Cession de bail ou sous-location?

Source: centris.ca
En tant que locataire, vous avez le droit de quitter votre appartement avant la fin de votre bail. Pour ce faire, trois options s’offrent à vous : la résiliation de bail, la cession de bail et la sous-location. Parcourez cet article pour connaître vos responsabilités dans ces situations qui nécessitent une entente avec le propriétaire ou l’autorisation du Tribunal administratif du logement.

Résiliation de bail

Le plus souvent, on entend l’expression « casser un bail » pour parler d’une résiliation de bail, soit le fait d’y mettre fin. L’expression « cessation de bail », quant à elle, est erronée.

Cette entente doit être conclue avec l’accord du propriétaire ou seulement dans l’un des cas suivants :

  1. Une situation de violence conjugale ou sexuelle qui menace votre sécurité ou celle d’un enfant;
  2. L’incapacité d’occuper l’appartement en raison d’un handicap;
  3. L’attribution d’un logement à loyer modique;
  4. Une admission permanente dans un lieu d’hébergement offrant des services requis par votre état de santé (personne aînée).

Les autres raisons, comme l’achat d’une maison, un divorce, une mésentente avec les colocataires ou des problèmes financiers ne sont pas suffisantes pour forcer un propriétaire à résilier un bail. Les options restantes sont donc la cession de bail et la sous-location.

Cession de bail

La cession de bail au Québec implique de transférer son bail à une tierce personne. Cela vous amène à quitter définitivement un logement en vous soustrayant de toute responsabilité envers celui-ci. Vous n’avez alors plus aucun droit ni obligation envers le propriétaire .

Sous-location d’un appartement

La sous-location permet d’éviter de payer le loyer d’un logement que vous n’habitez pas, mais d’y retourner selon une entente prédéfinie. Vous demeurez ainsi garant du bail et avez diverses responsabilités envers le propriétaire, notamment en cas de défaut de paiement . En sous-louant votre appartement à une tierce personne, celle-ci devient temporairement locataire; elle a alors les mêmes droits que vous, sauf celui du maintien des lieux.

Comment transférer un bail ou sous-louer son logement?

Dans les deux cas, vous devez trouver un sous-locataire, puis envoyer un avis écrit au locateur qui inclut le nom de la personne intéressée, son adresse et la date d’effet du changement .

Le propriétaire a alors 15 jours à compter de la réception de l’avis pour y répondre. Il n’a pas le droit de refuser sans motif sérieux, comme l’incapacité à payer. Si vous n’obtenez pas de réponse dans ce délai, le locateur est réputé avoir accepté .

Différents modèles d’avis sont offerts sur le site du Tribunal administratif du logement.

Cas particuliers

Au Québec, le Code civil prévoit trois situations qui interdisent la cession d’un bail ou la sous-location :

  1. Une personne qui habite un établissement d’enseignement;
  2. Une personne logeant dans une habitation à loyer modique;
  3. Une personne mariée ou unie civilement pour qui le conjoint refuse la cession ou la sous-location, alors que le logement est déclaré comme résidence familiale.

Quelle que soit votre situation, prenez le temps de bien vous renseigner sur vos droits et obligations. Assurez-vous également de mettre votre entente par écrit et d’obtenir le consentement de toutes les personnes impliquées avant de planifier votre déménagement.

Source: centris.ca

Que savez-vous du marché de la construction neuve au Québec

Que savez-vous du marché de la construction neuve au Québec?

Source: centris.ca

Qu’il soit question de logements locatifs ou d’habitations neuves, la pénurie de logements touche l’ensemble du marché immobilier. Pour y voir plus clair, Guillaume Houle, responsable des affaires publiques à l’Association de la construction du Québec brosse le portrait de la situation au Québec dans le 18e épisode du balado L’immobilier en mouvement de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.

Portrait du marché de la construction au Québec en 2023

En 2023, entre 35 000 et 38 000 unités devaient être mises en chantier, ce qui est peu en comparaison aux années précédentes : « Pour donner un ordre de grandeur, on a construit environ 50 000 unités d’habitation en moyenne par année au cours des 10 dernières années », explique le responsable des affaires publiques. Le taux de mise en chantier de 2023 est ainsi le plus bas enregistré depuis les deux dernières décennies.

Impact de l’inflation

La remontée de l’inflation observée en 2023 a entraîné des répercussions sur le marché de la construction au Québec. La hausse des taux d’intérêt et la capacité d’emprunt des constructeurs ont joué un rôle majeur : « Imaginez des entrepreneurs qui doivent emprunter des millions de dollars pour lever de terre des projets, acheter les matériaux et payer la main-d’œuvre d’ici à ce que le projet soit terminé et qu’ils puissent le rentabiliser », illustre Guillaume Houle.

De plus, le responsable des affaires publiques explique que les entrepreneurs doivent emprunter à des taux d’intérêt qui peuvent atteindre 6 %, 9 %, voire 10 %, ce qui représente des sommes colossales : « On attaque non seulement la viabilité d’un projet, mais aussi l’abordabilité des unités qui seront construites », précise le spécialiste.

En outre, les marges bénéficiaires demandées par les institutions financières ne sont plus réalistes. Auparavant, celles-ci se situaient entre 6 % et 12 %; aujourd’hui, elles sont de 4 % à 8 %. Ce revirement de situation a un impact direct sur les garanties financières qui sont maintenant exigées de la part des banques.

Accès à la propriété pour les familles

Cela signifie-t-il que les familles pourront difficilement accéder à la propriété? Fort probablement. « Les contribuables ont atteint une capacité de payer et les recherches de la SCHL sont assez éloquentes sur le sujet. L’abordabilité des unités est attaquée de plein fouet. Et parce que l’on construit moins, les unités existantes se vendent à des prix plus élevés », soutient Guillaume Houle.Comme les nouvelles constructions se font à des coûts exorbitants, seuls les projets privés de grande envergure s’élevant parfois à des millions de dollars par unité lèvent de terre. « Les constructeurs se rendent comptent qu’ils ont atteint leur limite parce qu’ils ne doivent pas uniquement servir les clientèles mieux nanties, mais également celles de la classe moyenne […] qui aimeraient devenir propriétaire, mais qui ne peuvent y parvenir actuellement », défend l’expert.

Pour Guillaume Houle, il est essentiel de bâtir des habitations neuves, toutes catégories confondues : des unités luxueuses, des maisons pour la classe moyenne et des logements sociaux. À cet égard, le gouvernement du Québec a récemment annoncé un budget de 1,8 milliard de dollars pour la construction d’environ 8 000 logements sociaux. De son côté, la SCHL croit que la mise en chantier de 860 000 unités supplémentaires – par rapport à ce qui est prévu d’ici 2030 – sera nécessaire pour résoudre la situation.

À quoi s’attendre au cours des prochaines années?

Questionné par rapport à la demande d’habitations au cours des prochaines années, Guillaume Houle entrevoit deux volets à la suite des choses. Le premier concerne la hausse de productivité au sein de l’industrie en vue de réduire les coûts de construction : « Quand on regarde la lourdeur et la rigidité réglementaires au Québec dans l’exercice des métiers de la construction, on constate un manque de polyvalence », dépeint le porte-parole de l’ACQ.

De l’autre côté, l’aspect financier occupe un rôle important. Afin de réguler le marché, le gouvernement du Canada a déployé une mesure temporaire qui suspend la TPS sur la construction d’habitations locatives. Selon Guillaume Houle, le gouvernement du Québec et les institutions financières pourraient mettre en œuvre des actions semblables, dès 2024, en offrant des taux d’intérêt préférentiels, par exemple.

Plusieurs actions peuvent donc être mises en place pour stimuler le marché de la construction neuve et atténuer la crise du logement qui marque l’actualité québécoise.

Source: centris.ca

Qui a la responsabilité du déneigement : propriétaire ou locataire?

Source: centris.ca

Pour certaines personnes, l’arrivée de l’hiver et la chute de neige provoquent une certaine excitation. Alors que pour d’autres, cela implique de devoir déneiger et déglacer balcons, trottoirs et escaliers à contrecœur. Cela dit, en tant que locataire, qui est responsable du déneigement : vous ou le propriétaire de l’immeuble? Et que se passe-t-il en cas d’incident? Dans cet article, nous faisons le point sur vos responsabilités et vos obligations en la matière. Après tout, un locataire averti en vaut deux!

Que précise le bail en matière de déneigement?

Lors de la signature du bail, consultez la section E du document. Celle-ci précise qui, du propriétaire ou du locataire, est responsable du déneigement des balcons et des escaliers de l’immeuble et parfois même de l’épandage d’un abrasif sur la glace .

La situation diffère légèrement dans le cas d’un propriétaire-occupant puisque celui-ci est pleinement responsable du déneigement . Néanmoins, selon les modalités du bail, il peut décider de partager cette tâche avec les occupants.

Dans le cas où le propriétaire doit assumer le déneigement et le déglaçage, mais qu’il ne le fait pas, le locataire peut lui demander de corriger la situation par écrit. Si les choses ne se règlent pas, il peut lui envoyer une mise en demeure, puis communiquer avec le Tribunal administratif du logement afin d’exiger une diminution du loyer .

Escalier ou balcon partagé avec un voisin

Vivre en appartement implique de cohabiter harmonieusement avec les autres occupants de l’immeuble – c’est ce qu’on appelle l’obligation de bon voisinage. Par conséquent, si vous partagez certains espaces communs avec un voisin résidant au même étage que vous, la responsabilité revient à la personne désignée . Et il se pourrait fort bien que vous le soyez tous les deux selon les modalités de votre bail!

Si tel est le cas, un locataire pourrait se contenter de déneiger uniquement sa section de l’escalier et la zone devant sa porte. En cas de litige, communiquez rapidement avec le propriétaire de l’immeuble pour lui faire part de la situation.

À qui revient la responsabilité en cas d’incident?

L’accès à votre logement doit toujours être sécuritaire et les sorties de secours bien dégagées, que ce soit pour vous ou pour vos visiteurs. Mais si une personne tombe dans un escalier recouvert de glace parce qu’il a mal été entretenu, qu’arrive-t-il? Si elle juge que les dommages subis sont graves ou permanents, elle peut aller jusqu’à poursuivre le propriétaire.

En revanche, si le déneigement est la responsabilité du locataire, le propriétaire peut revenir contre celui-ci pour négligence. D’où l’importance d’avoir une bonne assurance locataire qui inclut une assurance responsabilité civile.

Règlements municipaux sur le déneigement

Au Québec, chaque ville et municipalité définit ses règlements en ce qui concerne le déneigement. En outre, la plupart d’entre elles interdisent le dépôt de neige sur les espaces publics, tels que les rues, les trottoirs et les pistes cyclables. En contrepartie, l’administration municipale a la responsabilité de déneiger ces espaces afin d’assurer la sécurité des piétons dans un délai jugé raisonnable .

Que vous le vouliez ou non, vous devrez sortir vos habits chauds et vous préparer à affronter l’hiver! En cas de doute en matière de déneigement, consultez votre bail et faites preuve de gros bon sens. Au besoin, demandez au propriétaire de l’immeuble de vous fournir les équipements nécessaires et de l’abrasif. Bien souvent, un petit coup de pelle peut éviter bien des ennuis!

Source: centris.ca

Acheter un condo indivis : les avantages et les inconvénients

Source: centris.ca

Devenir copropriétaire est un rêve accessible? Plusieurs façons vous permettront de le réaliser en toute confiance. Consultez cet article pour mieux comprendre les particularités d’une copropriété indivise afin d’orienter vos recherches et de trouver la propriété idéale.

Qu’est-ce qu’une copropriété indivise?

En faisant l’acquisition d’une copropriété indivise, parfois appelée condo indivis, vous ferez l’achat d’un pourcentage de l’immeuble entier puisque contrairement à la copropriété divise, celle-ci n’est pas divisée en parties privatives et communes. Ainsi, plusieurs personnes détiennent le droit de propriété sur l’ensemble de l’immeuble et partagent les coûts d’acquisition, tout comme les frais d’exploitation.

Comme une copropriété indivise ne possède qu’un seul numéro de cadastre, les taxes municipales et scolaires, par exemple, sont communes et doivent être payées par l’ensemble des propriétaires en fonction de leur part respective.

L’exemple le plus fréquent d’une copropriété indivise est celui d’un couple qui fait l’achat d’une nouvelle habitation. En cosignant les documents, ils deviennent tous deux propriétaires de la bâtisse. C’est ce qu’on appelle également un immeuble en copropriété par indivision.

Les parts détenues par chacun d’entre eux sont présumées égales, sauf si l’acte de vente contient une précision à ce sujet. C’est également le cas de trois amis de longue date qui feraient l’acquisition d’un triplex, par exemple.

Clarifier la situation grâce à une convention d’indivision

Une convention d’indivision permet de définir les droits d’usage de chacun des copropriétaires. Celle-ci n’est pas obligatoire, mais elle est fortement recommandée. Elle doit être publiée au Registre foncier du Québec pour être opposable aux tiers.

La convention d’indivision peut inclure :

  • la durée de la convention (jusqu’à un maximum de 30 ans);
  • les droits et les obligations des copropriétaires (droit d’usage exclusif, la quote-part de l’indivisaire, droit de préemption, droit de retrait);
  • le partage des obligations quant à l’entretien et aux rénovations;
  • la répartition des dépenses;
  • les restrictions quant à la vente;
  • les règles d’administration de l’immeuble;
  • les règles entourant le partage en cas de fin de l’indivision.

À titre d’exemple, la convention d’indivision permet de déterminer si les propriétaires peuvent céder leur part à la personne de leur choix ou s’ils doivent d’abord l’offrir aux autres propriétaires. Elle peut également préciser si l’une des sections de l’immeuble est à l’usage exclusif de l’un ou l’autre des propriétaires.

Précisions concernant l’hypothèque et la mise de fonds

L’obtention d’un prêt hypothécaire pour l’achat d’une copropriété indivise peut être plus ardue, notamment parce que chaque propriétaire doit disposer d’une mise de fonds équivalente ou supérieure à 20 % de la valeur de sa part. Règle générale, chacun des propriétaires indivis est responsable de rembourser son propre prêt. Advenant un défaut de paiement, le créancier n’exercera sa garantie que contre le propriétaire concerné.

Toutefois, bien que le Code civil du Québec permette à chaque propriétaire d’obtenir une hypothèque distincte, les institutions financières peuvent exiger l’intervention de tous les propriétaires indivis pour accorder un financement hypothécaire. Généralement, la banque finance la totalité de l’immeuble, elle ne voudra pas être en deuxième rang par rapport à une autre institution financière.

Quelques avantages intéressants

Le plus grand avantage de la copropriété indivise est sans doute qu’elle permet l’accès à la propriété pour des personnes qui ne pourraient y parvenir autrement, compte tenu des investissements que cela implique. Et bien que la mise de fonds exigée soit de 20 %, cette condition peut représenter une sécurité financière intéressante.

Par ailleurs, contrairement à une copropriété divise, la convention d’indivision donne plus de liberté aux copropriétaires. Par exemple, celle-ci peut exiger l’unanimité pour la prise de certaines décisions ou proposer la répartition des charges autrement qu’en fonction des parts.

Des inconvénients à considérer

Le Code civil du Québec encadre peu les droits et les obligations des copropriétaires indivis, ce qui implique que différentes situations conflictuelles peuvent survenir, comme l’utilisation exclusive d’une partie de l’immeuble par l’un ou l’autre des propriétaires.

Qui plus est, les copropriétaires indivis sont solidairement responsables de certains frais, mais n’ont aucune obligation de cotiser à un fonds de prévoyance. Cette situation peut devenir problématique lorsque des travaux de plus grande envergure doivent être réalisés, ou lorsqu’un propriétaire ne paie pas sa part à temps. (Ex. : une seule facture de taxes municipales, tous les indivisaires sont tenus responsables aux yeux de l’émetteur).

Finalement, la vente de la part d’une copropriété indivise peut être plus difficile. Même si la convention d’indivision est détaillée, il se peut que de nouveaux acheteurs soient plus réticents à acquérir ce type de copropriété.

Enfin, parmi les autres inconvénients, une mise de fond de 20 % est une somme importante pour un futur acheteur.

Source: centris.ca

Premiers acheteurs : Quels coûts prévoir dans la première année ?

Source: centris.ca
Vous avez enfin trouvé LA maison pour vous. Félicitations ! Il est important de connaître les coûts lors de l’achat d’une propriété afin de les anticiper, surtout si vous êtes de premiers acheteurs. Découvrez quels sont les coûts à prévoir dans la première année.

Avant et pendant l’achat de votre première maison

Accompagné de votre courtier immobilier, vous avez un coup de cœur pour cette maison. Attention : avant même de pouvoir y emménager, plusieurs frais sont à prévoir.

Frais d’évaluation (entre 350 $ et 800 $) : votre institution financière pourrait exiger une évaluation de votre future propriété. Cette étape sert à valider la valeur marchande de la maison afin de pouvoir obtenir un prêt hypothécaire. Cette évaluation vous assure de payer le juste prix.

Frais d’inspection (500 $ et plus) : inclure une inspection comme condition à l’offre d’achat est fortement recommandé. L’inspection permet de déceler certains problèmes et d’obtenir un rapport complet sur l’état de votre future demeure. Pour en apprendre plus, consultez l’article Inspection préachat : ce qu’il faut savoir.

Frais de notaire (entre 500 $ et 1500 $) : acheter un bien immobilier exige un passage obligatoire devant un notaire afin qu’il rédige et enregistre les actes d’achat et actes hypothécaires.

Après l’achat d’une maison

C’est le jour J : vous emménagez dans votre première maison. Il y aura plusieurs dépenses dans les prochaines semaines, voire les prochains mois.

Frais de déménagement : à moins d’offrir pizzas et bières à vos amis, vous devrez mandater une entreprise de déménagement. Demandez des références autour de vous et lisez les avis afin de faire le bon choix.

Assurance habitation : protégez votre bien immobilier avec une assurance habitation. On n’est jamais à l’abri d’un dégât d’eau ou d’un arbre qui tombe sur le toit. Vous aurez également une protection en cas de poursuite pour responsabilité civile.

Taxe de mutation (taxe de bienvenue) : lors de l’achat, le montant à payer est établi en fonction du pourcentage du prix d’achat ou de l’évaluation municipale. Pour en apprendre davantage, consultez l’article Qu’est-ce que la taxe de bienvenue.

Taxes foncières : les taxes municipales et scolaires sont calculées selon l’évaluation de votre nouvelle propriété. Truc : versez un montant dans un compte à part tout au long de l’année. Sans même y penser (ou presque !), vous accumulerez les taxes foncières à payer.

Rénovations mineures : emménager dans une nouvelle maison signifie de la mettre à votre goût. L’envie de peindre quelques pièces, d’installer de nouveaux rideaux, ou encore de refaire les planchers, la salle de bain ou la cuisine sera forte. Ne faites pas tout en même temps ! Prévoyez ces améliorations sur plusieurs mois.

L’achat d’une propriété, surtout si c’est votre première, est un processus qui nécessite d’être bien guidé. N’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel, être accompagné par un courtier immobilier tout au long du processus transactionnel est un gage de tranquillité d’esprit.

Source: centris.ca

6 astuces pour l’obtention ou le renouvellement d’un prêt hypothécaire

Source: centris.ca

Devenir propriétaire est un projet qui exige beaucoup de planification. Et les premiers acheteurs ont tout avantage à élaborer une bonne stratégie s’ils souhaitent concrétiser leur rêve. Dans cet article, nous vous dévoilons six astuces qui facilitent l’obtention d’un prêt ou d’un renouvellement hypothécaire. Découvrez les conseils avisés d’Audrey Hubert-Vallières, directrice développement hypothécaire à la Banque Nationale, présentés dans le 17e épisode du balado L’immobilier en mouvement de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.

Emprunt hypothécaire : comment se préparer à devenir propriétaire?

Selon Audrey Hubert-Vallières, trois étapes essentielles précèdent l’achat d’une maison. Voici ses meilleures recommandations aux premiers acheteurs.

1. Avoir une bonne préparation

Revoir ses priorités, mettre à jour son budget, prévoir les dépenses à venir : voilà autant d’initiatives pour établir une structure financière adaptée à vos projets. Cette étape vous aidera à planifier l’achat d’une maison en tenant compte des nouveaux changements.

2. Amasser une mise de fonds

Ensuite, il est primordial de déterminer d’où proviendra votre mise de fonds. Pour ce faire, définissez de quelle manière vos retraits potentiels pourront affecter vos économies et établissez des stratégies fiscales avantageuses.À titre d’exemple, la mise de fonds peut provenir :

  • de l’épargne dans un compte bancaire
  • d’un placement
  • d’un REER sous forme de RAP
  • de la stratégie du prêt REER
  • d’un CELI
  • du CELIAPP
  • du refinancement d’une propriété actuelle

Au moment venu, la nécessité d’avoir recours à une assurance-prêt ou non sera établie en fonction du pourcentage de la mise de fonds.

3. Obtenir une préautorisation hypothécaire

Bien que l’obtention d’une préautorisation hypothécaire ne soit pas obligatoire, Audrey Hubert-Vallières précise qu’elle est fortement recommandée : « C’est très important d’obtenir une préautorisation hypothécaire, car cela permet de déterminer sa capacité d’emprunt, ainsi que sa solvabilité. C’est aussi une manière d’identifier la fourchette de prix dans laquelle réaliser vos recherches et de déterminer vers quel type de propriété votre courtier immobilier pourra vous diriger », explique-t-elle. Rappelons qu’une préapprobation hypothécaire est valide pour six mois et que l’exercice garantit un taux d’intérêt basé sur l’analyse complète de votre portrait financier.

Les ratios d’endettement ont également un impact sur le montant d’un emprunt hypothécaire. Ceux-ci peuvent représenter un prêt allant jusqu’à 3,5 fois le revenu brut – soit avant impôts et sans dettes. Par conséquent, pour chaque tranche de revenu de 100 000 $, le montant du prêt peut atteindre 350 000 $ en financement hypothécaire. Ce scénario peut toutefois varier en fonction des taux d’intérêt en vigueur.

Renouvellement hypothécaire : absorber le choc de paiement

Votre prêt hypothécaire vient à échéance bientôt? Audrey Hubert-Vallières émet trois suggestions pour absorber le choc de paiement.

1. Faire des simulations

Établir différents scénarios vous permettra d’estimer le montant de vos versements hypothécaires en fonction des taux actuels. Ainsi, vous pourrez apporter quelques changements dans votre consommation avant de renouveler votre prêt.

2. Prévoir un fonds de secours

Grâce à quelques économies, il sera plus facile de traverser la tempête. Pour y arriver plus aisément, il est aussi suggéré de revoir votre style de vie et de l’adapter à votre nouvelle réalité.

3. Adapter votre budget

Il peut également être sage de réévaluer votre stratégie de financement, ce qui vous permettra d’ajuster votre budget en fonction de vos nouveaux versements hypothécaires.Pour découvrir les grandes tendances du marché immobilier et obtenir plus de conseils d’experts, consultez notre blogue. Et pour trouver une habitation adaptée à votre réalité, faites équipe avec un courtier immobilier qui saura vous guider dans vos démarches. Grâce à une bonne planification, devenir propriétaire est un rêve accessible.

Source: centris.ca

Premiers acheteurs : avez-vous pensé à la maison jumelée?

Source: centris.ca

La maison jumelée – aussi appelée jumelé ou semi-détaché – peut être une solution avantageuse pour les premiers acheteurs en quête d’un nid douillet. Parcourez cet article pour en découvrir les principaux atouts et orienter vos démarches en vue de trouver une propriété parfaitement adaptée à vos besoins

Qu’est-ce qu’une maison jumelée?

Contrairement à une maison unifamiliale, un jumelé partage un mur mitoyen avec une habitation semblable. De l’extérieur, on remarque généralement deux résidences collées l’une à l’autre appartenant à des propriétaires différents.

Chaque unité possède une entrée indépendante et une parcelle de terrain qui lui est propre. La gestion de chacune des maisons se fait de manière individuelle; les propriétaires disposent donc d’une certaine liberté dans leurs décisions, à l’exception des travaux pouvant affecter le mur mitoyen et le terrain.

Contrairement à un duplex, il ne constitue pas un immeuble à revenu.

5 principaux avantages d’un semi-détaché

Acheter une maison jumelée comporte plusieurs avantages qui séduisent souvent les premiers acheteurs. En voici les cinq principaux atouts.

1. Prix d’achat moins élevé

Règle générale, le prix d’un semi-détaché est moins important que celui d’une maison unifamiliale, et ce, pour un emplacement semblable. Cette différence s’explique notamment par le fait que le terrain est de moins grande superficie, tout comme la taille de l’habitation qui s’y trouve.

2. Réduction des dépenses

En plus d’être moins cher à l’achat, un jumelé permet de réaliser des économies à plus long terme grâce à une diminution des coûts énergétiques. Autrement dit, la présence d’un mur mitoyen entre les deux habitations réduit les besoins en chauffage. Parfois, il est également possible de répartir diverses dépenses avec le voisin, telles que les frais pour le déneigement ou l’entretien de la pelouse.

3. Moins d’entretien extérieur

Comme le terrain d’un jumelé est généralement plus petit, celui-ci nécessite habituellement moins d’entretien, ce qui permet de faire une certaine économie de temps et d’argent. Vous aurez donc moins d’efforts à consacrer au déneigement, à la tonte du gazon et au râtelage.

4. Plus de liberté qu’un condo

Contrairement à un condo, une maison jumelée ne possède pas – ou peu – de parties communes. Les propriétaires sont donc libres de gérer leur habitation comme bon leur semble, à l’exception des éléments pouvant affecter le mur mitoyen et le terrain. Par ailleurs, une maison semi-détachée ne comporte pas de frais de copropriété et n’exige aucune assemblée de copropriétaires. De plus, aucun règlement d’immeuble ne peut entraver votre style de vie .

5. Les nouvelles constructions sont bien insonorisées

L’une des craintes les plus fréquentes liées à l’achat d’un jumelé concerne l’insonorisation du bâtiment. Bien qu’il soit plus probable d’entendre le voisin que dans une maison unifamiliale, les semi-détachés sont généralement mieux insonorisés qu’on pourrait le croire. C’est d’autant plus vrai pour les nouvelles constructions dont les murs mitoyens sont plus épais.

Besoin d’aide pour trouver une propriété parfaitement adaptée à votre budget et à votre style de vie? Faites équipe avec un courtier immobilier et profitez d’une foule de conseils avantageux pour acheter une première maison aux meilleures conditions possibles.

Source: centris.ca

Comment calculer la taxe de bienvenue?

Comment calculer la taxe de bienvenue?

Source: centris.ca
Vous achetez une maison unifamiliale, un jumelé, un plex ou un condo? Les droits de mutation immobilière – souvent appelés taxe de bienvenue – font partie des frais inévitables que vous aurez à assumer. Parcourez cet article pour découvrir comment calculer la taxe de bienvenue, quand et comment la payer en quelques étapes simples.

 Qu’est-ce que la taxe de bienvenue?

Au Québec, depuis 1976, toutes les villes et les municipalités sont tenues de percevoir des droits de mutation immobilière relatifs aux transferts de propriété. Ceux-ci doivent être réglés par l’acheteur, et ce, même s’il est déjà propriétaire d’une habitation dans la ville concernée.

Dans certains cas, une exonération peut être permise, notamment un transfert de propriété entre conjoints ou entre un parent et son enfant en lien ascendant ou descendant direct. Seul un notaire peut vous renseigner sur les particularités d’une telle situation.

Calcul de la taxe de bienvenue

Les droits de mutation immobilière sont calculés à partir d’une base d’imposition correspondant au montant le plus élevé parmi ceux-ci :

  • La contrepartie fournie lors du transfert (prix d’achat);
  • La contrepartie mentionnée dans l’acte de vente (prix d’achat);
  • La valeur de l’immeuble inscrite au rôle d’évaluation municipale multipliée par un facteur comparatif annuel.

Une fois la base d’imposition déterminée, un taux de taxation prévu par la loi provinciale est appliqué selon différentes tranches :

  • 0,5 % sur la première tranche de 55 200 $;
  • 1 % sur la tranche de 55 200,01 $ à 276 200 $;
  • 1,5 % sur la tranche qui excède 276 200,01 $.

Attention : en vertu de la Loi concernant les droits sur les mutations immobilières, les taux pour les immeubles de plus de 500 000 $ peuvent être plus élevés et aller jusqu’à 3 % dans certaines villes ou municipalités[4].

Quand payer la taxe de bienvenue?

Les droits de mutation immobilière sont payables par l’acquéreur de l’immeuble en un seul versement; ce dernier doit être effectué un maximum de 30 jours après la réception de l’avis. Le plus souvent, la notification de paiement est envoyée entre le troisième et le sixième mois suivant la visite chez le notaire[5].

Comment payer la taxe de bienvenue?

Le mode de paiement des droits de mutation immobilière varie d’un endroit à l’autre. Toutefois, il est généralement possible d’acquitter les frais :

  • En ligne par le site web de votre institution financière;
  • En envoyant un chèque ou un mandat par la poste;
  • En personne en payant avec une carte de débit, de crédit ou en argent comptant.

Dans tous les cas, ayez en main le numéro de référence inscrit sur votre avis de paiement et respectez la date d’échéance, car au-delà du délai prévu, vous payerez des intérêts.

La taxe de bienvenue fait partie intégrante des frais de clôture de l’achat d’une propriété. Pour éviter les mauvaises surprises, établissez un budget détaillé dès le début de vos démarches et prévoyez un coussin pour couvrir l’ensemble des frais tout au long de la transaction.

Source: centris.ca

Comment fonctionne une marge de crédit hypothécaire?

Source: centris.ca

Que ce soit pour financer des rénovations ou régler une situation urgente, la marge de crédit hypothécaire ou refinancement hypothécaire est souvent une solution plus avantageuse qu’un retrait dans un compte REER. Parcourez cet article pour découvrir en quoi cela consiste et la meilleure manière d’en tirer profit.

Qu’est-ce qu’une marge de crédit hypothécaire?

Une marge de crédit hypothécaire est un produit de crédit garanti qui permet d’accéder à la valeur nette d’une propriété pour financer d’autres projets. Elle est généralement offerte aux propriétaires qui possèdent un prêt hypothécaire traditionnel dont la mise de fonds est supérieure à 20 % du prix d’achat.

En outre, la limite d’une marge de crédit hypothécaire ne peut excéder 65 % du prix d’achat ou de la valeur marchande de la maison. Fait intéressant : les sommes disponibles augmentent au fur et à mesure que vous remboursez l’hypothèque, jusqu’à ce que le maximum soit atteint.

Par ailleurs, le refinancement hypothécaire n’implique pas le paiement de capital mensuel fixe puisque seuls les intérêts sur les sommes empruntées sont exigés. Il s’agit donc d’un prêt ouvert pouvant être remboursé, en partie ou en totalité, au moment qui vous convient. Pour y avoir droit, vous devrez toutefois satisfaire diverses conditions et passer un test de résistance hypothécaire.

Comment utiliser ce type de financement?

Contrairement à un prêt conventionnel, une marge de crédit hypothécaire peut être utilisée comme un compte bancaire, et ce, même si le prêt hypothécaire est entièrement remboursé.

Dans certains cas, elle peut aussi servir à financer une nouvelle propriété en étant combinée à une hypothèque à terme fixe. La mise de fonds minimale ou la valeur nette de la maison devra alors être d’au moins 20 % et la marge de crédit ainsi utilisée ne pourra excéder 65 % du prix d’achat ou de la valeur marchande de l’habitation.

Avantages du refinancement hypothécaire

Bien que le taux d’intérêt d’une marge de crédit hypothécaire soit habituellement plus élevé que celui d’un prêt hypothécaire traditionnel, il est souvent plus avantageux que celui de la plupart des prêts personnels[4]. C’est pourquoi certaines personnes choisissent d’en profiter pour :

Inconvénients d’une marge de crédit hypothécaire

Cependant, le refinancement hypothécaire comporte certains risques :

  • Cette solution demande de la discipline, car seul le paiement des intérêts mensuels est exigé.
  • Les risques d’endettement sont plus importants puisque les liquidités sont facilement accessibles.
  • Le remboursement de la totalité de la marge de crédit hypothécaire peut être réclamé avant le transfert de l’hypothèque à une autre banque ou institution financière.
  • En cas de défaut de paiement, la propriété peut faire l’objet d’une reprise de finance.

Vous souhaitez avoir recours au refinancement hypothécaire pour réaliser vos projets? Évaluez d’abord vos besoins de crédit et assurez-vous d’avoir un plan détaillé de l’utilisation que vous en ferez. Ainsi, vous profiterez au maximum des avantages qui s’offrent à vous, tout en minimisant les risques.

Source: centris.ca

Décès sans testament : que se passe-t-il avec la propriété ?

Décès sans testament : que se passe-t-il avec la propriété ?

Source: centris.ca
Perdre un proche est une épreuve. Perdre un proche alors qu’il n’a aucun testament est une situation que personne n’a envie de vivre. Un décès sans testament occasionne de nombreux questionnements, notamment, ce qui se passera avec la propriété. Consulter des experts vous assure de bien faire les choses : faites appel à un notaire pour une succession avec ou sans testament et un courtier immobilier pour une vente de succession.

Déterminer les héritiers légaux

La première chose à faire lors du décès d’une personne est de déterminer qui sont les héritiers légaux. Mais qu’est-ce qui fait qu’aux yeux de la loi une personne est considérée comme un héritier légal ? Ce sont les liens familiaux : conjoint, enfants, proche parent. Mais ce n’est pas tout.

Marié ou en union civile

  • Est-ce que la personne était marié ou en union civile ? Le conjoint est-il toujours vivant ?
  • Y a-t-il un contrat de mariage ou d’union civile ?
  • Ce contrat contient-il la clause testamentaire « Au dernier vivant les biens » ?

Si le conjoint est toujours vivant, mais que cette clause n’est au contrat, l’héritage sera alors partagé entre le conjoint et les enfants (ou les plus proches parents) du défunt : un tiers pour le conjoint et deux tiers aux enfants. Si le défunt n’a pas d’enfant, ce sera deux tiers pour le conjoint et un tiers pour les proches parents.

Si cette clause testamentaire est dans le contrat, les biens seront légués au conjoint qui devient alors le seul héritier légal.

Si la personne décédée n’a pas de conjoint, l’héritage revient aux enfants ou plus proches parents (frère, sœur, père, mère, etc.).

Conjoints de fait 

Un conjoint de fait n’est pas considéré comme un héritier légal, et ce, peu importe le nombre d’années en couple. Il sera légalement considéré comme un héritier qu’avec un testament.

Si l’un des conjoints de fait décède sans testament et qu’elle a des enfants, ils recevront la totalité de l’héritage à parts égales. Pas d’enfants ? La succession sera alors divisée : la moitié aux parents du défunt, l’autre aux frères et sœurs.

À noter qu’il n’y a aucune différence entre les enfants adoptés ou issus d’une autre union (de fait, mariage ou civile), tous hériteront à parts égales.

L’inventaire des biens… et des dettes

Avant de pouvoir répartir l’héritage entre les héritiers légaux, le liquidateur devra faire l’inventaire des biens et des dettes. Bien entendu, la propriété doit être incluse dans cet inventaire.

L’inventaire des dettes doit également être effectué, notamment l’hypothèque du défunt. Le liquidateur devra déterminer la valeur de la propriété. Consultez un courtier immobilier ou un évaluateur agréé, il saura vous accompagner dans cette démarche.

Un processus qui peut être long

S’occuper du processus de liquidation peut prendre du temps. Assurez-vous que la propriété est assurée, que l’entretien et les réparations urgentes sont effectués, notamment.

Régler une succession est complexe : la douleur de la perte d’une personne et tout ce qui en découle peut s’avérer une lourde tâche. Travailler avec des experts vous assure de bien faire les choses, faites appel à un notaire pour la succession et un courtier immobilier pour une vente de succession.

Source: centris.ca