Ce qu’il faut savoir sur la fosse septique

Source: www.centris.ca

Si vous avez acheté récemment votre première maison à la campagne, vous avez probablement bien des questions au sujet de la fosse septique, n’est-ce pas ? Soyez sans crainte : cet article répond aux questions les plus courantes concernant les fosses septiques.

Qu’est-ce qu’une fosse septique ?

Quand une maison n’est pas reliée à un service municipal d’égouts, il faut installer une fosse septique. Il s’agit d’un réservoir enfoui dans le sol à proximité de votre maison.

Le principe commun à toutes les fosses septiques est le suivant : les eaux usées sont envoyées dans ce réservoir où les bactéries transforment les résidus liquides ou semi-liquides. Les liquides sont évacués par des tuyaux vers un champ de drainage. Les matières liquéfiées sont évacuées à l’aide de tuyaux percés. Il ne reste plus dans le fond du réservoir qu’une boue qui doit être retirée pour éviter que la fosse septique se bouche.

À quelle fréquence faut-il faire nettoyer la fosse septique ?

En fonction de l’utilisation, la fosse septique doit être vidée tous les deux, trois ou quatre ans. S’il s’agit de votre résidence principale, la loi québécoise exige une vidange aux deux ans. S’il s’agit plutôt d’un chalet ou d’une résidence secondaire, vous pouvez attendre un peu plus longtemps.

Attention : plusieurs municipalités ont des exigences précises concernant les fosses septiques. Assurez-vous de vérifier ce qu’il en est dans votre cas.

Quand faut-il changer la fosse septique ?

Les fosses septiques ont une durée de vie de 20 à 25 ans.

Comment peut-on savoir s’il est temps de vider la fosse septique ?

Vous pouvez ouvrir une trappe qui recouvre votre fosse septique et y descendre un bâton pour connaître le niveau de résidus accumulés. Si le niveau dépasse la moitié de la hauteur, il est temps de faire appel à des spécialistes du vidage des fosses septiques.

Mais vous devez aussi être attentifs à différents signes que votre fosse septique est pleine :

  • l’eau (ou les résidus) s’écoule plus lentement dans vos drains ;
  • vous remarquez des refoulements d’eau dans la douche ou les éviers ;
  • les drains dégagent des odeurs désagréables ;
  • le gazon qui recouvre la fosse septique est plus vert ou croît plus vite que normal (le trop-plein de la fosse septique lui donne plus d’eau) ;
  • le sol est détrempé aux alentours de la fosse ;
  • il y a une croissance anormale d’algues dans les ruisseaux ou cours d’eau près de votre terrain (les détergents peuvent favoriser la croissance des algues).

Attention : si vous entendez des bruits d’écoulement en vidant la laveuse ou une baignoire, il se peut que l’évacuation soit bouchée.

Rappelez-vous qu’un vidage périodique est la meilleure méthode pour éviter des problèmes avec votre fosse septique.

Quelles sont les précautions à prendre pour maintenir une fosse septique en bon état et assurer son efficacité ?

En plus de procéder régulièrement à un vidage, il est prudent de :

  • ne pas installer une structure lourde ou circuler avec un véhicule sur le terrain d’une fosse septique ;
  • ne pas jeter dans les toilettes de mouchoirs, tampons hygiéniques et autres produits qui se décomposent plus difficilement ;
  • restreindre l’utilisation de produits nettoyants chimiques ;
  • ne pas jeter dans les drains de graisses ou d’huiles, de peintures, etc.

La fosse septique a besoin de micro-organismes pour « digérer » les matières qu’on y dépose. Il faut donc éviter d’y jeter tout produit qui nuirait à leur efficacité.

Si vous avez une fosse septique, voici ce qu’il faut retenir : vous devez faire attention à ce que vous y jetez, la vidanger régulièrement et rester attentif à tout signe de problèmes.

Pour en savoir plus, consultez ce Guide des bonnes pratiques.

 

Article original

Financement d’une propriété: quelles sont les options?

BLOGUE INVITÉ. L’achat d’une propriété demeurera sûrement toujours un des investissements les plus importants d’une personne. Comme tout investissement, on se doit d’y injecter du capital. Quelles sont les options? Où puiser ce capital afin d’investir dans ma première propriété?

La question se pose encore plus dans une situation comme celle que nous vivons actuellement. Le prix des propriétés a augmenté considérablement, imposant une mise de fonds plus élevée.

Dans la majorité des cas, l’achat d’une propriété subséquente vous permettra d’injecter le profit net de vente de la résidence précédente comme mise de fonds. Toutefois, dans certains cas, il vous faudra solliciter d’autres sources de mise de fonds si vous souhaitez garder votre propriété actuelle afin de la louer ou de l’utiliser comme résidence secondaire.

Voici les sources possibles de mise de fonds au Canada.

Épargne 

L’épargne demeure toujours la source privilégiée des prêteurs hypothécaires et des grandes banques canadiennes. Elle démontre entre autres de bonnes habitudes en ce qui concerne la gestion financière personnelle, ce qui rassure un créancier quant au remboursement du prêt. On parle ici de compte bancaire, CELI, REER ainsi que les investissements encaissables ou à terme. Notez qu’afin de confirmer l’admissibilité des fonds, vous allez devoir démontrer l’activité bancaire des 90 jours derniers, afin de confirmer que les fonds soi-disant « épargnés » sont en votre possession depuis un certain temps.

Régime d’accession à la propriété 

Communément appelé le RAP, ce programme gouvernemental vous permet de décaisser jusqu’à 35 000 $ par emprunteur pour l’achat de votre première propriété sans imposition d’impôts, à condition de le rembourser à l’intérieur des 15 années subséquentes.

Depuis le 19 mars 2019, les règles ont changé en ce qui concerne le régime d’accès à la propriété. Voici les détails complets.

L’incitatif à l’achat d’une première propriété (IAPP) 

Ce programme a fait couler beaucoup d’encre quant à ses réels bénéfices. Annoncée en mars 2019, l’incitatif permet d’obtenir de 5% à 10% additionnel à votre 5% personnel afin de réduire le prêt, donc les paiements. Cela permet ainsi une facilité accrue quant à la qualification hypothécaire des premiers acheteurs. L’idée est géniale jusqu’à ce que l’on s’interroge le remboursement de l’incitatif en question.

Il s’agit d’un prêt participatif devant être remboursé dans 25 ans maximum ou à la vente de la propriété. Le gouvernement participe donc à l’appréciation ou à la dépréciation de la valeur de la propriété. Autrement dit, participer au programme en 2021 à 5% impliquant une propriété de 400 000$ (donc 20 000 $) nécessitera un remboursement de 35 000 $ si celui-ci se fait au moment où la propriété vaut 700 000 $.

Il est impératif de consulter un expert en financement hypothécaire, ou votre notaire pour bien comprendre toutes les implications du programme.

Don monétaire 

Il arrive souvent qu’une opportunité se présente plus rapidement que prévu et nos épargnes ne sont pas tout à fait prêtes pour votre projet d’achat. Avec l’augmentation récente des prix de vente, il est possible aussi que votre objectif d’achat doive être repoussé, car votre mise de fonds accumulée n’est plus suffisante pour atteindre le 5% minimal requis.

Peu importe la circonstance, le financement hypothécaire permet à un membre de la famille proche d’injecter un montant d’argent comme mise de fonds afin de vous aider. Dans la majorité des cas, le lien de parenté se limite à père, mère, frère ou sœur, mais dans certaines situations, le lien peut s’étirer jusqu’aux grands-parents.

Ce don doit être déclaré comme étant non-remboursable afin d’être admissible par le créancier. Sinon, cette avance de fonds sera perçue comme un prêt ce qui pourrait limiter votre capacité d’emprunt.

Don d’équité 

Au même titre que le don monétaire, le don d’équité implique qu’un membre de la famille proche vous fasse un « cadeau », cette fois-ci, sous forme d’équité. Pour se faire, la transaction doit bien sûr impliquer la propriété propre du donateur.

Utilisons un exemple concret. Audrey achète la maison de son père évaluée à 475 000 $. Afin de l’aider dans son premier achat, le père d’Audrey lui vend 425 000 $. Sur l’offre d’achat conclue entre les deux partis, ils déclarent la vente à 475 000 $, un don d’équité de 50 000 $ et un solde de vente net due au vendeur de 425 000 $. Audrey profitera donc de l’équité donnée par son père comme mise de fonds pour son achat.

Prêt ou refinancement hypothécaire  

Si vous possédez déjà une propriété, qu’elle soit locative ou secondaire, vous pourriez piger dans l’équité de celle-ci via un refinancement afin de libérer le capital et ainsi l’injecter dans l’achat d’un autre immeuble.

Que ce soit via un refinancement hypothécaire, un prêt personnel ou toute forme de crédit, il est important de comprendre que cette nouvelle créance devra faire partie de votre bilan lors de l’achat. Votre ratio d’endettement devrait considérer ce nouveau prêt et pourrait, dans certains cas, avoir un impact sur la prime d’assurance imposée par les assureurs hypothécaires canadiens lorsqu’on injecte moins de 20% de mise de fonds.

Plusieurs options sont disponibles, mais elles sont propres à chacun. Vérifiez avec votre expert en financement hypothécaire afin de bien faire analyser votre situation et de voir quelles options s’offrent à vous quant aux sources possibles de mise de fonds, mais aussi les avantages et les inconvénients d’augmenter ou de réduire votre mise de fonds.

 

Note: Ceci représente mon opinion et mon expérience personnelle, et non celle de nesto inc. Je ne suis ni courtier hypothécaire ni courtier immobilier.

 

Article original

Tout savoir sur les frais de condos

Source: centris.ca

Vous venez de visiter le condo de vos rêves et souhaitez aller plus loin dans votre démarche d’achat. Le courtier immobilier avec lequel vous faites équipe vous présente tous les documents reliés à la copropriété et vous voilà face à plusieurs interrogations.

Les frais de copropriété semblent peu élevés et cela fait bien votre affaire! Toutefois, votre courtier vous indique de demeurer vigilant et vous explique quels sont les enjeux face à des frais peu élevés.

Quels sont les frais de condo à prévoir?

Ce qu’on appelle communément les « frais de condo » sont les coûts nécessaires pour l’administration, l’entretien des parties communes d’un immeuble en copropriété et qui sont payables par les copropriétaires au syndicat.

Les frais communs ont également été inclus afin d’avoir une vue plus globale des frais mensuels engendrés lors de l’achat d’une copropriété (par ex. : déneigement, entretien du terrain, etc.). Il est important de prendre connaissance des frais de condo dans votre budget mensuel qui s’ajoutera au montant de l’hypothèque, des assurances et autres.

Soyez vigilant avec des frais de condo peu élevés

Lorsque les copropriétés affichent des frais peu élevés, cela peut être mauvais signe.

Cela peut notamment cacher une déficience du fonds de prévoyance, un manque d’entretien et une inexécution de travaux majeurs. Une négligence de la sorte augmente le risque de sinistres plus importants, ce qui peut à terme coûter très cher!

[Bon à savoir : si des travaux majeurs sont à prévoir, mais qu’il n’y a pas assez d’argent dans le fonds de prévoyance, le syndicat de copropriétaires peut facturer une cotisation extraordinaire.]

Qu’est-ce que le fonds de prévoyance?

Le fonds de prévoyance représente une somme d’argent que la copropriété se constitue par le biais de versements de montants d’argent afin d’anticiper le financement de certains travaux des parties communes.

La loi impose que le fonds de prévoyance soit alimenté par un apport financier des copropriétaires, qui ne peut être inférieur à 5 % de leur contribution aux charges communes.

Enfin, la Loi impose à tout syndicat de copropriétaires de constituer un fonds de prévoyance, en fonction du coût estimatif des réparations majeures et du coût de remplacement des parties communes. Les sommes accumulées appartiennent au syndicat et ne donnent lieu à aucun remboursement par le syndicat au copropriétaire, à l’occasion de la vente de sa partie privative.

source : fr.condolegal.com

Michel Girard MICHEL GIRARD Le nouveau CELIAPP: une bonne idée

Source: journaldemontreal.com

 

Le meilleur placement à vie de la plupart des gens qui, bien sûr, en ont les moyens financiers, c’est l’achat d’une propriété à titre de résidence principale.

Voilà pourquoi je suis nettement en faveur du nouveau CELIAPP (Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété) qui entrera en vigueur dès janvier prochain, en 2023. Et qui, cinq ans plus tard, pourrait permettre à un futur acheteur québécois d’accumuler plus de 40 000 $ de capital, tout en bénéficiant d’une économie d’impôts de 14 000 à 15 000 $ s’il gagne entre 50 000 $ et 100 000 $ par année.

Parenthèse importante : je présume ici que les provinces, dont le Québec, vont emboîter le pas et accorder également une déduction provinciale sur les cotisations au CELIAPP, comme elles le font pour le REER.

Avec le CELIAPP, Justin Trudeau et sa ministre des Finances, Chrystia Freeland, vont ainsi donner un bon coup de pouce fiscal aux Canadiens de 18 ans et plus qui souhaitent acquérir une première maison. Par première propriété, on entend « ne pas avoir vécu dans une propriété » qui nous appartient dans l’année de l’ouverture du CELIAPP et lors des quatre années civiles précédentes.

  • Écoutez l’édito économique de Michel Girard diffusé chaque jour en direct 6 h 50 à QUB radio :

LA MÉCANIQUE

La contribution au CELIAPP est plafonnée à 8000 $ par année, en plus d’être assujettie à des contributions à vie totales de 40 000 $. En contribuant au CELIAPP, les gens bénéficieront d’une déduction d’impôts.

Le capital accumulé dans le CELIAPP pourra être utilisé en franchise d’impôt lors de l’acquisition de la propriété. Le délai d’utilisation des fonds est de 15 ans.

Au prix que coûtent aujourd’hui les maisons, la moindre aide financière ne peut qu’aider les futurs propriétaires à réaliser le rêve d’avoir son chez-soi.

PAS POUR TOUT LE MONDE

Maintenant, le nouveau CELIAPP est fiscalement pertinent pourvu que les futurs détenteurs gagnent un revenu suffisamment élevé pour avoir au bout du compte de l’impôt à payer, tant au fédéral qu’au provincial.

Dans son budget, la ministre Chrystia Freeland cite pour exemple un ménage dont chacun gagne entre 50 000 $ et 100 000 $, et dont le taux d’impôt fédéral est de 20,5 %.

Si chaque membre du couple effectue une cotisation annuelle de 8000 $, cela donnera droit à chacun à une déduction fiscale fédérale de 1640 $. Au Québec, en raison de l’abattement fiscal, le taux d’imposition fédéral est de 17,12 % pour ces tranches de revenu imposable. Ce qui procurerait, dans cet exemple, une déduction fédérale de 1370 $.

Et si Québec emboîte le pas comme on s’y attend, le détenteur du CELIAPP bénéficiera d’une déduction provinciale additionnelle de 20 % par tranche d’investissement dans le CELIAPP. Une cotisation annuelle de 8000 $ rapporterait une déduction provinciale d’environ 1600 $.

Par tranche de 8000 $ de cotisation au CELIAPP, un contribuable québécois économiserait donc au total 2970 $ d’impôts (1370 $ au fédéral, 1600 $ au provincial).

Sur la contribution à vie maximale de 40 000 $ dans le CELIAPP, le rabais d’impôts potentiel serait de l’ordre de 14 850 $ pour un contribuable québécois gagnant un revenu imposable variant de 50 000 $ à 100 000 $.

Je ne pense pas que le CELIAPP va générer une surchauffe immobilière.

 

Article original

Inspection préachat : ce qu’il faut savoir

Source: www.centris.ca

 

L’inspection préachat a toujours été une étape incontournable de l’achat d’une maison. Malheureusement, il est de plus en plus fréquent qu’un acheteur renonce à l’inspection. S’il ne fait pas, la personne suivante n’hésitera pas. Et comme la concurrence pour les propriétés à vendre est forte, ça crée une situation potentiellement dommageable pour l’acheteur.

Voici pourquoi l’inspection préachat est essentielle et ce qu’il faut savoir à son sujet.

À quoi sert l’inspection préachat?

Une inspection menée par un spécialiste du bâtiment permet de constater l’état d’une propriété et de repérer d’éventuels problèmes. Même si elle n’est pas obligatoire pour obtenir un prêt hypothécaire, elle peut être cruciale pour décider si l’on veut aller de l’avant avec une transaction ou non.

Aucune maison n’est parfaite, mais il est important de bien en connaître l’état pour éviter de mauvaises surprises. Si vous savez que le toit est à refaire, par exemple, vous pouvez prévoir cette dépense, renégocier le prix d’achat ou renoncer à devenir propriétaire de cette résidence.

L’inspection préachat permet aussi d’évaluer si la propriété risque de nécessiter des travaux plus importants. Des fissures dans la fondation peuvent constituer un problème simple à régler. Mais leur présence peut aussi laisser entrevoir la nécessité d’importants travaux de fondation.

Tout comme le courtier immobilier vous aide à garder la tête froide, l’inspecteur en bâtiment vous donne l’information sur l’état de la maison dont vous avez besoin pour bien savoir dans quoi vous embarquer.

L’inspection permet-elle de tout découvrir?

Même s’il est un spécialiste, l’inspecteur en bâtiment ne peut pas tout voir. Un vice caché est, par définition, un défaut que l’on ne peut pas voir ; il apparaît souvent bien plus tard. Si vous découvrez un vice caché, une fois propriétaire, la garantie légale pourrait vous aider à corriger la situation ou à obtenir un dédommagement.

De même, en faisant affaire avec un inspecteur membre d’une association reconnue, qui détient une assurance responsabilité, vous aurez un recours si l’inspecteur néglige de remarquer un défaut visible ou commet une erreur.

Que vérifie l’inspecteur?

Une inspection préachat constitue un examen détaillé de tous les aspects du bâtiment : toit, fondation, murs et plafonds, isolation, extérieur, plomberie, chauffage et électricité, etc.

Un inspecteur en bâtiment est formé pour repérer des indices de la présence de problèmes potentiels. Il connaît aussi la règlementation et peut noter certains accrocs potentiels à corriger.

Parce que le type de construction, les sols et l’environnement varient d’un endroit à l’autre, il est recommandé de faire appel à un inspecteur qui connaît le coin où la propriété est située. Il sera à l’affût de problèmes courants dans un secteur donné, par exemple.

Attention, même si vous achetez une maison neuve, il est important de faire inspecter la propriété convoitée.

Que doit-on faire avec le rapport de l’inspection?

Le délai pour effectuer une inspection préachat est habituellement prévu par l’offre d’achat qui prévoit une inspection comme condition de la transaction. L’inspecteur prendra habituellement autour de 48 heures pour vous livrer son rapport.

À quoi sert ce rapport?

Si c’est le premier rapport d’inspection que vous consultez, il risque de vous faire peur ! La plupart des maisons ont de multiples petits défauts à corriger et les voir ainsi illustrer de photos peut être décourageant.

Heureusement, l’inspecteur de bâtiment prend soin d’expliquer la sévérité de chaque problème et l’urgence ou non de le corriger. Vous serez en mesure de faire la différence entre les problèmes graves et mineurs.

Si l’ inspection préachat révèle que des travaux essentiels ou urgents sont requis, vous avez plusieurs options. Vous pouvez négocier le prix de vente à la baisse en tenant compte du coût des travaux. Vous pouvez aussi exiger que certains travaux soient effectués avant la prise de possession. Finalement, vous pouvez choisir de ne pas acheter la propriété, si l’inspection était une condition incluse dans l’offre d’achat.

Et si la transaction va de l’avant, vous aurez en main un guide pour prévoir les travaux d’entretien à effectuer sur votre maison!

 

Article original

Cinq grandes raisons pour lesquelles une vente de maison tombe à l’eau

Cinq grandes raisons pour lesquelles une vente de maison tombe à l’eau
LLUSTRATION ADOBE STOCK

Avec le phénomène de la surenchère que nous vivons depuis quelques années, l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a révélé qu’en 2021, à Montréal, 40 % des unifamiliales vendues ont été achetées à un prix supérieur à celui affiché. Est-ce que l’heureux acheteur choisi par le vendeur achète toujours la propriété au final ? La réponse est non, pour plusieurs raisons.

Nous avons tous été témoins d’une maison que l’on croyait vendue qui a fait un retour sur le marché. Plusieurs raisons peuvent expliquer que des situations comme celles-ci arrivent.

En voici 5.

1. Un problème avec l’inspection de la propriété

Les inspections sont probablement la raison la plus commune qui explique qu’une propriété revient sur le marché. C’est d’ailleurs une étape qu’il ne faut surtout pas négliger ! Faire appel à un inspecteur en bâtiment pourrait vous éviter beaucoup d’ennuis.

2. L’acheteur se fait refuser son prêt hypothécaire

Évidemment, aucun prêt hypothécaire n’est garanti. Plusieurs événements dans la vie d’un acheteur peuvent faire en sorte qu’un prêt, même s’il a été préapprouvé, est finalement refusé (comme une perte d’emploi ou une autre demande pour un autre prêt important). De plus, les créanciers hypothécaires se baseront toujours sur le prix de l’évaluation. Si l’évaluation de la maison a une valeur moindre que le prix de vente convenu, le prêt pourrait soit être refusé ou l’acheteur pourrait devoir augmenter le montant de sa mise de fonds.

3. L’acheteur renonce à l’achat de la propriété et perd son dépôt

Il arrive parfois que la raison pour laquelle une promesse d’achat tombe à l’eau est que l’acheteur change tout simplement d’idée. Cela est très surprenant, particulièrement lorsque celui-ci a donné un dépôt, qu’il perdra probablement, mais ça arrive !

4. Des défauts de titres sont découverts et les résoudre prend du temps

L’examen des titres de propriété est fait par un notaire en droit immobilier. Le notaire assurera un titre de propriété incontestable à l’acheteur après avoir fait toutes les vérifications nécessaires.

Par exemple, il confirmera que le vendeur est réellement le propriétaire, qu’il possède le droit et la capacité de vendre, que les dimensions du terrain sont exactes, etc. Toutefois, si le notaire détecte une ou plusieurs irrégularités, cela peut prendre du temps à résoudre et s’avérer un vrai cauchemar, tant pour le vendeur que pour l’acheteur. Dans ce type de situation, l’acheteur préférera souvent se retirer de la transaction plutôt que d’attendre que les problèmes soient résolus.

5. Le vendeur omet de divulguer certaines informations importantes à l’acheteur

Certaines informations se doivent d’être divulguées à l’acheteur. Des informations comme un meurtre ou un décès tragique dans la propriété, des problèmes structurels, la présence de matériaux toxiques, etc. Si une information importante est omise ou cachée, la maison pourrait facilement se retrouver sur le marché à nouveau.

CONSEILS

► N’hésitez pas à faire une offre sur une propriété même s’il y en a plusieurs. Vous ne savez jamais ce qui pourrait arriver !

► Même s’il y a plusieurs offres sur la propriété que vous convoitez, assurez-vous de faire une offre selon le marché et qui respecte votre capacité financière.

Le RAP, un outil pour augmenter la mise de fonds d’une 1re propriété

Source: www.centris.ca

 

Trouver la mise de fonds nécessaire à l’achat d’une première habitation est loin d’être chose facile. Heureusement, le gouvernement du Canada a mis en place le régime d’accession à la propriété – plus souvent connu sous l’acronyme RAP – pour faciliter les démarches des nouveaux acheteurs.

Qu’est-ce que le régime d’accession à la propriété?

Le régime d’accession à la propriété permet aux premiers acheteurs de retirer jusqu’à 35 000 $ de leurs régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), sans devoir payer d’impôts, dans le but d’acheter ou de construire une habitation pour eux-mêmes ou pour une personne handicapée qui leur est liée[1] . Les sommes ainsi obtenues devront être remboursées sur une période pouvant aller jusqu’à 15 ans[2] .

Si vous êtes marié ou conjoint de fait et que votre partenaire sera également propriétaire pour la toute première fois, vous pourriez multiplier les avantages du régime d’accession à la propriété par deux, puisque votre conjoint pourra également profiter du RAP[3] . Sachez toutefois que les REER immobilisés ou collectifs ne permettent pas d’en retirer les fonds.

Quelles sont les conditions pour participer au RAP?

Pour accéder au régime d’accession à la propriété, vous devrez respecter certaines conditions, notamment[4]  :

  • Être considéré comme un premier acheteur
  • Avoir une entente écrite attestant l’achat ou la construction d’une habitation admissible pour vous-même ou pour une personne handicapée qui vous est liée
  • Être résident canadien lorsque vous retirez des fonds de vos REER
  • Avoir l’intention d’occuper l’habitation admissible comme lieu principal de résidence dans l’année suivant l’achat ou la construction

Bien que le régime d’accession à la propriété soit destiné aux premiers acheteurs, vous pourriez y avoir droit, sous certaines conditions. En effet, le gouvernement fédéral considère « l’acheteur d’une première propriété » comme étant toute personne qui ne demeure pas dans une habitation dont elle-même ou son conjoint est propriétaire depuis au moins quatre ans. Ainsi, si l’achat de votre propriété précédente remonte à au moins cinq ans, que vous l’avez vendue et que vous êtes locataire depuis, vous y avez droit[5] .

Par ailleurs, pour pouvoir participer au RAP, les sommes doivent avoir été versées dans vos REER depuis au moins 90 jours. Aussi, vous ne pourrez plus accéder au régime d’accession à la propriété si vous attendez plus de 30 jours suivant l’achat de votre habitation, sans quoi les montants retirés seront inclus dans votre revenu imposable[6] .

Comment retirer des fonds de ses REER?

Pour participer au régime d’accession à la propriété, vous devrez remplir la première partie du formulaire T1036, Régime d’accession à la propriété (RAP) – Demande de retirer des fonds d’un REER, et ce, pour chacun des retraits effectués[7] . Une fois cette étape complétée, vous devrez transmettre le formulaire à l’émetteur de votre REER afin qu’il remplisse la deuxième partie du document.

Par ailleurs, il vous sera possible de retirer un seul montant ou de faire une série de retraits dans la même année civile, en provenance d’un ou de plusieurs REER.

Comment rembourser les fonds issus du RAP?

La période de remboursement débute dans la deuxième année suivant l’achat de la propriété. Par exemple, si vous avez retiré des fonds en 2022, votre première année de remboursement sera l’année 2024. Vous pourrez toutefois effectuer des paiements plus tôt, ce qui aura pour effet de réduire le montant devant être remboursé pour la première année – votre période de remboursement demeurera toutefois la même. Sachez aussi qu’il est possible de rembourser la totalité des sommes retirées en tout temps.

Comme les dépenses liées à l’achat d’une première maison sont nombreuses, l’une des meilleures façons d’effectuer vos paiements consiste en une stratégie de prélèvements automatiques[8] . De la sorte, vous éviterez d’avoir un montant important à verser à la fin de l’année, d’autant plus que les sommes non remboursées seront considérées comme un revenu imposable, ce qui pourrait vous pénaliser[9] .

Chaque année, l’Agence du revenu du Canada vous fera parvenir un état de compte indiquant notamment le montant remboursé à ce jour, de même que le solde du RAP. Ces renseignements peuvent également être obtenus en consultant Mon dossier sur le site web de l’Agence.

Peut-on RAPer plus d’une fois?

Oui, il est possible de profiter du régime d’accession à la propriété plus d’une fois dans sa vie!

Si vous avez déjà participé au RAP, vous pourrez le faire à nouveau, à condition que votre solde remboursable au 1er janvier de l’année de retrait soit à zéro et que vous répondiez à toutes les autres conditions d’admissibilité[1] . À cet égard, une personne qui n’a pas été propriétaire de son lieu de résidence au cours des quatre dernières années peut se qualifier de nouveau[2] .

Acheter une première propriété est sans doute l’une des étapes les plus importantes d’une vie. Plusieurs ressources et outils peuvent vous aider à concrétiser ce projet plus facilement, dont notre équipe de courtiers immobiliers.

 

Article original

5 conseils pour l’achat d’une première propriété

Source: www.centris.ca

L’achat d’une première propriété est sans doute l’un des moments les plus marquants d’une vie, mais également l’un des plus stressants. Voici 5 conseils pratiques qui vous aideront à faire le meilleur choix, en fonction de votre situation personnelle et de votre style de vie[1]

Planifier le processus d’achat

Le processus d’achat peut parfois sembler complexe. Avant même d’amorcer vos recherches, familiarisez-vous avec les premières étapes du processus d’achat qui comprend :

En effectuant un exercice financier, vous serez en mesure de déterminer le prix que vous êtes prêt à payer pour votre future propriété, ainsi que le montant de la mise de fonds. À cette étape, n’hésitez pas à rencontrer un courtier hypothécaire afin d’obtenir une préapprobation hypothécaire. Vous aurez alors l’heure juste afin de poursuivre vos recherches et de dénicher la propriété idéale!

2.     Déterminer ses besoins

Pour faire un choix judicieux, prenez ensuite le temps de dresser la liste de vos besoins afin d’avoir une meilleure idée du type d’habitation que vous recherchez.

Voici quelques questions qui pourront alimenter votre réflexion[2]  :

  • Combien de personnes vivront sous le même toit?
  • Avez-vous des animaux de compagnie?
  • Quels sont vos besoins de stationnement?
  • Aimeriez-vous avoir plusieurs espaces de rangement?
  • Souhaitez-vous avoir accès à un espace extérieur?
  • Travaillez-vous de la maison ou y recevez-vous des clients?
  • Avez-vous besoin de certaines pièces pour des fonctions spécifiques?
  • Désirez-vous aménager un jardin?

Une fois ces éléments identifiés, vous pourrez vous attarder à la localisation de votre future propriété en effectuant un premier tri des quartiers qui vous intéressent.

3.     Évaluer les dépenses

Lorsque vous trouverez une propriété qui vous plaît, informez-vous par rapport au prix demandé et aux autres dépenses, comme les taxes, les frais de copropriété, les assurances, les coûts d’énergie, les frais d’entretien, etc. Pensez également à étudier les propriétés comparables vendues récemment afin d’avoir une estimation du prix de vente par rapport à la moyenne[3] .

4.     Choisir le bon type de propriété

Condo ou maison unifamiliale? En banlieue ou au centre-ville? Les possibilités sont nombreuses et comportent toutes des avantages et des inconvénients[4] [5].

L’achat d’un condo

Un condo est souvent présenté aux premiers acheteurs comme étant une bonne option en raison de l’accessibilité aux services, des prix plus bas et de la sécurité qu’il procure. Comme il s’agit d’une copropriété, l’entretien y est minime et les responsabilités peuvent être partagées entre les copropriétaires. Toutefois, la vie de condo peut s’avérer plus contraignante en raison du manque d’intimité, de l’utilisation des aires communes et des règlements à respecter.

D’un point de vue financier, l’hypothèque combinée aux frais de copropriété, aux impôts fonciers et à l’assurance devrait occuper au plus 30 % de votre revenu mensuel[6] . À titre indicatif, au Québec, les frais de copropriété s’élèvent à près de 195 $ par mois, ce qui représente 2 340 $ annuellement[7].

L’achat d’une maison unifamiliale

Si vous aimez le calme et la nature, acheter une maison unifamiliale peut être une option très intéressante! Vous pourrez ainsi profiter d’une plus grande superficie habitable et d’un espace extérieur aménagé selon vos besoins. Gardez toutefois en tête qu’une maison unifamiliale nécessitera plus d’entretien, ce qui implique également des coûts additionnels.

Dans le cas d’une maison unifamiliale, l’hypothèque et les taxes municipales et scolaires ne devraient pas dépasser 25 % de votre revenu mensuel[8] .Par ailleurs, les frais d’entretien annuels seront généralement supérieurs à ceux d’un condo et se situent entre 1 % et 3 % de la valeur, ce qui représente entre 2 500 $ et 7 500 $ pour une propriété de 250 000 $ [9].

Toutefois, malgré ces dépenses, une maison représente généralement un investissement plus sûr qu’un condo puisque sa valeur se conserve mieux et qu’elle peut être augmentée par des rénovations[10]

5.     Prévoir la revente

Si vous prévoyez que cette première propriété ne sera qu’une étape transitoire, comme c’est souvent le cas pour l’achat d’un condo, évaluez bien le prix de manière à ne pas payer trop cher. Ainsi, vous pourrez la revendre plus facilement et réaliser des profits dans quelques années.

Votre principal atout pour l’achat d’une première propriété? Être à la fois exigeant et ouvert d’esprit. Mieux vaut prendre le temps d’analyser les avantages et les inconvénients de chacune de vos options afin de faire un choix judicieux. Et afin que tout se déroule dans les meilleures conditions, n’hésitez pas à faire appel à un courtier immobilier qui vous accompagnera tout au long du processus.

 

Article original

Courtier immobilier : mon métier, ma passion et mon expertise

Source: www.journaldemontreal.com
Courtier immobilier : mon métier, ma passion et mon expertise

Trouvez-vous que vendre ou acheter une propriété, c’est compliqué et stressant ?

Moi, je trouve ça passionnant. C’est pour ça que je suis courtier immobilier.

J’aime aider les gens à faire le bon choix et à éviter des erreurs coûteuses.

Je suis comme un ami à vos côtés. Je vous aide à clarifier vos besoins et vos attentes, parce qu’il n’y a pas que le prix qui compte.

Je suis aussi là pour vous donner l’heure juste, parce que je connais le marché mieux que quiconque. Je vous aide à vendre ou à acheter au bon prix.

Je suis un expert de l’immobilier et je vous aide à garder la tête froide, même quand vous pensez avoir trouvé la demeure de vos rêves.

Et je vous accompagne tout au long de la transaction. Je réponds à vos questions et je prends le temps de vous expliquer tous les détails. Je suis à vos côtés du moment où vous commencez à rêver jusqu’à la conclusion de l’achat ou de la vente.

Si vous cherchez à vendre une maison, je vous expliquerai comment en tirer le maximum. Si vous souhaitez acheter un condo ou un immeuble locatif, je chercherai avec vous.

Une transaction immobilière, c’est trop important dans une vie pour faire ça tout seul. Je suis à votre disposition au moment où vous avez besoin de moi. Parce que quand c’est l’heure d’agir, il faut savoir réfléchir vite.

Avec un courtier immobilier comme moi à vos côtés, vous pouvez apposer votre signature en toute confiance. Je vous assure de la tranquillité d’esprit qui vient quand on sait que tout est bien fait.

Faites équipe avec un courtier immobilier prêt à vous conseiller pour réaliser vos rêves immobiliers.

Article original

Fonte des neiges: 5 conseils pour éviter les inondations

Source: www.protegez-vous.ca

 

Si la température douce du printemps vous enchante, sachez que la fonte des neiges et la pluie peuvent aussi provoquer de bien mauvaises surprises.

Pour ne pas vous retrouver les deux pieds dans l’eau – et surtout pour éviter de coûteuses réparations –, suivez ces conseils de la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

1- Retirez régulièrement les débris des gouttières: assurez-vous que les descentes pluviales se déversent à au moins 1,8 mètre (6 pieds) du mur du sous-sol et veillez à ce que l’eau soit évacuée vers la rue, la ruelle ou la cour.

2- Débranchez les conduits: débranchez ceux raccordés au tuyau de drainage de la maison ou au système d’égout.

3- Vérifiez si le système de drainage a tendance à saturer: munissez la maison d’un dispositif de protection comme un clapet antirefoulement ou une pompe de puisard. En cas de panne d’électricité, mieux vaut avoir une pompe de puisard auxiliaire alimentée par une batterie de secours.

4- Nivelez le sol: si le terrain est en pente descendante vers la maison, nivelez le sol pour inverser la pente sur une distance d’au moins 1,8 mètre des fondations. Assurez-vous que la terrasse, le trottoir ou l’entrée de garage ne permettent pas un refoulement d’eau vers les murs.

5- Réduisez le risque de dommages au sous-sol: posez des revêtements de plancher et de murs imperméables, par exemple des carrelages de céramique. Utilisez un mobilier muni de pattes; plus le meuble est élevé, moins il sera mouillé en cas d’inondation.

>> À lire aussi: Êtes-vous bien assuré contre les inondations? et Des digues à la rescousse de Deux-Montagnes