15 questions à poser lors de la visite d’une maison

Source: centris.ca

Vous comptez acheter une nouvelle propriété?  Soyez préparés. Lors de la visite d’une maison, ayez en main cette liste de questions. C’est l’outil idéal pour prendre une décision éclairée et éviter les mauvaises surprises.

Deux points importants

Lisez attentivement la déclaration du vendeur, un document remis par le courtier vendeur qui constitue le « CV » de la propriété.
Demandez toujours les dates des travaux, des installations et des inspections ainsi que l’état de la garantie associée (certaines ne sont pas transférables).

L’intérieur de la propriété

  •  Historique : Y a-t-il eu des dégâts majeurs (feu, inondation, etc.)? Quelles ont été les rénovations faites au fil des ans? Quelles réparations sont à prévoir? Des tests pour la pyrite, l’amiante ou le radon ont-ils déjà été faits?
  • Pièces et rangement: Sont-ils suffisants pour tous vos besoins? Y a-t-il possibilité d’agrandir?
  • Fenêtres :  Comment fonctionnent-elles? Les thermos sont-ils encore efficaces ?
  • Système électrique : Le panneau électrique est-il en bon état et conforme aux normes en vigueur (lien aux normes de la Régie du bâtiment du Québec)? Quelle est sa puissance?
  • Chauffage et isolation: Électrique, au gaz, à l’huile ou au bois? Système central ou thermopompe ? Un foyer : est-il conforme aux exigences des assurances? Quel entretien a été fait? Par qui? De quel type est l’isolation?
  • Plomberie : Quels sont les matériaux? Quels sont les récents travaux effectués (et par qui?)? Le chauffe-eau est-il loué ou a-t-il changé récemment ?
  • Plafond et murs : Est-ce qu’il y a déjà eu de la moisissure? Est-ce réglé?

À l’extérieur

  • Toiture : Quel est son état? Y a-t-il des problèmes?
  • Maison : Le revêtement est-il en bon état? Présence de fissures?
  • Terrain : Quelles sont les limites? Qui fait les entretiens? À qui appartiennent les clôtures? Y a-t-il des règlements municipaux pour le stationnement?
  • Remises, patio, balcon et piscine : Est-ce que tout est sécuritaire et conforme aux règlements municipaux?

Dépenses reliées

  • Vérifier les coûts pour
    • Les taxes municipales et scolaires
    • L’électricité
    • Le chauffage
    • Les frais de copropriété
    • La location d’équipements
    • Environnement

Le quartier : Tranquille ou achalandé? Limite de vitesse de la rue? Quel âge ont les enfants du secteur? Qu’est-ce qui se trouve à proximité: arrêts d’autobus, parcs, usines, écoles, commerces, rues passantes, etc.?

  • Le bruit : Vérifiez la proximité d’une voie ferrée, d’un aéroport, d’une église, d’une autoroute, etc.

 

Inclusions et exclusions

  • Quels sont les biens inclus et les exclus de la vente (luminaire, remise, rideaux, etc.)? Si un item ne s’y trouve pas, posez la question directement. Vous pourrez éventuellement le faire dans votre offre d’achat.

Si la visite et les réponses obtenues vous ont convaincu, faites affaire avec un courtier immobilier. Il vous accompagnera dans vos démarches pour faire une offre d’achat conditionnelle à une inspection préachat. Voilà une autre façon de bien vous protéger… pour ensuite profiter d’une nouvelle demeure en toute quiétude.

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Marché de vendeurs ou marché d’acheteurs : quelles différences?

Source: https://www.realtor.ca/

Un vendeur? Un acheteur? C’est facile de distinguer l’un de l’autre. Mais, lorsque vient le temps de vendre ou de faire l’acquisition d’une propriété, quelle est la différence entre un « marché d’acheteurs » et un « marché de vendeurs »?

La réponse tient en quelques mots : le marché immobilier peut parfois être favorable aux acheteurs alors que d’autres fois, il est propice aux vendeurs. Et, comme dans tous les marchés, le phénomène est cyclique. À certains moments, le marché immobilier profite à l’un, ensuite, il profite à l’autre.

La différence entre un marché d’acheteurs ou de vendeurs

Dans un marché d’acheteurs, le nombre de propriétés à vendre est plus élevé que le nombre de personnes qui désirent acheter. Inversement, dans un marché de vendeurs, il y a moins de propriétés disponibles sur le marché que d’acheteurs potentiels.

Lorsque le nombre de propriétés correspond au nombre de personnes qui désirent acheter, on dira plutôt que le marché est équilibré. On estime qu’un marché s’équilibre lorsque le nombre de mois nécessaire pour écouler tout l’inventaire de propriétés en vente oscille entre quatre et six mois.

Selon l’état du marché, les conséquences pour les acheteurs ou les vendeurs ne sont pas les mêmes.

La règle de l’offre et de la demande

Dans un marché favorable aux vendeurs, les prix ont tendance à monter et les propriétés se vendent plus rapidement parce qu’il y en a peu de disponibles et que la demande est forte.

Dans un marché d’acheteurs, comme il y a plus de propriétés à vendre que d’acheteurs potentiels, les prix stagnent et les propriétés restent plus longtemps en vente.

Surchauffe immobilière

La pandémie a entraîné un manque de propriétés disponibles sur le marché. La rareté, combinée à des taux d’intérêt exceptionnellement bas, a mené à un phénomène de surenchères successives et à une hausse brutale des prix. On a alors parlé de surchauffe ou de bulle immobilière. Le risque, avec les bulles immobilières, c’est qu’elles éclatent. Les conséquences peuvent être limitées si le marché retrouve son équilibre et que la demande se maintient. Mais une baisse rapide du prix des propriétés n’est pas à exclure. Les propriétaires qui doivent alors rembourser une hypothèque plus élevée que la valeur de leur propriété s’endettent, et risquent même la faillite.

Quel est le meilleur moment pour vendre ou pour acheter une propriété?

Au moment de faire l’acquisition d’une propriété ou de la vendre, il est important de comprendre l’état du marché. Cependant, acheteurs et vendeurs n’ont pas toujours le temps ou les moyens d’attendre que le marché leur soit favorable.

Il est donc important de pouvoir mettre toutes les chances de leur côté.

Un marché de vendeurs

Dans un marché favorable aux vendeurs, il y a peu de propriétés libres sur le marché. Il n’est donc pas rare qu’un vendeur reçoive plusieurs offres d’achat. Certaines peuvent même parfois renchérir sur le prix annoncé.

Lorsque l’accès à la propriété est plus difficile à cause du marché, les futurs acheteurs gagnent de leur côté à obtenir une préapprobation hypothécaire qui prouve qu’ils sont aptes à payer. S’il leur est conseillé d’être fermes au moment de l’offre, ils doivent cependant faire preuve de souplesse quant aux conditions d’achat et d’emménagement s’ils veulent augmenter leurs chances de réussite.

Un marché d’acheteurs

Dans un marché d’acheteurs, le nombre de propriétés disponibles permet aux acheteurs de comparer un plus grand nombre de biens disponibles sur le marché et de négocier le prix en toute connaissance. Les vendeurs, de leur côté, doivent faire preuve de créativité, de patience et de disponibilité pour satisfaire les acheteurs potentiels.

Quoi qu’il en soit, connaître ses objectifs et comprendre l’état du marché peut aider l’acheteur ou le vendeur à réaliser ses objectifs.

Référence et complément d’information :

Méthode d’évaluation du marché de l’habitation (SCHL)

Statistiques sur le marché immobilier au Québec

 

Article original:  https://www.realtor.ca/blogue/march%C3%A9-de-vendeurs-ou-march%C3%A9-dacheteurs-quelles-diff%C3%A9rences/28647/1369?utm_source=facebook&utm_medium=social-organic&utm_campaign=socialsharenonlisting&fbclid=IwAR3aa71Qxt-bSuDfysjG9T4VjvQxVzGXhHISWcOpU72VVudx0RAGmX3AwSM 

Un contrat de courtage achat, ça me sécurise!

Source: journaldemontreal.com

 

Un contrat de courtage achat, ça me sécurise!

Acheter une maison, c’est un processus qui peut s’avérer stressant!

Pourquoi? Imaginez que je me trompe, parce que j’évalue mal mes besoins. Ou que je tombe en amour avec une maison qui ne me convient pas. Ou pire encore : que j’achète ma maison de rêve et que je découvre qu’il y a des infiltrations d’eau.

Heureusement, j’ai fait ce qu’il faut pour me protéger : j’ai choisi un courtier immobilier en qui j’ai confiance et j’ai signé un Contrat de courtage exclusif – Achat.

Quel est l’avantage?

En premier lieu, mon courtier a le mandat de trouver la maison qui me convient et de s’assurer que la transaction se passe bien, à mon avantage. C’est écrit dans le contrat, tout comme le prix et les conditions d’achat que je désire.

Le Contrat de courtage exclusif – Achat m’assure d’être représenté par un courtier qui se soucie de mes intérêts lors de l’achat d’un immeuble résidentiel. Sans contrat, le courtier ne pourra pas me défendre en tant qu’acheteur. Il ne pourra pas négocier dans mon intérêt ni me conseiller.

Et il n’y a pas de surprise, parce que le contrat indique exactement la façon dont sera rémunéré mon courtier.

Avec un Contrat de courtage exclusif – Achat, j’ai quelqu’un qui travaille pour moi : le courtier déterminera mes besoins, effectuera des recherches pour trouver la propriété qu’il me faut et vérifiera tous les documents afin de me protéger dans la transaction.

Avec un courtier immobilier et un contrat acheteur, j’évite les mauvaises décisions et ça rend l’achat d’une maison agréable et sécurisant!

Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec

 

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Pourquoi c’est important d’avoir un certificat de localisation

Source: www.journaldemontreal.com

Un acheteur averti aime bien savoir ce qu’il achète. De même, une institution financière veut connaître où elle place son argent, et un notaire tient à s’assurer qu’il effectue une transaction réelle entre deux parties.

Le document qui répond à toutes ces exigences, c’est le certificat de localisation.

Voilà pourquoi celui-ci fait partie intégrante d’une transaction immobilière.

Qu’est-ce qu’un certificat de localisation ?

Il s’agit d’un document à valeur légale qui comprend deux volets : un rapport et un plan. L’arpenteur-géomètre, seul professionnel habilité à le rédiger, vérifiera tous les éléments pouvant l’affecter. Il comprendra :

  • Un descriptif actuel du terrain – Quelles sont les limites exactes de l’emplacement que vous convoitez ? Votre terrain est peut-être plus petit ou plus grand que vous croyez.
  • Les servitudes – Le terrain peut être soumis à plusieurs obligations établies au fil des années. Par exemple, des droits de passage pour les services publics (Hydro-Québec, Bell) ou pour les associations proposant des activités récréatives (pistes de ski de fond ou de motoneige) ou tout simplement pour le voisin afin qu’il puisse circuler sur votre terrain pour accéder à sa propriété.
  • Le zonage – La région où se situe le terrain fait peut-être partie d’un territoire à vocation spécifique comme une zone agricole, aéroportuaire, ou qui est inondable, à risque de glissement ou d’effondrement de terrain, etc.
  • Les empiétements – Un jour, le voisin pourra-t-il prétendre que vos bâtiments sont érigés, en tout ou en partie, sur sa propriété ?
  •  La réglementation – En cette matière, les autorités, qu’elles soient municipales ou gouvernementales, sont souvent intraitables. Elles n’hésitent pas à exiger la démolition ou le déplacement des bâtiments qui ne respectent pas la réglementation.

Qui doit payer le certificat de localisation ?

Le vendeur doit remettre à l’acheteur la copie du certificat qu’il possède, mais il faut que le document reflète la situation actuelle. Si tel n’est pas le cas, il se doit de le renouveler à ses frais. Parfois, lors des négociations entre le vendeur et l’acheteur, ce dernier pourra prendre à sa charge les frais du certificat de localisation.

Si le vendeur refuse de produire un nouveau certificat sous prétexte qu’il n’y a pas eu de modifications, ou si le document a plus de dix ans d’âge, l’Association professionnelle des notaires du Québec recommande à l’acheteur de se protéger en le renouvelant à ses frais.

En conclusion

Le certificat de localisation décrit l’ensemble d’un bien immobilier à une date précise.

Ce dernier point est important, la date. Tout comme en finance un bilan dresse le portrait financier d’une entreprise à une date précise, le certificat de localisation dresse le portrait d’un bien-fonds à une date précise. De là son importance dans une transaction immobilière. Avec ce document, tous les intervenants sont au diapason, on connaît exactement quel est l’objet de la transaction. Le notaire et le prêteur vont l’exiger. Voilà pourquoi vous en aurez besoin.

Conseils

  • Pour éviter de retarder une transaction, l’institution financière peut accepter une assurance-titre en patientant pour le certificat de localisation.
  • Si vous êtes le vendeur, commandez à l’avance votre certificat de localisation pour simplifier la transaction.
  • Si vous avez perdu votre certificat de localisation, votre arpenteur ou votre notaire peut vous le fournir moyennant des frais.

 

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Bientôt une assurance inondation obligatoire?

Source: www.journaldemontreal.com

 

Ce sont les catastrophes naturelles les plus courantes et coûteuses au pays

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PHOTO D’ARCHIVES, AGENCE QMIUne voiture presque totalement submergée par les flots, lors de la catastrophe de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, en avril 2019.

Face à l’explosion du coût des inondations, Ottawa souhaite se doter d’un programme d’assurance privée et envisage une assurance inondation obligatoire pour les propriétaires, particulièrement ceux dont les résidences sont en zone inondable.

«En ce moment, on est dans un régime d’assurance publique financé par les taxes et impôts. C’est sans prime par contre. Le gouvernement veut augmenter son revenu avec une prime d’assurance, pour un régime qui sera bonifié, parce que les coffres de l’État sont vides et les problèmes commencent», résume Louis Cyr, courtier d’assurances et gestionnaire de risques.

Le constat est clair : le coût des inondations au Canada explose pour atteindre une perte annuelle de près de 3 milliards de dollars. Les inondations sont les catastrophes naturelles les plus courantes et les plus coûteuses au pays, et elles sont en constante augmentation à cause des changements climatiques et du développement immobilier, explique le groupe de travail sur l’assurance contre les inondations dans son rapport publié la semaine passée.

Depuis 2017, les assureurs offrent une couverture inondation. Mais «les assureurs ne veulent pas s’approcher de la rivière et restent sur le bord de la montagne», explique Louis Cyr.

En fait, les résidences situées en zone à risque élevé ne sont pas assurées. Or elles représentent 90 % des risques d’inondations résidentiels.

Les coûts pour l’État explosent

De ce fait, la quasi-totalité des coûts retombe sur le programme d’aide aux sinistrés des catastrophes naturelles, autrement dit sur Québec, lui-même appuyé par Ottawa.

Au fédéral, on planche donc sur un «modèle d’assurance contre les inondations privé et abordable pour l’ensemble de la population» afin de faire face à l’augmentation des coûts, mais aussi afin d’inciter la population à diminuer son risque personnel.

Même si on n’en est pas encore à la mise en œuvre, des options se dessinent et celles qui cochent le plus de cases rendraient l’assurance inondation obligatoire.

Elle pourrait ainsi devenir une exigence pour obtenir une hypothèque ou s’attacher automatiquement à une police d’assurance habitation, comme c’est déjà le cas pour les tornades.

Répartir le risque

Michael Bourdeau-Brien, professeur à l’Université Laval, explique que le caractère obligatoire s’explique par la manière dont fonctionne une assurance : on cherche à répartir le risque entre un grand nombre d’assurés.

Cela permet aussi «de s’assurer que les gens qui en ont besoin la prennent, sachant que c’est un risque sous-estimé».

Les systèmes envisagés transfèrent tous une partie des coûts aux propriétaires. La prime serait variable en fonction du risque, mais supportée par le gouvernement. Le niveau d’intervention publique est à déterminer.

IL FAUT PRÉVENIR ET PAS SEULEMENT GUÉRIR

«L’assurance n’est qu’une des pistes de solution», souligne Michaël Bourdeau-Brien, professeur en finance et assurance à l’Université Laval.

Au-delà d’un meilleur système d’indemnisation des victimes, le rapport du groupe de travail sur l’assurance contre les inondations rappelle l’importance de la prévention et la réduction des risques d’inondation.

Sur le plan de la prévention, il faut remonter aux causes de l’intensification des inondations. D’abord, il y a la forte augmentation du nombre de personnes qui vivent dans des zones à haut risque d’inondation.

Au Québec, il y a 340 000 résidences exposées à un risque moyen ou élevé, selon le Bureau d’assurance du Canada. Et l’augmentation de la population en zone inondable continue, nous dit le rapport. Les experts préconisent de mettre à jour la cartographie des zones inondables et de revoir la planification d’aménagement du territoire.

Autre piste évoquée par Michaël Bourdeau-Brien : aider à la relocalisation des habitations en zone à risque élevé d’inondations.

«Souvent, la relocalisation est beaucoup plus rentable que ce qu’on croit et elle permet d’éliminer le risque», mentionne-t-il.

Ensuite, il y a les changements climatiques. Dans ce sens, «arrêtons de brûler du pétrole, du gaz et du charbon pour éviter d’accentuer le problème», lance Émile Boisseau-Bouvier. Le porte-parole d’Équiterre estime que, pour le moment, «on n’est pas en voie d’atteindre nos cibles de réduction des gaz à effet de serre, des cibles déjà pas assez ambitieuses».

Aménager les espaces naturels

Sur le plan de la réduction des risques, les mesures structurelles peuvent aider à réduire les dégâts lors d’une inondation, mais il y a aussi l’aménagement des sols et des espaces naturels.

«Oui, ça peut être une digue, mais souvent les investissements qui ont le meilleur rendement, c’est préserver nos espaces naturels qui nous rendent déjà les services écologiques», souligne M. Boisseau-Bouvier. Il explique que les sols bétonnés et sans végétation absorbent beaucoup moins l’eau. Préserver les milieux humides qui ont un rôle d’éponge, limiter l’étalement urbain et avoir un maximum d’arbres est très efficace.

 

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Investir dans un chalet locatif, est-ce une bonne idée?

Nature landscape with secluded hut in the middle of fir forest at a lake
ILLUSTRATION ADOBE STOCK

Depuis l’arrivée de la pandémie, de plus en plus de personnes caressent le rêve de partir quelques jours hors du domicile ou de s’acheter une maison secondaire, question de se rafraîchir les idées et de souffler un peu.

En 2016, selon un sondage effectué par RE/MAX, 74 % des Québécois disaient avoir passé du temps dans un chalet au cours des cinq dernières années. Selon un autre sondage réalisé en 2022, cette fois par Royal LePage, 400 000 baby-boomers voulaient se relocaliser en campagne ou dans une région récréative dans les prochaines années.

On voit donc que l’engouement pour les chalets n’est pas seulement dû à la pandémie et que cela fait longtemps que les Québécois rêvent d’un chalet. Est-ce risqué d’acheter un chalet avec l’augmentation des taux d’intérêt?

Il y a 3 types de scénarios possibles lors de l’achat d’un chalet :

1) Vous vendez votre résidence

Une partie de l’argent de la vente de votre maison servira à payer votre nouveau chalet.

Le risque est faible, malgré l’augmentation des taux d’intérêt, car votre résidence va probablement coûter moins cher en campagne.

2) Vous achetez un chalet et vous louez à temps partiel

On va analyser un scénario : disons qu’avant l’augmentation des taux d’intérêt, vous aviez la possibilité d’avoir un taux à 2,5 % et que maintenant on est rendu à 4,5 %. Pour un prêt hypothécaire de 400 000 dollars, cela représente une augmentation mensuelle de 420 dollars (de 1790 $ à 2210 $). Si vous louez votre chalet à 500 $ par nuit, c’est seulement 1 nuit de plus de location dans le mois, si c’est 250 $/nuit, seulement 2 nuits.

Donc l’impact sur la rentabilité d’un chalet loué à temps partiel est sans trop de risques.

3) Vous conservez votre maison

Vous voulez profiter du chalet comme résidence secondaire sans le louer, alors assurez-vous que votre budget permet l’ajout des dépenses d’un chalet.

Bien sûr, pour pouvoir réussir l’acquisition d’un chalet, il convient de mettre en œuvre et d’appliquer certains conseils… Mais tout d’abord, voyons quelques avantages à faire le saut et investir dans une autre propriété.

Les principaux avantages d’un chalet

Investir dans un chalet ou une maison de campagne comporte son lot d’avantages, c’est une certitude!

En effet, une telle acquisition offre avant tout la possibilité de jouir d’un nouvel environnement pour se détendre et éviter le brouhaha de la ville.

Aussi, le chalet peut également devenir une belle source de revenus, en ce sens où il est souvent possible de le louer à court terme (moins de 31 jours).

Mission : Recherche de fonds

L’achat d’une résidence secondaire, propriétaire occupant, nécessite une mise de fonds d’au moins 5 %.

Lorsque la résidence est louée à court terme, la mise de fonds est de 20 % minimum.

Une bonne façon de procéder quant à l’obtention de fonds pour l’achat d’une résidence secondaire consiste à se servir de l’équité de la résidence principale comme levier de financement.

CONSEILS

  • Si vous voulez posséder un chalet avec aucun argent sorti de vos poches mensuellement, pensez à le louer. Vous en profiterez donc vous aussi en même temps.
  • Vérifiez si le zonage vous permet de louer à court terme.
  • N’oubliez pas que les revenus de location doivent être déclarés dans votre rapport d’impôt.
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Acheter une maison ou un condo? Quels aspects faut-il considérer?

Source: www.realtor.ca/

 

Acheter un condo ou une maison? La réponse peut être évidente pour certains, mais pour d’autres, elle l’est moins. Chaque option comporte des avantages et des inconvénients, comme l’emplacement, des commodités, la valeur de revente et l’espace.

Pour répondre à la question, il est important de commencer en déterminant vos objectifs, votre style de vie et votre budget. Un courtier ou agent membre de l’ACI vous aidera à examiner les différentes options qui s’offrent à vous sur le marché que vous préférez, notamment les facteurs dont vous devrez tenir compte pour choisir entre un condo ou une maison. Entamez vos recherches sur REALTOR.ca au moyen du filtre Type de propriétés et comparez toutes les options que vous offre votre quartier.

Types de condos

Il y a deux principaux types de condos sur le marché : les condominiums en propriété franche et les condominiums à bail. Les condominiums en propriété franche peuvent être des immeubles divisés en un certain nombre d’unités, de maisons en rangée ou même de maisons en rangée ou unifamiliales individuelles. Dans cette catégorie se trouvent les condominiums normaux – vous achetez votre unité et vous avez un intérêt dans les parties communes, mais vous n’êtes pas propriétaire du terrain – et les condominiums de parties communes – vous n’achetez pas une unité, mais une propriété et le terrain sur lequel elle se trouve. Les propriétaires de la communauté partagent la propriété des parties communes et financent conjointement leur entretien et réparation. Dans le cas des condominiums à bail, le terrain n’appartient pas à l’association condominiale, mais les acheteurs d’un bail achètent un intérêt commun dans une partie privative et dans les parties communes.

Prix

skyline of a city
Photo : Liao Je Wei sur Unsplash

Il y a une différence entre acheter un condo normal et acheter une maison, car vous achetez seulement une unité dans un immeuble, et non pas un terrain. (Ce n’est pas nécessairement le cas des autres types de condos.) Habituellement, un condo est plus abordable qu’une maison située dans le même quartier; toutefois, l’écart est plus important dans certains marchés plutôt que d’autres et dans le cas d’un condominium de parties communes, il n’y aura peut-être pas de différence. Dans des villes comme Vancouver et Toronto, si vous êtes prêt à vous éloigner du centre-ville afin d’obtenir un prix moins élevé, cela influencera grandement votre choix entre une maison et un condo.

Frais

A bell boy at a hotel ringing the bell using white gloves

Si vous choisissez le condo, vous devrez assumer des frais mensuels couvrant des services comme la sécurité, l’entretien et les commodités. Le montant de ces frais est habituellement déterminé par la taille de votre unité et le nombre d’unités dans l’immeuble. Certains condos offrent des commodités luxueuses, comme un service de concierge en tout temps, une piscine, un gym, un sauna, une salle de cinéma avec grand écran et même une allée de bowling. Il est important de noter que plus il y aura de commodités, plus les frais de condos seront élevés.

 an outdoor condo pool
Photo : Casey Schackow sur Unsplash

De plus, les frais de condo couvrent généralement les coûts associés aux réparations à effectuer à l’intérieur de l’immeuble (mais pas à l’intérieur de votre unité). Les propriétaires d’une maison n’ont pas cette chance. Un toit qui coule ou des améliorations aux fenêtres ne sont que quelques dépenses importantes qu’ils devront assumer, particulièrement dans une résidence construite depuis un certain temps.

L’assurance habitation est une autre dépense qui varie en fonction du type de résidence choisie. Habituellement, les primes d’assurance sont moins élevées dans le cas d’un condo puisque les murs sont couverts par l’assurance de l’immeuble. Il en va de même pour les factures de chauffage et d’électricité qui sont habituellement plus élevées dans le cas d’une maison.

Entretien

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Photo : Filip Mroz sur Unsplash

Si vous détestez tondre la pelouse, pelleter la neige ou nettoyer les gouttières, un condo est peut-être la solution idéale. Une maison exige beaucoup plus d’efforts et de travaux d’entretien physiques, ce qui signifie que le propriétaire doit investir plus de temps.

Emplacement et style de vie

a person taking the stairs down into a subway station
Photo : LinedPhoto sur Unsplash

Les condos sont habituellement situés dans des emplacements centraux et offrent aux propriétaires une facilité de déplacement et une accessibilité au transport en commun, en plus d’une proximité des boutiques et des restaurants. Les professionnels peuvent accorder une plus grande priorité à ces commodités urbaines plutôt qu’au fait de posséder une chambre à coucher supplémentaire ou une cour arrière. Bien que les maisons situées loin du centre-ville soient plus abordables, vous devrez sacrifier l’emplacement et d’autres commodités associées à la vie en condo. Pour trouver des quartiers qui correspondent à votre style de vie, débutez votre recherche en consultant les données locales sur REALTOR.ca.

Si vous avez des enfants ou prévoyez en avoir bientôt, vous voudrez examiner attentivement des éléments comme l’espace, le bruit et l’intimité. Bien que deux personnes puissent être heureuses dans un condo, une maison pourrait leur offrir davantage si leur famille s’agrandit. Un condo de deux ou trois chambres offrira généralement moins d’espace qu’une maison pour une progéniture en pleine croissance.

Liberté

a woman reading a book on the front porch of a house
Photo by Jonathan Borba on Unsplash

Les syndicats de la copropriété fixent des règles que tous les propriétaires ou locataires doivent suivre. Ces règles peuvent limiter le nombre d’animaux domestiques permis, ou la taille de ceux-ci, interdire la consommation de tabac dans les espaces communs ou sur les balcons privés, restreindre le nombre de visiteurs dans les espaces communs (comme la piscine ou le gym), empêcher les propriétaires de louer leur unité (comme sur Airbnb), interdire l’utilisation de barbecues personnels sur les patios ou imposer des contraintes concernant, entre autres, l’installation de lumières de Noël ou même la couleur de vos rideaux.

Les avantages d’un condo

a low-rise condo building
Photo : Daniel DiNuzzo sur Unsplash
  • Vous ne serez pas responsable de la plupart des travaux de réparation ou d’entretien effectués à l’extérieur de votre unité.
  • Vous pourriez avoir accès à des commodités comme un gym, une piscine ou un service de concierge en tout temps.
  • Un condo offre une sécurité accrue.
  • Il est souvent plus facile de louer un condo à court terme.
  • Un condo sera plus souvent situé dans un endroit central ou stratégique.

Les inconvénients d’un condo

Photo : Joseph Albanese sur Unsplash
  • Vous avez généralement moins d’intimité.
  • L’espace extérieur est limité.
  • Vous devrez payer des frais d’entretien mensuels (en plus des versements hypothécaires et des taxes foncières).
  • Vous devrez peut-être payer pour des commodités dont vous ne profitez pas.
  • Vous devrez peut-être composer avec certaines restrictions en matière d’utilisation des aires communes, de stationnement, d’animaux de compagnie, de rénovations et de décorations.

Les avantages d’une maison

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Photo : Morgan Thompson sur Unsplash
  • Vous avez habituellement carte blanche en ce qui concerne la décoration et les travaux de rénovation.
  • Vous aurez plus de contrôle sur votre propre espace.
  • Vous aurez probablement plus d’espace à l’extérieur.

Les inconvénients d’une maison

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Photo : Brina Blum sur Unsplash
  • Vous êtes responsable de tous les travaux d’entretien.
  • Vous êtes responsable de toutes les réparations.
  • Les factures des services publics sont généralement plus élevées que dans le cas d’un condo.

Répondez à notre questionnaire pour savoir lequel vous convient le mieux.

Pour vous aider à faire un choix, consultez un courtier ou agent immobilier détenteur du titre REALTOR®. Nos experts sont là pour vous aider à trouver la propriété qui convient le mieux à vos besoins.

 

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Doit-on vendre sa maison avant d’en acheter une nouvelle?

Source: journaldemontreal.com

 

 

« C’est ce qu’on cherche depuis des années, lance Agathe. Qu’est-ce qu’on fait ? » ajoute-t-elle, se tournant vers Simon. On ne peut pas assumer deux hypothèques, pense-t-il, même si la maison lui est tombée dans l’œil également.

Dans quel ordre un acheteur doit-il procéder ? Vendre sa maison en premier, puis acheter la nouvelle ? Ou l’inverse ?

Confronté à la perspective de contracter deux hypothèques, ne serait-ce que pour une courte période, une option pour l’acheteur serait de déposer une offre d’achat comprenant une clause 72 heures.

Clause 72 heures

Une offre d’achat est un contrat qui unit deux parties. Agathe et Simon peuvent y inclure une condition, soit la vente de leur maison. Ainsi, ils ne risquent pas de devoir assumer deux hypothèques à la fois.

C’est ce qu’on appelle une clause 72 heures. Celle-ci permet de déposer une offre d’achat, tout en mettant sa maison en vente. Toutefois, le vendeur conserve la possibilité de trouver un nouvel acheteur. Si cette éventualité se produit et que celui-ci présente une offre supérieure à celle d’Agathe et Simon, ces derniers auraient 72 heures pour réagir. Ce délai écoulé, leur offre ne tiendrait plus.

Si le nombre d’acheteurs potentiels excède le nombre de maisons offertes, il est probable que le vendeur refuse l’offre conditionnelle comprenant une clause 72 heures. Une proposition alléchante, comme offrir plus qu’il demande, pourrait peut-être le faire changer d’idée.

Mais Agathe et Simon ne veulent pas courir le risque de rater l’occasion d’acquérir la maison de leurs rêves. Quelles sont les possibilités ? Il existe d’autres avenues, certes, mais elles sont plus dispendieuses.

Financement relais

Tout comme son nom l’indique, le financement relais permet aux propriétaires d’arrimer la vente de leur maison à l’achat d’une nouvelle. Comment cela fonctionne-t-il ? L’équité de la première sert à financer la mise fonds de la seconde. Il s’agit d’un prêt à court terme, souvent de six mois au maximum, qui fait le pont entre les deux transactions immobilières. Offert sous différentes appellations, la plupart des institutions financières proposent ce type de produits qui procure une certaine tranquillité d’esprit à ceux et celles qui sont pressés d’acquérir une nouvelle maison.

Marge de crédit hypothécaire

Un propriétaire pourrait également faire une demande de marge de crédit en offrant sa maison en garantie. Ainsi, le montant de la marge servirait de mise de fonds pour l’achat de la nouvelle maison.

Ces formes de financement à court terme permettent de procéder à l’acquisition d’une nouvelle propriété, tout en gagnant du temps afin de ne pas vendre sa maison au rabais.

CONSEILS

  • Faire la demande d’un financement relais ou d’une marge de crédit sur valeur domiciliaire le plus tôt possible, avant même de mettre la maison sur le marché.
  • Recourir aux services d’un courtier hypothécaire ou d’un courtier immobilier vous aidera à prendre les bonnes décisions, tout en effectuant les opérations dans le bon ordre.

Pourquoi avez-vous de la difficulté à acheter une propriété?

Source: www.centris.ca

 

Vous êtes à la recherche de la propriété idéale depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois? Alors que les visites se multiplient, vous n’avez pourtant rédigé aucune offre d’achat. Trop petite, trop grande, trop âgée ou mal située, la maison parfaite ne semble tout simplement pas exister! Parcourez cet article pour découvrir cinq conseils qui vous permettront de revoir certains de vos critères afin de trouver votre nid douillet… une bonne fois pour toutes!

1. Réévaluer ses besoins et être plus flexible

L’évaluation de vos besoins est une étape essentielle avant de commencer vos recherches sur le marché immobilier. Toutefois, vous devrez peut-être réévaluer ceux-ci si vous constatez que, malgré le temps qui passe, aucune des propriétés visitées ne semble les combler.

Questionnez-vous sur les éléments suivants, tout en faisant preuve de flexibilité[1] :

  • L’apparence
  • La superficie habitable
  • Le nombre de pièces
  • La localisation
  • L’année de construction
  • Les travaux à réaliser

Bref, être ouvert aux nouvelles options peut être une stratégie gagnante.

2. Revoir son budget

Depuis le début de la pandémie, le marché immobilier est particulièrement actif. Et qui dit surchauffe dit surenchères. Alors que le nombre d’acheteurs est beaucoup plus important que le nombre de propriétés à vendre, les offres d’achat pour une même propriété se multiplient.

Résultat? Vous devrez peut-être revoir votre budget à la hausse si vous souhaitez faire partie de la course. Mais avant de vous lancer, pensez à obtenir l’avis d’un conseiller hypothécaire afin de respecter votre budget et de ne pas mettre en péril vos autres projets personnels. Ainsi, la négociation des conditions de votre préapprobation hypothécaire s’avérera cruciale pour le bon déroulement de vos recherches et l’évaluation des différentes options qui s’offrent à vous[2].

Dans tous les cas, n’oubliez pas que le coût d’acquisition de la propriété ne se limite pas au prix d’achat. Lors de votre réflexion, pensez à tenir compte[3] :

3. Choisir le bon moment

Est-ce préférable d’acheter une propriété à l’hiver ou au printemps? Les visites sont-elles plus profitables le matin ou en fin d’après-midi? Chaque saison et chaque moment de la journée comporte ses avantages et ses inconvénients!

Il est vrai que le marché immobilier comporte des fluctuations saisonnières[4]. Si la saison hivernale est habituellement favorable aux acheteurs qui profiteront d’un plus grand pouvoir de négociation, en revanche, le printemps et l’été permettent généralement aux vendeurs d’obtenir le meilleur prix pour leur propriété en raison de la forte concurrence[5].

Si vous êtes à la recherche d’une propriété qui comporte des caractéristiques prisées de nombreux acheteurs, vous devrez vous attendre à affronter une forte concurrence, surtout lors de la haute saison. Ainsi, pensez à faire la meilleure offre possible dès le départ, ce qui maximisera vos chances de vous démarquer en situation d’offres d’achat multiples[6].

4. Utiliser efficacement les outils proposés par Centris

Le site web centris.ca regorge d’outils astucieux facilitant vos recherches. Parmi ceux-ci, on retrouve la fonction Polygone. Une fois le nom de la ville ou de la municipalité inscrit dans le champ de recherche, vous verrez apparaître toutes les propriétés à vendre dans un rayon donné. Ainsi, vos recherches seront délimitées à un territoire bien précis : de quoi vous éviter bien des maux de tête.

En outre, la fonction Style de vie vous permet de sélectionner des critères de recherche bien précis, comme le transport en commun et les services à proximité. Par ailleurs, en créant votre compte, vous aurez la possibilité de sauvegarder vos critères de sélection, ce qui facilitera grandement vos démarches.

5. Savoir rester objectif

Quoi qu’on en pense, l’achat d’un bien immobilier est souvent une transaction émotive. Alors, comment demeurer objectif au moment d’effectuer vos visites ou de rédiger une offre d’achat?

Ces cinq conseils pourraient bien vous permettre de prendre le recul nécessaire avant de vous engager[7] :

  • Bien connaître votre situation financière, incluant votre capacité d’emprunt
  • Évaluer les points positifs et les aspects négatifs des propriétés visitées
  • Tenir compte de la localisation et de l’environnement immédiat
  • Prendre en considération l’avis d’un courtier immobilier
  • Respecter toutes les étapes de la transaction immobilière

En somme, l’achat d’un bien immobilier est un projet à long terme qui demande beaucoup de préparation : inutile de vous précipiter. S’il n’est pas possible de réaliser ce projet à court terme, malgré la révision de vos critères de sélection ou en raison de votre situation personnelle, profitez-en plutôt pour vous préparer pour les mois ou les années à venir. Plusieurs professionnels immobiliers sont à votre disposition pour vous fournir les conseils les mieux adaptés à votre réalité : n’hésitez pas à les consulter.

 

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Tout savoir sur les frais de condo

Source: realtor.ca

 

Acheter un condo peut être intéressant pour les acheteurs qui n’ont pas le goût d’entretenir un terrain ou pour qui le prix des maisons est trop élevé. Les condos offrent souvent des accès à une piscine, à un gym et à plusieurs autres services intéressants. Toutefois, cette option vient avec un prix à payer : les frais de condo s’ajoutent à l’hypothèque et on doit en tenir compte dans son budget. Depuis le printemps 2022, au Québec, les copropriétés doivent constituer un fonds d’autoassurance afin d’avoir une réserve qui couvre la franchise la plus élevée à payer en cas de sinistre, comme un dégât d’eau.

Mais expliquons tout d’abord ce que sont les frais de condo. Ce sont des charges communes que chaque copropriétaire d’un condo doit payer. En général, cette somme sert à financer l’entretien du terrain et des espaces communs (par exemple le gazon, les frais de déneigement, le ménage des espaces communs, ou l’entretien de la piscine s’il y en a une). Cet argent est géré par un syndicat de copropriétaires et inclut un fonds de prévoyance qui doit être de 5 % au minimum des frais de condo, et qui servira aux situations urgentes et réparations majeures. Le montant des frais de condo est fixé à partir du budget annuel de la copropriété, mais peut facilement grimper au-delà de 300 $ par mois.

Les frais de condo, qu’est-ce que c’est?

En tant que propriétaire, vous êtes responsable des frais relatifs à votre unité, mais vous devez aussi payer des frais pour ce qui est en copropriété, comme la structure de l’édifice, les aires communes, le terrain et le toit.

On serait porté à croire que les frais de condo sont calculés en fonction de la surface habitable d’un condo. Toutefois, d’autres critères sont aussi pris en compte, comme la valeur relative de la fraction d’un copropriétaire.

Méfiez-vous des frais de condo trop bas!

Il arrive que les promoteurs affichent des frais de condo très bas pour attirer les acheteurs, et négligent alors d’avoir un bon fonds de prévoyance. De mauvaises surprises peuvent s’en suivre, telles des cotisations spéciales auprès des copropriétaires pour payer des réparations ou dépenses imprévues.

Plusieurs personnes pensent à tort que les charges d’une maison sont moins élevées que les frais de condo, mais il ne faut pas comparer des pommes et des oranges, car les frais de condo incluent aussi des services pour les parties communes ou des services comme la piscine ou le gym.

À quoi sert le fonds de prévoyance?

Le fonds de prévoyance est une réserve d’argent qui sert à couvrir des travaux majeurs d’un immeuble dont le syndicat de copropriété est copropriétaire. Cet argent peut servir par exemple à refaire le toit, effectuer des travaux dans les aires communes ou réparer les balcons. Il représente au minimum 5 % des frais de condo, mais ce pourcentage est la plupart du temps nettement insuffisant en cas de bris, de manque d’entretien ou de négligence. Cela arrive donc régulièrement que les copropriétaires soient appelés à débourser des “sommes extraordinaires” pour régler un problème, et qu’ils doivent payer d’une seule traite. Il est important de noter que les frais du fonds de prévoyance ne peuvent pas être récupérés lors de la vente du condo.

Vous voulez en savoir plus sur les frais de condo et ce qui s’y rattache? Avant d’acheter une copropriété, prenez le temps de bien vous informer auprès d’un courtier détenteur du titre REALTOR®.