Les questions à poser lors de la visite d’un appartement

Source: centris.ca
Que vous recherchiez votre tout premier appartement ou que vous envisagiez de changer de quartier, visiter un logement est une étape essentielle avant de signer un bail. Les visites peuvent parfois être rapides, et il est facile d’oublier de poser certaines questions importantes. Pour éviter les mauvaises surprises, il est important de poser des questions au propriétaire ou au gestionnaire de l’immeuble sur divers aspects du logement, et de réaliser certaines vérifications par vous-même lors de la visite. Voici une liste complète de questions à poser lors d’une visite afin d’évaluer au mieux votre futur chez-vous.

Informations générales sur le logement

1. Quelle est la date de disponibilité du logement?

Au Québec, les baux sont généralement du 1er juillet au 31 juin. Par contre, pour les condos, constructions neuves et maisons, les dates d’occupation peuvent varier.

2. Y a-t-il un ascenseur?

Selon l’étage où se situe l’appartement, demandez s’il y a un ascenseur et si les escaliers sont intérieurs ou extérieurs. C’est un atout non négligeable en plein hiver!

3. Est-ce que les électroménagers sont inclus?

S’ils ne le sont pas, prévoyez un budget pour leur achat. Assurez-vous également que l’espace convient aux électroménagers nécessaires : vérifiez les dimensions du réfrigérateur, la configuration de la laveuse et de la sécheuse (côte à côte ou empilées) et la présence d’un emplacement prévu pour un lave-vaisselle.

4. Est-ce que les meubles sont inclus?

Si oui, dressez une liste détaillée des meubles fournis afin d’éviter toute confusion. Par exemple, si le logement est censé inclure un lit, s’agit-il d’un grand lit ou d’un futon qui a déjà vécu de meilleures années? Un bureau peut-il être une vraie table de travail ou juste une tablette murale?

5. Quels commodités ou services sont inclus?

Dans certaines locations, surtout de type condo, vous pourriez avoir accès à des extras intéressants! Par exemple, un gym sur place vous permettant d’éviter un abonnement coûteux, une piscine pour survivre aux canicules de juillet, ou encore une salle commune où organiser des soirées sans entasser tout le monde dans le salon.

État de l’immeuble et entretien du logement

6. Depuis combien de temps le logement est-il inoccupé?

Savoir combien de temps le logement est resté vacant peut vous donner des indices sur son état et la demande pour cette propriété. Il est aussi utile de connaître la raison pour laquelle les précédents locataires ont quitté les lieux. Un départ rapide pourrait être un signe d’un problème, comme un voisinage bruyant ou des soucis de maintenance non résolus. N’hésitez pas à poser la question pour obtenir un aperçu plus complet de l’historique du logement.

7. Est-ce qu’il y a eu des rénovations récentes?

Les rénovations récentes peuvent être un excellent signe, montrant que l’appartement a été entretenu et mis à jour. Cependant, elles peuvent aussi être un indice de problèmes antérieurs. Par exemple, si la cuisine a été refaite récemment, cela pourrait signifier qu’il y avait des problèmes de plomberie ou d’électricité à régler. Il est utile de poser des questions sur les raisons des travaux effectués et de vérifier la qualité des rénovations pour vous assurer qu’elles ont été bien réalisées et ne cachent pas d’autres soucis sous le vernis!

8. Qui est responsable des réparations en cas de bris?

En général, le propriétaire est responsable des réparations majeures liées à l’immeuble, comme un problème de plomberie ou de chauffage. De son côté, le locataire doit s’assurer de maintenir le logement en bon état et de le remettre tel qu’il l’a reçu à la fin du bail. Toutefois, la ligne peut parfois être floue. Mieux vaut clarifier dès le départ ce qui est couvert par le propriétaire et ce qui relève du locataire pour éviter les mauvaises surprises en cours de bail. Il est conseillé de prendre des photos et de tenir un inventaire décrivant les lieux en prenant possession de l’appartement.

9. Y a-t-il déjà eu des problèmes de punaises de lit dans l’immeuble?

On ne souhaite jamais faire face à des immeubles avec des punaises de lit, mais il vaut mieux prévenir et demander comment la situation a été réglée. Malheureusement, dans les centres urbains où la récupération des meubles mis au chemin est courante, c’est un problème qui se répand rapidement!

10. Quel est l’âge de l’immeuble?

Un immeuble ancien peut avoir beaucoup de charme, mais aussi son lot de surprises! Si le bâtiment n’est pas récent, renseignez-vous sur d’éventuels problèmes passés, comme des infiltrations d’eau, des rénovations majeures ou des travaux de structure.

11. Est-ce qu’il y a déjà eu des problèmes d’humidité ou de moisissures?

Inspectez les plafonds, les joints de carrelage et les coins des murs pour repérer d’éventuels signes d’humidité : taches inhabituelles, odeur persistante de renfermé, peinture ou papier peint qui s’écaille, condensation excessive sur les fenêtres ou encore petites taches de moisissure visibles.

12. Y a-t-il des espaces de rangement disponibles (remise, garde-robe, etc.)?

Le rangement, ça ne semble jamais assez grand… surtout une fois installé! Dans les condos, il y a souvent un locker hors du logement qui peut faire toute la différence pour entreposer un vélo, des articles saisonniers ou même ces boîtes qu’on promet toujours de trier « un jour ». Pendant la visite, informez-vous et prenez le temps de repérer le nombre et la taille des garde-robes pour vous assurer qu’ils conviennent à vos besoins. Mieux vaut éviter de devoir transformer le salon en entrepôt improvisé!

13. Qui s’occupe du déneigement?

L’hiver québécois peut réserver bien des surprises, alors mieux vaut savoir qui sortira la pelle! Informez-vous sur le déneigement du stationnement, mais aussi du perron, des escaliers et des autres zones communes.

Le loyer et les frais liés au logement

14. Quel est le montant exact du loyer et que comprend-il?

Certains loyers incluent le chauffage, l’eau chaude ou Internet, alors que d’autres non. Assurez-vous que le prix correspond à celui de l’annonce, certains gestionnaires d’immeubles ont plusieurs unités et une erreur peut arriver!

15. Quels sont les frais supplémentaires à prévoir?

Certains frais additionnels peuvent être à ajouter : stationnement, électricité, chauffage, Internet, rangement supplémentaire, etc.

16. Quel est le coût annuel du chauffage, de l’eau chaude et de l’électricité?

Vous pouvez consulter l’estimateur de coûts d’Hydro Québec pour avoir une estimation précise. Le coût du chauffage et de la climatisation peut varier selon le type de système (électrique, gaz, central), le nombre d’occupants et leurs habitudes.

17. Le loyer est-il sujet à une augmentation annuelle?

Anticipez les hausses pour éviter les mauvaises surprises. Vous avez la possibilité de négocier certaines conditions avec le propriétaire. Par exemple, en signant un bail de plus longue durée, vous pourriez éviter les augmentations annuelles. Pour connaître le montant du loyer payé par l’ancien locataire, consultez la section G du bail. Cela vous donnera une idée plus précise de l’évolution du loyer au fil du temps.

18. Comment se font les paiements du loyer?

Certains propriétaires acceptent uniquement certains modes de paiement, comme les chèques postdatés. Si vous n’en n’avez pas, il est bon de le savoir rapidement pour pouvoir les commander! Normalement, sauf indication précise dans le bail, le loyer est payé le 1er de chaque mois. Lorsque vous ferez vos paiements de loyer, n’oubliez pas de demander une preuve de paiement.

Règlements de l’immeuble et conditions du bail

19. Quelle est la durée minimale du bail et quelles sont les conditions de renouvellement?

Au Québec, les baux sont souvent d’une durée d’un an, ce qui fait que la majorité des gens déménagent le 1er juillet.

20. Quels sont les règlements de l’immeuble?

Chaque immeuble a ses propres règles, et mieux vaut les connaître avant de signer! Certains interdisent complètement de fumer, même sur votre balcon. D’autres imposent des restrictions sur le bruit : votre voisin du dessus joue de la batterie à 23 h? Mieux vaut vérifier les règles avant de découvrir son talent malgré vous!

21. Peut-on sous-louer l’appartement ou céder le bail en cas de départ anticipé?

Cela peut être utile en cas de changement de situation. Informez-vous si la sous-location est permise, car si le bail l’interdit, vous ne pourrez peut-être pas facilement le quitter avant son terme.

22. Est-ce que les animaux sont permis?

Demandez quels animaux sont permis, car selon la loi, les propriétaires ont le droit de refuser. Demandez précisément quels types d’animaux sont autorisés (par exemple, chiens, chats, animaux de petite taille, etc.). Vous pouvez consulter des trucs de la SPCA pour vous aider à louer avec un animal et préparer des lettres de références.

23. Est-ce qu’un cosignataire ou endosseur est nécessaire?

Si vous n’avez pas d’historique de crédit, le propriétaire pourrait vous demander un endosseur. En étant informé dès le départ, vous pourrez vous organiser et soumettre un dossier de candidature complet.

24. Est-ce qu’il est requis de payer un mois d’avance pour réserver l’appartement?

Sachez que de demander un dépôt de garantie au locataire est illégal au Québec, bien que cette pratique soit répandue dans les centres urbains. Cependant, il est permis d’exiger que le premier mois de loyer soit payé en avance.

Sécurité et voisinage

Un aide-mémoire incontournable pour votre recherche d’appartement
Trouver l’appartement idéal, c’est presque un sport de haut niveau! Entre les visites, les questions à poser et les comparaisons à faire, il y a de quoi s’y perdre. Nous espérons que cet aide-mémoire vous simplifiera la tâche et vous aidera à penser à tout!

Et n’oubliez pas : un courtier immobilier peut aussi vous accompagner dans votre recherche de location, pas seulement pour l’achat! Profitez de son expertise pour dénicher l’endroit parfait, et réduire votre stress!

Les tours à condo ont souvent un agent de sécurité, ou un système de contrôle des entrées et sorties. Vous pouvez vous informer s’il y a déjà eu des incidents au niveau de la sécurité.

26. Qui sont les voisins?

Un immeuble très bruyant peut être un inconvénient pour votre quotidien. Comprendre qui habite l’immeuble, par exemple des résidents de longue date ou récents, peut vous aider à faire un choix éclairé sur l’environnement.

27. Le quartier est-il sécuritaire?

Renseignez-vous sur le niveau de criminalité du secteur en consultant des sources officielles ou en discutant avec des résidents. Vérifiez également la présence de services de sécurité, d’éclairage public et d’initiatives communautaires qui contribuent à la tranquillité du quartier.

Stationnement et transport

28. Y a-t-il un stationnement inclus ou disponible à la location?

Demandez le coût, ou il est situé et quel emplacement occuperait votre voiture. Est-ce qu’il est partagé avec des voisins (ex. : stationnement derrière un triplex)? Comment on y accède? Par la ruelle?

29. Est-ce qu’il y a un stationnement pour les invités?

Où se trouve ce stationnement? Y a-t-il suffisamment d’espaces pour accueillir plusieurs visiteurs, par exemple dans une tour à condos? Quelle est la limite de temps autorisée pour le stationnement des invités?

30. Quelle est la réglementation en vigueur pour le stationnement dans la rue?

Faut-il une vignette? Quels sont les jours et heures permis? Y a-t-il des variations selon les saisons ou des exceptions lors d’événements spéciaux, comme le déneigement?

31. Quels sont les transports en commun accessibles à proximité?

Informez-vous des autobus, stations de métro ou tout autre moyen de transport en commun qui passent à proximité. Vous pourrez ainsi vérifier avec précision les trajets.

Autres considérations importantes

32. Y a-t-il une buanderie dans l’immeuble?

Sinon, demandez où se trouve la buanderie la plus proche.

33. Quelle est la procédure pour poser sa candidature?

Chaque propriétaire ou gestionnaire d’immeubles a son propre processus de sélection des locataires. Certains demandent simplement une preuve de revenu, tandis que d’autres exigent des références d’anciens propriétaires et procèdent à une enquête de crédit.

34. Quelle est l’orientation de l’appartement?

Si la luminosité est un critère important pour vous, renseignez-vous sur l’orientation du logement. Un appartement orienté plein sud recevra un maximum de lumière naturelle tout au long de la journée, tandis qu’une orientation nord offrira une ambiance plus tamisée. Vous aimez prendre votre café au soleil le matin? Vérifiez si la cuisine ou le salon sont orientés à l’est. Préférez-vous éviter la surchauffe en été? Une chambre à l’ouest risque d’être plus chaude en fin de journée.

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Source: centris.ca

Prix moyen des appartements à Montréal en 2025

Source: centris.ca
Montréal, métropole dynamique et multiculturelle, attire chaque année de nouveaux résidents, étudiants et professionnels en quête d’un chez soi. En 2025, le marché immobilier locatif montre enfin des signes de stabilisation. Cet article, écrit en collaboration avec le CTRL et son service Zipplex,un outil spécialisé dans l’observation du loyer marchand au Canada, vous guide à travers les tendances actuelles des prix des logements à Montréal, par quartier, pour vous aider à prendre une décision éclairée dans votre recherche de logement.

Tableau d’évolution du coût moyen par secteur de Montréal

Les quartiers abordables se situent en périphérie

Les quartiers les plus abordables sont concentrés en périphérie. Voici quelques-uns des quartiers qui se démarquent au niveau des prix des logements en ce début d’année :

Anjou : Situé dans l’est de Montréal, Anjou bénéficie de centres commerciaux, d’axes routiers stratégiques et d’une offre de transport en commun en plein développement, surtout avec le projet de prolongement de la ligne bleue du métro. Le quartier est porté par l’arrivée de nouveaux résidents attirés par des logements plus vastes et des prix encore abordables. Le logement de deux chambres se situe à 1 546 $, tandis que celui d’une chambre affiche une moyenne de 1 183 $, représentant une baisse de 10,13 % et 6,29 % respectivement par rapport à la même période de l’an passé. Les loyers de trois chambres ont quant à eux augmentés, relevant la moyenne à 1 819 $, mais avec une très faible variation de +1,53 % seulement.
LaSalle : Arrondissement bordé par le fleuve Saint-Laurent, LaSalle offre de grands espaces verts, des pistes cyclables et un cadre de vie privilégié pour les personnes cherchant à s’éloigner un peu du centre-ville de Montréal. Les loyers y restent modérés, on compte 1 560 $ (+3,77 %) pour un logement de deux chambres et 1 183 $ (+2,09 %) pour une unité d’une chambre. La hausse n’est pas négligeable pour les logements de trois chambres (+6,93 %), témoignant de son attractivité grandissante auprès des familles et des jeunes couples en quête d’espace.
Mercier–Hochelaga-Maisonneuve : Situé à l’est de Montréal, cet arrondissement dynamique séduit par son mélange de quartiers résidentiels, de commerces de proximité et d’espaces verts, notamment le parc Maisonneuve. Avec une moyenne de 1 552 $ (+8,20 %) pour un logement de deux chambres et 1 368 $ (+9,38 %) pour un appartement d’une chambre, le secteur connaît une augmentation notable des loyers, reflétant son attractivité croissante. Les logements de trois chambres affichent quant à eux un loyer moyen de 1 847 $, avec une augmentation plus modérée de 4,04 %.

Les quartiers plus difficiles d’accès

Plusieurs quartiers de Montréal présentent des options locatives moins accessibles, notamment en raison de l’offre composée principalement de condos neufs avec de nombreux services et de leur proximité avec le centre-ville, ce qui rend ces logements à la fois exclusifs et très recherchés. On note une augmentation considérable pour les logements de trois chambres, avec des augmentations de plus de 10 % en un an dans ces trois quartiers.

Le Sud-Ouest : Quartier en pleine effervescence, Le Sud-Ouest fascine par son mélange de modernité et d’histoire industrielle. Avec des secteurs prisés comme Griffintown et Saint-Henri, les loyers atteignent en moyenne 2 014 $ pour deux chambres et 1 682 $ pour une chambre. Les logements de trois chambres, quant à eux, ont subi une augmentation marquée de 14,49 %, portant la moyenne à 2 391 $. Son attractivité repose sur sa proximité avec le centre-ville, ses nombreux commerces branchés et ses espaces verts prisés comme le canal de Lachine.
Outremont : Si la variation des prix n’est pas spectaculaire, il est important de noter que les loyers moyens à Outremont sont déjà substantiels, avec 2 100 $ pour un 4 ½ et 2 150 $ pour un logement d’une chambre. Pour un appartement de trois chambres, on peut s’attendre à payer 2 980 $, une augmentation de 12,52 % par rapport à l’an passé. Outremont est historiquement cossu et continue d’attirer une clientèle aisée, séduite par le cachet des immeubles et la proximité des institutions (Université de Montréal, collèges privés).
Ville-Marie (Centre-ville) : L’hyper-centre de Montréal demeure un aimant pour les étudiants (grâce aux universités Concordia, McGill, UQAM) et les professionnels souhaitant éviter les déplacements. La compétition y est forte, et les loyers moyens se maintiennent dans le haut de la fourchette avec un prix moyen de 2 308 $ pour un logement de deux chambres et 1 668 $ pour un logement d’une chambre. Pour les logements de trois chambres, le prix moyen en 2025 se situe à 2 939 $, une augmentation de 14,98 % par rapport à 2024.

Les quartiers en plein essor

Certains quartiers montréalais continuent de se démarquer par leur dynamisme, affichant des variations importantes.

Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension : Ce quartier affiche une croissance marquée, surtout pour les appartements de trois chambres avec une hausse de 20,3 %, reflétant l’attrait des jeunes familles, mais il demeure plus abordable que Le Plateau et comparable à Rosemont ou Verdun. L’attrait de Villeray s’explique par une offre culturelle et commerciale en plein essor et de nombreux espaces verts et écoles. De plus, le quartier bénéficie d’une grande accessibilité au niveau des transports en commun et des pistes cyclables.
Lachine : Ce quartier se distingue par une hausse record des loyers d’une chambre (+27,8 %) et de deux chambres (+18,7 %), signe d’un engouement croissant. Ce dynamisme peut s’expliquer par la revitalisation du secteur du canal de Lachine, combinant nouveaux projets résidentiels, parcs riverains et une vie de quartier animée par des restaurants et commerces locaux. L’arrivée du REM et la proximité des autoroutes en font également un choix privilégié pour les travailleurs recherchant un accès rapide au centre-ville, tout en profitant d’un cadre plus paisible et abordable que les quartiers centraux.

Pourquoi les logements subissent des augmentations de loyers?
Le marché locatif montréalais traverse une période de transition marquée par plusieurs tendances. Si les augmentations de loyers font régulièrement la une des journaux, il est important d’en comprendre les causes profondes pour mieux naviguer ce paysage en évolution. L’inflation générale augmente les coûts d’exploitation des immeubles, notamment les taxes foncières, les assurances et les frais d’entretien, que les propriétaires répercutent sur les locataires, tout en essayant de trouver un équilibre raisonnable. La forte demande de logements locatifs, exacerbée par le coût élevé de l’accession à la propriété, crée de la concurrence. Finalement, la pénurie de logements disponibles, due en partie au ralentissement historique de la construction neuve, réduit l’offre locative.

Comment les augmentations de loyers 2025 sont-elles déterminées?
Chaque année, le Tribunal administratif du logement (TAL) émet une recommandation sur la hausse des loyers, en tenant compte de divers facteurs économiques tels que l’inflation et l’augmentation des coûts pour les propriétaires, incluant les taxes municipales et les assurances. En 2025, le TAL a suggéré une augmentation de 5,9 %, un record depuis 30 ans, ce qui a suscité de vives réactions.

Il est important de noter que le TAL émet des recommandations qui s’appliquent aux loyers réglementés, c’est-à-dire les baux soumis à sa juridiction. Pour les locataires de longue date, où l’écart cumulatif entre les loyers et l’inflation est difficile à rattraper, l’application de la hausse recommandée peut être justifiée. Cependant, pour les logements récemment loués, où le loyer a probablement été fixé au prix du marché, l’application de cette hausse ne devrait pas être automatique. De plus, il est important de se rappeler que les recommandations du TAL ne sont pas obligatoires, mais servent de référence.

Perspectives encourageantes pour le marché locatif de 2025
Le marché locatif montréalais montre des signes d’apaisement pour l’année à venir, offrant un rééquilibrage progressif entre l’offre et la demande. Plusieurs indicateurs clés laissent entrevoir une amélioration des conditions pour les locataires :

1. Une légère détente du marché

Les dernières projections de la SCHL indiquent une augmentation du taux d’inoccupation, qui devrait passer de 2,1 % en 2024 à 2,5 % en 2025. Bien que modeste, cette progression marque un infléchissement dans la tendance observée depuis plusieurs années.

2. Un boom des constructions neuves

Du côté des mises en chantier, la construction connaîtra une année record en 2025, selon la Commission de la construction du Québec (CCQ). En 2025, 15 930 logements ont été commencés, contre 14 883 en janvier 2024, à l’échelle du Québec. À Montréal, cette tendance se traduit par une hausse spectaculaire de 112 % des mises en chantier, principalement alimentée par la construction de logements collectifs.

3. Des mesures municipales pour fluidifier le marché

En parallèle, la Ville de Montréal a pris des mesures fortes pour libérer des logements : la restriction de location à court terme à la période estivale à Montréal et l’obligation d’obtention d’un permis. Selon les estimations, ces dispositions pourraient remettre plus de 2 000 logements sur le marché locatif traditionnel d’ici fin 2025.

Louer en 2025 : astuces pour les locataires
Bien planifier sa recherche et se prendre à l’avance : Mieux vaut entamer ses démarches quelques mois à l’avance pour dénicher un logement qui répond à la fois à vos critères et à votre budget.
Comparer plusieurs quartiers : Ne pas se limiter aux secteurs les plus connus (Plateau, Centre-ville, Rosemont). Explorez des quartiers périphériques pour trouver de réelles opportunités, parfois moins médiatisées, mais néanmoins de bonne qualité de vie.
Négocier le bail : Certains propriétaires sont ouverts à de petits rabais si vous proposez un bail de longue durée, ou si vous emménagez rapidement. Préparez un dossier solide de location en se préqualifiant est aussi une bonne méthode pour gagner du temps et démontrer son sérieux au futur propriétaire.
Faire appel à un courtier immobilier : Saviez-vous que les courtiers immobiliers peuvent aussi vous aider à trouver un appartement? Accès à des propriétés hors marché, processus de location plus sécuritaire et gain de temps ne sont que quelques-uns des avantages.
Surveiller les logements subventionnés ou coopératifs : Montréal abrite plusieurs coopératives d’habitation et des programmes municipaux ou provinciaux de soutien au logement. Renseignez-vous auprès des organismes spécialisés ou des associations de locataires pour savoir si vous y êtes admissible.

Rechercher un logement à Montréal
Les prix en 2025 démontrent que le marché est en stabilisation. Le problème d’abordabilité n’est pas réglé à plus grande échelle, mais ces signes avant-coureurs laissent place à un vent d’optimisme. Plusieurs facteurs sont à prendre en considération dans la recherche de logements, outre le prix. Il faut tout d’abord établir ses priorités : est-ce que la proximité des écoles est un facteur déterminant? Est-ce que vous souhaitez vous établir dans un quartier bien desservi par les transports en commun? La bonne nouvelle, c’est que l’offre locative de Montréal se distingue par la diversité des quartiers, des prix et des types de logements, répondant aux besoins particuliers de chaque profil. Débutez votre recherche de logement dès maintenant sur Centris.ca et utilisez la fonction de recherche style de vie pour trouver une propriété à louer qui correspond à vos besoins!

Méthodologie
Afin de dresser les statistiques présentées ci-haut, le CTRL a observé un échantillon de logements disponibles au cours de la période du 1er janvier au 9 mars 2025 en comparaison avec la même période l’an dernier. Cet échantillon, qui ne comprend aucun logement neuf ni de condo locatif, est représentatif du marché de la location d’appartement usagé. Les valeurs extrêmes ont été retirées de l’étude, en respectant un intervalle de confiance de 90 %. Finalement, le CTRL n’a pas présenté de valeurs pour les secteurs dont la donnée était manquante ou les résultats étaient jugés non fiables.

Source: centris.ca

Quelles sont les intentions d’achat et de vente des Québécois en 2025

Source: centris.ca
L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), la Société d’habitation du Québec (SHQ) et le Fonds immobilier de solidarité FTQ ont récemment dévoilé les résultats de leur enquête 2024 portant sur les intentions d’achat, de vente et de location sur le marché immobilier québécois. Réalisée par la firme Léger auprès de 4 180 répondants, durant le 4e trimestre 2024, cette étude donne un aperçu des grandes tendances qui influenceront le marché au cours de la prochaine année.

L’enquête met en évidence les défis et les opportunités du secteur immobilier résidentiel, en analysant l’impact des tendances économiques sur les comportements des Québécois. Elle porte non seulement sur les intentions d’achat ou de vente, mais aussi sur les préférences en matière d’habitation, la perception des impacts environnementaux et l’effet des mesures facilitant l’accès à la propriété.

Ce qu’il faut retenir

  • Les 18 à 34 ans dominent largement les intentions d’achat immobilier au Québec.
  • Malgré la hausse continue des prix, l’envie d’acheter une maison reste forte chez les Québécois.
  • La baisse des taux d’intérêt a eu un effet positif sur les intentions d’achat de 75 % des acheteurs potentiels.
  • Près du deux tiers (65 %) des acheteurs potentiels envisagent d’acquérir une propriété existante.
  • Les Québécois sont ouverts à considérer l’impact environnemental dans leur choix d’habitation, mais ils manquent d’outils pour le faire.
  • Les intentions de vente de propriétés résidentielles au Québec demeurent relativement stables.
  • La location est perçue comme une solution temporaire pour les jeunes, mais comme une option à long terme pour les aînés.
  • Les locataires sont peu enclins à faire des compromis pour réduire leurs coûts de logement.

Intentions d’achat des Québécois

Malgré un contexte économique incertain, les jeunes adultes demeurent déterminés à acheter une maison. Toutefois, leur parcours est semé d’embûches, ce qui pourrait les amener à renoncer à leur projet.

Les jeunes adultes de 18 à 34 ans sont en tête des intentions d’achat immobilier

Près de la moitié (45 %) des 18 à 34 ans prévoient d’acheter une propriété résidentielle d’ici 5 ans. Ce chiffre est bien plus élevé que chez les 35 à 54 ans (24 %) et les 55 ans et plus (9 %). Cela démontre que, malgré les défis économiques, l’accès à la propriété reste une priorité pour cette génération.

De plus, environ la moitié (52 %) des 18 à 34 ans ayant l’intention d’acheter une maison dans les 5 prochaines années en seraient à leur première acquisition. Ce constat souligne l’importance des mesures pour les aider à réaliser ce projet.

Malgré la hausse des prix immobiliers, les Québécois ne renoncent pas à leur projet d’achat d’une résidence principale

Les acheteurs potentiels s’attendent à payer en moyenne 457 000 $ pour une résidence principale en 2024, soit 4 % de plus qu’en 2023 (439 800 $).

« Pour la première fois depuis 2020, l’écart entre le prix payé et le prix envisagé se resserre, révélant une meilleure connaissance de la réalité du marché, durablement favorable aux vendeurs, et une certaine résignation. Le ralentissement de l’inflation et la baisse récente des taux d’intérêt hypothécaires n’y sont certainement pas étrangers. En effet, 75 % des acheteurs potentiels disent que la baisse des taux d’intérêt a eu un effet positif sur leurs intentions d’acheter. La perspective de futures baisses pourrait certainement contribuer à créer de nouvelles occasions sur le marché immobilier, puisqu’elle encourage les vendeurs potentiels à passer à l’action, notamment dans un contexte où un tiers des prêts hypothécaires arriveront à échéance au cours des 24 prochains mois », explique Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché, à l’APCIQ.

En moyenne, les acheteurs potentiels épargnent pendant 4 ans pour rassembler leur mise de fonds. Le CELIAPP gagne en popularité : 58 % des premiers acheteurs envisagent de l’utiliser, comparativement à 46 % en 2023.

En outre, les mesures visant à faciliter l’accès à une première propriété sont généralement bien accueillies :

  • 62 % des locataires souhaitant devenir propriétaires estiment que l’augmentation de la limite de retrait du RAP pourrait les inciter à passer à l’action.
  • 61 % pensent que l’élargissement de la période d’amortissement hypothécaire à 30 ans les aiderait à accéder à la propriété.
  • 40 % croient que la hausse du prix plafond des prêts hypothécaires assurés pourrait les amener à concrétiser leur projet.

Une nette préférence pour les propriétés existantes

Près du deux tiers (65 %) des acheteurs potentiels prévoient d’acquérir une propriété existante. Ce choix est motivé par 2 principaux éléments :

  • Le prix plus abordable (50 %), en particulier chez les 18 à 34 ans (63 %).
  • La localisation stratégique (35 %), un critère clé pour les 55 ans et plus (51 %).

Un peu plus de la moitié (51 %) des Québécois ayant l’intention d’acheter une résidence principale au cours des 5 prochaines années comptent faire des rénovations, avec un budget moyen d’environ 15 800 $. Cette tendance montre une volonté d’adapter leur nouvelle propriété à leurs besoins, tout en augmentant sa valeur.

Un intérêt croissant pour l’impact environnemental dans le choix d’une habitation

Les Québécois accordent de plus en plus d’importance à l’impact environnemental dans le choix de leur domicile, mais ils ont besoin d’outils pour bien l’évaluer. Tout comme en 2022, plus de 4 Québécois sur 10 (43 %) pensent que leurs décisions n’ont pas de répercussions sur l’environnement.

Pourtant, plus de la moitié des Québécois (56 %) considèrent cet enjeu comme important quand vient le temps de choisir une maison et son emplacement. Voici un aperçu des autres critères environnementaux pris en compte.

« Bien que la majorité des Québécois considère que l’information disponible sur les questions environnementales liées à l’immobilier est suffisante (56 %), il reste des gains à faire pour mieux les accompagner vers des choix éclairés. C’est d’ailleurs notre engagement à jouer un rôle influent pour bâtir des milieux de vie plus durables, dans un contexte où il faut augmenter rapidement l’offre de logements », souligne Martin Raymond, président-directeur général, Fonds immobilier de solidarité FTQ.

Intentions de vente d’une propriété résidentielle en 2025

Le marché québécois de la revente résidentielle est influencé par plusieurs facteurs personnels et stratégiques variant en fonction des différentes étapes de la vie des propriétaires ainsi que de leurs projets.

Le marché de la revente est marqué par la stabilité

Les intentions de vente de propriétés résidentielles au Québec demeurent relativement stables en 2024, avec 14 % des propriétaires qui envisagent de vendre dans les 5 prochaines années, une tendance comparable à l’année précédente.

Toutefois, les raisons qui poussent à vendre sont diverses et varient en fonction de l’âge et de la situation financière et personnelle des gens. Parmi les 18 à 34 ans, la principale motivation est le souhait de trouver un logement plus grand afin de l’adapter à l’arrivée d’un enfant (19 %), ou encore plus spacieux (35 %) ou plus récent (23 %).

À l’inverse, les personnes de 55 ans souhaitent simplifier leur quotidien ou libérer du capital pour d’autres projets. Ainsi, plusieurs personnes envisagent de vendre avant la retraite (58 %) ou à cause de l’âge (45 %), pour avoir moins d’entretien (45 %) ou une superficie plus petite (27 %).

Vendre sa maison : une décision financière stratégique

Au-delà des considérations personnelles, vendre une propriété est également une décision stratégique. Parmi les vendeurs potentiels, 24 % souhaitent profiter d’un gain financier sur leur investissement immobilier.

De plus, 53 % des vendeurs potentiels reporteraient la vente de leur maison s’ils ne trouvaient pas une nouvelle propriété adaptée à leurs besoins et 28 % réévalueraient ce projet si les prix baissaient trop.

Pour maximiser leur retour sur investissement, 61 % des vendeurs prévoient de rénover leur domicile avant de le mettre sur le marché, avec un budget moyen de 17 750 $.

Marché locatif : une option temporaire pour les jeunes, une solution permanente pour les aînés
Les locataires perçoivent la location de manière différente en fonction de leur âge. Plus de la moitié d’entre eux (51 %) voient cette étape comme transitoire et prévoient déménager d’ici 5 ans. Cette proportion atteint 79 % chez les 18 à 34 ans, principalement parce qu’ils veulent devenir propriétaires (48 %). À l’inverse, 60 % des 55 ans et plus désirent rester dans leur logement actuel, appréciant la stabilité et la simplicité qu’offre la location.

Ce changement de priorités se reflète aussi chez les propriétaires de 55 ans et plus. Parmi ceux qui envisagent de vendre leur résidence principale, 31 % seraient intéressés par la location d’un logement, confirmant ainsi leur désir de diminuer les responsabilités reliées à l’entretien d’une propriété.

Le prix, la sécurité et la proximité sont les critères les plus importants
Lorsqu’il s’agit de choisir la localisation d’un futur logement, 3 facteurs décisifs sont pris en compte, comme en 2023 : le prix, la sécurité du voisinage et la proximité des services. Au-delà de l’emplacement, les locataires accordent une grande importance aux caractéristiques de l’immeuble et du logement lui-même :

  • Pour l’immeuble : un système de ventilation efficace, un espace de rangement réservé et un dispositif de sécurité contrôlant les accès.
  • Pour le logement : une bonne insonorisation, un balcon privé et une faible consommation d’énergie.

Selon Jean Martel, président-directeur général de la SHQ, les résultats du sondage Léger montrent que le prix arrive en tête des critères pris en compte dans le choix d’un appartement : « À la SHQ, nous redoublons d’efforts pour augmenter rapidement l’offre de logements abordables afin de répondre aux besoins de plusieurs ménages québécois pour lesquels l’abordabilité est un enjeu majeur. Rappelons que dans un contexte de faible taux d’inoccupation pratiquement partout au Québec, les locataires qui prévoient déménager cette année doivent commencer leurs recherches rapidement, et surtout, avoir trouvé un nouveau logement avant de résilier leur bail actuel. La SHQ mène en ce moment une campagne d’information pour les accompagner dans cette démarche importante. Les locataires qui auraient besoin d’aide dans leur recherche de logement sont invités à visiter Québec.ca/RechercheLogement et à contacter le service d’aide à la recherche de logement de leur office d’habitation. »

De nombreux locataires sont prêts à payer un loyer plus élevé pour avoir plus de commodités. En effet, 76 % d’entre eux accepteraient une hausse de prix pour profiter de certains avantages, tels qu’un logement plus grand, un stationnement intérieur, un balcon plus spacieux ou une pièce additionnelle.

Peu d’intérêt à déménager ou se relocaliser pour économiser
Pour réduire les coûts d’habitation, 47 % des répondants envisageraient de vivre dans une plus petite résidence, un résultat stable par rapport à 2023. Seuls 42 % accepteraient de déménager loin des centres urbains et des services de proximité pour économiser. Vivre en colocation séduit très peu, puisque seulement 13 % des répondants seraient prêts à partager leur logement avec une autre personne.

Marché immobilier en 2025 : les Québécois s’adaptent toujours
L’étude 2024 sur les intentions d’achat et de vente au Québec offre un aperçu des tendances du marché immobilier pour l’année 2025. Malgré les défis économiques actuels, le désir d’acheter une maison reste élevé, en particulier chez les jeunes adultes de 18 à 34 ans.

Le marché immobilier est en pleine évolution, avec des taux d’intérêt en baisse, une préoccupation croissante pour des choix plus écologiques et des mesures visant à faciliter l’accès à la propriété. En fin de compte, les Québécois continuent de s’adapter aux réalités du marché, tout en cherchant des solutions pour concilier leurs désirs et leur situation financière.

Pour en savoir plus sur l’étude, n’hésitez pas à écouter l’épisode dédié: Résultats de l’étude Léger sur les intentions d’achat et de vente des Québécois dans le balado de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) : L’Immobilier en mouvement .

Article écrit en collaboration avec l’APCIQ

Source: centris.ca