fissures : un signe de cristallisation du sulfate.
  • Portes qui coincent : une légère déformation des structures peut en être responsable.
  • Fissures dans les murs de fondation : un indice d’une pression sur le béton.
  • Planchers qui se dénivellent : un effet du gonflement du remblai ou d’un affaissement de la dalle de la maison.

Acheteurs : pourquoi faire un test de pyrite avant d’acheter?
Avant de signer une promesse d’achat, posez des questions lors de la visite pour identifier les indices de problèmes potentiels liés à la pyrite. Une analyse approfondie du remblai peut vous aider à prendre une décision éclairée.

Lors d’une transaction immobilière, l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) recommande aux courtiers de faire appel à des laboratoires suivant la méthodologie CTQ M-200. Le test de pyrite n’est pas obligatoire, mais c’est la seule méthode reconnue pour inspecter les éléments concernés et analyser les remblais.

Vendeurs : comment détecter la pyrite dans sa maison?
Les dommages causés par la pyrite apparaissent progressivement, avec des mouvements estimés entre 1 et 5 mm par année. Après quelques années, la réaction s’arrête, mais il est parfois difficile de déceler le problème à ses débuts et d’évaluer les répercussions sur la qualité de vie.

Si vous suspectez la présence de pyrite dans votre maison, suivez ces étapes :

  • Faites l’inventaire des fissures visibles.
  • Mesurez et photographiez régulièrement les fissures.
  • Ajoutez des repères pour mieux observer leur progression.
  • Notez la date, la température intérieure et extérieure à chaque observation.

Si les fissures s’élargissent rapidement, il est recommandé de réaliser un test de pyrite auprès d’un laboratoire spécialisé. Les experts procéderont d’abord à un relevé des dommages apparents, puis effectueront un prélèvement d’échantillons de la dalle et du remblai. Ces échantillons seront ensuite soumis à des analyses pour déceler la présence et la concentration de pyrite.

Comment enlever la pyrite?
Aucun procédé ne permet de neutraliser l’oxydation du minéral. Pour éliminer la pyrite, il faut retirer la dalle de béton, creuser le remblai contaminé jusqu’à la semelle des fondations et couler une nouvelle dalle avec du remblai certifié « DB ».

Avant de commencer les travaux, évaluez l’étendue des dommages. Le gonflement du remblai est un processus chimique qui s’arrête après un certain temps, il n’est donc pas toujours nécessaire de procéder à une excavation. Cette solution est durable, mais représente un investissement important.

Combien coûte le retrait de la pyrite?
Le prix pour enlever la pyrite varie selon l’ampleur des tâches et la quantité de remblai à retirer. En moyenne, les travaux durent d’une à quatre semaines. Un sous-sol entier est plus coûteux à traiter qu’un garage en raison de l’excavation et du remblai nécessaires.

Si vous envisagez ces travaux, il est essentiel de bien choisir votre entrepreneur en rénovation.Que ce soit pour établir un budget ou organiser les différentes étapes de votre projet, consultez notre Guide complet sur la rénovation de maison afin de mieux planifier vos travaux.

Programmes d’aide, subventions et garanties
Si vous êtes confronté à un problème de pyrite ou de pyrrhotite, vérifiez si vous êtes couvert par le Plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs. Attention! Celle-ci expire cinq ans après la réception de votre maison ou de votre copropriété.

Les programmes d’aide à la rénovation RénoRégion ou RénoClimat pourraient également vous aider. Informez-vous aussi auprès de votre ville pour savoir s’ils offrent une aide financière pour les propriétaires touchés.

Concernant la pyrrhotite, le gouvernement du Québec soutient les propriétaires de bâtiments résidentiels grâce au Programme Pyrrhotite. Ce programme couvre 75 % des frais admissibles reconnus, jusqu’à concurrence de :

  • 75 000 $ si le bâtiment n’est pas couvert par le Plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs.
  • 15 000 $ si le bâtiment est couvert par le Plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs, mais que les travaux de remise en état des pièces situées au sous-sol ne sont pas couverts par ce plan.

Travailler avec un courtier pour plus de protection
Faire appel à un courtier immobilier pour acheter ou vendre une maison en zone à risque de pyrite offre une protection supplémentaire. Comme l’exige l’OACIQ, les courtiers doivent informer leurs clients des risques liés à la pyrite et des conséquences potentielles, en plus de leur recommander les bonnes actions à entreprendre. Ils doivent aussi divulguer toute information connue sur la présence de pyrite, même si aucun problème n’est visible.

Si un doute subsiste, le courtier peut recommander une analyse pour confirmer la présence de pyrite. Si des traces sont confirmées, des correctifs devront être apportés ou le prix de vente ajusté. Il veillera aussi à ce que l’acheteur obtienne le rapport d’expertise, quels que soient ses résultats.

Enfin, le courtier pourrait suggérer d’inclure une condition d’expertise dans l’offre d’achat. Toutefois, il ne peut pas ajouter une clause précisant un seuil permettant à l’acheteur de se désister, car il n’a pas l’autorité pour le faire et cette donnée est insuffisante pour évaluer les risques.

Vendre ou acheter une maison avec de la pyrite : il existe des solutions!
La pyrite, surtout présente dans certaines maisons âgées de 40 à 50 ans, peut endommager les fondations et diminuer la valeur d’une propriété. Heureusement, il existe des solutions pour prévenir et corriger ce problème. Que vous soyez propriétaire, acheteur ou vendeur, il est crucial de s’informer, de tester et d’agir rapidement en cas de détection.

À la recherche d’une nouvelle propriété? Faites équipe avec un courtier immobilier pour vous guider et éviter les désagréments liés à la pyrite ou à la pyrrhotite. Il saura identifier les signes à surveiller et vous aider à faire un choix éclairé.

Foire aux questions
1. La pyrite est-elle dangereuse pour la santé?

Selon le Département de santé publique de la Montérégie, la pyrite ne produit qu’une petite quantité d’acide sulfurique. Bien qu’elle soit inoffensive, elle peut causer des fissures dans les sous-sols, ce qui augmente l’humidité. Les moisissures se développent alors, ce qui affecte la qualité de l’air. Il est donc important de rester vigilant.

2. La pyrite est-elle un vice caché?

Pour que la pyrite soit considérée comme un vice caché, elle doit être inconnue de l’acheteur lors de la transaction. De plus, sa présence doit être antérieure à l’achat et avoir causé des dommages à la propriété. Si de la pyrite est détectée, mais qu’aucun dommage – comme des fissures – n’est apparu, le vendeur pourrait ne pas être tenu de rembourser l’acheteur.

3. L’inspection de maison comprend-elle un test pour la pyrite?

L’inspecteur en bâtiment ne prélève pas d’échantillons ni n’effectue d’analyse en laboratoire, ce qui doit être fait par des spécialistes.

Source: centris.ca

4e trimestre 2024 : Quoi retenir de la dernière année sur le marché?

Source: centris.ca
Les plus récentes statistiques de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), issues de la plateforme Centris, révèlent un rebond impressionnant du marché immobilier résidentiel au Québec en 2024. L’année 2024 a été particulièrement effervescente, avec une hausse marquée des ventes et des prix qui atteignent des sommets historiques, propulsée par la baisse progressive des taux d’intérêt.

« L’année 2024 a été marquée par un rebond du marché immobilier de la revente. Ce sont essentiellement les acheteurs expérimentés qui attendaient le premier signal d’un mouvement à la baisse des taux d’intérêt qui sont entrés plus massivement en action. Ces acheteurs, qui regroupent aussi les investisseurs, ont été particulièrement actifs dès les premiers mois de l’année. Les premiers acheteurs sont venus accroître davantage l’activité durant l’automne, profitant de la baisse des taux d’intérêt durant cette période et d’un nombre d’inscriptions disponibles sur le marché plus important », constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.

Ce bilan annuel de 2024également abordé dans l’épisode 31 du balado l’Immobilier en mouvement, met en lumière les principales tendances du marché immobilier résidentiel au Québec, et offre un aperçu des dynamiques qui façonneront 2025. Découvrez ici les chiffres clés et les perspectives qui vous permettront de comprendre l’évolution du marché et de prendre des décisions éclairées, que vous soyez acheteur ou vendeur.

Tendances des ventes dans la province en 2024
Les ventes résidentielles au Québec ont enregistré une augmentation de 19 % en 2024, atteignant un total de 90369 transactions, soit 14460 de plus qu’en 2023. Ce niveau d’activité est supérieur à la moyenne historique et comparable aux années 2018-2019. Les principaux moteurs de cette croissance ont été les acheteurs expérimentés, notamment les investisseurs, qui ont profité de la baisse progressive des taux d’intérêt tout au long de l’année. À la fin de l’année, ce sont les premiers acheteurs qui ont également contribué à l’effervescence du marché, bénéficiant des ajustements sur les prêts hypothécaires.

L’année 2024 en particulier a vu une intensification des ventes, notamment dans les grandes régions métropolitaines. Ces ventes ont été soutenues par l’annonce de l’allongement de la durée des prêts hypothécaires assurés à 30 ans, qui a stimulé les transactions au cours de la période.

Perspectives régionales : dynamique particulièrement forte dans certaines régions
Si les grandes villes du Québec ont connu une belle croissance, certaines agglomérations plus petites ont également affiché des hausses impressionnantes des ventes. Salaberry-de-Valleyfield, Lachute, et Sainte-Marie ont connu des augmentations exceptionnelles de plus de 28 %, confirmant l’intérêt croissant pour ces régionsoffrant des prix abordables.

En revanche, certaines petites localités comme Rivière-du-Loup et Matane ont vu leurs ventes reculer, toutes deux affichant une baisse limitée de 2 %.

Un marché plus concurrentiel : conseils pour naviguer dans la vente
Bien que le marché ait montré des signes de relance, le nombre d’inscriptions en vigueur reste limité. En 2024, 36230 propriétés étaient disponibles à la vente, une augmentation de 14 % par rapport à 2023. Toutefois, l’offre reste inférieure à la moyenne historique, ce qui maintient une dynamique de marché tendue pour les acheteurs.

Dans un environnement aussi dynamique, il est recommandé aux vendeurs de s’associer à un courtier pour tirer pleinement parti de cette reprise du marché. Avec un expert, vous serez mieux préparé pour naviguer dans les tendances actuelles et maximiser votre retour sur investissement.

Évolution des prix : les prix atteignent de nouveaux sommets
À l’échelle du Québec, les prix ont continué de croître de manière notable. En 2024, le prix médian des unifamiliales a augmenté de 8 %, atteignant 450000 $, tandis que les copropriétés ont vu leur prix médian augmenter de 5 % (378000 $). Les petites propriétés à revenus ont enregistré une hausse plus marquée de 12 %, portant leur prix médian à 585000 $.

Conditions du marché et délais de vente : les chiffres clés
Le marché reste favorable aux vendeurs, avec un délai de vente moyen de 60 jours pour les unifamiliales et les copropriétés, et 78 jours pour les petites propriétés à revenus. Cependant, ce chiffre est resté relativement stable par rapport à l’année précédente, illustrant une demande soutenue. 

Analyse régionale : coup d’œil sur les RMR

  • RMR de Montréal : Avec 43742 ventes, la RMR de Montréal a enregistr é une croissance de 20 %. Il s’agit d’une forte hausse de 7 421 transactions, marquant un retour à la moyenne historique. Le prix médian des unifamiliales a atteint 578000 $, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2023.
  • RMR de Québec : La RMR de Québec a enregistré 9835 ventes r ésidentielles sur son territoire en 2024. Cette région a vu ses ventes augmenter de 19 %, avec un prix médian des unifamiliales de 385000 $ (+10 %).
  • RMR de Gatineau : Les ventes résidentielles sur le territoire de la RMR de Gatineau se chiffraient à 4584 en 2024. Une hausse de 14 % des ventes a été enregistrée en 2024, avec un prix médian des unifamiliales atteignant 465000 $ (+6 %).
  • RMR de Sherbrooke : Les ventes résidentielles sur le territoire de la RMR de Sherbrooke se chiffraient à 2173 en 2024. Cette région a connu la plus forte croissance en termes de ventes, avec une augmentation de 26 %. Le prix médian des unifamiliales a grimpé à 420000 $, soit une hausse de 11 % par rapport à 2023.

Perspectives pour 2025 : une année pleine de promesses

Le marché immobilier québécois de 2025 devrait continuer sur sa lancée de 2024, avec des conditions toujours favorables aux vendeurs et des prix en légère hausse. Toutefois, certaines régions pourraient offrir davantage d’opportunités pour les acheteurs, notamment dans les petites localités et les régions métropolitaines en forte croissance.

Les vendeurs devront être attentifs aux tendances du marché et, si possible, se faire accompagner par des courtiers expérimentés pour tirer profit des meilleures conditions de vente. Quant aux acheteurs, l’année 2025 pourrait offrir des opportunités dans les segments où l’offre reste relativement abondante.

Source: centris.ca