Peu de propriétés à vendre et prix très élevés: les ventes de résidences ont chuté de 28% à Montréal

Les ventes de résidences ont reculé de 28% dans la région de Montréal en septembre par rapport à septembre 2020. Même si le marché immobilier tend à se rapprocher du niveau prépandémique, ça ne veut pas dire que la situation se calme pour autant.

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En fait, plusieurs éléments expliquent cette «normalisation de l’activité économique», comme le niveau élevé des prix et le manque de propriétés à vendre, a confirmé dans un communiqué Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché de l’APCIQ. Autrement dit, si on note un recul aussi important, c’est tout simplement parce qu’il y a très peu de maisons à vendre sur l’île et que celles qui le sont très dispendieuses.

Quelques chiffres

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec a dénombré un total de 3671 maisons vendues, contre 5120 transactions, une année plus tôt.

Sur l’île de Montréal, les ventes ont chuté de 21% en l’espace d’une année pour passer s’établir à 1432, alors que les transactions pour les résidences unifamiliales ont connu une chute libre de 38%.

À l’échelle de la région métropolitaine, l’APCIQ a noté un repli des transactions de 37% pour l’unifamilial, 18% pour les condos et 16% pour les petits immeubles à revenus, alors que corollairement l’offre de propriétés résidentielles a reculé de 20%.

Les prix médians ont continué de progresser fortement en septembre par rapport à l’année passée, atteignant 504 500$ pour les maisons unifamiliales, soit une hausse de 17%, selon l’APCIQ.

Les prix médians des copropriétés des plex sont établis à 365 000$ et 690 000$, soit une hausse de 15% et 13% respectivement.

 

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