Comment bien planifier son déménagement résidentiel?

Source: centris.ca

Vous envisagez de déménager, mais vous ne savez pas par où commencer? Une bonne préparation est essentielle. Ce guide détaillé vous accompagnera à chaque étape pour bien planifier votre déménagement, vous aidant à établir un calendrier clair et à suivre une chronologie précise pour une transition en douceur vers votre nouvelle résidence.

Il vous aidera aussi à choisir la bonne méthode pour déménager en respectant votre budget. Et surtout, il vous guidera pour éviter les pièges liés aux déménageurs et prévenir toute fraude potentielle.

Établir un calendrier global avec une chronologie des étapes importantes

6 mois avant le déménagement

  • Faire des recherches sur les compagnies de déménagement : Recherchez celles ayant de l’expérience sur le trajet que vous allez effectuer.
  • Commencer le tri : Posez-vous la question de l’importance de chaque item. Si ce n’est pas essentiel, donnez-le ou vendez-le.
  • Établir votre budget : Prévoyez un budget pour éviter les surprises, en incluant une marge supplémentaire pour les imprévus.

3 mois avant le déménagement

  • Choisir officiellement une compagnie de déménagement : Prenez le temps de sélectionner une compagnie fiable. C’est aussi le bon moment pour informer votre propriétaire de votre départ si vous êtes locataire.
  • Réserver le camion ou conteneur : Si vous optez pour la location, réservez trois mois à l’avance, surtout pour des dates chargées comme le 1er juillet.
  • Débuter l’emballage : Commencez progressivement avec les articles que vous utilisez le moins.
  • Effectuer des recherches pour vos services essentiels : Trouvez une nouvelle école pour les enfants, une clinique médicale, des associations, etc., et inscrivez-vous.

1 à 2 mois avant le déménagement

  • Gérer les formalités administratives
  • Changements d’adresse : Utilisez des services avec un outil de changement d’adresse, comme celui de MovingWaldo, pour faciliter ce processus.
  • Transferts des assurances et services (téléphone mobile, câble, internet, Hydro-Québec, etc.) : C’est un bon moment pour changer de fournisseur si nécessaire.
  • Continuer l’emballage : Emballez de plus en plus d’articles non essentiels et envisagez un service d’entreposage pour certains items (si nécessaire).

2 semaines avant le déménagement

  • Finaliser l’emballage : Planifiez aussi le déplacement des animaux et des plantes, qui ne seront pas pris en charge par les équipes de déménageurs.
  • Disposer des articles dangereux ou endommagés : Éliminez les produits toxiques, électroniques défectueux, piles, etc., en les apportant à l’écocentre, en vérifiant si votre ville offre de ramasser les items chez vous, ou en appelant une compagnie de collecte de déchets.
  • Réserver l’ascenseur : Si vous êtes en copropriété, assurez-vous de réserver l’ascenseur afin que le gestionnaire de l’entretien de la copropriété puisse mettre les protections nécessaires.

1 semaine avant le déménagement

  • Confirmer avec les déménageurs : Prévenez les imprévus en confirmant l’heure et la date du déménagement. Demandez si une place de stationnement doit être réservée.
  • Nettoyer le logement : Par respect pour les nouveaux locataires ou propriétaires, faites un nettoyage de base (comptoirs, aspirateur, serpillière, époussetage).

1 jour avant le déménagement

  • Préparer les électros : Débranchez le réfrigérateur 24 heures à l’avance, ainsi que les autres appareils.
  • Préparer un sac et une boîte d’articles essentiels : Vous ne voudrez pas fouiller parmi toutes les boîtes le jour du déménagement.
  • Planifier un horaire pour le jour du déménagement : Celui-ci vous aidera à rester organisé le jour J.
  • Préparer le pourboire : Bien que ce ne soit pas obligatoire, il est courant de donner un pourboire aux déménageurs s’ils ont bien travaillé. Préparez également de l’eau pour eux.

Évaluer le budget nécessaire au déménagement 

Le choix du mode de transport est une décision importante qui aura un impact direct sur votre budget. Pour vous aider à évaluer le budget nécessaire au déménagement, posez-vous les questions suivantes :

  • Quelle distance allez-vous parcourir? (déménagement local ou de longue distance)
  • Quel est le volume de vos biens?
  • Quel est votre budget maximal?
  • Êtes-vous prêt à mettre la main à la pâte ou préférez-vous déléguer certaines tâches?

En fonction de vos réponses, vous pourrez choisir entre louer un camion, faire appel à des déménageurs professionnels ou opter pour une solution intermédiaire, comme un conteneur de déménagement.

Option 1 : Louer un camion de déménagement

La location d’un camion de déménagement est la solution la plus abordable, coûtant environ 120 $ pour 6 heures avec un camion de 10 pieds (suffisant pour un 3 ½), avec 110 kilomètres à faire. Cependant, vous devrez mobiliser de l’aide et vous dépêcher pour le remplir, car la location est facturée à l’heure. Si vous avez du temps, de la patience, de la force et un budget serré, c’est la meilleure option pour vous.

D’autres frais à considérer

En plus des frais liés aux services des déménageurs ou à la location d’un camion ou d’un conteneur, le déménagement peut engendrer d’autres coûts.

L’emballage et le déballage

Pour économiser sur l’emballage et le déballage, pensez à récupérer des boîtes gratuites (Marketplace, épicerie) ou achetez-en en forfait à votre quincaillerie la plus proche. Les boîtes en plastique en location sont pratiques, mais plus coûteuses. Pour les objets fragiles, mieux vaut faire appel à des professionnels.

Les frais d’items spéciaux

Les objets fragiles ou spéciaux comme les pianos, les tables de billard, les œuvres d’art et les spas nécessitent un soin particulier lors d’un déménagement. L’emballage de ces articles demande du matériel spécifique qui peut être coûteux et des techniques précises pour assurer leur protection.

Si vous n’êtes pas certain de maîtriser ces techniques, il est préférable de faire appel à des professionnels de l’emballage. Ils sauront adapter leurs méthodes à la nature de chaque objet et minimiser les risques de bris.

Les frais dans votre copropriété

Parfois, votre copropriété peut vous facturer des frais de déménagement lors de la réservation de l’ascenseur, car elle doit installer des bâches protectrices. Informez-vous à l’avance avec votre gestionnaire de copropriété.

Astuces pour économiser sur votre déménagement

  • Désencombrez avant de déménager : Organisez une vente de garage, utilisez des plateformes en ligne ou donnez vos objets non utilisés. Vous réduirez ainsi le volume à déplacer et pourrez peut-être même gagner un peu d’argent.
  • Louez ou empruntez du matériel : Plutôt que d’acheter du matériel spécialisé (sangles, diable, courroies, couvertures de déménagement, etc.) pour un usage unique, envisagez de le louer ou de l’emprunter à votre entourage.
  • Comparez les offres de déménageurs : Utilisez des plateformes en ligne comme MovingWaldo pour obtenir plusieurs soumissions gratuites et comparer les prix.
  • Transportez vous-même certains objets : Pour les articles peu volumineux ou fragiles, privilégiez le transport personnel. Cela vous permettra de réduire les coûts de main-d’œuvre.
  • Coordonnez-vous avec d’autres personnes : Si vous connaissez des personnes qui déménagent en même temps que vous, envisagez de partager un camion de location.

Comment trouver un déménageur de confiance?

Avec toutes les mauvaises expériences que l’on entend à propos des déménageurs résidentiels, il est normal de douter et de ne pas savoir comment choisir la bonne entreprise. La première étape pour trouver un déménageur digne de confiance est de privilégier les entreprises de déménagement jouissant d’une solide réputation en ligne. Un site web professionnel, des avis clients positifs sur Google et d’autres plateformes sont des indicateurs fiables de leur sérieux.

Pour affiner votre recherche, assurez-vous que le déménageur potentiel :

  • Offre une assurance responsabilité civile d’au moins 1 million de dollars et une protection juridique des biens transportés. Ces garanties vous protègent en cas de dommages.
  • Facture après la prestation de service. Un petit dépôt de 100 $ peut être exigé, mais le solde doit être payé à la fin du déménagement.
  • Vous inspire confiance dès le premier contact. Une communication claire et professionnelle est essentielle.
  • Bénéficie d’une expérience significative dans le domaine. Plusieurs années d’expérience témoignent d’un savoir-faire éprouvé.
  • Pratique des tarifs compétitifs. Évitez les offres trop alléchantes qui pourraient cacher des mauvaises surprises.

Conseils pour le tri et l’emballage 

Avant de commencer l’emballage de vos affaires, il est essentiel de trier vos biens. Sinon, vous risquez de gaspiller de l’espace et de l’argent en achetant trop de boîtes ou en payant des emballeurs pour des articles inutiles.

Pour vous aider à trier et à décider quoi donner ou vendre, posez-vous les questions suivantes :

  1. Est-ce que cet objet sera utile dans mon nouveau logement?
  2. Est-ce que ça vaut le coût, le temps et les efforts de le déménager de mon logement?
  3. Cet objet a-t-il une valeur sentimentale importante? Existe-t-il une autre manière d’honorer cette mémoire sentimentale?
  4. Quelqu’un d’autre pourrait-il avoir plus besoin de cet objet, car je ne l’utilise pas?
  5. Le centre de dons, l’écocentre, mes propres ordures ou mon recyclage acceptent-ils cet objet?

Vous êtes maintenant prêt à commencer l’emballage. Il est conseillé decommencer le plus tôt possible, progressivement, et d’accélérer le processus à l’approche du déménagement. Si vous engagez des professionnels, vous pouvez leur confier cette tâche, mais sachez que cela vous coûtera environ le même tarif horaire que la main-d’œuvre pour le déménagement des objets.

Pour bien emballer, voici quelques conseils :

  1. Commencez par emballer vos cartons avec les objets que vous utilisez le moins : décoration, articles saisonniers, livres, appareils de cuisine peu utilisés, collections, jeux et loisirs.
  2. Identifiez vos boîtes correctement : Utilisez un marqueur pour indiquer le contenu et la pièce de destination.
  3. Emballez vos vêtements dans des boîtes de garde-robe : Ces boîtes sont souvent offertes gratuitement par les déménageurs.
  4. Utilisez des compartiments volumineux pour des objets non fragiles : Par exemple, des valises de voyage, des glacières et des bacs de rangement. Assurez-vous qu’ils sont bien scellés lors du transport.
  5. Mettez les objets fragiles et les objets lourds dans de petites boîtes : Cela évitera de les casser et de vous blesser.
  6. Emballez vos petits objets fragiles dans des vêtements : Cela peut inclure des assiettes, des verres, des cadres photo, des figurines, et plus encore.

Conseils pour le Jour J : le déménagement 

Avant de quitter votre logement :

  1. Réveillez-vous de bonne heure et habillez-vous confortablement.
  2. Suivez bien votre horaire de déménagement, mais ne vous découragez pas s’il y a quelques imprévus.
  3. Communiquez bien avec les déménageurs et soyez présent sur les lieux s’ils ont des questions.
  4. Restez hydraté et prenez des petites pauses de temps en temps.
  5. Assurez-vous que rien n’est laissé derrière.

À votre arrivée dans le nouveau logement :

  1. Inspectez bien vos boîtes avant de les déballer. Déballez d’abord vos essentiels comme la vaisselle et les articles de toilette (brosse à dents, savon, serviettes).
  2. Si c’est un logement loué, prenez des photos de l’état initial.
  3. Assemblez les meubles les plus importants comme la table et les lits. Laissez la décoration pour plus tard, même si c’est tentant.
  4. Cuisiner peut devenir trop compliqué, alors commandez de la nourriture.
  5. Dormez suffisamment la nuit pour avoir l’énergie nécessaire pour déballer le lendemain.

Une bonne planification pour un déménagement efficace

La fin de votre déménagement résidentiel est arrivée. Bien planifier son déménagement est maintenant beaucoup plus facile avec ce guide!

Pour bien vous intégrer dans votre nouveau quartier, rencontrez vos voisins; cela peut être avantageux pour se sentir bien dans une belle communauté. Informez-vous également auprès de la ville sur les événements à venir via les réseaux sociaux. Explorez les services de proximité tels que les parcs, les sentiers et les pistes cyclables. Enfin, la décoration est recommandée comme étape finale : amusez-vous!

FAQ 

1. Comment effectuer un déménagement écoresponsable?

Privilégiez les emballages réutilisables comme les couvertures, louez un grand camion pour éviter les multiples allers-retours, utilisez des bouteilles d’eau réutilisables, départissez-vous de vos biens de la bonne façon. Consultez le guide de RECYC-QUÉBEC pour découvrir la gamme complète de gestes afin de réduire votre empreinte écologique lors d’un déménagement.

2. Que faire en cas de dommages ou de pertes lors du déménagement?

En cas de dommages ou de pertes lors du déménagement, inspectez immédiatement vos biens et documentez tout problème avec des photos. Informez l’entreprise de déménagement par écrit et remplissez un formulaire de réclamation en suivant leurs instructions. Consultez votre contrat et votre assurance pour connaître vos droits et obtenir des devis pour les réparations ou remplacements nécessaires. Si la situation n’est pas résolue, envisagez de déposer une plainte auprès des associations de consommateurs ou des organismes de réglementation.

3. Comment faciliter son déménagement avec un animal?

Effectuez des recherches pour un gardien dans votre entourage ou une pension disponible le jour J, pensez à transférer le dossier vétérinaire dans la nouvelle clinique, achetez des produits pour aider avec le mal des transports et, finalement, essayez de suivre la même routine dans le nouveau logement pour faciliter la transition.

Source: centris.ca

Devrais-je acheter ou louer une maison… et investir?

Source: centris.ca
Acheter une maison est un rêve pour beaucoup de jeunes adultes. Mais est-il plus rentable d’acheter, ou de louer et d’investir? Alors que certaines personnes voient l’achat comme un bon investissement, d’autres préfèrent louer un appartement pour la liberté. Chaque option a ses avantages et ses inconvénients. La meilleure solution? Ça dépend de votre situation.

Dans cet article, nous allons examiner les principaux facteurs à prendre en compte pour identifier l’avenue qui vous convient le mieux. Que vous soyez un potentiel premier acheteur ou un locataire de longue date, vous trouverez des informations essentielles pour déterminer s’il est plus rentable de louer ou d’acheter une maison.

Quelle est la différence entre la location et l’achat d’une maison?

Examinons de plus près les avantages et les inconvénients de la location d’une maison, puis ceux de l’achat. En plus des aspects financiers, plusieurs autres éléments influenceront votre décision.

Avantages de la location

Louer une maison présente plusieurs avantages sous-estimés. D’abord, la liberté et la mobilité qu’offre la location sont idéales si vous voyagez ou déménagez souvent. De plus, le loyer est généralement plus abordable et comporte moins de risques financiers, ce qui permet d’épargner pour d’autres projets. Les dépenses pour les travaux et l’entretien sont à la charge du propriétaire, limitant ainsi les imprévus. Enfin, la location est intéressante si vous vivez dans un grand centre ou un secteur prisé et que vous ne pouvez pas acheter.

Inconvénients de la location

En tant que locataire, vous ne pouvez pas personnaliser ou modifier l’appartement, le condo ou la maison sans l’accord du propriétaire, ce qui peut être frustrant. De plus, vous dépendez de ce dernier pour l’entretien et les travaux. Comme le propriétaire peut reprendre le logement à la fin du bail ou augmenter le loyer, la location peut entraîner une certaine instabilité. Enfin, l’absence de patrimoine est un inconvénient majeur, car contrairement à l’achat, louer ne permet pas d’investir à long terme ou de réaliser des gains en capital.

Avantages de l’achat

En devenant propriétaire, vous n’avez plus à payer un loyer mensuel, ce qui est une grande satisfaction pour plusieurs. En outre, l’achat d’une maison offre plus de stabilité puisque vous ne dépendez plus des décisions d’une tierce personne. Ainsi, vous avez le contrôle total sur les rénovations et les aménagements.

Il est vrai que vous devez rembourser votre prêt et payer des intérêts à votre institution financière. Cependant, une partie de chaque paiement rembourse le capital, ce qui équivaut à de l’épargne accumulée. L’achat d’une propriété peut donc améliorer votre sécurité financière, car vous pourrez utiliser sa valeur nette pour d’autres projets. Comme la valeur d’une habitation augmente généralement avec le temps, cela vous permet de vous constituer un patrimoine familial solide. De plus, il existe certains avantages fiscaux et crédits d’impôt liés à la propriété.

Inconvénients de l’achat

D’un autre côté, acheter une maison comporte aussi des inconvénients. Le profit n’est ni garanti ni immédiat, car la valeur de la propriété peut fluctuer selon le marché immobilier. En outre, une revente précipitée peut diminuer les gains potentiels.

Le propriétaire est responsable de l’entretien et des rénovations, ce qui demande du temps et de l’argent pour maintenir le bâtiment en bon état. Finalement, l’achat d’une maison peut réduire la flexibilité et la mobilité, rendant les déménagements plus complexes et coûteux.

Quels sont les frais liés à l’achat et à la location d’une propriété?

Plusieurs experts recommandent de planifier vos besoins sur un horizon de cinq ans pour déterminer l’option la plus intéressante. Comme les frais à prévoir pour l’acquisition d’une maison sont souvent négligés dans le calcul du gain potentiel, il est crucial d’évaluer toutes les dépenses liées à l’achat d’une propriété.

Est-il plus rentable de louer ou d’acheter une maison?

Pour répondre à cette question, voici deux simulations effectuées grâce à l’outil de l’Autorité des marchés financier permettant de déterminer si l’achat d’une maison ou la location d’un appartement combinée à un investissement sur le marché boursier est plus favorable. Les scénarios sont basés sur une période de 25 ans avec les taux hypothécaires à 4,5 % et prennent en compte une localisation métropolitaine et en région. Dans les deux scénarios, les taux de rendements des placements après impôt sont projetés à 4,5 % et la hausse annuelle de la valeur de la propriété est estimée à 3,0 %.

Scénario 1 : acheter ou louer à Montréal

Achat : Pour acheter une propriété unifamiliale dans l’arrondissement Sud-Ouest de Montréal, il vous faudra débourser en moyenne 794 500 $ en 2024. Vous devrez disposer d’une mise de fonds minimale de 54 450 $ (calculée à 6,85 %) et payer une prime assurance hypothécaire de 29 602 $ imposée par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Avec un taux d’intérêt de 4,5 % et un amortissement sur 25 ans, votre paiement mensuel total sera de 4 260 $. À cela, il faut ajouter les frais de démarrage, d’assurance habitation, d’entretien et les taxes scolaires et municipales. En supposant une augmentation annuelle moyenne de la valeur de la propriété à 3 %, votre investissement vaudra approximativement 1 663 507 $ dans 25 ans.

Location : En contrepartie, la location d’un logement de deux chambres dans le Sud-Ouest coûte environ 1 950 $ par mois en 2024, selon les données fournies par Zipplex. En investissant la somme initiale (mise de fonds) et en investissant la différence entre le logement et le coût qu’on aurait payé pour une hypothèque dans des placements à un rendement projeté de 4,5 %, la valeur de vos placements dans 25 ans atteindra 1 935 012 $, soit un écart de  271 505 $ par rapport à l’achat de maison.

Scénario 2 : acheter ou louer en région

Achat : Acheter une maison unifamiliale à Drummondville vous coûtera 345 000 $ en moyenne en 2024. Vous aurez besoin d’une mise de fonds minimale de 17 250 $ (5 %) et vous devrez payer une prime assurance hypothécaire de 13 110 $. Avec un taux d’intérêt de 4,5 % et un amortissement sur 25 ans, votre paiement mensuel sera de 1 887 $. Comme dans le scénario 1, il faut ajouter les taxes, frais d’entretien, etc. Dans 25 ans, la maison pourrait valoir 722 348 $, si on projette une augmentation de la valeur à 3 %.

Location : En revanche, le loyer moyen à Drummondville durant la même période est de 1 055 $ par mois. En investissant la différence entre le coût mensuel du loyer et les frais associés à l’achat d’une maison, ainsi que la mise de fonds qui aurait été nécessaire pour l’achat d’une maison, vos placements pourraient valoir 704 487 $ après 25 ans, soit 17 861 $ de moins que la valeur projetée de la maison de 722 348 $. Dans ce scénario, c’est après 15 ans que l’achat de maison commence à être plus avantageux que la location.

Selon ces hypothèses, si on souhaite habiter dans un quartier central d’une région métropolitaine, la location se révèle plus avantageuse, tandis que dans les villes de plus petite taille, l’achat devient plus rentable après quelques années. Bien entendu, cette estimation dépend de plusieurs facteurs et les résultats peuvent varier.

Louer, un meilleur investissement… en théorie

Louer peut sembler être un meilleur choix en matière d’investissement, surtout si le souhait est de vivre en centre urbain. Toutefois, la plupart des locataires ont du mal à investir la différence entre le prix du loyer et celui de l’hypothèque sur le marché boursier ou à diversifier leurs placements dans différents secteurs économiques. C’est pourquoi les experts arrivent souvent à la conclusion que l’achat est une forme d’épargne forcée qui constitue un meilleur investissement.

Par ailleurs, les deux scénarios présentés tiennent uniquement compte de l’aspect financier. Cependant, au moment de déterminer s’il est plus rentable de louer ou d’acheter, il faut aussi penser à tous les éléments de son quotidien, tels que ses besoins et sa qualité de vie. Par exemple, seriez-vous prêts à vivre en famille dans une propriété louée?

5 questions à se poser avant d’acheter

En vous questionnant et en observant les tendances du marché immobilier, vous pouvez déterminer si vous êtes prêt à acquérir une habitation, que ce soit de manière traditionnelle ou en choisissant la location avec option d’achat, par exemple. Voici donc cinq questions à vous poser avant d’acheter une propriété.

1.  Quel est le salaire minimal pour acheter une maison?

Avant de vous lancer dans l’achat d’une maison, il est crucial de déterminer si vos revenus actuels vous permettent de couvrir les dépenses liées de la propriété souhaitée. Voici divers scénarios pour évaluer le salaire minimal pour acheter une maison dans différentes régions du Québec, basés sur les données du premier trimestre de 2024, incluant un taux d’intérêt de 5 % et un amortissement sur 25 ans.

Étant donné qu’il est recommandé d’accorder environ le tiers du revenu pour se loger, les calculs ont été faits en considérant que seulement 33 % du revenu annuel net servirait aux versements et qu’une mise de fonds, de 5 % ou de 20 %, serait donnée. N’oubliez pas d’ajouter la prime SCHL, au besoin, et les taxes foncières.

Notez qu’une mise de fonds initiale de 5 % est requise si le prix de vente est inférieur à 500 000 $. Pour les propriétés d’une valeur supérieure à 500 000 $, la mise de fonds est de 5 % pour la première tranche de 500 000 $ et de 10 % pour la tranche entre ce montant et un million de dollars, le montant maximal assurable par la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Si votre mise de fonds initiale est de 20 % ou plus, vous n’avez pas à payer l’assurance de la SCHL.

2. Quel est l’état de mes finances? 

Les futurs acheteurs doivent se poser ces questions pour évaluer la santé de leurs finances. Quelle cote de crédit faut-il avoir pour acheter une maison? Comment calculer mon ratio d’endettement? Consultez un conseiller financier pour établir un plan solide qui prendra en compte vos autres dettes : cartes de crédit, prêts personnels et auto, etc.

3. Comment se porte le marché immobilier?

Si vous envisagez d’acheter une maison, surveillez de près le marché immobilier et les taux d’intérêt. Lorsque le marché est en hausse, les prix augmentent également. Ainsi, même si les prix semblent élevés, ils peuvent encore gonfler. Il pourrait donc être profitable d’acheter dès maintenant. Pour prendre une décision éclairée, faites équipe avec un courtier immobilier qui pourra vous renseigner sur l’état du marché, y compris sur le choix de votre futur quartier.

4. Quels seront mes besoins d’ici cinq ans?

Il est important de déterminer vos besoins sur un horizon de cinq ans en tenant compte de vos objectifs personnels et professionnels. Votre situation familiale et votre état civil sont donc des éléments à prendre en considération. Même chose si vous devez vous installer temporairement dans une région pour votre travail ou vos études. Ainsi, acheter une maison avec l’intention de la revendre dans deux ans ne serait certainement pas avantageux financièrement en raison des frais associés à la transaction elle-même.

5. Suis-je prêt à devenir propriétaire?

Devenir propriétaire implique de prendre en charge de nombreuses responsabilités en étant prêt à faire face à divers imprévus. L’entretien, les rénovations mineures et les travaux d’envergure peuvent engendrer des dépenses considérables. Toutefois, si vous êtes habile de vos mains et que vous disposez d’une certaine épargne, cela peut représenter un projet stimulant.

Acheter ou louer : une décision qui dépend de sa situation personnelle

En fin de compte, plusieurs experts estiment que le critère déterminant pour acheter ou louer une maison est le désir de devenir propriétaire. Il s’agit de l’enthousiasme lié à la perspective de posséder sa propre maison et d’avoir la possibilité de la personnaliser. La véritable question n’est donc pas de savoir s’il est plus rentable d’être propriétaire ou locataire, mais plutôt : « Est-ce que la satisfaction d’être propriétaire justifie les frais et responsabilités qui y sont associés? ».

Prêt à entreprendre les démarches pour louer une propriété ou acheter une maison? Faites équipe avec un courtier immobilier qui vous accompagnera à chaque étape de votre projet.

Source: centris.ca

Naviguer l’achat d’une première propriété sans stress

Source: realtor.ca

On réalise très rapidement lorsqu’on entre sur le marché immobilier que ce n’est pas un marché comme les autres. Les fluctuations de prix, les intervenants impliqués et les informations à prendre en compte sont uniques par rapport à plusieurs autres biens de consommation et d’investissement quotidiens.

C’est toutefois un chemin qu’une majorité de Canadiens emprunte, et il est important de bien préparer cette aventure pour éviter certains pièges.

Jouer à l’économiste
Lors de l’achat d’une propriété, les premières considérations sont le plus souvent d’ordre financier.

Dans un premier temps, il est fortement recommandé aux premiers acheteurs, mais aussi aux acheteurs plus expérimentés, de préparer un budget en adoptant une posture « réaliste ».

Nombre de ménages surestiment leur capacité à rembourser une propriété et négligent les petites dépenses du quotidien, les imprévus et l’importance d’épargner, en plus des versements hypothécaires.

Dans un deuxième temps, plusieurs premiers acheteurs négligent de considérer l’ensemble des frais liés à l’achat de la propriété, comme les frais de clôture et les dépenses discrétionnaires.

Dans le même ordre d’idées, il est essentiel de s’intéresser au marché lui-même. Un courtier ou agent immobilier, ou un conseiller ou planificateur financier, pourra vous renseigner sur les grandes tendances liées à l’offre, à la demande et à l’évolution probable des prix.

Courtier immobilier depuis 2016, Jeff Lee se prononce : « Les premiers acheteurs devraient baser leur décision d’achat sur les ventes comparables du secteur et des données tangibles fournies par leur courtier immobilier ».

L’immobilier est un bien économique dont le prix a tendance à fluctuer, et si le marché a été surtout haussier ces dernières années, il n’est pas exclu qu’une correction vienne diminuer le prix de votre propriété.

Savoir ce que l’on achète
Lorsque le marché est particulièrement effervescent, comme cela l’a été ces dernières années, plusieurs acheteurs sont tentés d’abandonner l’exigence d’inspection de la propriété.

Ainsi, ils investissent des centaines de milliers de dollars dans l’achat d’un bien dont ils ne connaissent pas véritablement les qualités. Il est fortement suggéré de faire affaire avec un inspecteur en bâtiment certifié afin de faire analyser et décrire l’état général de la propriété, incluant la structure, mais aussi l’électricité, la plomberie, le chauffage, l’isolation, etc.

Des problèmes cachés ou même apparents pourraient ne pas être décelés par un premier acheteur, et devenir une source d’inquiétudes par la suite.

« Même si c’est une décision de vie importante et avec son lot d’émotions, il est important de garder la tête froide et de mettre son chapeau de business quand vient le temps de réaliser des transactions immobilières », ajoute Jeff Lee.

Travailler avec des professionnels
Avant de vous lancer dans l’achat d’une première propriété, il est utile d’obtenir une préautorisation hypothécaire. Pour les premiers acheteurs, nous recommandons la lecture de cet article qui explique bien la différence entre préqualification et préautorisation.

Un courtier hypothécaire ou un directeur de comptes bancaires pourra vous aider lors de cette étape.

Outre les experts en financement, d’autres professionnels sont également nécessaires et il est utile pour les premiers acheteurs d’identifier ceux-ci le plus tôt possible : quel sera le courtier ou agent immobilier qui vous accompagnera dans l’achat?

Quel est le notaire que vous inscrirez sur la promesse d’achat? Assurez-vous que celui-ci soit disponible dans les délais impartis sur votre promesse d’achat. Certains achats requièrent même l’intervention d’un avocat spécialisé en droit immobilier.

Bref, en évitant les pièges liés à l’aspect économique et à l’inspection du bien, et en s’assurant d’être bien entouré par des professionnels tout au long du processus, vous ferez de ce premier achat une expérience agréable tout en diminuant les risques.

Source: realtor.ca

Achat de maison : 13 frais à prévoir avant, pendant et après

Source: centris.ca

L’achat d’une maison ou d’un condo peut comporter différents frais, autant des coûts ponctuels lors de la transaction, que des dépenses récurrentes. Il est essentiel de comprendre le vrai coût de devenir propriétaire avant de faire le grand saut! Voici un guide détaillé pour mieux vous aider à anticiper les dépenses et prévoir un bon budget pour une maison.

1. La mise de fonds

Coût moyen : 5 % à 20 % de la valeur de la propriété

Bien que ce ne soit pas une dépense en soi, mais plutôt un investissement, il est crucial de prévoir un montant suffisant pour la mise de fonds avant d’acheter la propriété de vos rêves. C’est la toute première étape de votre parcours immobilier. Dans un monde idéal, on recommande de prévoir une mise de fonds de 20 % afin de bénéficier de paiements hypothécaires plus bas.

Cependant, étant donné que l’accès à la propriété devient de plus en plus un défi, il est possible de mettre seulement 5 % de la valeur de la propriété. Dans ce cas, votre institution financière vous demandera de contracter une assurance prêt hypothécaire, fournie par la SCHL.

Comment faire pour économiser pour votre mise de fonds de maison? Outre l’accumulation d’argent dans un compte d’épargne, il existe plusieurs moyens pour financer sa mise de fonds : RAP, aide d’un proche, don d’équité, crédit et prêt personnel, etc.

2. L’inspection de maison

Coût moyen : 750 $ à 850 $ pour une résidence unifamiliale

Pour vous assurer de ne pas trouver de vices cachés ultérieurement, il est essentiel de recourir aux services d’un inspecteur en bâtiment pour les propriétés existantes. Vous vous évitez ainsi de mauvaises surprises qui pourraient possiblement vous coûter très cher. Le prix d’une inspection de maison peut changer d’une ville à l’autre et en fonction des caractéristiques du bâtiment, mais vous pouvez calculer entre 750 $ et 850 $ pour une résidence unifamiliale.

3. Le coût d’évaluation 

Coût moyen : 500 $ à 900 $ pour une résidence unifamiliale

Bien que ce ne soit pas fréquent, votre institution financière pourrait exiger une évaluation immobilière afin de valider la valeur marchande de la maison. L’évaluation est réalisée par un évaluateur professionnel indépendant qui inspecte la propriété et analyse divers facteurs, tels que la taille, l’état, l’emplacement et les ventes récentes de propriétés comparables dans le quartier. L’objectif principal de l’évaluation est de s’assurer que le montant du prêt correspond à la valeur réelle de la propriété, minimisant ainsi le risque pour le prêteur.

4. Les frais de notaire ou frais de clôture

Coût moyen : 500 $ à 1 500 $ et plus

La transaction immobilière inclut obligatoirement une visite chez le notaire pour officialiser la vente. Le notaire joue un rôle crucial en veillant à la légalité et à la sécurité de la transaction. Il faut donc considérer les frais de notaire pour l’achat d’une maison.

En plus de rédiger et d’authentifier l’acte de vente, il vérifie les titres de propriété pour s’assurer qu’il n’existe aucune hypothèque ou autre charge pouvant affecter le transfert de propriété. Le notaire examine également le certificat de localisation, qui fournit une description détaillée de la propriété, incluant les limites, les bâtiments et les éventuelles servitudes. Finalement, il s’assure de l’état des taxes municipales et scolaires, confirmant qu’elles sont à jour et qu’il n’existe aucune dette qui pourrait être transférée au nouveau propriétaire.

C’est au notaire que la mise de fonds est transférée dans un fidéicommis, souvent quelques jours avant le rendez-vous, soit par virement électronique, traite bancaire ou chèque certifié. Ce délai, appelé délai de compensation, est en place pour vérifier la provenance de l’argent et éviter la fraude immobilière.

5. L’assurance-titres

Coût moyen : 375 $ à 500 $ et plus

Dans certains cas, votre notaire pourrait vous alerter sur des problèmes potentiels concernant les titres de propriété. L’assurance-titres offre une protection contre divers risques, tels que les arriérages de taxes, les encroûtements, les violations de règlements municipaux, les erreurs d’arpentage ou encore l’absence de certificat de localisation.

Pour illustrer son utilité, imaginez que vous achetiez une propriété avec un cabanon apparemment situé sur votre terrain, mais qui en réalité empiète chez votre voisin. Si votre voisin demande que le cabanon soit déplacé, l’assurance-titres pourrait couvrir les frais associés à ce déplacement pour résoudre la situation. Cette assurance est non obligatoire et elle peut être contractée autant par l’acheteur que par le vendeur lui-même. Le prix de l’assurance-titres se situe à 375 $ et plus.

6. Les frais de déménagement et de branchement

Coût moyen : 100 $ à 150 $ et plus de l’heure pour un service de déménagement

Qui dit nouvelle propriété, dit déménagement! Vous avez le choix d’utiliser votre huile de coude et d’assumer le déménagement par vous-même en louant un camion, ou encore de faire appel à des professionnels. Pour la location d’un camion, on peut compter entre 30 $ et 50 $ de l’heure, tandis que le prix d’un déménagement complet avec deux déménageurs tourne autour de 100 $ à 150 $ de l’heure.

Vous ferez aussi peut-être face à des frais de branchement pour installer votre nouveau service d’internet ou de téléphonie.

7. La taxe de bienvenue ou les droits de mutation

Coût moyen : Variable selon la valeur de la propriété et l’emplacement

Au Québec, la taxe de bienvenue, aussi appelée droits de mutation immobilière, correspond à des impôts provinciaux et municipaux qui s’appliquent à l’achat d’une propriété. De quelques semaines à quelques mois après l’achat de votre propriété, la municipalité exigera le paiement. Ce montant dépend de la valeur de votre propriété, et considérera le montant le plus élevé entre le prix payé et l’évaluation municipale.

Pour une propriété vendue 260 000 $, vos droits de mutation seront donc de :

0,5 % pour la première tranche de 50 000 $ : 50 000 $ x 0,5 % =250 $
1 % sur la tranche de 50 000 $ à 250 000 $ : 250 000 $ - 50 000 $ = 200 000 $ x 1 % = 2 000 $
1,5 % sur la tranche de 250 000 $ et plus : 260 000 $ – 250 000 $ = 10 000 $ x 1,5 % = 150 $
2 % pour la tranche de 500 000 $ et plus (pour Montréal seulement)
Le montant total sera donc de : 250 $ + 2 000 $ + 150 $ = 2 400 $. Ce calcul de la taxe de bienvenue est approximatif car les droits de mutation peuvent différencier selon la municipalité.

8. Les intérêts d’hypothèque

Coût moyen : selon le montant du prêt et le taux hypothécaire obtenu

Comme tout crédit, une hypothèque comporte des intérêts que vous paierez tout au long de votre remboursement. Ces frais sont calculés selon le taux (fixe ou variable) avec lequel vous allez contracter votre hypothèque. Le taux d’intérêt de l’hypothèque est déterminé par l’institution financière selon plusieurs facteurs : la durée du terme, vos antécédents en matière de crédit, le taux préférentiel actuel, etc.

Chaque fois que vous renégociez le terme de votre hypothèque, le plus souvent au 5 ans, vous négociez à nouveau votre taux d’intérêt. Pour calculer les intérêts payés selon l’amortissement hypothécaire, consultez la calculatrice hypothécaire du Gouvernement du Canada.

9. L’assurance prêt hypothécaire

Coût moyen : Entre 1,75 % et 2,95 % du montant du prêt hypothécaire

Si vous avez effectué une mise de fonds inférieure à 20 %, votre institution financière exigera la souscription d’une assurance prêt hypothécaire pour garantir son investissement. Cette assurance est donc obligatoire. Fournie par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), elle correspond à un pourcentage du montant du prêt, déterminé en fonction du montant de la mise de fonds initiale. Plus l’écart entre le prêt et le prix de la propriété est important, plus le pourcentage de la prime est élevé.

La prime est payée en votre nom par l’institution financière qui vous accorde le prêt, puis ajoutée au montant de votre prêt hypothécaire. Vous remboursez donc la prime sur la même période d’amortissement que votre prêt.

10. Les taxes municipales ou taxes foncières

Coût moyen : Taux variant entre 0,4 % et 2,0 % de la valeur de la propriété

Chaque année, votre municipalité émet un avis de taxes foncières à payer en un ou plusieurs versements, selon les dates préétablies tout au long de l’année. Ces fonds sont essentiels pour financer les services municipaux, tels que la sécurité publique, l’entretien des routes, la gestion des parcs, et plus encore. Le montant des taxes est calculé en multipliant la base d’imposition, soit la valeur foncière de votre immeuble, au taux de taxation en vigueur.

Le taux de taxation est fixé par chaque municipalité et varie généralement entre 0,4 % et 2 %. Il est bon à savoir que les municipalités procèdent à des révisions de taux annuelles. La ville peut charger des frais supplémentaires, par exemple d’infrastructure ou d’aménagement. C’est le cas avec des propriétés neuves situées dans un quartier en développement.

11. Les taxes scolaires

Coût moyen : 0,09152 $ du 100 $ d’évaluation

Une fois par année, en juillet, vous recevrez un compte de taxes scolaires. Ces taxes servent à financer le système d’éducation publique, par exemple pour l’entretien des immeubles, la consommation énergétique, le transport scolaire, etc. Ces taxes sont calculées en pourcentage de la valeur foncière, et le taux est établi par le gouvernement du Québec pour l’ensemble des propriétaires. Le paiement doit être fait en un versement, sauf pour les comptes de taxes s’élevant à plus de 300 $.

12. L’assurance habitation

Coût moyen : Selon le type de propriété et sa valeur

Tout comme lorsqu’on est locataire, il est crucial de se munir d’une assurance habitation. Vous voulez faire en sorte de protéger au maximum votre investissement. L’assurance habitation vous offre, en règle générale, une protection contre les dommages ou pertes, les vols de biens personnels dans la maison ou la voiture, les blessures à des personnes qui visitent votre propriété ou les dommages que vous pourriez causer accidentellement à la propriété de quelqu’un d’autre.

Sachez que, si vous achetez un condo, le syndicat de copropriété a la responsabilité de faire assurer l’immeuble, les parties et biens communs. En revanche, vous devez tout de même vous procurer une assurance habitation pour votre unité.

13. Les dépenses d’entretien, coûts de rénovation ou frais de copropriété

Coût moyen : 1 % à 3 % par an de la valeur de la propriété pour l’entretien

Être propriétaire implique inévitablement des responsabilités en matière d’entretien de maison! Déneigement, tonte du gazon, réparations mineures… Préserver et valoriser votre propriété passe par un entretien régulier et des rénovations bien planifiées. Bien que le coût de l’entretien de maison soit variable et difficile à prévoir avec précision, il est souvent recommandé de prévoir entre 1 % et 3 % de la valeur de la propriété par an pour les travaux d’entretien courants.

Quant aux rénovations, leur coût dépend de plusieurs facteurs, tels que la nature des travaux, la taille des pièces et la qualité des matériaux utilisés. Pour des rénovations majeures comme une salle de bain, le prix peut être inférieur à 14 000 $. Pour une cuisine, prévoyez souvent 18 000 $ et plus. Du côté extérieur, le prix du remplacement de la toiture s’élève à 7 000 $ et plus, tandis que le prix pour un changement de revêtement extérieur ou le remplacement des fenêtres peut facilement dépasser les 14 000 $.

Ces investissements peuvent s’avérer essentiels pour maintenir la valeur de votre maison et assurer votre confort à long terme. Vérifiez les subventions disponibles pour vos rénovations.

Les autres dépenses possibles ou frais pour l’achat d’une maison

Nous avons fait un tour d’horizon des frais et dépenses incontournables lors de l’achat d’une propriété. Par contre, selon votre situation spécifique, certains autres coûts peuvent s’ajouter.

Tests spécialisés

Lors de l’achat d’une propriété, il est possible de rencontrer des risques liés à la présence de pyrite, de vermiculite ou d’autres agents contaminants. De plus, si la propriété est desservie par un puits privé ou si l’eau présente une odeur ou un goût indésirable, il est recommandé de procéder à des tests pour évaluer la qualité de l’eau.

Pour écarter tout risque ou en mesurer l’ampleur, il peut être nécessaire de faire appel à un spécialiste qualifié. Ces tests garantissent que la propriété est sécuritaire et évitent des coûts potentiels de réparation ou des problèmes de santé à long terme.

Impôt sur le gain en capital pour les résidences secondaires

Si votre achat immobilier concerne une propriété que vous ne comptez pas habiter comme résidence principale, par exemple un chalet, vous n’avez pas de coûts supplémentaires à proprement parler, mais il existe une incidence fiscale lors de la revente. Le gain en capital réalisé lors de la vente sera ajouté à vos revenus gagnés et imposé l’année de la vente.

Assurance vie, maladie ou invalidité

Vous pouvez, par exemple, vous procurer une assurance vie, maladie ou invalidité qui peut vous aider avec vos versements hypothécaires ou encore le remboursement total dans certains cas spécifiques.

TPS/TVQ

Lors de l’achat d’une construction neuve, vous devez payer la TPS et la TVQ sur le prix de vente. De plus, il se peut que vous ayez à payer des frais de raccordement aux services municipaux, tels que l’eau, l’égout et l’électricité. Ces coûts supplémentaires doivent être pris en compte dans votre budget lors de l’achat d’une nouvelle propriété.

Garanties supplémentaires

Certaines associations, comme l’ACQ, offrent des garanties additionnelles pour vous protéger contre les vices cachés, assurer que le condo que vous souhaitez acquérir a été construit selon les normes en vigueur, ou encore fournir une garantie de qualité pour les rénovations. Ces garanties offrent une tranquillité d’esprit supplémentaire en s’assurant que votre investissement immobilier est protégé et conforme aux standards de qualité requis.

Rétribution du courtier

Si vous faites affaire avec un courtier immobilier, vous pourriez avoir à débourser des frais de courtage, selon votre entente contractuelle avec celui-ci. La rétribution prévue peut également être assumée par le vendeur et répartie entre les deux courtiers.

Connaitre les coûts reliés à l’achat de maison pour budgétiser efficacement et éviter les surprises

Fini les frais cachés! Vous connaissez maintenant tous les coûts associés à l’achat et à la possession d’une propriété. Vous êtes bien préparé pour établir un budget et calculer votre capacité d’emprunt. Et ne vous inquiétez pas, les coûts peuvent paraitre nombreux, mais il existe de nombreux programmes, subventions et crédits d’impôt conçus pour aider les premiers acheteurs, les familles et d’autres groupes à réaliser leur rêve d’accéder à la propriété.

Profitez de ces aides pour alléger votre charge financière et faciliter votre parcours vers l’acquisition de votre nouvelle maison!

FAQ

Quels sont les frais de clôture?

Les frais de clôture font référence aux divers frais et dépenses survenant lors des dernières étapes d’une transaction immobilière, d’une valeur variant entre 1,5 % et 4 % du prix d’achat. Ces coûts incluent des éléments tels que les frais juridiques, les droits de cession immobilière, l’assurance-titres, la taxe de bienvenue, ainsi que d’autres dépenses diverses liées au transfert de propriété.

Quelles sont les taxes à payer quand on achète une maison?

Lors de l’achat d’une maison, il faut payer la taxe de bienvenue (droits de mutation) une seule fois. De plus, chaque année, le propriétaire doit payer les taxes municipales, qui incluent les taxes foncières et scolaires.

Qui paie les frais de notaire, l’acheteur ou le vendeur?

Il est courant que les frais de notaire soient partagés entre l’acheteur et le vendeur, sauf si la promesse d’achat en statue autrement. L’acheteur prend en charge les frais liés à l’achat immobilier, tandis que le vendeur assume, par exemple, les frais de quittance pour mettre fin à son hypothèque.

Source: centris.ca